Sujet Dis moi ce que tu lis.
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Une jeune femme écrivain habite depuis toujours sur cette île où des choses disparaissent régulièrement: oiseaux, fleurs et même membres du corps.
Un police secrète veille à ce que personne ne garde des traces des choses disparues afin que cela disparaisse aussi des mémoires. Ceux qui gardent un objet ou entretiennent son souvenir son arrêtés et emmenés on ne sait où.
Comment vivre et se construire dans un tel endroit?
Cela faisait quelques années que je tournais auteur de cette auteure japonaises actuelle. Les idées de ses livres m'ont toujours intrigué et tout particulièrement celui-ci.
L'histoire est bien construite, tant au niveau du rythme que des personnages.
Bon niveau style c'est assez simple. Peut-être est-ce plus typé en japonais.
Il est cependant bien adapté car des réflexions apparaissent en filigrane, à l'image de ses illusions d'optique où l'on crois voir des points entre des carreaux alors qu'il n'y a rien.
Il doit être intéressant d'en discuter avec ceux qui l'ont lu.
C'est pas le livre du siècle mais c'est original, très agréable à lire et on prends plaisir à y retourner.
Alors qu'elle se trouve dans les vestiaires de la piscine une jeune femme est étrangement attirée par une autre jeune femme assise là, silencieuse, inexpressive. Cette dernière est accompagnée d'une étrange vieille dame. Elle guette ce drôle de couple et décide de le suivre une fois sorti.
Nouvelle d'une centaine de pages pas aussi captivante que le roman cité plus haut.
Au fond je ne sais pas quoi en penser. Je n'ai pas trouvé ça raté car il y a pas mal d'idées mais c'est le fond de l'histoire qui m'échappe. Je n'ai pas compris où l'auteure voulait en venir.
Il ne m'en reste pas grand chose mais cela reste tout de même agréable à lire.
1992. Une jeune femme est engagée chez un très vieil homme, ancien professeur de mathématiques, pour y faire le ménage et préparer les repas. Ce dernier a été victime d'un accident de la route en 1975. Depuis, sa mémoire pour les choses du quotidien ne dépasse pas 80 minutes. Donc toutes les 80 minutes il faut se re-présenter etc etc...
Mais la partie de sa tête s'occupant des mathématiques est intacte.
Ce sont ces mathématiques justement qui vont servir de lien entre les deux personnages?
Comment est-ce possible?
Voilà un livre original et très émouvant sans jamais tomber dans le pathos.
De super personnages très attachants, une histoire bien construite sans aucun temps mort.
Rien de surréaliste mais pas mal de poésie prodiguée par les maths dont l'auteur nous donne une belle vision.
Captivant et très agréable à lire.
Un muséographe est embauché pour monter un musée dans un manoir, légèrement à l'écart d'un village banal.
Il travaille sous la direction d'une très vieille femme au caractère désagréable.
Il est secondé par la fille adoptive de cette dernière, la jardinier et homme à tout faire de la propriété et sa femme.
Quel genre de musée cela doit-il être?
Il ne sera constitué que d'objets banals, récupérés auprès de personnes venant de mourir, objets sans valeur particulière si ce n'est celle de la représentation très symbolique de la vie ou de la mort du défunt ou de la défunte.
Galerie de personnages bien campées, histoire originale, jamais de longueurs, se lit très bien.
Outre quelques phrases çà et là, le style formel ne m'a pas toujours pas sauté aux yeux.
A ce que j'ai cru comprendre c'est pourtant ce qui défini le plus cette auteure japonaise mais ça ne me semble toujours pas flagrant.
Il y a quelque chose de froid dans la façon d'écrire. Malgré les descriptions de certaines scènes bucoliques estivales ou hivernales par exemple, on ne ressens ni la chaleur des rayons de soleil ni la fraîcheur de la neige saisie à mains nues, on ne voit pas le ciel bleu ou gris et parcouru de flocons de neige, on ne sens pas la brise légère ou la bise glaciale.
L'originalité est plus dans le fond, avec ces histoires, ces personnages, certaines scènes.
Je ne peux m'empêcher de penser qu'il doit y avoir quelque chose qui s'évanouit avec la traduction.
Comme les deux autres romans précédents, c'est très addictif et dès que j'avais une demi-heure devant moi je plongeais dedans. J'attendais aussi patiemment la fin de la journée de travail pour squatter un café et en reprendre la lecture.
En 1972 Tomoko a 12 ans.
Son père vient de mourir et sa mère doit donc trouver un travail.
Elle part donc reprendre des études de couture à Tokyo un an durant.
Pendant cette année, Tomoko habitera chez sa tante, femme discrète, mariée à un riche entrepreneur
qui trouble la jeune fille avec le charme singulier de ses origines germano-japonaises, son assurance et ses manières raffinées.
Outre le style occidental et luxueux de la maison "Ashiya" il y a grand-mère Rosa, venue d'Allemagne.
Autant dire l'autre bout du monde, avec ce que cela peut impliquer en terme d'imaginaire.
M.Kobayashi, jardinier et homme à tout faire.
Mme Yoneda, l'intendante.
La petite Mina, du même âge que Tomoko.
Pochiko, le hippopotame nain venu du Libéria.
Un petit monde auquel elle se fera rapidement.
Merveilleux petit roman sur l'enfance, l'amitié, les troubles de l'adolescence qui arrive et certaines réalités
du monde adulte vues par les yeux des enfants. Beaucoup de poésie, de candeur et d'idées.
Il y a vraiment des passages émouvants.
Les personnages sont là aussi tous très bien construits.
Un moment de lecture très agréable.
Anonyme
24659
Je viens d'attaquer ça
Ca a l'air bien barré. Pour l'instant on est sur un baleinier, les gars viennent de remonter le premier bestiaux de l'histoire du bateau, mais ils sont obligés de le refoutre à la mer car il est "griffé" Nike... 
Anonyme
17065
a.k.a
18739
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Un compte-rendu plus détaillé s'impose, dot five ! 
Anonyme
10038
Anonyme
24659
Anonyme
17065
Une jeune femme écrivain habite depuis toujours sur cette île où des choses disparaissent régulièrement: oiseaux, fleurs et même membres du corps.
Un police secrète veille à ce que personne ne garde des traces des choses disparues afin que cela disparaisse aussi des mémoires. Ceux qui gardent un objet ou entretiennent son souvenir son arrêtés et emmenés on ne sait où.
Comment vivre et se construire dans un tel endroit?
Cela faisait quelques années que je tournais auteur de cette auteure japonaises actuelle. Les idées de ses livres m'ont toujours intrigué et tout particulièrement celui-ci.
L'histoire est bien construite, tant au niveau du rythme que des personnages.
Bon niveau style c'est assez simple. Peut-être est-ce plus typé en japonais.
Il est cependant bien adapté car des réflexions apparaissent en filigrane, à l'image de ses illusions d'optique où l'on crois voir des points entre des carreaux alors qu'il n'y a rien.
Il doit être intéressant d'en discuter avec ceux qui l'ont lu.
C'est pas le livre du siècle mais c'est original, très agréable à lire et on prends plaisir à y retourner.
Alors qu'elle se trouve dans les vestiaires de la piscine une jeune femme est étrangement attirée par une autre jeune femme assise là, silencieuse, inexpressive. Cette dernière est accompagnée d'une étrange vieille dame. Elle guette ce drôle de couple et décide de le suivre une fois sorti.
Nouvelle d'une centaine de pages pas aussi captivante que le roman cité plus haut.
Au fond je ne sais pas quoi en penser. Je n'ai pas trouvé ça raté car il y a pas mal d'idées mais c'est le fond de l'histoire qui m'échappe. Je n'ai pas compris où l'auteure voulait en venir.
Il ne m'en reste pas grand chose mais cela reste tout de même agréable à lire.
[ Dernière édition du message le 27/01/2014 à 09:24:38 ]
Anonyme
17065
1992. Une jeune femme est engagée chez un très vieil homme, ancien professeur de mathématiques, pour y faire le ménage et préparer les repas. Ce dernier a été victime d'un accident de la route en 1975. Depuis, sa mémoire pour les choses du quotidien ne dépasse pas 80 minutes. Donc toutes les 80 minutes il faut se re-présenter etc etc...
Mais la partie de sa tête s'occupant des mathématiques est intacte.
Ce sont ces mathématiques justement qui vont servir de lien entre les deux personnages?
Comment est-ce possible?
Voilà un livre original et très émouvant sans jamais tomber dans le pathos.
De super personnages très attachants, une histoire bien construite sans aucun temps mort.
Rien de surréaliste mais pas mal de poésie prodiguée par les maths dont l'auteur nous donne une belle vision.
Captivant et très agréable à lire.
Anonyme
17065
Un muséographe est embauché pour monter un musée dans un manoir, légèrement à l'écart d'un village banal.
Il travaille sous la direction d'une très vieille femme au caractère désagréable.
Il est secondé par la fille adoptive de cette dernière, la jardinier et homme à tout faire de la propriété et sa femme.
Quel genre de musée cela doit-il être?
Il ne sera constitué que d'objets banals, récupérés auprès de personnes venant de mourir, objets sans valeur particulière si ce n'est celle de la représentation très symbolique de la vie ou de la mort du défunt ou de la défunte.
Galerie de personnages bien campées, histoire originale, jamais de longueurs, se lit très bien.
Outre quelques phrases çà et là, le style formel ne m'a pas toujours pas sauté aux yeux.
A ce que j'ai cru comprendre c'est pourtant ce qui défini le plus cette auteure japonaise mais ça ne me semble toujours pas flagrant.
Il y a quelque chose de froid dans la façon d'écrire. Malgré les descriptions de certaines scènes bucoliques estivales ou hivernales par exemple, on ne ressens ni la chaleur des rayons de soleil ni la fraîcheur de la neige saisie à mains nues, on ne voit pas le ciel bleu ou gris et parcouru de flocons de neige, on ne sens pas la brise légère ou la bise glaciale.
L'originalité est plus dans le fond, avec ces histoires, ces personnages, certaines scènes.
Je ne peux m'empêcher de penser qu'il doit y avoir quelque chose qui s'évanouit avec la traduction.
Comme les deux autres romans précédents, c'est très addictif et dès que j'avais une demi-heure devant moi je plongeais dedans. J'attendais aussi patiemment la fin de la journée de travail pour squatter un café et en reprendre la lecture.
[ Dernière édition du message le 02/02/2014 à 12:39:16 ]
Anonyme
17065
En 1972 Tomoko a 12 ans.
Son père vient de mourir et sa mère doit donc trouver un travail.
Elle part donc reprendre des études de couture à Tokyo un an durant.
Pendant cette année, Tomoko habitera chez sa tante, femme discrète, mariée à un riche entrepreneur
qui trouble la jeune fille avec le charme singulier de ses origines germano-japonaises, son assurance et ses manières raffinées.
Outre le style occidental et luxueux de la maison "Ashiya" il y a grand-mère Rosa, venue d'Allemagne.
Autant dire l'autre bout du monde, avec ce que cela peut impliquer en terme d'imaginaire.
M.Kobayashi, jardinier et homme à tout faire.
Mme Yoneda, l'intendante.
La petite Mina, du même âge que Tomoko.
Pochiko, le hippopotame nain venu du Libéria.
Un petit monde auquel elle se fera rapidement.
Merveilleux petit roman sur l'enfance, l'amitié, les troubles de l'adolescence qui arrive et certaines réalités
du monde adulte vues par les yeux des enfants. Beaucoup de poésie, de candeur et d'idées.
Il y a vraiment des passages émouvants.
Les personnages sont là aussi tous très bien construits.
Un moment de lecture très agréable.
[ Dernière édition du message le 04/02/2014 à 09:27:17 ]
cyar
12259
Drogué·e à l’AFéine
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