Les conneries. publiques !

...et si je posais un drapeau moi ?
Allez, ça fera un de plus !

quand on est AF old school compliant, on dit :carré_vert:

Une qu'on m'a racontée.

Des amis étaient en partance pour leur lieu de vacances.

Le trajet implique un vol en avion gros porteur.

Ils embarquent, l'avion est en bout de piste et on se prépare au décollage.

Pi ça décolle pas.

Pi longue attente...

Au bout d'un moment, le commandant expliqe que l'avion a un problème de moteur, et qu'ils vont devoir rentrer à la zone d'embarquement car la réparation va être longue. Un autre avion sera affrété. Gros bazar. Compte tenu des circonstances, il autorise les passagers à se servir de leurs portables.

Et là derrière mes amis, une dame appelle son mari et lui dit (texte intégral) : "Je suis dans l'avion, on a un gros problème de moteur, on fait demi-tour, je te rappelle !".

Et elle raccroche !

Si le mari n'a pas fait une crise cardiaque, c'est qu'il est parti pour faire un centenaire !

Bon alors, l'histoire du crâne de plâtre:

Il était une fois au milieu des 90's, un groupe de Hard Rock un peu old school. Son batteur avait gardé des 80's un amour un peu étrange de l'esthétique à base de collants fluos, d'aigles, de crânes et de filles à la poitrine opulente. 
Un beau jour, le batteur eu un plan pour un concert un peu sympa dans un théâtre en plein air. A ce moment resurgit en lui l'amour des concert où d'immenses crânes se dressaient à l'arrière de la scène.

Nous voila donc avec le projet du batteur sous le bras: fabriquer un crâne géant avec des yeux rouges qui clignotent. Pour la technique, nous faisons appel au batteur de mon autre groupe du moment, qui est un véritable génie en arts plastiques (il fait d'ailleurs aujourd'hui une carrière internationale dans le monde de l'animation), mais aussi un bon gros déconneur qui a tendance a transformer toute chose en une belle séance de fendage de gueule...

Je lui explique le truc un soir, on explose de rire...on se calme, on se dit que le mieux serait de le faire à la mousse expansive, on explose de rire...on se calme, on explose de rire...

Le lendemain nous expliquons le projet au batteur, très sérieux, qui ne comprends pas pourquoi on se fend la poire...bref. Nous voilà donc dans son garage avec une 10aine de bombes de mousse. On lui dit qu'il nous faut un support, et il nous dit qu'on peut prendre la grosse planche là, qui est sur le mur.

5 Minutes après, nous obtenons une chouette galette d'environ 1m/1m50 de haut, pour une épaisseur d'environ 10cm. On explose de rire, on se dit qu'il nous faut encore plus de mousse. On retourne faire les courses, on gagne 5cm d'épaisseur, c'est le début du carnage.

On décide d'ajouter une couche de plâtre, pour lisser et donner de l'épaisseur. On fout bien sur du plâtre partout, et on a un beau crâne d'environ 30cm d'épaisseur dans lequel il ne manque plus qu'à percer des trous pour passer des ampoules rouges pour les yeux. 
Mais au moment de décoller le merdier, nous nous rendons compte qu'une des propriétés de la mousse expansive, c'est que ça colle. On y va à la spatule, on déglingue à moitié la planche qui reste collée au cul de notre chef d'oeuvre. Mais impossible d'aller plus loin, le plâtre est trop lourd et au fur et à mesure qu'on décolle la mousse casse sous son poids.

Là on se dit qu'il faut mieux laisser sécher tout ça quelques jours, et y revenir à tête reposée.

Le jour du concert est arrivé, les semaines ont passés, les mois...de temps en temps j’apercevais dans le garage du batteur cette grosse planche avec cet espèce de crâne moche en plâtre collé dessus...effet lolesque garanti à chaque fois!
Surtout que quelques temps après nous avions appris que la vieille planche en question était une table (ou un cul d'armoire, je sais plus) en bois précieux qui appartenait à la frangine du batteur. Genre un héritage, un truc qui vaut une couille et qui a une valeur sentimentale immense...

Voilà. 

8.5> excellent! ça donne envie de voir les photos.

Pis ça me rappelle un Jaba le hut taille réelle en papier maché oublié sous la pluie : beau carnage aussi!