Dis moi ce que tu lis.
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Je confirme la drôlerie de qualité de « In Utero ».
Je me demande si je ne devrais pas privilégier le Ruiz Zafon au Mendoza : moins drôle, mais probablement plus « impactant, dépaysant »... Il y en a qui ont lu « l’Ombre du vent » ?
Eugène Sue ?
Bon sinon :
Les égarements de mlle Baxter, par Edouardo Mendoza : je le trouve moins puissant que d’autres livres du même auteur ; même s’il a toujours son savoir-faire, et qu’on passe un bon moment.
J’en suis à la moitié de « l’olbre du vent », de Ruiz Zafon : c’est très sympa. Barcelone, de 1945 à beaucoup plus tard ; une sorte d’enquête policière, sur l’auteur d’un bouquin ; beaucoup de personnages bien différents et de rebondissements ; bien traduit (François Maspéro)... beau et bon roman, bien prenant.
Ce bouquin m’intéresse mais j'aurais une petite question, c'est romancé ou vraiment historique ou un mélange des deux ?
Triptyque assez rock n' roll et franchement inégal.
L'auteur se passionne plus pour les frasques et abus que pour la musique.
Ce qui est intéressant, c'est que l'on passe d'une tournée qui fait vraiment amateur et à l'arrache à une grosse machine de spectacles en à peine 2 ans.
la naïveté du début est assez fascinante : par exemple personne n'avait pensé à déposer les textes de l'album Sticky Fingers. Du coup il ont du envoyer un mec intercepter les acétates, faire les relevés à l'oreille et faire valider à Jagger.
Keith Richards avait comme même l'air d'être un junkie bien casse couilles à l'époque, c'est incroyable comment les autres membres du groupe étaient bienveillants et patients avec lui.
C'est plus qu'évident. Mais quand tu lis un pavé pas poche, c'est moins marrant. Mais intéressant.
Ces derniers mois j'en ai lu dont j'avais rien à foutre... Mais je vais jusqu'au bout. J'ai même fini Ulysse de James Joyce, c'est dire.
Je ne me suis jamais et ne m'attaquerai jamais à Proust. Pas abuser non plus.
"Et la nuit était obscure et elle éclairait la nuit"
Cette citation de Saint Jean De La Croix que faisait Roland Barthes dans Fragments d'un discours amoureux m'avait sonné à l'époque. Elle m'avait tout de suite parlé et je m'étais dit qu'il faudra que j'aille jeter un oeil sur le parcours de Saint Jean de La Croix. Un type qui approfondi cet extrait de La Bible (Exode 14:20) doit bien avoir d'autres choses intéressantes à dire. Quelques articles sur la théologie négative m'ont donc poussé à sortir de ma bibliothèque quelques livres qui attendaient que je le lise.
Bon le passage de Saint Jean de La Croix sur Terre c'était un peu de la merde. Entre un choix de vie dans un dénuement choisi pour ne garder que l'essentiel, un passage par les salles de torture et pour finir, une longue et douloureuse agonie, sa bio ne fait pas rêver.
Ce qui n'a pas empêcher le bougre de pondre des textes d'une grande pertinence, allant droit au but et ce, dans une très belle langue pleine de poésie. Ça coule tout seul, comme un bon whisky ou un bon vin.
Le livre est très bien écrit et bien structuré. Il s'en dégage une certaine chaleur certainement due aux thématiques que pointe l'auteur, qu'il fait ressortir de l'oeuvre de Saint Jean de La Croix. Dense mais léger, c'est parfait pour s'initier à ce personnage, même si l'idéal est de commencer par ses textes très accessibles.
Bon là je me suis un peu senti aux antipodes de Saint Jean de La Croix. Ici tout m'a semblé un peu froid et abscons. L'auteur n'est pas en cause car ici aussi le livre est très bien structuré, notamment le contexte politique et religieux dans lequel émerge Maître Eckhart qui est particulièrement intéressant. J'ai souvent lu des extraits très intéressants de ses Sermons, mais je n'en ai rien retrouvé ici de qui m'avait plu.
Avec le recul, ça reste un bon livre, mais pour ce qui me concerne ça ne m'a pas donné envie de plonger un peu plus dans l'oeuvre d'un des mystiques occidentaux les plus importants.
Anonyme
17824
La veuve des Van Gogh de Camilo Sanchez, auteur argentin.
Excellent. L'histoire de Johanna Van Gogh, femme de Théo donc belle soeur de Vincent. L'histoire commence avec le suicide de Vincent et nous décrit l'histoire de la veuve, l'agonie de Théo. Portrait d'une femme forte, moderne, entre l'éducation de son très jeune fils et l'envie de faire découvrir au monde l'oeuvre de Vincent. Ecriture au présent, pas de digressions inutiles. Le texte est entrecoupé de passages du journal de Johanna et de la correspondance entre Vincent et Théo. Remarquable petit bouquin, comment sans en faire des tonnes on peut parfaitement dresser un portrait psychologique d'une femme hors du commun. J'en parlais hier à mon libraire attitré (Librairie Delamain, Place du Palais Royal à Paris), c'était leur coup de coeur il y a quelques mois...
Justifié.
Pis hier je suis encore ressorti avec 4 bouquins...
Edit
Alors, c'est pas de la librairie ça ?
https://www.librairie-delamain.com/presentation-de-la-librairie-delamain/ssh-2543
Ils commencent à me connaître, hier le libraire me signale le dernier Horacio Castellanos Moya (salvadorien)... je lui dis bof... il est capable du meilleur comme du moins bon. A voir. Un jour j'irai pour faire des photos. Chouette lieu. Et des libraires passionnés.
Excellent. L'histoire de Johanna Van Gogh, femme de Théo donc belle soeur de Vincent. L'histoire commence avec le suicide de Vincent et nous décrit l'histoire de la veuve, l'agonie de Théo. Portrait d'une femme forte, moderne, entre l'éducation de son très jeune fils et l'envie de faire découvrir au monde l'oeuvre de Vincent. Ecriture au présent, pas de digressions inutiles. Le texte est entrecoupé de passages du journal de Johanna et de la correspondance entre Vincent et Théo. Remarquable petit bouquin, comment sans en faire des tonnes on peut parfaitement dresser un portrait psychologique d'une femme hors du commun. J'en parlais hier à mon libraire attitré (Librairie Delamain, Place du Palais Royal à Paris), c'était leur coup de coeur il y a quelques mois...
Justifié.
Pis hier je suis encore ressorti avec 4 bouquins...
Edit
Alors, c'est pas de la librairie ça ?
https://www.librairie-delamain.com/presentation-de-la-librairie-delamain/ssh-2543
Ils commencent à me connaître, hier le libraire me signale le dernier Horacio Castellanos Moya (salvadorien)... je lui dis bof... il est capable du meilleur comme du moins bon. A voir. Un jour j'irai pour faire des photos. Chouette lieu. Et des libraires passionnés.
[ Dernière édition du message le 25/08/2018 à 11:16:13 ]
Dr Pouet
52038
Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
Ah oui, elle a une bonne tête. Et puis 300 ans d’existence, c’est classe.
Citation :
De nombreuses personnalités illustres du milieu culturel et littéraire l'ont fréquentée comme Restif de La Bretonne, Dumas, Maupassant, Georges Clemenceau, Roger Martin du Gard, Jean Paulhan, Léon-Paul Fargue et plus récemment, Jean Cocteau, Colette, Michel Foucault, Louis Aragon.... Autant d'écrivains qui avaient leurs habitudes au 155, de la rue Saint-Honoré.
En 1955, un jeune réalisateur flâne dans la librairie et en ressort avec un livre qu'il adaptera au cinéma quelques temps plus tard. C'est François Truffaut, qui a découvert Jules et Jim chez Delamain.
Aujourd'hui encore, la librairie accueille de nombreux écrivains, des conseillers d'état ou des Comédiens-Français.
Anonyme
17824
Oui, mais hélas ça ne durera peut être pas...
Citation :
Le bâtiment qui abrite l'hôtel du Louvre est acheté par la société à fonds qataris Constellation Hotels Holdings en 2013 ; les murs de la boutique changent alors de propriétaire. En 2014, plusieurs annonces évoquent un risque de fermeture à cause de l'augmentation de son loyer par le nouveau bailleur. Son activité perdure finalement.
Dr Pouet
52038
Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
Citation de Dr :
Je finis ça (assez marrant) :
Puis j’attaque ça :
Et éventuellement ça :
Je confirme la drôlerie de qualité de « In Utero ».
Je me demande si je ne devrais pas privilégier le Ruiz Zafon au Mendoza : moins drôle, mais probablement plus « impactant, dépaysant »... Il y en a qui ont lu « l’Ombre du vent » ?
W-Addict
43932
Ma vie est un thread...
Membre depuis 20 ans
Pour la première fois depuis plusieurs années j'ai réussi à lire un livre pendant les vacances :
J'ai beaucoup aimé et on transpose facilement ce roman de SF à notre société occidentale.
Citation :
En bas, dans les abris antiatomiques profondément enterrés, des hommes et des femmes triment à en crever pour produire mensuellement leur quota de robots soldats, comme le leur demande la voix bienveillante de leur dirigeant éclairé, Talbot Yancy. Mais en haut, à la surface, la guerre est finie depuis longtemps, et les robots sont destinés à servir la poignée de nantis qui se partagent l’Éden qu’est devenue la Terre. Un système bien huilé, qui aurait pu durer éternellement si l’un de ces
travailleurs, Nicholas Saint-James, n’avait pas décidé, un jour, d’arrêter de croire aux fables…
J'ai beaucoup aimé et on transpose facilement ce roman de SF à notre société occidentale.
Anonyme
17824
Je viens de finir "les grandes heures du Louvre" de Léon Paul Fargue... Déception, limite sans intérêt. S'pas mal écrit on apprend quelques bricoles sur l'histoire du Louvre, de sa naissance comme forteresse au moyen âge au musée en 1947, date de parution du bouquin... Mais voilà, contrairement à ce qu'annonçait la quatrième de couverture, les anecdotes de l'auteur sont absolument sans intérêt. Ses digressions sur le Louvre sont plus poète-poète que poétiques.
J'espérais un bouquin du niveau de "Rue des maléfices" de Jacques Yonnet, principalement consacré au 5ème arrondissement. Ou d'autres auteurs sur Paris, dont un dont le nom m'échappe, à la limite du roman noir.
Je suis en train de lire ça...
Harrison posthume. 3 longues nouvelles dont une avec Chien Brun. Pas la meilleure de ce personnage récurrent mais toujours plaisant à lire. Un Harrison moyen mais bien meilleur que Grand Maître... qui m'avait emmerdé à un point...
J'espérais un bouquin du niveau de "Rue des maléfices" de Jacques Yonnet, principalement consacré au 5ème arrondissement. Ou d'autres auteurs sur Paris, dont un dont le nom m'échappe, à la limite du roman noir.
Je suis en train de lire ça...
Harrison posthume. 3 longues nouvelles dont une avec Chien Brun. Pas la meilleure de ce personnage récurrent mais toujours plaisant à lire. Un Harrison moyen mais bien meilleur que Grand Maître... qui m'avait emmerdé à un point...
Dr Pouet
52038
Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
Citation :
J'espérais un bouquin du niveau de "Rue des maléfices" de Jacques Yonnet, principalement consacré au 5ème arrondissement.
Citation :
Ou d'autres auteurs sur Paris, dont un dont le nom m'échappe, à la limite du roman noir.
Eugène Sue ?
Bon sinon :
Les égarements de mlle Baxter, par Edouardo Mendoza : je le trouve moins puissant que d’autres livres du même auteur ; même s’il a toujours son savoir-faire, et qu’on passe un bon moment.
J’en suis à la moitié de « l’olbre du vent », de Ruiz Zafon : c’est très sympa. Barcelone, de 1945 à beaucoup plus tard ; une sorte d’enquête policière, sur l’auteur d’un bouquin ; beaucoup de personnages bien différents et de rebondissements ; bien traduit (François Maspéro)... beau et bon roman, bien prenant.
Anonyme
17824
François Maspéro... ça me fait penser à Augusto Roa Bastos, auteur paraguayen. Je viens de finir "Fils d'homme". Pas mal. Sur la dictature locale et la guerre du Chaco entre Paraguay et Bolivie dans les années 20-30. J'ai beaucoup aimé la première partie du bouquin, suite de nouvelles qui s'entrecroisent avec des personnages apparaissant jeunes, vieux, en narrateur ou non, les références à la culture guarani. La deuxième partie est moins "intéressante", plus classique, axée sur la guerre du Chaco.
Roa Bastos est aussi l'auteur d'un des nombreux bouquins latinos écrits sur les dictateurs locaux. Lui c'est "Moi le Suprême" sur Francia le dictateur paraguayen du 19ème siècle.
Dans le même genre, roman du dictateur, le classique guatémaltèque "Monsieur le Président" d'Asturias, un peu ardu mais étonnant.
Ou "Tirano Banderas" de Ramon Del Valle Inclan, même s'il est espagnol ses descriptions d'une dictature latino-américaine ont un côté jouissif... un style bien en finesse pour démolir la tyrannie.
Toujours exotique, "Anaconda" d'Horacio Quiroga, uruguayen du début du 20ème siècle. Des nouvelles, la forêt... la nouvelle qui donne son nom au bouquin est un merveilleux conte fantastico-animalier. Gentiment flippant. Superbe. D'autres très belles nouvelles. Jolie découverte.
Roa Bastos est aussi l'auteur d'un des nombreux bouquins latinos écrits sur les dictateurs locaux. Lui c'est "Moi le Suprême" sur Francia le dictateur paraguayen du 19ème siècle.
Dans le même genre, roman du dictateur, le classique guatémaltèque "Monsieur le Président" d'Asturias, un peu ardu mais étonnant.
Ou "Tirano Banderas" de Ramon Del Valle Inclan, même s'il est espagnol ses descriptions d'une dictature latino-américaine ont un côté jouissif... un style bien en finesse pour démolir la tyrannie.
Toujours exotique, "Anaconda" d'Horacio Quiroga, uruguayen du début du 20ème siècle. Des nouvelles, la forêt... la nouvelle qui donne son nom au bouquin est un merveilleux conte fantastico-animalier. Gentiment flippant. Superbe. D'autres très belles nouvelles. Jolie découverte.
[ Dernière édition du message le 12/09/2018 à 23:24:42 ]
Anonyme
17065
chapolin
10710
Professionnel·le de l’audio
Membre depuis 21 ans
Citation de Xipe :
La veuve des Van Gogh de Camilo Sanchez, auteur argentin.
Excellent. L'histoire de Johanna Van Gogh, femme de Théo donc belle soeur de Vincent. L'histoire commence avec le suicide de Vincent et nous décrit l'histoire de la veuve, l'agonie de Théo. Portrait d'une femme forte, moderne, entre l'éducation de son très jeune fils et l'envie de faire découvrir au monde l'oeuvre de Vincent. Ecriture au présent, pas de digressions inutiles. Le texte est entrecoupé de passages du journal de Johanna et de la correspondance entre Vincent et Théo. Remarquable petit bouquin, comment sans en faire des tonnes on peut parfaitement dresser un portrait psychologique d'une femme hors du commun. J'en parlais hier à mon libraire attitré (Librairie Delamain, Place du Palais Royal à Paris), c'était leur coup de coeur il y a quelques mois...
Justifié.
Pis hier je suis encore ressorti avec 4 bouquins...
Edit
Alors, c'est pas de la librairie ça ?
https://www.librairie-delamain.com/presentation-de-la-librairie-delamain/ssh-2543
Ils commencent à me connaître, hier le libraire me signale le dernier Horacio Castellanos Moya (salvadorien)... je lui dis bof... il est capable du meilleur comme du moins bon. A voir. Un jour j'irai pour faire des photos. Chouette lieu. Et des libraires passionnés.
Ce bouquin m’intéresse mais j'aurais une petite question, c'est romancé ou vraiment historique ou un mélange des deux ?
Anonyme
17824
chapolin
10710
Professionnel·le de l’audio
Membre depuis 21 ans
Çà y est commandé !
J'ai visité la semaine dernière le musée d'Orsay, çà sera très complémentaire !
J'ai visité la semaine dernière le musée d'Orsay, çà sera très complémentaire !
Anonyme
17824
Très chouette Orsay. 
Une excellente librairie... comme celle du Musée de l'orangerie. J'y ai trouvé pas mal de romans très originaux. Dont ça, lors d'une expo temporaire sur la peinture balte de l'entre 2 guerres.
Bon livre. La Lituanie rurale, écartelée entre invasions allemandes, russes puis bolchévique puis nazie etc etc.
Le portrait peu complaisant d'un homme solitaire écartelé entre toutes les vicissitudes de l'histoire. A découvrir. Mais pas un coup de coeur. Traduction d'exception qui a sûrement demandé des recherches peu communes.
Une excellente librairie... comme celle du Musée de l'orangerie. J'y ai trouvé pas mal de romans très originaux. Dont ça, lors d'une expo temporaire sur la peinture balte de l'entre 2 guerres.
Bon livre. La Lituanie rurale, écartelée entre invasions allemandes, russes puis bolchévique puis nazie etc etc.
Le portrait peu complaisant d'un homme solitaire écartelé entre toutes les vicissitudes de l'histoire. A découvrir. Mais pas un coup de coeur. Traduction d'exception qui a sûrement demandé des recherches peu communes.
chapolin
10710
Professionnel·le de l’audio
Membre depuis 21 ans
Cà a quand même l'air intéressant ce dernier bouquin, finalement on sait peu de choses ici en France sur la vie des pays de l'Est, on est plutôt inondés par les cultures anglo-saxonnes ...
Quand au musée d'Orsay, c'est assez dingue en effet
Quand au musée d'Orsay, c'est assez dingue en effet
crossroads
9944
Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
Triptyque assez rock n' roll et franchement inégal.
L'auteur se passionne plus pour les frasques et abus que pour la musique.
Ce qui est intéressant, c'est que l'on passe d'une tournée qui fait vraiment amateur et à l'arrache à une grosse machine de spectacles en à peine 2 ans.
la naïveté du début est assez fascinante : par exemple personne n'avait pensé à déposer les textes de l'album Sticky Fingers. Du coup il ont du envoyer un mec intercepter les acétates, faire les relevés à l'oreille et faire valider à Jagger.
Keith Richards avait comme même l'air d'être un junkie bien casse couilles à l'époque, c'est incroyable comment les autres membres du groupe étaient bienveillants et patients avec lui.
Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/
Anonyme
647
Anonyme
17824
La bio sur Keith Moon est excellente. L'histoire musicale des 60's-70's à travers l'histoire d'un de ses représentants les plus fous. Bonnes descriptions de la jeunesse anglaise du Baby boom. C'est pas franchement hagiographique... Et c'est assez bien écrit.
Petit plaiz', il me restait 3 pages à lire du dernier Harrison, correct mais sans plus, et rester comme un crétin à mater mes congénères scotchés sur leurs smartphones m'emmerdant au plus haut point je suis allé faire un tour à ma librairie préférée avant de prendre le métro. Découverte d'une collection chez Folio consacrée aux nouvelles. 2 balles le p'tit bouquin. J'ai chopé un Alejo Carpentier, cubain dont j'avais adoré "le siècle des lumières", et quelques nouvelles de Pouchkine. 4 balles pour pas mater 257832 z'humains les yeux rivés sur un écran, ça vaut le coup.
Petit plaiz', il me restait 3 pages à lire du dernier Harrison, correct mais sans plus, et rester comme un crétin à mater mes congénères scotchés sur leurs smartphones m'emmerdant au plus haut point je suis allé faire un tour à ma librairie préférée avant de prendre le métro. Découverte d'une collection chez Folio consacrée aux nouvelles. 2 balles le p'tit bouquin. J'ai chopé un Alejo Carpentier, cubain dont j'avais adoré "le siècle des lumières", et quelques nouvelles de Pouchkine. 4 balles pour pas mater 257832 z'humains les yeux rivés sur un écran, ça vaut le coup.
[ Dernière édition du message le 17/09/2018 à 18:24:53 ]
Dr Pouet
52038
Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
Il fait toujours avoir un bouquin sur soi. 
Anonyme
17065
Ou deux, car quelques fois le seul qu'on a peut s'avérer chiant.
Perso j'en ai toujours trois ou quatre mais ça c'est parce que je suis un peu malade
Perso j'en ai toujours trois ou quatre mais ça c'est parce que je suis un peu malade
Anonyme
17824
Citation de Pouet :
Il fait toujours avoir un bouquin sur soi.
C'est plus qu'évident. Mais quand tu lis un pavé pas poche, c'est moins marrant. Mais intéressant.
Citation de Kumo :
Ou deux, car quelques fois le seul qu'on a peut s'avérer chiant.
Ces derniers mois j'en ai lu dont j'avais rien à foutre... Mais je vais jusqu'au bout. J'ai même fini Ulysse de James Joyce, c'est dire.
Je ne me suis jamais et ne m'attaquerai jamais à Proust. Pas abuser non plus.
Anonyme
647
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
J'ai enfin plongé dans l'univers de Murakami.
Je suis, "partagé" le mot est faible, disons "écartelé".
Ayant commencé par ses 2 derniers recueils de nouvelles, j'ai été extrêmement alléché par cet univers étrange, allusif, envoûtant... Ces raccourcis inusités, ces images inédites...
Là je me tape 1Q84, roman fleuve en 3 gros volumes.
Limite je trouve ça con et grossier.
Je suis, "partagé" le mot est faible, disons "écartelé".
Ayant commencé par ses 2 derniers recueils de nouvelles, j'ai été extrêmement alléché par cet univers étrange, allusif, envoûtant... Ces raccourcis inusités, ces images inédites...
Là je me tape 1Q84, roman fleuve en 3 gros volumes.
Limite je trouve ça con et grossier.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Dr Pouet
52038
Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
Anonyme
17065
"Et la nuit était obscure et elle éclairait la nuit"
Cette citation de Saint Jean De La Croix que faisait Roland Barthes dans Fragments d'un discours amoureux m'avait sonné à l'époque. Elle m'avait tout de suite parlé et je m'étais dit qu'il faudra que j'aille jeter un oeil sur le parcours de Saint Jean de La Croix. Un type qui approfondi cet extrait de La Bible (Exode 14:20) doit bien avoir d'autres choses intéressantes à dire. Quelques articles sur la théologie négative m'ont donc poussé à sortir de ma bibliothèque quelques livres qui attendaient que je le lise.
Bon le passage de Saint Jean de La Croix sur Terre c'était un peu de la merde. Entre un choix de vie dans un dénuement choisi pour ne garder que l'essentiel, un passage par les salles de torture et pour finir, une longue et douloureuse agonie, sa bio ne fait pas rêver.
Ce qui n'a pas empêcher le bougre de pondre des textes d'une grande pertinence, allant droit au but et ce, dans une très belle langue pleine de poésie. Ça coule tout seul, comme un bon whisky ou un bon vin.
Le livre est très bien écrit et bien structuré. Il s'en dégage une certaine chaleur certainement due aux thématiques que pointe l'auteur, qu'il fait ressortir de l'oeuvre de Saint Jean de La Croix. Dense mais léger, c'est parfait pour s'initier à ce personnage, même si l'idéal est de commencer par ses textes très accessibles.
[ Dernière édition du message le 26/09/2018 à 10:00:39 ]
Anonyme
17065
Bon là je me suis un peu senti aux antipodes de Saint Jean de La Croix. Ici tout m'a semblé un peu froid et abscons. L'auteur n'est pas en cause car ici aussi le livre est très bien structuré, notamment le contexte politique et religieux dans lequel émerge Maître Eckhart qui est particulièrement intéressant. J'ai souvent lu des extraits très intéressants de ses Sermons, mais je n'en ai rien retrouvé ici de qui m'avait plu.
Avec le recul, ça reste un bon livre, mais pour ce qui me concerne ça ne m'a pas donné envie de plonger un peu plus dans l'oeuvre d'un des mystiques occidentaux les plus importants.
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