c'est justement la qualité de ce bouquin de ne pas présenter les révolutionnaires de manière idéaliste mais tels qu'ils étaient : des femmes et des hommes avec des espoirs mais aussi des contradictions.
A ce titre, revoir le "Land of Freedom" de Ken Loach, qui m'a plus marqué que l'adaptation du roman d'Hemingway avec Gary Cooper et Ingrid Bergman.
Djardin : j'ai le même goût pour Dumas et la même pour Hugo. En revanche, j'avais bien aimé le Frankestein de Mary Shelley. Pas lu Bram Stocker.
Bram Stocker, c'est dans mon top ten des trucs trop bien.
C'est uniquement des extraits de lettres, journal de bord, télégramme, papiers officiels. Donc sur le style, il se fait vraiment plaisir, entre le côté objectif et concis du télégramme, ou la lettre d'une meuf à sa meilleure amie avec tous les états d'âmes et potins.
Clairement l'inverse de Frankenstein, ou les paysans du fin fond de la Tchequie par un anglais hyper policé et prout-prout.
Et sur l'histoire d'amour, ça me fait carrément penser à Zoe et Wash de Firefly (paie tes références !) : en gros, c'est un couple qui s'aime, mais les deux personnages sont des personnages "entier", pas juste un faire valoir de l'autre.
je viens d'aillleurs de lire "dans la dèche à Paris et à Londres" où Orwell décrit ce qu'est la vraie précarité dans les années trente, telle que lui-même l'a vécue. autant dire que c'est un bouquin fabuleux.
Pas lu celui là. Sinon d'Orwell, la ferme des animaux, sa vision des totalitarismes, particulièrement staliniens. Mais en tant que Trotskard, il en avait trop vu en Espagne pour aimer Uncle Joe...