Dis moi ce que tu lis.
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Nantho Valentine
4154

Rédacteur·trice
Membre depuis 23 ans
Sujet de la discussion Posté le 24/01/2003 à 18:34:57Dis moi ce que tu lis.

Anonyme
1755

5776 Posté le 07/11/2017 à 14:57:37
Citation de kb
cadeau de noel que je pourrais proposer aux gens qui m'aiment?
nan je veux me le faire offrir.
. Je déteste être mal aimé.
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Anonyme
17065

5777 Posté le 07/11/2017 à 15:13:34
Ah oui pardon j'avais mal lu 
Oui dans ce cas-là pourquoi pas. Et puis c'est toujours rassurant pour les autres:
"Le cadeau de jaune ouaine? un poche à moins de dix euros. Ça va pas nous ruiner. Allez roule !"

Oui dans ce cas-là pourquoi pas. Et puis c'est toujours rassurant pour les autres:
"Le cadeau de jaune ouaine? un poche à moins de dix euros. Ça va pas nous ruiner. Allez roule !"
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Anonyme
1755

5778 Posté le 07/11/2017 à 15:18:40
bien aimé à peu cher,gagnant gagnant.
0

Anonyme
17065

5779 Posté le 13/11/2017 à 09:30:24

La dernière nuit
Emmanuel Bove
1939
Paris dans l'entre-deux-guerres. Arnold, qui doit avoir entre 20 et 25 ans
est seul dans sa chambre d'un petit hôtel de Montmartre. La pluie tombe,
tout comme la nuit en cette fin d'après-midi de Novembre. En proie à
des tourments, Arnold décide d'ouvrir le gaz et se suicider.
Pourquoi donc?
Arnold est par biens des aspects un avatar de Victor Bâton, personnage principale de "Mes amis" du même auteur.
Mêmes tendances psychotiques, introspectives, mêmes sensibilités et approches du monde pour ces êtres qui se croient meilleurs que tous et qui ne comprennent pas qu'on ne soit pas plus admiratifs de leur personne pourtant si noble.
Arnold ressemble aussi un peu à Bridet, héros de "Le piège" du même auteur également, précisément dans sa façon de faire face aux autorités, passant de l'arrogance de celui qui se croit dans son bon droit à la plus inoffensive servilité une fois sa personnalité caressée dans le sens du poil.
Il ne m'est pas facile de décrire le style de Bove, qui semble à la fois d'une simplicité banale et est pourtant très singulier. Minimaliste et direct pour la mise en scène mais psychologiquement très fin et direct pour ce qui est des errements intérieurs, des attitudes, des conversations sans être verbeux. Mettre des extraits n'aurait selon moi pas de sens, c'est un tout.
Captivant et bien construit, je ne me suis pas ennuyé à la lecture et avais hâte de m'y replonger le moment venu.
Je recommande.
1
[ Dernière édition du message le 13/11/2017 à 09:32:47 ]

Anonyme
17065

5780 Posté le 19/11/2017 à 12:27:07

Un homme qui savait
Emmanuel Bove
1942
Paris 1929. À 57 ans Maurice Lesca a définitivement raté sa carrière de médecin et le reste de sa vie. Asocial et se négligeant depuis des années il vit dans un petit appartement qu'il partage avec sa soeur Émily âgée de 54 ans et divorcée depuis longtemps. Atteint d'un profond trouble psychique il entretient avec elle des rapports conflictuels qui se révèlent au cours de conversations sans cesses recommencées, sur des thèmes toujours identiques qui tournent en boucles et à propos desquels il change d'avis plusieurs fois. Il a aussi une amie libraire, Mme Maze, avec qui il ne sait quels rapports entretenir car changeant continuellement d'avis sur elle et sur son rapport à elle. En quoi est-il pourtant un homme qui savait?
C'est vraiment un drôle de livre. Le personnage est chiant et il faut, comme sa soeur, endurer ses propos décousus remplis de paranoïa, de schizophrénie, bref les psychoses que l'on trouve dans d'autres personnages d'Emmanuel Bove. Pourtant on y retourne, accroc au style brillant de l'auteur, seul capable de nous aider à supporter les errements psychotiques de Maurice Lesca. Je ne connais pas vraiment de livres relatant les errements d'une personne profondément troublée, mais je pense que celui-ci est particulièrement réussi tant la finesse des attitudes et de la psychologie sont restituées.
L'ensemble n'est donc pas du tout à l'image multicolore de la couverture. Ici on serait plus dans du noir et blanc, rehaussé quelques fois par des nuances de brun et des jaunes délavés....des chambres obscures que viennent éclairer de temps à autres les phares de voiture passant dehors, dans la nuit...une humble cuisine à la lumière crue dans laquelle le personnage, encore coiffé de son chapeau et vêtu de son pardessus, fume cigarette sur cigarette en regardant dans le vide...le fauteuil en cuir du salon qu'il occupe également pour divaguer intérieurement ou à haute-voix, pour lui-même ou pour sa soeur qui ne fait plus attention à lui depuis des années, consciente du trouble de son frère.
Pas une lecture facile, mais tout de même on en tire quelque chose de l'ordre du plaisir littéraire, ce qui n'est pas rien.
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Anonyme
17065

5781 Posté le 25/11/2017 à 12:55:20

Le pressentiment
Emmanuel Bove
1935
Paris de l'entre-deux-guerres. L'avocat Charles Benesteau, issu d'une grande famille bourgeoise, décide de quitter son milieu et ses codes devenus trop encombrants. Cela a surpris tout le monde même si, il faut bien le reconnaître, Charles était devenu bien taciturne depuis quelques temps tout en s'agaçant facilement pour des petites choses. Il laisse donc derrière lui sa fratrie, sa femme et ses enfants et même le Palais de Justice pour aller habiter un petit appartement dans un quartier populaire. Il est bien là dans ce quartier, sans aucun code de classe à respecter. Mais la nouvelle qu'un avocat s'est installé dans le quartier court rapidement, et sachant cela, un petit homme vient un soir frapper à sa porte. Il aurait besoin de ses services. Pour quel genre d'affaire?
Le héros bovien quinquagénaire en marge de la société ou d'une partie de celle-ci est au rendez-vous, mais contrairement à d'autres celui-ci est issu de la grande bourgeoisie. La misère est donc ailleurs. La psychologie du personnage est moins poussée et détaillée que dans d'autres romans et l'histoire est là beaucoup plus classique (à l'image de Adieu Frombone du même auteur), axée sur l'interaction entre les classes sociales. Un héros isolé de son milieu mais plongé dans un autre dont il ne connait pas les codes et qu'il aborde un peu naïvement.
Très bien écrit, pas ennuyeux, je pense que c'est le livre parfait pour découvrir Bove dans sa forme la plus "classique" et embrayer ensuite dans du Bove pur jus avec Mes amis ou La dernière nuit. Fin de mon petit cycle Emmanuel Bove, un auteur dont je guetterai désormais les ré-éditions ou que je relirai lorsque l'occasion se présentera.
EDIT: il existe une adaptation cinématographique avec Daroussin, mais je ne l'ai pas vue.
0
[ Dernière édition du message le 25/11/2017 à 12:56:12 ]

Anonyme
17824

5782 Posté le 25/11/2017 à 13:01:59
T'aimes, ah ? Bove a ri. 
J'ose Bove ?

J'ose Bove ?
0
[ Dernière édition du message le 25/11/2017 à 13:02:36 ]

Dr Pouet
52038

Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
5783 Posté le 25/11/2017 à 18:45:03

Anonyme
17065

5784 Posté le 05/12/2017 à 10:10:17

Le Japon ou le sens des extrêmes
François Laplantine
2017
Quatrième de couverture:
Citation :
La société japonaise est résolument polymorphe.
Elle est animée par une tendance qui est celle de la poussée aux extrêmes :
le caractère fantastique de sa littérature et de son cinéma qui est d’une rare cruauté,
l’extravagance du théâtre kabuki, les déguisements excentriques des cosplays,
les comportements d’une violence inouïe de certains adolescents
ou encore la « mort par excès de travail ».
Mais cet extrémisme-là ne saurait nous en dissimuler bien d’autres :
l’extrême de la sobriété, de l’humilité, de la discrétion et du dépouillement.
Ce livre explore cette tension entre l’expansion et la raréfaction, la dépense et la retenue.
Il se demande comment le peu et le moins entrent en résonance
mais aussi en conflit avec le plus et le trop.
J'avais déjà bien aimé "Tokyo, ville flottante" du même auteur et n'ai pas été déçu par
celui-ci qui entre encore plus en détail dans certaines subtilités sociales du Japon.
La notion de ma entre autres, sert de levier permettant si ce n'est de comprendre,
au moins de percevoir peut-être un peu mieux ce qui traverse la société japonaise
selon des modalités et dans des strates diverses.
Pour ne rien gâcher c'est très bien écrit et très bien structuré.
Difficile d'en dire plus pour ce qui me concerne, mais si la culture japonaise vous intéresse, foncez !
Un résumé succinct de la notion de ma pour ceux que ça intéresserait:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ma_(esth%C3%A9tique)
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Will Zégal
77638

Will Zégal
Membre depuis 23 ans
5785 Posté le 05/12/2017 à 11:28:22
Cool. ça m'intéresse. Je suis justement en train de lire un Haruki Murakami passionnant (dont je vous parlerai quand je l'aurai terminé).
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Dr Pouet
52038

Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
5786 Posté le 07/12/2017 à 15:08:20
Citation de Youtou :
L.F Céline était pas franchement de gauche, on va dire ça comme ça, mais lui il savait écrire. En revanche il ne savait pas parler, mais on peut pas tout avoir.
C’est marrant parce-que au début de Voyage... il tient des propos assez gauchos et/ou anarchistes.
Notamment du genre : « je n’ai pas de piston pour me faire réformer : je ne connais que des pauvres ». Notables connards (le général qui ne pense qu’à son confort) ou collabos (maire du village)...
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Anonyme
17065

5787 Posté le 08/12/2017 à 09:21:24

La connaissance de soi
Marie-Magdeleine Davy
1966
Citation :
"La question fondamentale se pose : est-il possible de parvenir à la connaissance de soi ? […] Sur un tel sentier, on cherche volontiers des compagnons de route or le chemin est toujours solitaire. On voudrait trouver un maître pour guider le pas et rassurer lors des situations périlleuses mais les maîtres sont rares et peu disponibles. Le plus souvent, il convient d’accepter d’entreprendre et de poursuivre sa quête dans un isolement plus ou moins rigoureux en sachant que le meilleur se trouve dans son propre cœur. Dans la mesure où s’achève la poussée des ailes, l’oiseau quitte son nid et prend lui-même sa nourriture."
« La dimension humaine est une conquête : l'art d'être un Homme s'apprend L'homme qui se connaît est un homme vivant. »Mais est-il possible de parvenir à la connaissance de soi ? Éternelle question de Socrate : « Qui es-tu toi qui sais ? » à nos modernes interrogations passant parfois par le divan freudien, sans oublier les innombrables journaux intimes pour tenter de comprendre notre humaine condition, la quête du moi débouche sur celle de l'homme et du sens de la vie. M.-M. Davy y ajoute une autre réponse qui transcende la philosophie, une recherche spirituelle impliquant l'être entier.
Je dois dire avoir été un peu déçu par ce livre. Il y a quelque chose d'un peu trop académique et daté, ce qui ne veut pas dire que tout est à jeter, mais ce n'est que dans le dernier quart que j'ai trouvé le souffle qui manquait auparavant, où l'on sent enfin l'auteure animée et inspirée.
L'écriture est fluide et le propos clair. L'érudition est solide mais légère dans le sens où elle n'est jamais pédante car toujours au service de l'idée. On croise régulièrement des citations de Jung, Corbin, Nietzsche, Kierkegaard, Socrate et d'autres sans qu'ils servent de pivots réels au propos mais juste pour l'appuyer avec plus ou moins de pertinence.
Bref, pas un mauvais livre dans l'absolu qui ne m'a pas donné l'impression de perdre mon temps mais j'avais d'autres attentes.
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[ Dernière édition du message le 08/12/2017 à 09:22:37 ]

Anonyme
17065

5788 Posté le 08/12/2017 à 10:13:18

La coupe de l'échanson
Hazrat Inayat Khan
1921-22
Quatrième de couverture:
Citation :
Après La Danse de l’âme, paru en 2016, La Coupe de l’échanson est le second ouvrage de Hazrat
Inayat Khan à paraître dans la collection “Le Souffle de l’esprit”. L’ouvrage se présente comme un ensemble de 366 aphorismes du maître soufi, répartis sur les douze mois de l’année bissextile. Il s’agit donc d’un calendrier où figure une pensée pour chaque jour.
L’auteur y tient le rôle de l’échanson, le serviteur qui sert traditionnellement le vin à table, mais aussi de tout homme qui sert à boire à celui qui a soif. Il s’agit bien entendu ici d’une soif spirituelle que l’échanson tente d’étancher par son enseignement sous forme d’aphorismes. Le texte est précédé d’une brève présentation qui resitue le thème et la figure de l’échanson dans la poésie et la spiritualité soufies.
Bon là, même si les ouvrages ne sont pas comparables, en moins de mots que dans l'ouvrage de Marie-Magdeleine Davy on est directement au coeur du sujet. Le genre de livre à avoir dans son sac et à feuilleter à la faveur d'une pause dans un café, à l'arrêt de bus, le temps d'un trajet ou avant de se coucher. Après ça fera son chemin.
Courte présentation de l'auteur:
Citation :
Hazrat Inayat Khan (1882 – 1927) est le fondateur du « soufisme universel », un mouvement spirituel basé sur l’unité de tous les peuples et de toutes les religions. Venu du Nord de l’Inde en Occident en tant que musicien, incité par son maître à harmoniser l'Orient et l'Occident par sa musique, il se tourne rapidement vers l’introduction et la transmission de la pensée et des pratiques soufies en Occident. Son message d’unité divine se concentre sur les thèmes de l’amour, l’harmonie et la beauté. Diverses branches du mouvement d’Inayat Khan sont présentes aujourd’hui en Allemagne, en Angleterre, en Australie, au Canada, aux États-Unis, en France, aux Pays-Bas et en Russie. Dans ses écrits tels que La Musique de la Vie et Le Mysticisme du Son et de la Musique, Inayat Khan couple sa passion pour la musique avec son parcours Soufi, formulant ainsi un éloquent manifeste de la musique en tant que fil harmonieux de l’Univers.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hazrat_Inayat_Khan
Quelques aphorismes en spoiler:
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite
Voilà l'aphorisme sur lequel je suis tombé en feuilletant le livre en librairie et qui m'a décidé
à l'acheter:
D'autres ont retenu mon attention:
Toujours dans la thématique du caché/voilé:
Il y a même un aphorisme qui ne dépareillerait pas dans les maximes de François de La Rochefoucauld
Voilà l'aphorisme sur lequel je suis tombé en feuilletant le livre en librairie et qui m'a décidé
à l'acheter:
Citation :
L'étude de la vie est la plus grande de toutes les religions et il n'est pas de sujet plus noble et plus digne d'intérêt.
D'autres ont retenu mon attention:
Citation :
La nature parle plus fort que l'appel du muezzin.
Citation :
L'astuce et la complication ne sont pas nécessairement sagesse
Citation :
Dans les campagnes, on perçoit la gloire de Dieu; en ville on glorifie son nom.
Citation :
La vérité sans voile est toujours dépourvue d'intérêt pour l'esprit humain.
Toujours dans la thématique du caché/voilé:
Citation :
Il n'est pas nécessaire de voiler la vérité, car elle se dérobe d'elle-même aux yeux de l'ignorant.
Il y a même un aphorisme qui ne dépareillerait pas dans les maximes de François de La Rochefoucauld
Citation :
Ne vous servez pas de l'exemple d'autrui pour excuser votre propre tort.
0

Dr Pouet
52038

Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
5789 Posté le 08/12/2017 à 11:36:12
Et bien sûr le :
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite
Ne renchérissez pas, Belmoufles.
0

Anonyme
17065

5790 Posté le 08/12/2017 à 14:18:42
Le joyau de la couronne, mais ça se mérite 

0

Dr Pouet
52038

Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
5791 Posté le 09/12/2017 à 16:41:11
Suite de « Johnny mène à tout » : https://fr.audiofanzine.com/audio-fanzine/forums/t.655457,commentaires-sur-la-news-l-elvis-presley-de-france-s-est-eteint,post.9455113.html
Ben en tout cas dans les 50 premières pages, c’est assez nettement anti « notables » (riches / puissants).
Citation de Los :
Citation :Je commence juste « Voyage au bout de la nuit », et pour l’instant c’est assez gauchisant (si on accepte la mise en cases).
C'est d'ailleurs très amusant ce qui s'est passé à la réception du Voyage. Tout le monde a salué unanimement le chef-d'oeuvre en étant persuadé d'y voir une idéologie politique qui lui convienne, notamment la gauche qui y voyait un vibrant plaidoyer contre le capitalisme.
Ben en tout cas dans les 50 premières pages, c’est assez nettement anti « notables » (riches / puissants).
0
[ Dernière édition du message le 09/12/2017 à 16:43:54 ]

Rephlx PAK
438

Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 20 ans
5792 Posté le 09/12/2017 à 16:49:08
Au final, le Voyage est le plus connu mais il est loin d'être le meilleur.
Franchement, le niveau atteint sur ces trois derniers est phénoménal.
Quant à l'étiquette politique, R.A.B.
Franchement, le niveau atteint sur ces trois derniers est phénoménal.
Quant à l'étiquette politique, R.A.B.
0

Dr Pouet
52038

Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
5793 Posté le 09/12/2017 à 16:55:32
Citation :
Quant à l'étiquette politique, R.A.B.
Ouais enfin c’est justement parce-que ça doit pas être du Soral !
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Dr Pouet
52038

Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
5794 Posté le 09/12/2017 à 16:58:20
Citation de Rephlx :
Au final, le Voyage est le plus connu mais il est loin d'être le meilleur.
Franchement, le niveau atteint sur ces trois derniers est phénoménal.
Trois derniers =
Nord, Gallimard, Paris, 1960
Le Pont de Londres / Guignol's Band II, Gallimard, Paris, 1964
Rigodon, Gallimard, Paris, 1969
?
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Rephlx PAK
438

Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 20 ans
5795 Posté le 09/12/2017 à 17:05:01
Je pensais à D'un château l'autre, Nord et Rigodon (les trois derniers dans le sens de la période chronologique traitée).
Je ne sais pas comment l'expliquer avec des mots mais pour faire simple, en les lisant, je me sentais littéralement aspiré par le récit.
Ce gars me fait presque penser à du Bukowski ou Calaferte, on sent qu'ils ont côtoyé leurs contemporains (qu'ils détestent et aiment en même temps).
J'ai pas compris le rapport avec Soral en revanche.
Je ne sais pas comment l'expliquer avec des mots mais pour faire simple, en les lisant, je me sentais littéralement aspiré par le récit.
Ce gars me fait presque penser à du Bukowski ou Calaferte, on sent qu'ils ont côtoyé leurs contemporains (qu'ils détestent et aiment en même temps).
J'ai pas compris le rapport avec Soral en revanche.
1
[ Dernière édition du message le 09/12/2017 à 17:11:20 ]

usw
1060

AFicionado·a
Membre depuis 9 ans
5796 Posté le 09/12/2017 à 17:10:49
"Nord" et "Rigodon" me sont tombés des mains alors que j'avais dévoré "D'un chateau l'autre" peu de temps auparavant, je ne saurai jamais si l'antériorité de cette lecture a suffit à rendre trop évidents l'égotisme et la mysanthropie de Celine au point de gâcher les suivantes de façon définitive...
0

Rephlx PAK
438

Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 20 ans
5797 Posté le 09/12/2017 à 17:12:16
C'est dommage.
0

usw
1060

AFicionado·a
Membre depuis 9 ans
5798 Posté le 09/12/2017 à 17:13:42
Pas vraiment puisque je me suis tourné vers Beckett ensuite 

0

Rephlx PAK
438

Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 20 ans
5799 Posté le 09/12/2017 à 17:16:00
Ah oui, ce n'est pas la même chose.
Du coq à l'âne, si je puis dire.
Du coq à l'âne, si je puis dire.

0

dana12
17910

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 16 ans
5800 Posté le 09/12/2017 à 17:18:48
Nord dans mon souvenir est assez nauséeux dans la contemplation de sa propre dèche dans laquelle il tombe.
0
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
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