Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?
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Anonyme

Citation : Ce qu'il y a de fou, c'est que maintenant tout est clair, déclaré au public mais personne ne dit rien
Qui pour dire quoi?
Ne me dis pas que tu penses encore que la France est un pays démocratique au sens premier du terme, c'est-à-dire un régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple (principe de souveraineté), sans qu'il y ait de distinctions dues la naissance, la richesse, la compétence... (principe d'égalité).

Anonyme

Citation : Ne me dis pas que tu penses encore que la France est un pays démocratique au sens premier du terme, c'est-à-dire un régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple
on a beau le savoir, c'est toujours surprenant et scandaleux d'apprendre ce type de nouvelles.
pour ma part, je reste indigné à chaque fois. il n'est pas question de se résigner car c'est une forme d'acceptation de la situation.

pemberton

Ce qui est malheureux c'est qu'aucun gouvernement s'est réellement attaché aux niches de peur de voir les plus riches partir à l'étranger....
Mouais, s'ils partent ce sont de mauvais citoyens qui veulent se soustraire à l'impot, il faut donc les punir (c'est plus rapide que de regarder si le monsieur x il a pas triché un peu sur le kilometrage pour gonfler ses frais réels)

Anonyme



_d j a n g o









Attention au coup de soleil


"Allez, on rentre à la maison !"
Résultats du questionnaire écolo :

Anonyme

Citation : jeudi 5 juin 2008
Seuls 2 % des chômeurs ne veulent pas travailler
Chacun conserve encore en mémoire les déclarations musclées de M. Nicolas Sarkozy sur les prétendus faux chômeurs, notamment le 8 avril dernier lors de son déplacement à Cahors. Non seulement l’exemple cité par le président de la République sur ce demandeur ayant refusé soixante-trois propositions d’emploi s’est révélé faux (le témoignage fondant l’argumentation du chef de l’Etat venait d’un malade psychiatrique), mais, selon une nouvelle étude réalisée par le ministère du travail, les « faux chômeurs » n’existent pas.
« Seuls 2 % des personnes se déclarant au chômage ne souhaitent pas travailler à l’avenir, essentiellement pour des raisons de santé », note l’étude de la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) et de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), « La question financière : une préoccupation importante des actifs sans être perçue comme le principal frein au retour à l’emploi » (PDF), publiée le 2 juin. Les auteurs de l’étude ont interrogé les personnes recevant un revenu inférieur à 1,5 smic net (public potentiel de la prime pour l’emploi) « afin d’éclairer les freins à la reprise de l’emploi ».
Non seulement le refus de travailler ne figure pas dans ces « freins », mais les demandeurs d’emploi sont disposés à d’importantes concessions : 75 % d’entre eux accepteraient un emploi d’un niveau inférieur à leur qualification, près de 50% consentiraient à déménager si « on leur proposait un emploi ferme ou dans une perspective d’activité sûre ». Bien que la très grande majorité souhaitent un emploi à temps plein, près de la moitié « accepteraient n’importe quelle durée du travail ».
Voilà qui contredit un peu plus la fameuse hypothèse gouvernementale des « 300 000 offres d’emplois non satisfaites ». Elles aussi n’existent que dans l’imagination du pouvoir. En réalité, toute offre déposée dans plusieurs agences est comptabilisée autant de fois même si elle ne correspond qu’à un seul poste de travail. Ce qui relativise d’autant le problème, au demeurant réel, de l’inadéquation qualitative entre offre et demande.
L’étude de la Dares enfonce le clou : le frein principal à la reprise d’un emploi ne vient pas des chômeurs qui passent des jours tranquilles à ne rien faire mais de … « l’insuffisance des offres d’emplois ».
Martine Bulard
source: le monde diplomatique

fredian


taffer de nos jours= bosser comme un esclave pour un salaire de misère dans des jobs tous plus absurdes et ininteressants les uns que les autres. d'autant qu'à l'heure actuelle, les aspirations personnelles de chacun ne sont plus un critère et passent largement au second plan , quand elles sont encore prises en compte

moi, en tout cas, c'est quelque chose, en tant qu' hédoniste qui n'a qu'une vie et qui compte en profiter, que je trouve normal et que je serai le premier à mettre en pratique.


le gouvernement et le patronat se foutent de notre gueule: ils voudraient qu'on bosse gratos ou presque plus de 50 h/semaine! taffer ok si c'est pour un salaire correct, des conditions de travail décentes et surtout une activité ayant un minimum d'intérêt pour celui qui se la farcit...

Anonyme


Anonyme

Citation : taffer de nos jours= bosser comme un esclave pour un salaire de misère dans des jobs tous plus absurdes et ininteressants les uns que les autres.
C'est un peu caricatural même si c'est souvent le cas, en particulier chez les personnes qui ont peu ou pas de qualification (ou, comme on le constate de plus en plus, qui ont des connaissances générales - diplômes - peu compatibles avec le marché de l'emploi). Sinon, heureusement, tous les jobs ne sont ni absurdes ni mal payés.
Concernant le salaire, c'est évidemment relatif. Si on a ce qu'il faut pour vivre sans angoisse, c'est déjà pas mal en ces temps difficiles. Ça se discute, bien sûr.
Pour l'absurdité, certainement pas. Aucun travail ne l'est. Nous devrions même savoir gré à ceux qui font des boulots pénibles et mal payés pour ne pas avoir à nous demander chaque jour ne serait-ce, par exemple, comment la bouffe arrive tous les jours dans nos assiettes sans que nous ayons à cultiver notre jardin, creuser un puits pour arroser un potager ou chasser le gibier dans la forêt.

fredian


par contre, pas d'accord avec toi ADT; les boulots absurdes , ça court les rues et les usines, mais tu dois avoir une situation interessante (et tant mieux pour toi, mais ne géneralise pas!)pour ne pas voir cet aspect. tu as d'ailleurs une vision très théoriste, universitaire de la question, car vois tu, j'ai beau avoir une qualification, fait des études, etc, j'ai un taf "caricatural" comme tu dis, et je suis loin d'être un cas unique. ou plutôt, comme tu dis, j'ai une qualification interessante à la base mais en inadéquation avec la réalité de l'absurdité et l'inintérêt des boulots fréquemment proposés!
moi, j'en fais un de taf absurde (et mal payé, mais ça, c'est pas le pire, c'est relatif comme tu dis), donc je sais de quoi je parle, et j'en connais un paquet d'autres dans le même cas.
je préfererais largement avoir à cultiver mon potager,tirer mon eau, etc (c'est d'ailleurs quelque chose à laquelle je pense sérieusement histoire d'échapper à l'aliénation de mon existence par le taf pensé de façon capitaliste)... les exemples que tu cites ne sont pas des exemples d'absurdité pour moi car c'est la base de la survie, se procurer sa nourriture, la seule raison légitime et directe de taffer! le travail tel qu'il est pensé et conçu par nos sociétés capitaliste l'est en revanche car il nous fait perdre de vue le pourquoi du travail, ses raisons "objectives" et nous détourne des préoccupations premières.
faut d'ailleurs arrêter avec la sacralisation du travail. on dit qu'il n'y a pas de sot métier, mais moi je pense l'inverse: un métier, tel qu'il est conçu et pensé dans nos sociétés actuelles, est sot par nature car cela nous détourne de l'essentiel de l'existence, à savoir disposer de son temps et vivre simplement, savourer, profiter de l'instant présent.

Anonyme


fredian

plus inquiétant, si l'on se fie aux représentations qu'ont les salariés de leur job, on remarque que les corps de métiers qui s'y retrouvaient dans leur taf il y'a encore quelques décennies se sentent aujourd'hui dépossédés de cet aspect, la faute à l'évolution des métiers et des taches, du travail en général vers toujours plus de dépersonnalisation et de standardisation, de routine. j'ai pas mal bossé sur la question à l'époque de mes études, et c'est aussi pour cela que le travail de nos jours génère plus de stress que de satisfaction individuelle, même dans des boulot potentiellement "interessants"

seul l'artisanat, les métiers d'art ou les métiers stimulant intellectuellement (soit tous ceux qui échappent un tant soit peu à la logique bureaucratique et/ou capitaliste)sortent encore un peu du lot car ceux qui vivent de ça, souvent par passion, s'y retrouvent et ne font pas cela uniquement à des fins pécunnières. mais quand on voit la difficulté d'accès et le cloisonnement (pour ne pas dire "marginalisation" ) de ces métiers à l'heure actuelle, difficile d'y accéder ou de vivre avec!

Anonyme

je m'explique:
le fait de naitre dans de bonnes conditions sociales, économiques et financières est en soit une chance. Cela permet aux avortons de ces familles de faire des études et d'acceder à des postes pour la plupart interessants. Ce qui rend la vie un peu moins monotone. ( je suis conscient que je fais des généralités).
les familles défavorisés, elles, ont moins cette possibilité de bien évoluer dans le monde du travail.
ils n'ont pour la plupart pas moins de choix de métier et executent souvent des taches "ingrates".
alors pourquoi ne pas compenser cette" malchance" par le salaire plutot que de récompenser ceux qui sont déjà avantagés?
(je me rends compte que je viens de faire un discours "communiste".)

ha, ces utopistes...

Anonyme

Après, c'est clair que faire 10 ans d'études après le bac dans un domaine sans débouché entraîne de la frustration. Mais peut-on demander à la société de fournir des milliers d'emplois de sociologues ou d'historiens de l'art ?

fredian

Citation : Mais peut-on demander à la société de fournir des milliers d'emplois de sociologues ou d'historiens de l'art ?
pourquoi pas? là, ce sont des choix politiques de sociétés qui sont effectués en fonction de stratégies bien précises. mais c'est clair qu'il peut paraitre plus utilitariste (traduisez "rentable") de créer des postes de scientifiques ou autres que de sociologues; pour ma part, je pense pourtant que ces métiers ou filières décriées devraient avoir plus d'importance dans nos sociétés; si c'était le cas, à mon avis, certaines choses seraient différentes...


Pictocube

"Si en a pas deud déboucheur d'chiotte, tu fniras dans la melrlde mon gars !"
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

Negraval

Citation : pour qu'une société soit saine et permette au maximum d'individus de s'épanouir, c'est pourtant nécessaire de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier!
C'est même obligatoire sinon c'est le déséquilibre qui mène à la ruine.
Un exemple pas si vieux que ca c'est la Chine de Mao au temps des gardes rouges, on a vu ou ca pouvait mener, heureusement, les chinois sont loin d'être des cons bornés, et ils ont assez vite compris qu'ils faisaient fausse route, et ont changé de cap, certes pas radicalement, mais ca a suffit pour que le pays se redresse à vitesse grand v. Malheureusement il y a toujours des irréductibles qui plombent la démocratie, mais ca c'est une autre histoire...

khaledo

Citation : En France, il est tout à fait possible de faire des études menant à un métier intéressant dans des établissements publics (c'est mon cas). Ce n'est pas si courant.
Oui mais ce n'est pas qu'une possibilité d'accès au sens pécunier ou de la sélection. Le fait est que tout cela dépend aussi de l'encadrement des parents, du milieu, de la valorisation de l'image des études ou non et enfin de la volonté et du caractère de la personne.

Mustcaster



crossroads

Citation : En France, il est tout à fait possible de faire des études menant à un métier intéressant dans des établissements publics
En France, le système s'auto alimente : si tu vas jusuq'au bout de la Fac tu finis prof à la fac!
Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

_d j a n g o


On appréciera que les fils d'ouvriers ont d'énormes "chances" de devenir ouvrier, comme papa.
Résultats du questionnaire écolo :

Pictocube

Dans ton discours on a l'impression que c'est mal d'être ouvrier, pas bien. Hors à part au sujet des salaires, je pense qu'on peut s'épanouir en étant ouvrier comme on peut avoir une vie horrible en étant cadre supérieur... C'est très complexe.
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

_d j a n g o


Et puis :

Et pour les salaires :

Résultats du questionnaire écolo :

_d j a n g o


D'ailleurs on appréciera que sur les 2365 fils d'ouvriers, 52 sont cadres...
Quoi que y a pas mal de trucs bizarre sur ce tableau...

Genre que les fils de "professions intermédiaires" (entre employé et cadre) deviennent en grande partie ouvrier. Un peu strange... Que les fils de cadres deviennent autant cadre qu'ouvrier me parait bien louche aussi...
Résultats du questionnaire écolo :

fredian

Citation : je pense qu'on peut s'épanouir en étant ouvrier comme on peut avoir une vie horrible en étant cadre supérieu
je suis assez d'accord; les métiers que l'on classe communément dans la catégorie "ouvrier" sont assez larges; souvent pénibles physiquement, mal payés, selon les postes, ça peut tout de même davantage valoir le coup que d'être cadre, certes mieux payé, mais se taper 70h/semaine et être esclave d'un petit chef avec le stress que ça peut impliquer (après, tout dépend de la structure où l'on bosse: ce n'est pas pareil d'être ouvrier à la chaine dans une usine qu'ouvrier qualifié avec des compétences spécifiques et valorisables /valorisantes dans une petite structure...) ceci dit, pour ma part, dans les deux cas, ce n'est pas ce que j'appelle des "bonnes situations"...
quant à la mobilité professionnelle, ça montre que les beaux discours "volontaristes" du genre "suffit de faire des études pour devenir..." ne tient pas la route. on est dans un pays, où, malgré le discours politiquement correct en vigueur et l'illusion qui va avec, les mécanismes sociaux sont figés (il suffit de lire la diagonale du tableau pour comprendre..). alors certes, il y'a plus de places ou de jobs rentrant dans la catégorie "ouvrier" en général que "cadre", mais quand on ramène ces chiffres en pourcentages, on constate, pour chaque csp, l'immobilité du système....
mais bon, tout ceci ne change pas le problème: qu'on soit cadre où ouvrier, on a faire, très souvent, à des conditions de travail pénibles, pour ne pas dire inacceptables, faisant qu'à mes yeux , quelque soit la csp, il n'y a à l'heure actuelle qu'une majorité de tafs "merdiques", d'où ce que je disais au départ... pour ma part, vu les conditions, ça ne me plairait pas plus d'être "cadre" qu'"ouvrier". après, dans chacune de ces catégories, il y'a sûrement, comme disait ADT quelques tafs interessants, mais cela reste exceptionnel....
Citation : Genre que les fils de "professions intermédiaires" (entre employé et cadre) deviennent en grande partie ouvrier. U
ça n'a rien de strange: ça veut simplement dire, que les chances (ou plutôt les risques) de connaitre , à l 'inverse d'une "promotion sociale" une "démotion sociale sont réelles! cela est dû à à la tendance du nivellement par le bas des métiers proposés et la deliquescence de ce qu'on appelle les "classes moyennes" (de plus en plus, soit on, est pauvre, pour une majorité , soit on est riche, mais entre les deux, il y'a de moins en moins de monde. c'est le phénomène de paupérisation actuelle!) certaines csp ou métiers vont être amenés à disparaitre au profit d'un "tout dans le même panier"; il y'a plus de job "précaires ou pénibles " proposés à l 'heure actuelles que de situation "confortable. moi même , je rentre dans cette catégorie...
Citation : Que les fils de cadres deviennent autant cadre qu'ouvrier me parait bien louche aussi...
en revanche, je ne vois pas où tu vois cela..

Anonyme


J'ai cru un instant que ce thread roulait toujours....

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