Sujet Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?

Citation : 08 mars 07:09 - PARIS (Reuters) -
Le rapport annuel de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) fait une nouvelle fois état d'une augmentation des plaintes pour des "bavures" policières et juge que certaines méthodes de la police comme la fouille à corps et le menottage sont utilisées abusivement.
Nouveau rapport sévère sur les bavures policières

Dans ce document, publié jeudi, cette instance administrative indépendante créée en 2000 annonce avoir transmis sept affaires aux parquets pour des poursuites pénales contre des policiers, et quinze au ministère de l'Intérieur pour des poursuites disciplinaires.

La publication du précédent rapport annuel en avril 2006 avait donné lieu à une passe d'armes entre le président de la CNDS, Pierre Truche, et le ministère de l'Intérieur et les syndicats de police.

Pierre Truche, dont le mandat arrivait à échéance, a été remplacé cette année par Philippe Léger, un autre magistrat, nommé par Jacques Chirac. Un amendement de la loi "prévention de la délinquance", texte présenté par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, a prévu de plus la désignation auprès de la CNDS par le Premier ministre d'un "commissaire du gouvernement".

En 2006, les saisines de la CNDS ont augmenté de 25% par rapport à 2005 avec 140 dossiers enregistrés, contre 108 dossiers en 2005, 97 en 2004, 70 en 2003, 40 en 2002, dit le rapport. La majorité des plaintes émises en 2006 concerne l'action de la police nationale (62 %).

La commission relate plusieurs cas d'abus policiers. Un réfugié politique algérien, arrêté après un contrôle d'identité en raison d'une rébellion et conduit au commissariat des Halles à Paris, "a été fouillé, totalement déshabillé, dans un couloir et (...) a ressenti un profond sentiment d'humiliation, qui ne faisait que décupler celui d'injustice face à un contrôle qu'il estimait déjà illégal", souligne-t-elle.

La CNDS recommande au ministère de l'Intérieur d'instaurer par circulaire l'obligation pour l'officier de police d'exposer dans un procès-verbal les motifs de la fouille à corps.

La commission relève que les policiers ont tendance à menotter des personnes dans des circonstances où cette procédure ne s'impose pas, ou même alors qu'elle est illégale. Elle rappelle "que l'usage de la coercition implique nécessairement, selon la jurisprudence en vigueur, le placement en garde à vue".

La commission relate plusieurs cas de violences "illégitimes", notamment une affaire à Strasbourg où un mineur de 17 ans "a reçu un coup au visage qui lui a occasionné une perforation du tympan alors que, d'après le policier, il n'avait fait aucun geste d'agression".

"Il a par ailleurs été insulté, retenu dans un véhicule de police sans cadre légal ni information au procureur. Il a été menotté d'abord à un grillage, puis jusqu'à son domicile pour vérifier son identité, sans qu'il ne présente un quelconque danger ni pour lui-même, ni pour les policiers, aux dires mêmes de ces derniers", raconte le rapport.

http://actualite.aol.fr/france/politique/nouveau-rapport-severe-sur-les-bavures-policieres/250291/p-article_cat/article_scat/article_titre/article_id/article.html

Citation :
Selon l'Insee et l'Observatoire national de la délinquance, les faits constatés ont été trois fois plus nombreux en 2005 que les dépôts de plaintes.

Citation : "A la lecture de ces quatre cartes, il apparaît que les années Sarkozy ont été marquées par deux tendances, apparemment contradictoires. Une baisse de la criminalité générale obtenue, notamment, grâce à une diminution significative des vols et, plus généralement, des atteintes aux biens. En revanche, l'action du ministre de l'Intérieur n'a pu endiguer l'explosion des violences et des agressions contre les personnes. C'est donc un nouveau visage de l'insécurité qui se dessine, remettant en question bien des idées préconçues."

Ce qui, de façon plus précise, peut se traduire comme suit :

"La baisse de plus de 17% en cinq ans des atteintes aux biens en France métropolitaine constitue le principal motif de satisfaction du ministre de l'Intérieur."

"C'est le gros point noir du bilan de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur: les atteintes volontaires à l'intégrité physique - autrement dit, les violences aux personnes - ont augmenté de près de 20% de 2001 à 2006. Une progression qui concerne 92 des 100 départements français."

Ce qui m'amène à la remarque suivante : les atteintes aux biens (vols avec ou sans violence, cambriolages, destructions ou dégradations de biens publics ou privés) ont notablement diminué et on peut s'en féliciter.

En revanche, je trouve inquiétant que les atteintes aux personnes (violences physiques crapuleuses ou non, viols, agressions et violences sexuelles,menaces et chantages, homicides) soient nettement en hausse.

Or, si le ministre de l'Intérieur peut se féiliciter à juste titre du premier point, il ne peut se défausser du second. Autrement dit, il est comptable des deux tendances...Et pas seulement de celle vers laquelle ton lien pointe habilement.

Ce qui m'amène à citer à nouveau le dossier de l'Express : "Cette mobilisation constante, qui a permis une réduction globale de la criminalité, ne doit pas masquer certains échecs de l'homme qui incarne la culture du résultat.

L'insécurité reste supérieure à ce qu'elle était en 1999.

Et surtout, comme ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy s'est trouvé dans l'incapacité de briser le cycle infernal de la hausse des violences contre les personnes ( 19,9% de 2001 à 2006). Celles qui, précisément, traumatisent le plus les gens. Elles augmentent constamment depuis les années 1960. Et elles explosent depuis le début des années 1990."

Citation : Les vols de bien sont en augmentation de 10.3% depuis 2002
la criminalité organisée + 24.7%
la betise ministerielle +356%
Le chomage est en realité de 24% de la population active.
Le brassage d'air de sarko est en forte hausse de + 876%