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Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?

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Sujet de la discussion Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?
Le charisme est donc une aptitude élevée à faire passer ses idées par un effet de prestige et de séduction de celui qui les exprime.
Si on avait un "Le Pen" à gauche , elle n'en serait pas là.

Zic et Peintures ICI Et puis Le BLOG

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Citation :

la reforme institutionnelle, c'est vraiment le truc dont ils parlent quand ils ne savent plus quoi dire, comme si ça allait changer quoi que ce soit à la vie des gens
la 6e republique de montebourg l'anguille démagogique avait été entérrée par le PS et c'était tant mieux.
ressortir ça, ça ressemble surtout à un artifice anti-bayrou, en fait.



Clair. Montenbourg, c'est vraiment un guignol. J'ai bien rigole d'ailleurs quand le gars qui se dit renovateur du PS se range aux cotes de Royal. Au moins, si Royal se plante, il sera grille pour longtemps.
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Je suis d'accord sur le fait que ca ressemble à un anti bayrou
Mais je suis pas d’accord pour dire que c’est n’importe quoi. Ce qui est n’importe quoi c’est d’avoir un ministre de l’intérieur candidat qui passe à la télé tous les jours et quand il sera élu, il se planquera derrière un premier ministre, et donnera deux conf de presse à l’année.

Franchement la V e république, c’était pour le Gnl De Gaulle et c’était déjà un mauvaise idée et un coup (d’état ?) politique.
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Citation : Franchement la V e république, c’était pour le Gnl De Gaulle et c’était déjà un mauvaise idée et un coup (d’état ?) politique.

la constitution de 58 a été approuvée par référendum...
ce qui a été qualifié de "coup d'état" par certains, c'est la façon dont De Gaulle a accédé au pouvoir en 58
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Vu tout ce que je vois, je vis et j'entends je sais pour qui voter au premier tour!
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Juste pour information
et si vous preniez le temps d'aller jeter un oeil, là :

http://www.sortirdunucleaire.org/
http://www.mauvaisegraine.org
www.pacte-ecologique-2007.org
@+
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Django, non pas lui!!!!!!!!
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Alors qui ? Lepage-Bayrou ? Voynet-Sego ? Areva-Sarko ?
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C'est pour signer le pacte écologique :?:
Vois pas là :noidea:

Zic et Peintures ICI Et puis Le BLOG

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Ah il nous fait mijoter le filou ! :langue:
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6963
Clic droit > propriétés





le spectacle & l'autre spectacle
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Je trouve qu'il ressemble à Bayrou non ?
Sauf que Bayrou il a rien inventé lui.....

Zic et Peintures ICI Et puis Le BLOG

6965
6966

Citation : Quand à ceux qui voudraient me faire passer pour un militant UMP, il n'ont qu'à lire mes posts précédents, ou continuer à se confire dans leur misere intellectuelle.


Ceux qui ne lisent pas les posts de Colin Lapin sont confits dans leur misère intellectuelle. Y sont nuls : j'aurais honte à leur place.


Citation : je trouve aujourd'hui que le programme d'ensemble de Nicolas Sarkozy est de loin le plus cohérent, le plus logique, et en dépit de nombreux contradicteurs ici, celui qui a le plus de chances de réussir à terme. je crois fermement que valoriser le travail, le mérite et l'émulation est plus noble que d'essayer d'aplanir au maximum les différences entre les gens.


Le problème c'est qu'il répète sans cesse vouloir valoriser le travail mais qu'il n'annonce aucune mesure concrète qui pourrait aller dans ce sens. Il parle de faire sauter les limites au temps de travail, mais pour les cadres ça voudra dire travailler plus sans gagner plus, pour les employés qui n'ont quasiment jamais le loisir de négocier leur contrat (demande à des vendeurs ou des caissiers), ça voudra juste dire plus de flexibilité.

Au total ça fera moins d'embauches, mais où est la revalorisation du travail ? En revanche, pour les richesses : il parle de bouclier fiscal, de baisse des droits de successions... donc là il y a bien une valorisation supplémentaire des revenus des richesses (par opposition à ceux du travail).

Enfin il parle aussi de baisser les prélèvements obligatoires, et donc endetter l'Etat au bénéfice des entreprises donc des actionnaires. Flexibilité + avantages financiers aux actionnaires = augmentation des revenus des richesses. Bref, toujours pareil.

Quand on voit son parcours (Neuilly...), ses proches, ses témoins de mariage (Martin Bouygues et Bernard Arnault), les gens qui le soutiennent (des patrons opportunistes et mauvais entrepreneurs tels les fils Dassault ou Lagardère, ce dernier ayant causé beaucoup de tort à Airbus), tout ça va dans le même sens.

Dans le discours sarkozien, la revalorisation du travail c'est juste de la flatterie pour faire passer la pilule Thatchérienne (d'ailleurs économiquement inefficace).
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+1 ! :fete:
Sauf sur le début du post car j'aime bien la contradiction de colin lapin. Mais sinon, +1

J'ajouterai que payer les heures sup' sans majoration, c'est :
- l'arnaque pour le salarié
- inciter les entrepreneur à pressuriser leurs salariés et à ne pas embaucher

Citation : Quand à ceux qui voudraient me faire passer pour un militant UMP, il n'ont qu'à lire mes posts précédents, ou continuer à se confire dans leur misere intellectuelle.

Un militant UMP a le droit de poseter sur les forums, je vois pas ce que ça change. Comme si les non militants étaient objectifs !
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C'est pas mal ce que tu écris doc pouet!
La flexibilité, la déreglementation du droit du travail, l'alongement de la durée du travail.........ne font qu'augmenter les inégalités, et ce, dans toute l'europe. D'ailleurs, vous l'avez constater, qu'avec ces règles là, le taux de chomage a fortement augmenter dans tous les pays européens.
sarko qui défend l'idée de faire travailler+ ferait mieux de faire travailler ceux qui cherche du boulot et qui n'en trouvent pas.
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Citation : Franchement la V e république, c’était pour le Gnl De Gaulle et c’était déjà un mauvaise idée et un coup (d’état ?) politique.



Citation : La crise du 13 mai 1958 a entraîné le retour au pouvoir du Général De Gaulle. Le 1er juin, le Général de Gaulle est investi par le Parlement comme Président du Conseil. Il accepte de reprendre le pouvoir et "d'assumer les pouvoirs de la République" à condition de pouvoir gouverner par ordonnance pour une durée de six mois et de pouvoir modifier la Constitution. Le Parlement accepte ses conditions, et adopte la loi constitutionnelle du 3 juin 1958, qui autorise le gouvernement de Gaulle à modifier la constitution, en soumettant cette révision à des conditions de fond et de forme. La révision devra ainsi être soumise à référendum. Cette procédure reste discutée et n'est pas exempte de certains reproches, attendu qu'elle permet au gouvernement de Charles de Gaulle de déroger à la procédure de révision contraignante de la Constitution de la IVe République.

Entouré de Michel Debré mais aussi d'un cortège de politiques d'autre bords, la rédaction de la Constitution va prendre tout l'été.

Soumise à référendum le 28 septembre 1958, le projet de Constitution de la Ve République profite de la popularité du Général de Gaulle. Elle est promulguée par René Coty le 4 octobre 1958.

On distingue trois grandes étapes dans la formation de cette nouvelle Constitution :

La première avec l'élaboration d'un avant-projet de Constitution, qui débute le 29 Juillet. Deux organes participent à la préparation de cet avant-projet. Le Comité d'experts, constitué de hauts fonctionnaires, et le Comité Inter-Ministériel formé du général De Gaulle, de Michel Debré, du Président du Conseil, et du Garde des Sceaux. Ces deux comités, qui vont donc être à l'origine de la formation d'une nouvelle Constitution, vont s'appuyer, pour ce faire, sur différentes propositions posées par la Gauche comme par la Droite depuis 1920 et ayant comme fondement le renforcement du pouvoir exécutif par rapport au pouvoir législatif...

La deuxième étape a été l'intervention du Comité consultatif formé par le Parlement pour délibérer sur cet avant-projet. Le Comité consultatif a proposé quelques changements, qui ne modifiaient pas l'économie générale du texte, et dont certains ont été retenus.

Enfin, dernière étape, l'avant-projet modifié a été, dès le 15 août 1958, examiné par le Conseil d'État.

Le texte issu de toutes ces interventions sera, le 28 septemble 1958, adopté par le peuple français, consulté par référendum, à une majorité de plus de 80 % des voix.


Je crois que l'on peut avoir une opinion mitigée sur cette démarche :
- toute constitution prévoit une procédure de révision, procédure que l'on suit en principe, ce qui n'a pas été le cas ici
- le charisme ;) de De Gaulle a clairement joué ; de plus pas mal de caractéristiques étaient taillées pour lui et pas forcément adaptées à des successeurs "plus classiques".

Ca n'empêche bien sûr que c'était un progrès par rapport à celle de la quatrième république avec son instabilité chronique.

Citation : j'aime bien la contradiction de colin lapin


Moi aussi, mais pas trop la tactique de l'insulte indirecte : "ceux qui pensent... sont des ...". Mais sans représentants des différentes opinions, il y a peu de débat !
6970

Citation : Ca n'empêche bien sûr que c'était un progrès par rapport à celle de la quatrième république avec son instabilité chronique.

C'est ce que les profs disent à l'école mais est ce si sûr ? ou plutot est ce qu'il n'y a pas d'autres effets pervers ? Je ne sais pas.

Citation : Il accepte de reprendre le pouvoir et "d'assumer les pouvoirs de la République

Il était gentil ! Quel altruisme !


Pour ceux que ca interesse :

Citation :
Vrai-faux coup d'État
Le 13 mai 1958 est le jour de l'investiture de Pierre Pfimlin. À Alger a lieu une manifestation d'anciens combattants à la mémoire de trois militaires du contingent faits prisonniers par les fellaghas et fusillés en Tunisie.
Profitant de la manifestation, les partisans del'Algérie française donnent l'assaut au bâtiment du gouvernement général sous la conduite de Pierre Lagaillarde, un leader étudiant. Après la mise à sac du gouvernement général, les émeutiers nomment un Comité de salut public.
Le général Jacques Massu, qui a reçu de Félix Gaillard les pleins pouvoirs civils et militaires à Alger, en accepte la présidence. Il envoie à Paris un télégramme: «... exigeons création à Paris d'un gouvernement de salutpublic, seul capable de conserver l'Algérie partie intégrante de la métropole». Les députés, qui n'apprécient pas cette intrusion, investissent comme prévu Pierre Pflimlin. C'est la rupture avec Alger.
Le 14 mai, à 5 heures du matin, Massu lanceun nouvel appel : «Le comité de salut public supplie le général de Gaulle de bien vouloir rompre le silence envue de la constitution d'un gouvernement de salut public qui seul peut sauver l'Algérie de l'abandon».
Le lendemain, 15 mai 1958, le général Raoul Salan, qui commande l'armée en Algérie, prononce une allocution devant le comité de salut public, à l'intérieur du Gouvernement général d'Alger : «Vive la France, vive l'Algérie française, vive le général de Gaulle!»
Puis il se rend sur le balcon et s'adresse à la foule rassemblée sur le Forum : «Nous gagnerons parce que nous l'avons mérité et que là est la voie sacrée pour la grandeur de la France. Mes amis, je crie : «Vive la France ! Vive l'Algérie française!»... Puis il se retourne vers l'intérieur mais se heurte à la haute silhouette du gaulliste Léon Delbecque qui lui souffle : «Vive de Gaulle, mon général !» Revenant vers le micro, Salan reprend la phrase: «Vive de Gaulle!»
Les dés sont jetés avec cet appel public au Général, éjecté de l'activité politique en 1947 mais toujours très désireux de donner à la France des institutions plus stables que la IVe République.
De Gaulle, le retour De sa retraite de Colombey-les-deux-Églises, de Gaulle fait répondre le jour même qu'il se tient prêt à «assumer les pouvoirs de la République».
Le 19 mai, il donne une conférence de presse pour dire qu'il refuse de recevoir le pouvoir des factieux d'Alger. Aux journalistes qui s'inquiètent de l'éventualité d'une dictature, il lance: «Croit-on qu'à 67 ans, je vais commencer une carrière de dictateur?». Plus que jamais, les parlementaires rejettent la perspective de confier la République à de Gaulle.
Mais c'est sans compter avec les rebelles d'Alger et les manoeuvriers gaullistes. Le 24 mai, le bruit se répand que des parachutistes venus d'Algérie ont sauté sur la Corse.
Dans les faits, un député corse, Pascal Arrighi, a fait dans la nuit le voyage d'Alger à Ajaccio pour rallier l'île aux gaullistes. A son instigation, quelques poignées d'hommes du 1er bataillon de parachutistes de choc basé à Corte et Calvi se sont rendus à Ajaccio où ils ont désarmé les gendarmes et occupé la préfecture. Les rebelles utilisent habilement la radio pour faire planer sur la métropole la menace d'un débarquement militaire et d'une guerre civile (n'est-ce pas en Corse qu'a débuté la Libération du territoire en 1943?).
Le 27 mai, à midi, de Gaulle affirme dans un communiqué qu'il entame le processus régulier pour «l'établissement d'un gouvernement républicain». Stupeur dans la classe politique. Serait-ce un coup d'État ?
Pour dénouer la situation, René Coty, le président de la République, se résout le 1er juin, dans un message au Parlement, à en appeler au «plus illustre des Français... Celui qui, aux heures les plus sombres de notre histoire, fut notre chef pour la reconquête de la liberté et qui, ayant réalisé autour de lui l'unanimité nationale, refusa la dictature pour établir la République».
Le général forme sans attendre un gouvernement de rassemblement avec Guy Mollet, chef de la SFIO (parti socialiste), Antoine Pinay (Centre National des Indépendant, droite), Pierre Pflimlin, MRP (chrétien démocrate), Michel Debré (gaulliste),...
Le 4 juin, devant la foule rassemblée sur le Forum d'Alger, il proclame une formule fameuse: «Je vous ai compris. Je sais ce qui s'est passé ici. Je vois ce que vous avez voulu faire. Je vois que la route que vous avez ouverte en Algérie, c'est celle de la rénovation...»
Il évoque dans le même discours les dix millions de Français d'Algérie : «des Français à part entière dont les droits, quelle que soit leur communauté d'origine, sont égaux».Il s'ensuit des flottements chez les membres du comité de salut public qui se demandent si le G énéral ne veut pas saborder leur projet en promettant uneintégration impossible de tous les musulmans ( *).
Mais le 6 juin, l'enthousiasme des pieds-noirs est à son comble quand ils entendent à Mostaganem le général de Gaulle : «Vive Mostaganem ! Vive l'Algérie française ! Vive la République! Vive la France !».
Investi de la présidence du Conseil, le général Charles de Gaulle s'attelle à la mise sur pied d'une nouvelle Constitution. Elle est approuvée par référendum le 28 septembre 1958 avec 79,2% de Oui et toujours en vigueur.
Le 21 décembre 1958, Charles de Gaulle est élu président de la République et de la Communauté française par un collège électoral. C'est le premier président de la Ve République.



Des conditions de retour tout de même troubles, non ?
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Rappelons que les français était loin d'être chaud pour le suffrage universel (ca leur rappelait le coup d'état de 1852)
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C'est completement impossible de reprendre le fil d'une discussion sur af au dela de 2 semaines d'absence :8O:
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Tu m'étonnes !
Je m'absente quelques mois, des centaines de pages à lire...



le spectacle & l'autre spectacle
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Déjà, 12 heures après je comprends plus tout tout...
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Ouf... :fou:
J'ai cru un instant que ce thread roulait toujours.... :oo: