Dis moi ce que tu lis.
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Nantho Valentine
Anonyme
Cela fait quelques années que j'ai cette trilogie à la maison et je l'ai attaquée
en début de semaine avec ce premier volume.
Quelle claque !!!
Les 100 première pages peuvent être rebutantes si l'on n'accroche pas au style descriptif. Mais ces pages sont indispensables à la bonne infusion dans le lecteur du parfum de cette Egypte fin XIXe/début XXe sous protectorat anglais et le récit de la famille d'Ahmed Abd El Gawwad logeant dans l'Impasse des deux Palais au Caire.
Une fois ces 100 pages passées, les personnages sont bien installés et l'on guette avidement chacun de leurs mots dans des différentes situations plus ou moins heureuses durant les 500 pages suivantes.
J'ai entamé le second "Le Palais des désirs" sans attendre.
Anonyme
Certains personnages se retrouvant dans certaines situations donne à ce deuxième volume de la trilogie une coloration plus philosophique alors que le premier traitait plus de la société égyptienne de l'époque, ses moeurs et comment le tout s'inter-pénetrait avec la famille d'Ahmed Abd-El Gawwad.
Un livre romantique, profond qui pose un regard cynique sur l'amour et le mariage.
Passionnant.
Le troisième volume est sur la sellette.
[ Dernière édition du message le 06/06/2011 à 13:41:26 ]
Anonyme
Trau> pour Simonin, "le savoir vivre" et "lettre ouverte" sont encore assez facilement trouvable sur commande. Pour le Grisbi, on le trouve aussi facilement, mais c'est en fait une "compil" (ça se dit ça pour un bouquin?) de la trilogie du Grisbi ("touchez pas au grisbi", "le cave se rebiffe", "grisbi or not grisbi") . Par contre, les bouquins seuls semblent épuisés. Dommage...
En ce moment je me régale avec les bouquins d'Alphonse Boudard, et j'ai le même soucis. La "Métamorphose des cloportes" se trouve, les autres c'est nada. Pourtant, son excellent "mourrir d'enfance" a été grand prix de l'académie Française en 1995, c'est étrange qu'il n'ai jamais été réédité avec ce genre de prix ?
Du coup, comme pour Simonin, j'ai trouvé une "compil" très sympa qui s'appelle "les métamorphose d'Alphonse", et qui rassemble "mourrir d'enfance" (autobio qui raconte les rapports de Boudard avec sa Maman gagneuse), "la fermeture" (qui parle de la fermeture des maisons closes, et de la mise à la rue de milliers de filles), et "l'etrange Mr Joseph" (un gars rencontré en prison, assez spécial visiblement)
Tout ça pour dire: lisez Boudard!
[ Dernière édition du message le 07/06/2011 à 14:17:11 ]
Traumax
Vrai que le Grisbi est une compil. J'ai en boutique des facs similés de la première édition de Touchez pas au grisbi. J'en offre un au premier qui se pointe sa mouille avec le mot de passe "Modo, facho, le poulet de Loué aura ta peau."
Le seul prix qui vaille pour une réédition, c'est le nombre de ventes annuelles.
[ Dernière édition du message le 07/06/2011 à 14:33:01 ]
kravatorf
Achetez-le, empruntez le ou volez le mais en tout cas lisez le !!!
un space op en huis clos, intelligent, très bien mené, bien écrit, bien traduit... et une vrai littérature de genre dans le sens ou le choix du "space op" sert complètement le propos du roman. C'est suffisamment rare pour ne pas s'en priver
petites infos:
Franck M Robinson est notamment le scénariste de classiques hollywoodiens comme la tour infernale ... ça se sent dans la maîtrise du rythme de la narration
Ce roman est sorti en 1991 et est devenu un classique instantané un peu partout ... on aura donc attendu 20 ans la trad (ok, c'est abordable en VO avec un niveau d'anglais pas délirant mais tout de même ! )
will_bru
One Breath III : Find out the end of the story, piece by piece : WBBTMR - One Breath III
Je vous en prie, allongez vous dans les plantes vertes.
Dominique Le Bars
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C'est assez rare que je relise plusieurs fois un livre mais celui là....
[ Dernière édition du message le 10/06/2011 à 15:28:17 ]
Anonyme
Dernier volet et le plus court (440 pages)de la magistrale trilogie de 1600 pages.
Il n'y a rien à dire si ce n'est que j'ai passé d'excellentes heures
en compagnie de ces personnages et de leurs évolutions dans le temps.
Alors si un jour vous voulez vous aussi passer de bons moments de lecture
faites un tour au Caire au début du XXème siècle avec la famille d'Ahmed Abdel Gawwad, dans un Orient réaliste parce que cru, poétique, violent, politisé, romantique, philosophique et poignant, loin des clichés complaisants pour touriste.
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