Dis moi ce que tu lis.
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Nantho Valentine
Anonyme
En même temps je n'ai pas le problème de rendement à fournir sur une quantité pléthorique de livres que l'on a pas toujours envie de lire quand on est dans la presse spécialisée.
Je parle des livres que j'ai eu envie de lire, qui m'ont plu et en plus j'ai le temps d'en dire ce que je pense.
Ça peut paraître long quelques fois, mais je ne peux pas me contenter de dire que j'ai bien aimé un livre.
Il faut aussi dire pourquoi, des fois que ça intéresserait du monde.
Jackbrelle
C'est vrai tu le fais pro ( Tu devrais proposer tes services, ça fait toujours un peu de beurre de plus que juste pour nous AFiens... )
Lu hier la moitié de " Manuel de survie à l'usage des incapables " de Tomas Gunzig. ( Non, ce n'est pas un enième traité que je conseillerais bien à quelques uns mais un roman ).
J'ai lu la moitié en une soirée parce que c'est assez palpitant. Ecriture enlevée comme y disent à la télé, ça fait semblant de raconter tout avec détachement presque clinique et on tourne les pages sans hésiter jusqu'à ce que tu marches dans tes yeux.
On est dans des vies un peu minables, glauques d'employés d'hyper, de surveillants lâches, de DH sadiques et apeurés eux-même... Y a un coté fantastique puisqu'une certaine partie des perso est OGM, les voyoux entr'autre sont mi-loup mi-homme... Y a du drame, du suspens, peu d'humour et très froid.
J'ai hate de ce soir pour le finir.
J'avais déjà lu " Mort d'un parfait bilingue ", plus drôle mais tout aussi cruel et vraisemblable.
Je vais me faire les autres.
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
Djardin
Dieu que c'est chiant et mal écrit.
J'arrive pas. Pourtant on m'avais dis que c'était la même époque qu'Alexandre Dumas, qu'ils étaient potes, qu'ils faisaient le même style de roman d'aventure romantique. Et je kiffe vraiment Dumas.
Seulement... ben ça commence par 40 pages de rien. Ok, c'est pour mettre dans l'ambiance, mais 40 pages inutiles et pompeuses, voilà. Ensuite, peu après, description de la cathédrale. Encore 20 page lourdes, lourdes lourdes (et inutiles). La description est finie ? que nenni, imaginons que nous sommes au sommet et voyons Paris et re-vlan, 40 pages de à quoi ressemblait Paris à l'époque, avec un style lourdingue et un fond réac de "c'était mieux avant" (je pensait pas du tout ça de Hugo, je le croyais moderne). L'histoire avance un peu et là, je recommence une description de l'histoire de l'architecture, des pierres dressées à la cathédrale de Cologne. j'ai regardé, encore 40 pages. J'ose plus continuer le livre, j'arrête là.
Ca vaut quand même le coup d'essayer de continuer ? (quitte à sauter les passages chiants) ou d'essayer un autre bouquin de Hugo ? Ou il n'est définitivement pas fait pour moi ?
Je viens de voir une citation de Balzac :
Je viens de lire Notre-Dame — ce n'est pas de M. Victor Hugo auteur de quelques bonnes odes, c'est de M. Hugo auteur d’Hernani — deux belles scènes, trois mots, le tout invraisemblable, deux descriptions, la belle et la bête, et un déluge de mauvais goût — une fable sans possibilité et par-dessus tout un ouvrage ennuyeux, vide, plein de prétention architecturale — voilà où nous mène l'amour-propre excessif.
C'est ça, un déluge de mauvais gout et de prétention.
Et Balzac, c'est bien ?
En plus, ça m'embête : j'ai récupéré de mon Grand-père les œuvres complètes de Hugo, reliées cuirs. c'est hyper classe dans mon salon, mais si je les lis pas, c'est moyen.
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
[ Dernière édition du message le 18/03/2015 à 14:08:57 ]
cyar
De mémoire, la première scène du père Goriot décrit la façade d'un immeuble pendant 20 pages...
[ Dernière édition du message le 18/03/2015 à 14:12:47 ]
Javier Guante Hermoso
Djardin
je vais peut être pas tenter Balzac et racheter plutôt un autre de Dumas.
bon, avant j'ai tenté l’Iliade aussi. Dans le genre, c'est pas mal aussi.
Les descriptions sont toujours celle de l'arrière grand-père à la célèbre guerre dont on ne connais rien.
Puis le gars meurt éventré de façon gore.
Et chaque action qui fait réellement avancer l'histoire est répétée 3-4 fois. exemple :
1. Zeus à une idée,
2. Il demande a untel de transmettre son ordre aux humains,
3. Untel le répète au chef humain
3.bis. le chef humain le répète à ses troupes
4. l'idée est mise en oeuvre.
Ou Alors :
1. Jean-Jacquos se bat contre Michelas et le tue.
2. Flashback sur le grand père, puis on reviens à la scène, donc Jean-Jacquos et Michelas, 2eme.
3. Un messager par prévenir le pote de Michelas qu'il est mort.
4. Le pote en question se lamente et répète l'histoire.
Puis dans le genre chacun sa place, la mythologie Grecque se pose bien aussi, la femme n'est qu'un objet, personne ne doit sortir de sa caste.
Puis à la fin, il y a même pas eu le cheval de Troie.
Ah, on essaie de lire des classiques et voilà le résultat. Forcément à l'époque s'il sortait 5 livres par an, c'est pas dur d'être le meilleur. maintenant avec la concurrence, faut un peu plus de qualité
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
will_bru
Bref, là, vu la citation, j'ai un peu l'impression que c'est l'hôpital qui se fout de la charité.
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
Jackbrelle
C'est des types qui écrivaient pour des mecs qu'avaient le temps pour lire ça... Pas de téloche ni téléphone, des nounous et des bonnes tout le tour du ventre, des occupations de gentilhomme ( du trois heure de taf, toubib, notaire,... ) Ces vies là existent plus, deux trois guerres mondiales, révolutions technologiques, hop! c'est fini!
Bon, sinon, oui, c'est chiant et lourd comme une vanne des grosses têtes. En plus long.
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
Dr Pouet
https://fr.audiofanzine.com/le-pub-des-gentlemen/forums/t.8152,dis-moi-ce-que-tu-lis,post.6625931.html
Djardin
Le roman du 19ème et les "classiques" en général, ben en fait il y a du hyper bon comme du très mauvais surcoté.
Disons que certains (Dumas, Jack london, Remarque, Bram Stoker, Voltaire...) on comprend tout à fait pourquoi c'est devenu hyper célèbre.
Pour d'autres, je pense au piston ou au manque de concurrents de l'époque (mais c'est valable pour l'antiquité et Homère, pas pour Stendhal !)
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
Unlucky Lad
Style particulier: ca a des vues documentaires, mais c'est plutôt ecrit comme un roman.
En rout cas j'aime beaucoup...
Cimme il est bientôt fini, je vais passer à Un Pont Trop Loin du même auteur.
Mais comme je n'ai pas trouvé d'édition française, ce sera en anglais ce coup-ci^^!
[ Dernière édition du message le 18/03/2015 à 15:13:08 ]
will_bru
Je vais le lire rien que pour ça.
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
Anonyme
Javier Guante Hermoso
Anonyme
j'ai adoré Eugénie Grandet de Balzac.
merci kumo de m'avoir rappelé que je devais lire Andric !
Anonyme
Pour ceux qui n'apprécient pas les longs passages descriptifs (ce que je peux comprendre), je leur conseille de donner une dernière chance à Balzac en lisant ce COURT roman génial qu'est Le colonel Chabert. Ca vous permettra de voir en un clin d'œil (ou deux) pourquoi ce type est tellement admiré.
cyar
Djardin
Je trouve que Dumas décrit aussi des trucs. Sauf qu'au lieu de décrire un paysan normand qui met 20 pages à mettre la moitié de sa soupe dans sa moustache, ou au lieu de passer 40 pages à décrire un (beau) tas de pierres, il va des descriptions de scènes d'actions.
Et là où il est trop fort, c'est que vraiment, on "voit" la scène, on situe machin qui fait une roulade, saute dans l'escalier, donne un coup d'épée à truc, et ainsi de suite. on a l'impression de le vivre.
(puis, en dehors du style, le roman avance, dans un roman il y a des trahisons, des morts, des trucs qui se passent, on n'en est pas au même point au début qu'à la fin)
En collège-lycée, j'avais beaucoup aimé Voltaire. Il se passe plein de trucs, c'est facile à lire* et il y a un côté impertinent et ça attaque bien l'autorité, ado, ça passe bien. Idem pour 1984.
Et Aussi Molière. au début c'est mou du cul. Puis présentation d'une pièce au bahut par une troupe de théâtre. Et là on a tous compris : Molière, c'est pas un truc vieux et mou, c'est l'équivalent du Kaamelot de l'époque. C'est des vieux accents dégueulasses de paysous et des situations absurdes partout.
*facile à lire : pour moi, c'est une qualité. ça veut pas dire qu'on a tout simplifié et qu'il ne se passe qu'un truc simple et démago. Ca veut dire que l'auteur a réussit à rendre limpide et intéressante une intrigue qui peut être compliquée. Tout l'inverse d'Homère qui rend compliqué une histoire très simple.
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
Dr Pouet
Mais c'est une description qui a du punch.
Évidemment c'est plus courant dans les romans modernes. Mais des livres plus anciens comme Le Moine (Matthew G Lewis) montrent que l'ancienneté n'est pas une excuse ! (idem pour Les Mystères de Paris, mais c'est moins vieux et davantage un roman d'aventures, publié en feuilleton qui plus est, donc exemple moins flagrant).
Cela dit et c'était il y a longtemps, mais je garde un assez bon souvenir de "La Recherche de l'Absolu" de Balzac. C'est l'histoire d'un nerd dévoré et désocialisé par sa passion. Bien avant les jeux vidéo ou l'informatique.
[ Dernière édition du message le 19/03/2015 à 17:44:48 ]
Djardin
Donc il pouvait pas se permettre de faire des épisodes chiants (quoi que, TWD fait bien ça depuis 3 saisons et certains continuent de regarder !)
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
Anonyme
a.k.a
Dr Pouet
Cohen, bon j'ai pas lu Belle du seigneur, mais les 3 romans avec les Valeureux : Solal ; Mangeclous ; et Les Valeureux.
J'ai trouvé ça fin, beau, sarcastique/cynique et drôle.
Mangeclous particulièrement (d'autant que j'ai l'impression que ça donne des clés pour le reste : oui Solal a aussi des qualités, mais il est avant tout un gros arriviste coureur macho qui met à profit ses talents innés)
Anonyme
Citation :
Zola c'est comme se prendre un camion en pleine gueule : ça fait mal, mais on peut pas dire qu'il ne se passe rien.
En revanche Balzac c'est comme se prendre 38 tonnes de plumes (pas forcément dans le cul) envoyées une par une. Ca fait pas mal, il se passe rien et c'est looooooong.
Dr Pouet
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