Dis moi ce que tu lis.
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Nantho Valentine
.: Odon Quelconque :.
Dans mon souvenir, les suites sont très dispensables. Comme souvent.
« What is full of redundancy or formula is predictably boring. What is free of all structure or discipline is randomly boring. In between lies art. » (Wendy Carlos)
Anonyme
du même auteur, "les enfants d'Icare" ne m'avait pas emballé.
Anonyme
Sur la planète religieuse d'Amel, fruit d'une Trêve Oecuménique, toutes les religions
se côtoient. La mouvance des Prêtres de Psi a comme objectif de créer un Dieu.
Ailleurs, Lewis Orne commence son travail pour le service Redécouverte & Ré-éducation de l'Empire Galactique.
En effet, après ce qui a été appelé La Guerre des Marches, l'Empire a pour soucis de répertorier les planètes
susceptibles d'abriter des mouvements séparatistes ayant le projet de raviver des foyer hostiles et mettre la paix
en péril.
Les agents comme Lewis Orne ont pour mission de sonder ces planètes et d'y déceler les éventuelles entreprises guerrières. Une fois un de ces cas avéré,c'est le service Investigation & Normalisation qui intervient soit sous la forme d'une force d'occupation soit par la destruction pure et simple d'une planète.
Les deux services sont souvent en conflits. Pris entre les divers feux d'intérêts politiques, l'un et l'autre
entretiennent des soupçons réciproques sur la nature des missions et des agents.
Lewis Orne est un excellent élément, à l'esprit d'analyse très fine, quelque part entre Sherlock Holmes et le nexialiste de Van Voght. Il ignore cependant beaucoup de ces jeux et intrigues politiques.
Lors d'une mission il va se cependant se trouver dans une situation qu'il n'aurait jamais imaginée.
C'est sous-titré "Prélude à Dune", mais malgré quelques traits ça n'a rien à voir.
Certainement un argument de vente un peu excessif.
Cela dit le livre m'a vraiment emballé. Entre psychologie, anthropologie, philosophie, religion, mystique et politique avec une petite touche épique on a droit à un cocktail épatant qui tient en haleine.
Frank Herbert semble maîtriser ou au moins connaître un tas de disciplines et sait les rassembler pour construire un récit aux résonances multiples tout en restant cohérent et sans jamais céder à la facilité.
Comme souvent dans Dune, chaque chapitre commence par une citation en exergue, issue de livres imaginaires
qui sembleraient pourtant pouvoir exister tant le propos fait sens.
Dans le récit aussi certaines analyses pertinentes sur les rapports entre l'homme et son rapport à la religion méritent aussi que l'on s'y attarde.
La forme est plaisante (quelques traits d'humour viennent un tant soit peu alléger le fond) rendant la lecture facile, ce qui peut être nécessaire vu le rayonnement du fond.
250 petites pages pour se distraire tout en s'interrogeant à de multiples niveaux.
Oryjen> si tu lis ce message: ce livre t'intéressera probablement
[ Dernière édition du message le 01/05/2015 à 22:10:31 ]
Anonyme
merci!
Anonyme
Citation :
Dans mon souvenir, les suites sont très dispensables. Comme souvent.
Yep, je les ai relues y a pas longtemps (javé lu ça ado), et pour tout dire j'ai même pas fini tellement c'était la foire à la saucisse. Vraiment très moyen et convenu. Et tout auteur mettant en scène jeanne d'arc ou aliénor d'aquitaine dans un roman de SF devrait subir le pal.
Citation :
du même auteur, "les enfants d'Icare" ne m'avait pas emballé.
Trahison ! C'est son meilleur bouquin, avec Chants de la Terre lointaine (le titre pète un peu plus en anglais).
Anonyme
J'ai aussi relu Let The Right One In pour la 3ème fois, c'est le bouquin qui a inspiré l'excellent film Morse, très Stephen Kingien, ceux qui ont aimé le film devraient apprécier d'autant plus que le livre apporte beaucoup de détails (forcément) très intéressants, notamment tout un pan de l'histoire qui avait été enlevé du film.
Anonyme
(par Kumo il me semble)
Oui c'était bien moi. Merci pour le retour.
L'auteur part au Japon en février 2007, l'idée étant de faire à vélo le tour de Shikoku, la plus petite des grandes îles de l'archipel et la moins peuplée aussi.
Ça commence assez bien mais pour ce qui me concerne j'ai attendu un climax ou quelque chose, mais rien.
Le gars enchaîne petites et grandes galères à vélo, constamment en proie à la pluie, au vent, au brouillard, aux petites routes pourries ou aux grandes encombrées.
Quelques petits hôtels pourris pour un seul très bien. Bouffe généralement pas terrible dans des gargotes vides à cette saisons et ces altitudes.
Ne parlant pas japonais la communication n'est pas aisée et donc rare.
On se dit que la magie opérera malgré tout et que l'humain trouvera son chemin grâce au mains, aux yeux et deux trois bricoles griffonnées ici ou là, mais non.
Les torts sont cependant partagés.
Il croise donc bien des autochtones mais il ne tire rien que l'on puisse lire dans l'ouvrage.
On ne demande pas à tout le monde d'être Bouvier, Ollivier ou Tesson, mais là on n'apprends vraiment
pas grand chose alors qu'il y en avait peut-être des choses à tirer de ce Japon éloigné des cartes postales
et des clichés.
Encore faut-il s'intéresser au pays et c'est peut-être là que le bouquin pèche, car sur les 17 chapitres il y en a (sous forme de flashback), un consacré à un voyage en Finlande et un autre à son tour des Pyrénées.
Euuuuh ouais...on avait dit le Japon non?
Au fond je n'ai pas bien compris ce qui a poussé ce type à faire ce road-trip au Japon, mais une chose est sûre: ça ne fait pas envie et j'ai fini par m'emmerder.
Pas inventif mais plutôt bien écrit et agréable à lire j'ai quand même ressenti de la confusion plusieurs fois, obligé de revenir en arrière dans le paragraphe pour savoir de quoi il parle, si il a changé de sujet, si c'est le jour ou la nuit etc etc...
Une seule image vaut mieux que 1000 mots, et l'image pour ce livre (outre la magnifique photo de couverture prise sur place par l'auteur) serait pour ce qui me concerne:
[ Dernière édition du message le 04/05/2015 à 21:09:36 ]
cyar
Anonyme
oryjen
Moi au bout de 3 chapitres si ça me gave trop ça finit dans le seau de déchets pour l'allumage du poêle.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 05/05/2015 à 10:16:43 ]
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