Dis moi ce que tu lis.
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Nantho Valentine
Anonyme
Je me demande dans quelle mesure il est nécessaire de traduire l'intégralité d'un auteur. Est-ce pour entretenir le fétichisme de certains lecteurs?
Tant qu'on peut vendre un peu. C'est peut-etre pas la poule aux oeufs d'or mais ya moins de risques a vendre un inedit de Kawabata que le premier livre d'un auteur inconnu. (des auteurs inconnus et qui font le parcours du combattant pour denicher un editeur qui veuille bien, ca pullule, jen connais meme quelques uns les pauvres...)
Dr Pouet
Entretien avec la fille de Pierre Desproges (1939-1988), à l’occasion de la la parution de « Desproges par Desproges », beau livre constitué des archives de l’humoriste.
(...)
Avez-vous découvert des choses que vous ignoriez ?
Tout rejoint le personnage que je connaissais. Dans les lettres qu’il écrivait pendant son service militaire, j’ai redécouvert la complicité qu’il avait avec sa mère sur le plaisir de la langue. Ils se corrigeaient mutuellement leurs fautes. Les lettres d’amour incroyables à ma mère, les fausses correspondances, toutes confirment sa plume et sa drôlerie.
(...)
Est-ce vrai qu’on lui avait caché son cancer ?
Il n’a été malade que six mois. Il savait qu’il s’agissait d’un cancer mais ne se pensait pas condamné. Ma mère m’a toujours dit : « S’il m’avait posé la question, je lui aurais répondu. Mais il ne me l’a jamais posé. » Donc elle le protégeait. « On est pas des bœufs » est le seul texte qu’il a écrit sur sa maladie.
Que dirait votre père s’il découvrait « Desproges par Desproges » ?
Qu’il vienne se plaindre, il va être reçu !
En savoir plus sur https://www.lemonde.fr/livres/article/2017/10/26/perrine-desproges-que-desproges-soit-devenu-consensuel-cela-me-fait-mal-pour-lui_5206107_3260.html
Donc par le personnage central de la polésie : « je m’appelle Perrine, j’aime ma maman, elle est pas dans la marine, en ce moment ».
Anonyme
Pendant qu'on y est, pour les abonnés, un article sur Audiard collabo à un torchon tendance "je suis partout".
Issu de la revue Temps Noir, spécialisée dans le policier et roman noir.
Dr Pouet
Je préfère rêver d’un Audiard à moitié imaginaire, qui ne serait que le génial dialoguiste des Tontons, et autres.
Anonyme
C'est moins grave que Jean Paul Sartre qui a eu son 1er "vrai" poste de prof en prenant la place d'un prof juif, chose qu'il n'ignorait absolument pas, et il avait 36 ans à ce moment là. Sartre a réussi à tenir ça caché de son vivant, tout en se faisant passer pour un intello résistant travaillant dans un réseau, chose totalement fausse et mythomane.
Mais une légende a la vie dure, et c'est uniquement dans la toute fin des 90's que la supercherie a été connue et définitivement authentifiée.
Et au moins Audiard se revendiquait pas révolutionnaire communiste.
[ Dernière édition du message le 27/10/2017 à 17:12:12 ]
Anonyme
En tout cas il était adulte quand il écrivait des crasses antisémites, et je suis très triste d'avoir découvert ça (hier, sur infos, textes assez moches). Le fait qu'il y ait plus méchant que lui ne me console pas. J'espere qu'on va pas nous sortir d'autres affreusetés sur Audiard...
Anonyme
C'est sur que ya pire que Audiard.
Y a mieux, aussi....Même si en France, au final très très peu de personnalités du monde du spectacle ont reçu par ex la Médaille des Justes, comparativement à la Pologne pourtant bien plus antisémite, et où c'était carrément plus risqué.
Anonyme
https://actu.orange.fr/societe/culture/des-ecrits-antisemites-de-michel-audiard-refont-surface-magic-CNT000000PZumQ.html
Anonyme
dana12
Etait il antisémite par adhésion ou opportunisme, lui seul le sait. Ca n'enlève rien à son talent. Ca salit juste le personnage qu'il était.
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
-Livingroom-
J'ai envie de me remettre à l'espagnol (Castillan j'entends), et je cherche un bon bouquin à lire dans cette langue (me refilez pas le bottin svp
Merci de vos suggestions
Anonyme

Recueil de quatre nouvelles.
La première Le chat, son maître et ses deux maîtresses commence par une lettre que reçoit Fukuko, la nouvelle femme de Shozo, de la part de Shinako, l'ex-femme de ce dernier. Elle met en garde Fukuko de l'attention disproportionnée que donne Shozo à sa chatte Lily. Fukuko commence alors à observer le duo en question. Que cache cette relation?
Indiscutablement la meilleure nouvelle du recueil avec des personnages bien construits et une intrigue qui nous mène par le bout du nez.
Le petit royaume raconte l'histoire de M.Kaijima, professeur de collège et père d'une famille nombreuse, qui trouve bien intriguant le nouvel élève Numakura qui en deux semaines à peine, a réussi à se faire respecter par l'ensemble des élèves de sa classe, des meilleurs et des pires. Quel est son secret?
C'est la condition sociale qui sert de fond à cette histoire ironique. Je l'ai trouvée agréable à lire mais sans plus.
Le professeur Rado et Le professeur Rado revisité nous raconte deux visites d'un jeune journaliste à l'étrange M.Rado, professeur de philosophie. Entre timidité et culot, le journaliste essaye tant bien que mal de recueillir assez d'informations pour écrire deux articles sur ce professeur.
Deux nouvelles un peu fantasques dont je n'ai pas vraiment saisi l'intérêt.
[ Dernière édition du message le 31/10/2017 à 19:45:36 ]
Dr Pouet
Je change le sujet pour "dis moi ce que je lis":
J'ai envie de me remettre à l'espagnol (Castillan j'entends), et je cherche un bon bouquin à lire dans cette langue (me refilez pas le bottin svp), si possible un peu récent (je pourrais lire du Cervantès, mais j'ai pas très envie tout de suite pour un 1er bouquin dans la langue d'origine, je préfère rester sur de l'Espagnol contemporain, le but étant de mieux baragouiner sur place).
Merci de vos suggestions
Personnellement j’aime beaucoup Eduardo Mendoza. Particulièrement ses trois livres bien marrants :
- Sans nouvelles de Gurb
- Le dernier voyage de Horatio II
- Le mystère de la crypte ensorcelée
Bien aimé aussi :
- Bataille de chats (qui se déroule à Madrid, les Madrilènes étant surnommés « Gatos » )
- La ville des prodiges (qui se déroule à Barcelone)
J’en avais parlé ici :
https://fr.audiofanzine.com/le-pub-des-gentlemen/forums/t.8152,dis-moi-ce-que-tu-lis,post.7673261.html
Sinon en sud-américaines j’adore Luis Sepulveda. Et je recommande particulièrement : Patagonia Express (Le neveu d’Amérique, en français).
[ Dernière édition du message le 31/10/2017 à 20:58:43 ]
Anonyme
Et c'est un démarrage en douceur pour lire en espagnol.
En douceur, mais pour des bouquins prenants, marrants, et poétiques aussi.
A essayer : Le vieux qui lisait des romans d'amour, ou Le monde du bout du monde.
-Livingroom-
Dr Pouet
C’est probablement dans Gurb, et La Crypte qu’il y a le plus de mots du quotidien. Gurb c’est bien délirant à l’Espagnole.
Anonyme

La Femme est enceinte. Les questions se bousculent dans ma tête alors que les cellules se divisent dans le ventre de la Femme, la plus récurrente étant:"Est-ce que je ne viendrais pas de faire une énorme connerie?"
Je pose mon café sur mon bureau et allume mon ordinateur. Il n'y a aucune raison de paniquer. Nous allons créer et accompagner une existence. C'est une formidable nouvelle, me dis-je en tapant vol aller simple Patagonie sur mon clavier.
Pas banal d'écrire le journal de grossesse d'un futur père. Je ne suis pas sûr que je l'aurais lu si ça n'avait pas été écrit par le journaliste globe-trotter Julien Blanc-Gras que j'avais découvert avec le bien poilant Touriste. Eh bien c'est très réussi et l'auteur, avec son sens de la formule, son style vif et direct, arrive à nous faire marrer tout en nous transmettant l'angoisse et le stress du futur père ainsi que toutes les questions existentielles liées à l'accueil d'un nouveau-né dans une vie mais également sur une planète déjà surpeuplée.
Ni trop simpliste, ni trop philosophique l'auteur réussi à nous transmettre des idées de fond que chacun pourra alimenter à sa guise après la lecture. Le réel n'est pas en reste et rien de ce qui pourrait être purement organique ou gluant n'est épargné. Si comme moi vous n'êtes pas au courant vous allez découvrir le bouchon muqueux entre autres choses.
Pour ce qui me concerne, étant plutôt pessimiste sur l'avenir du monde et de nos sociétés, j'imagine mal y faire venir un enfant. Et puis la cinquantaine se profilant à l'horizon je ne m'imagine pas forcément avoir un(e) ado alors que je serai âgé de 65 ans. Je suis toutefois sorti de là avec une forme de confiance et d'optimiste qui me donnerait presque envie de tenter l'aventure.
Si ça n'est clairement pas de la "Littérature", l'auteur ne se fout pas de nous car le livre est très bien écrit, nous fait passer de bons moments de lecture. C'est un livre honnête qui ne se prends pas pour un autre et qui n'en avait pas l'intention. Fond et forme sont raccords, équilibrés.
L'identification fonctionne très bien, et si vous êtes dans la quarantaine et que, comme votre serviteur, vous n'avez pas d'enfants, ça vous fera une super simulation à peu de frais. Pour les papas, ça leur rappellera forcément des choses.
Quelques extraits en spoiler, histoire de vous donner une idée du ton:
Quand on tape 'futur papa', Google propose 'futur papa angoisse' parmi les premiers résultats associés. Voyez le spleen dévoué des trentenaires à poussettes, passés de l'âge des possibles à celui des regrets. L'arrivée de l'enfant confirme ce qu'on soupçonnait depuis un moment - nous ne sommes pas destinés à devenir des rock stars[...]
il s'avère que les enfants sont d’extrême droite . Goût de la délation, force physique préférée à la pensée critique, exclusion instinctive des plus faibles, rien ne manque à la panoplie
Je me suis penché sur les conditions de travail des sages femmes. Leur métier est harassant, mal reconnu et sous payé, alors que leur responsabilité est gigantesque et leur rôle indispensable. En conséquence de quoi, un mouvement de grève se profile. Je suis solidaire. Faites la grève, les filles. Et surtout maintenant, pas dans deux mois.
On reproche souvent aux écrivains français de se focaliser sur leur propre nombril. Je vais me concentrer sur celui de la Femme.
Pas besoin de lister les dangers qui nous menacent ou d'ergoter sur notre propension à l'autodestruction, il suffit de lire la presse. Nous faisons un enfant sur le Titanic.
Je me couche en lisant une enquête intitulée " la vraie histoire du sexe après l'accouchement ". Un gynécologue y explique qu'une femme ne retrouve jamais vraiment son corps d'avant et rappelle que le diamètre d'une tête de bébé avoisine les dix centimètres. le témoignage d'une mère résume bien l'affaire " mon vagin était devenu un hall de gare ". J'ai beau être un grand voyageur, je regrette d'avoir lu cet article.
- En attendant le jour j, si monsieur est dévoué, il peut aussi vous masser le périnée.
- Qu'est ce qu'elle a dit ? Chuchote la femme incrédule à mon oreille.
- Je ne suis pas catégorique mais je crois qu'elle me conseille de te mettre des doigts.
Rétif à l'autorité, j'ai toujours refusé d'avoir un patron. Mon quotidien sera désormais régulé par un dictateur qui, quoique dépourvu de parole, m'ordonnera d'accourir plusieurs fois par jour. Le bébé, ce nazi.
Son principal soucis, pour l'instant, consiste à dissimuler la nouvelle, car on n'annonce pas une grossesse avant plusieurs semaines. Il faut attendre que la vie soit solidement accrochée, il peut se passer tellement de choses.
- Notre entourage va bien se rendre compte que je ne bois plus d'alcool.
- Ne t'inquiète pas, Femme, je boirai pour deux.
Dans les semaines qui suivent, lors de nos mondanités, nous déployons des trésors d'ingéniosité pour verser son verre dans le mien à l'insu de nos amis. C'est ainsi, dès les premiers jours de gestation, que mon sens du sacrifice entre en action.
Voilà, fin de l'égoïsme. Je ne suis plus la personne la plus importante de mon existence.
Cette nuit, je me suis levé pour hurler sur trois ivrognes qui s'engueulaient depuis une heure sous nos fenêtres. "Vous pouvez pas aller foutre votre bordel ailleurs, putain de merde." Étonné par ma propre véhémence (je n'avais pas hurlé depuis 2009), j'ai rajouté un "merci bien" trahissant ma politesse ordinaire. [...]Je repense à toutes ces nuits où j'ai déambulé dans la ville, ivre et bruyant, en ricanant des vieux qui dorment alors que la vie n'est pas faite pour ça.
Ma jeunesse prend sa retraite, tous les tratagèmes édifiés pour ne pas devenir adulte - et donc refuser la mort - vont s'écrouler face à trois kilos de chair et d'os qui vont débouler chez moi.
La Femme est revenue toute pimpante de son rendez-vous chez le gynécologue:
- Il m'a dit que j'avais la muqueuse bien épaisse.
[...] Je savais que j'avais affaire à une génitrice de qualité.
La naissance d'un bébé est "le plus beau jour de la vie", selon la formule consacrée. Cela signifie que les jours suivants sont moins beaux.
C'est un débat insoluble: refuser l'enfant est une attitude égoïste (on vit pour soi avant tout), en faire aussi (on extirpe du néant une âme qui n'a rien demandé pour la plonger dans un monde saturé).
Enfin, tout cela ne me concerne plus vraiment. C'est le côté commode de l'irrévocable, on peut oublier tout un tas de choses qui perdent leur pertinence. Je dois désormais me concentrer sur le primordial: organiser la survie de notre enfant à venir, pendant que l'espèce humaine organise les conditions de sa propre disparition dans des proportions jamais observées.
Le gynécologue, un sexagénaire[...] appelle sa secrétaire qui accourt pour règler un problème logiciel. Es-il raisonnable de confier la santé de sa famille à un papi qui ne sait pas utiliser Word? [...] Des ultra-sons traversent l'épiderme et sur le moniteur apparaît une petite noix de cajou bidimensionnelle et pixellisée. Notre enfant.[...]
C'est un film muet, noir et blanc, hypnotisant. On dirait Alien réalisé par Murnau; je m'attends à voir surgir des pancartes de dialogues.
Les vieux machos ricanent quand les papas jouent à la maman. Ces jeunes, vraiment des gonzesses. Je ne vois pas en quoi torcher les gosses ferait de moi une maman. Ça fera de moi un parent.
Il nous arrive de jouer au Scrabble (nous sommes un peu foufous). La Femme pense que son état l'autorise à tricher.
- On accepte le mot "boufle" hein?
Je ne m'abaisse pas à répondre, il ne faut pas enclencher l'engrenage de la mauvaise foi.
- Allez, s'il te plaît, supplie-t-elle. Je te rappelle que je porte la vie.
- Tu crois que je vais retrouver mon poids après l'accouchement?
- Il vaut mieux. Tu sais, c'est pas facile la vie de mère célibataire.
- Tu n'as pas oublié que je pars en reportage la semaine prochaine?
- Non, je ne suis quand même pas lobotomisée à ce point. Tu reviens quand déjà?
- En 2032.
Je dois monter des étagères dans ce nouvel appartement nu. Que faire? Regarder des tutoriels sur internet? appeler un pote? Mes amis sont aussi glands que moi, rien que de la racaille d'intermittents et d'intellos précaires incapables de distinguer une clé de douze d'un démonte-pneu.
cyar
Ca a l'air assez drole!
sqoqo
Le murnau et la clé de douze
Dr Pouet
En l’occurrence, la chronique de « Touriste » de Julien Blanc-Gras par Kumo Boy est ici :
https://fr.audiofanzine.com/le-pub-des-gentlemen/forums/t.8152,dis-moi-ce-que-tu-lis,post.7409010.html
[ Dernière édition du message le 02/11/2017 à 12:51:52 ]
Anonyme
Anonyme

Edmond Ganglion & fils
Joël Egloff
Saint-Jean, c'est un petit village à la dérive, quelque part. On ne part pas de Saint-Jean, et jamais on n'y vient. On y est , on y reste.
Là-bas, rue Principale, les pompes funèbres "Edmond Ganglion & Fils" agonisent lentement et ne comptent plus que deux employés : Georges, un vieux de la vieille, fossoyeur de la première heure, et Molo, un jeune gars serviable mais sans expérience. Ganglion s'angoisse, se ronge, et prie pour que l'été caniculaire finisse par refroidir quelqu'un. Georges patiente et Molo rêvasse. Quelqu'un meurt, finalement, in extremis. Et tout commence...
Découvert avec L'étourdissement https://fr.audiofanzine.com/le-pub-des-gentlemen/forums/t.8152,dis-moi-ce-que-tu-lis,post.9183492.html je m'étais dis que je relirai des livres de Joël Egloff, genre de cousin de Julien Blanc-Gras en un peu plus "littéraire". C'est une drôle d'histoire dans un drôle d'endroit avec de drôles de gens dont je ne dirai rien de plus car il faut découvrir cet univers qui n'est pas sans rappeler "L'étourdissement" par certains aspects. Je n'ai pas vu le film dont l'affiche illustre la couverture.
Quelques extraits en spoiler mais qui ne dévoilent rien de l'histoire:
Saint-Jean était un de ces villages où les chiens s'appelaient Rex et les chats Minou, où l'église se
trouvait « Place de l'Église » et la mairie, « Place de la Mairie ».
Il y a deux personnes absolument indispensables en ce bas monde. La sage-femme et le fossoyeur. L'une accueille, l'autre accompagne. Entre les deux, les gens se débrouillent.
Lorsqu'on demandait à Molo ce qu'il faisait dans la vie, il répondait: [...]"Je ne fais rien dans la vie, je fais dans la mort."
"Chez Ganglion & fils on n'enterre pas, monsieur, on encielle. Et pour les couronnes, on est bien moins chers que les dentistes, croyez-moi."
Ils roulaient depuis vingt minutes à peine, et déjà la campagne leur semblait différente. Jamais ils n'étaient venus jusqu'ici, pour la bonne raison qu'ils n'avaient jamais rien eu à y faire. Il aurait pu y passer par hasard, à l'occasion, en allant ailleurs, mais ça n'était pas la bonne direction pour y aller. D'ailleurs quoi foutre ailleurs?

Libellules
Joël Egloff
Recueil de vingt-cinq nouvelles dont certaines sont liées entre elles. Deux seulement m'ont vraiment emballé (Conte de Noël et Disparu). Il n'y a rien à dire, c'est bien écrit mais les idées ne m'ont pas parlé plus que çà. À éviter si vous voulez découvrir l'auteur, car ça ne donnera pas selon moi une image représentative de son talent.
[ Dernière édition du message le 06/11/2017 à 16:08:03 ]
Anonyme
Merci pour "grand froid." edmond ganglion et fils
cadeau de noel que je pourrais proposer aux gens qui m'aiment?
J'adore la couverture. bad bad boys.
Ce soir,prix goncourt.
Eric Vuillard.
Sur une histoire du nazisme revisitée.
Je suis impatient de le lire. ( j'attends un travail à l'égal des bienveillantes.)
.: Odon Quelconque :.

Justement commencé La Serpe de Philippe Jaenada, après l'avoir entendu sur FC dernièrement :
https://www.franceculture.fr/emissions/jai-deja-connu-le-bonheur/philippe-jaenada
Ou le réel sordide le dispute à l'absurde par des digressions incessantes plus capillotractées les unes que les autres, le tout passant comme une lettre à la poste comme lecture de divertissement.
Nettement mieux que Pierre Bellemare.
« What is full of redundancy or formula is predictably boring. What is free of all structure or discipline is randomly boring. In between lies art. » (Wendy Carlos)
Anonyme
cadeau de noel que je pourrais proposer aux gens qui m'aiment?
Ça dépend de leur goût. Peut-être que tu pourrais le lire avant afin de t'en faire une idée plus précise
et savoir alors si ça correspond aux goûts des personnes à qui tu comptes les offrir?
Je note Julien Blanc-Gras, qui semble recommander de saines lectures dans un style assez proche du sien.
Oui il parle aussi de "Le Cosmonaute" de Jaenneda dans In Utero.
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