Dis moi ce que tu lis.
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Nantho Valentine
Anonyme
lisez aussi "l'homme à cheval" et "la comédie de Charleroi".
Je l'ai sur ma liste, ainsi que "Rêveuse Bourgeoisie" dont quelques extraits m'ont donné envie.
Anonyme
Citation :
quand on te présente un auteur avec des pincettes tu t'attends à des diatribes toutes les deux pages, ce qui n'est définitivement pas le cas ici.
de manière générale j'ai horreur de cette tendance à jouer les saintes nitouches avec les oeuvres, du fait de leur contenu voire du fait de leurs auteurs.
je te rejoins tout à fait.
Anonyme
Je ne sais plus qui disait quelque chose du genre: "Céline, c'est un gangster de la pensée.", sans se rendre compte que d'affirmer une telle chose revient au même, empêchant le lecteur de se faire non seulement son propre avis, mais d'accéder à de belles pages de littérature.
Anonyme
Après faut voir aussi que pour Céline (aucune idée pour Drieu la Rochelle, dont je connais l'histoire mais que j'ai jamais lu), son oeuvre est pour ainsi dire à l'opposé de sa position publique, qui peut se résumer non sans raison à : juifs = caca.
Y a par ex absolument rien dans ses romans qui rejoigne cette "pensée", même de très très loin, et au contraire même.
A l'inverse, j'ai lu Brasillach et Maurras : là ça pue bien du cul, et on sent que l'antisémite et le bon petit raciste l'emportent sur l'écrivain et de beaucoup.
zorglub28
Guitariste en chambre avec du matos de stade.
Si vous voulez rigoler un peu, allez écouter mes essais guitaristiques: https://soundcloud.com/zorglub28
Ou mes reprises de guitares : Chaine de Zorglub28
Anonyme
par contre Rebatet a l'air intéressant - comme auteur, hein.
Dr Pouet
roh ptaing, j'comprends mieux pourquoi j'avais rien a foutre la avec mon pratchett
Pourtant "Le Peuple du tapis" est bien sympa ! On y retrouve le goût de l'absurde typiquement anglais, mais avec plus de fond, cynique et condensé que dans le disque monde, même s'il reste léger en apparence.
Sur la 4ème de couverture il y a quelque chose comme : "Quand j'étais jeune j'étais fasciné par les chevaliers, les royaumes, les rois. Maintenant je m'intéresse beaucoup plus à comment on s'en débarrasse."
En fantasy pure, et même si ce n'est pas ma tasse de thé, j'ai vraiment bien aimé "Les portes de la mort", disponible uniquement en occasion. Il y a une sacrée imagination, avec pleins de mondes qui sortent de l'habituel. 7 petits tomes. Une psychologie des personnages qui devient assez fine à partir du 4ème. Beaucoup de personnages et de scènes surprenants, dès le début. Très cinématographique.
Sinon il y a ça aussi : trilogie "Enfants de lune". Là encore on est hors des sentiers battus au niveau imaginaire : pas d'elfe, pas de nains, pas de royaumes ou de guerres d'influences... juste des personnages bien différents les uns des autres, essentiellement des magiciens, dont les styles de magie sont très différents, parfois accompagnés d'humains ordinaires, ou d'autres personnages beaucoup plus douteux.
Pour de l'horreur avec suppléments de tentacules, Lovecraft mérite le détour. À mon avis il se répète pas mal à la longue, mais c'est tellement bien fait... Et puis à découvrir c'est quand même un plaisir.
En fantastique sans fantasy, très noir, puissant et magnifique, il y a bien sûr "Les Histoires extraordinaires" de Edgar Poe, traduits par Baudelaire.
Et enfin, avec des miroirs, des labyrinthes, des récursivités symétries et géométries encore plus impossibles que chez Lovecraft, parfois des passages un poil lourds (listes de références de livres), mais des histoires qui contiennent chacune une idée démente, le maître du fantastique métaphysique : "Fictions" de JL. Borges.
[ Dernière édition du message le 01/07/2014 à 22:27:05 ]
El Migo
Je lis çà en ce moment. C'est très beau, très troublant. Un recueil de nouvelles qui tournent autour de la folie, de la maladie, de la mort, de la déchéance, de la pureté, avec une sensualité folle. C'est sans doute très bien traduit car tout est d'une justesse immédiate.
La chambre de malade est parfaite car débarrassée de tout résidu organique, de toute nourriture vouée à la putréfaction, images qui font horreur à la narratrice car elles lui rappellent la démence précoce de la mère qui s'était alors mise à oublier des aliments un peu partout dans la maison. La narratrice est obsédée par la "vie", qu'elle assimile à la pourriture, aux êtres vivants qui se repaissent de quelque chose de sombre et d'immonde. Au contraire de la "vie", la chambre de malade est immuable, éternelle, avec sa propreté quotidienne, son absence d'odeurs, à l'opposé d'un corps qui se meurt.
[ Dernière édition du message le 01/07/2014 à 23:21:30 ]
Anonyme
Ce que je retiens de tous les livres que j'ai pu lire d'elle, c'est la quasi absence d'affect "avéré", sauf dans "La Marche de Mina" et quelques chapitres de "Cristallisation Secrète".
roh ptaing, j'comprends mieux pourquoi j'avais rien a foutre la avec mon pratchett
Je crois qu'à peu près n'importe quel livre a sa place ici.
Il a d'ailleurs été question de Pratchett de nombreuses fois.
Anonyme
Une femme est invitée par un couple d'amis dans leur chalet montagnard.
Le soir de son arrivée le couple décide une sortie au restaurant dans la bourgade
siutée quelques kilomètres plus bas. L'invitée préfère rester au chalet pour se reposer.
Au réveil le lendemain matin elle est surprise de voir que le couple n'est pas rentré.
Alors qu'elle entame une descente vers la petit ville, elle se heurte à un mur invisible.
Paru en 1963, c'est un roman qui dans le fond ne tient pas de la science-fiction mais plutôt de l'interrogation
existentielle.
Dans un style assez direct, les réflexions philosophiques sur la solitude et l'isolement alternent avec les descriptions bucoliques et les tâches quotidiennes.
Il y a quelques longueurs et aussi de petites maladresses qui gâchent quelques fois la trame du récit, mais cela ne gâche en rien la réflexion à laquelle chaque lecteur est confronté.
Il a été adapté au cinéma sous le même nom. Il est sorti sur les écran l'année dernière et paru en DVD en avril dernier.
Je ne l'ai pas vu car je voulais laisser la primauté au livre.
Je suis surpris de voir que ce thème ait un peu le vent en poupe ces derniers temps.
En effet il y a le bouquin de Stephen King "Under the dome"(pas lu) devenu une série (pas vu)et le roman de Bernard Quiriny "Le village évanoui"(pas lu) paru en début d'année, dans lequel le village de Châtillon-en-Bierre se voit coupé du monde.
[ Dernière édition du message le 06/07/2014 à 13:49:32 ]
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