Les conneries. publiques !
- 1 800 réponses
- 190 participants
- 114 078 vues
- 251 followers
Hit !
Fan assidu des rubriques "les conneries on stage" et autres "en home-studio", j'ai pu remarquer cependant qu'il n'éxiste pas de topic dédié aux anecdotes familiales ou amicales que le destin nous avait pourtant réservées.
Il en est pourtant de croustillantes, et qui divertiront + d'un musicien souhaitant faire... un break.
A cet effet, je propose donc que nous racontions ici toutes nos histoires sans rapport direct avec la musique (genre conneries lors du baptème du petit dernier etc).
A vos marques... Feu !
Hit !
Tiens, ça me rappelle toujours ma pauvre grand-mère qui, pour désigner mon harmonica d'enfant l'appelait du ton le plus sérieux : ma "musique à bouche".
Lorsque j'eus un semblant de première guitare, elle pestait que je joue sans arrêt de "la mandoline"...
J'eus aussi un petit accordéon, qu'elle baptisait tout simplement du vocable de "musique". Pour elle, je jouais avec "ma musique".
(Bien souvent d'ailleurs, peu sûre de ses termes, elle faisait les signes en disant tous ces mots, ça ne me fit rire que des années plus tard, avec grande nostalgie du reste).
Je me fabriquais et me réparais régulièrement une batterie avec des barils de lessive et des couvercles de casseroles. Ca, ben c'était "mon tambour".
Près de l'adolescence, j'avais récupéré un "orgue électronique", qui était pour elle "mon piano"...
J'ai eu beau tenter de corriger 100 fois chacun de ces termes, avec l'agacement que l'on sait des jeunes garçons déjà passionnés, rien n'y fit jamais !
Sacrée Mamy, ce que me manque ce temps-là; et combien tu me manques !...
nifargov
Hors sujet : Citation : Tiens, ça me rappelle toujours ma pauvre grand-mère qui, pour désigner mon harmonica d'enfant l'appelait du ton le plus sérieux : ma "musique à bouche".
c'est une expression couramment employée pour un harmonica
Anonyme
première question "elle vaut cb ta guitare ? " je réponds "hé mec ya marqué santana au fond elle vaut 400€ " -bon la pelle m'était revenue 15€ ya 10 ans-
le plus fort : ils y ont cru dur comme fer houhou
de fil en aiguille une autre question vraiment marrante surgit d'une des agacantes personnes venues nous écouter "pk tu appuies sur les cordes quand tu joues ??"
j'avoue avoir halluciné , éclaté de rire , pour finalement dire "bah ...
... heu pour changer la hauteur de la note
et le gars "ha ok ... ca fait mal aux doigts non? " ...
du coup je me suis mis a rigoler j'étais terassé de rire . comprenant que je me foutais royalement de leur geule les gars sont partis , dépités
Will Zégal
Anonyme
ceci dit sur le coup j'étais plié en 2 de rire
Will Zégal
A moins que tu ne fasses partie des gens qui préfèrent rester dans l'ignorance plutôt que poser une question ?
Moi j'ai tendance à penser que les questions les plus idiotes sont celles qu'on n'ose jamais poser. ;)
Mais tu n'as jamais dû les poser, ces questions. Tu est surement né en connaissant par coeur le prix du matos de zique et en sachant comment on fait des notes sur une guitare
En tous cas, bravo. Ce jour là, tu as certainement donné à tes interlocuteurs non seulement une excellente image des musiciens, mais également l'envie de se mettre à la guitare histoire de pouvoir un jour eux aussi se moquer dans une cours de récré de ceux qui ne savent pas, les pauvres
Anonyme
un gars serait venu gentiment dans le but d'apprendre je lui aurait tout expliqué gentiment . d'ailleurs j'ai un pote qui ne connait rien a la guitare et a qui j'apprends a jouer .
Tagadobudoire
Hit !
Hors sujet : Si des fois on s'abstenait de commentaires...
Bon; on revient au sujet, là ?...
[mode scandé style manif :]
"Des anec-dotes, des anec-dotes, des anec-dotes..."
...
Hit !
Surpris par l'heure, l'an dernier la maman de mon petit -3 ans alors- qui a rendez-vous chez le médecin me l'amène au studio.
Y'a jamais que dans ces cas là que la musique s'arrête impérativement...
Bah ! Je le prends sur mes genoux, et lui refais doucement ce que j'étais en train de clavioter alors que maman s'éloigne...
Il semble (je ne vois pas ses yeux, je suis dans son dos, nous sommes dans la même direction face au clavier), il semble donc être fasciné par le fait que mes doigts produisent des sons différents -il "connaît" le piano numérique au domicile, mais c'est la première fois en somme qu'il voit/entend des sons synthétiques.
Je lui dis : "ne touche pas, hein : ensuite je vais te laisser faire, mais pour l'instant c'est papa"...
Bon.
Il ne bouge pas.
Ce petit adore la Musique (je l'ai élevé avec des disques de musique classique tous les samedis, et du rock et de la chanson lorsque l'occasion se présente encore dans la semaine).
Je me remets donc à jouer.
A cet instant, en une seconde, je me prends à me ressouvenir avec tendresse d'un professeur adorable qui m'avait marqué et particulièrement ému en de multiples reprises, moi qui manquais de papa. Ses mots sont à jamais gravés en moi, encore aujourd'hui je vais lui rendre visite dès que je le peux.
Bref, je vis un instant une sorte d'extase intérieure, de communion avec le passé, me disant que mon petit peut-être se souviendra comme moi des décennies + tard d'un instant furtif passé là sur les genoux de son papa, devant le "piano"...
Rêveries...
Avec des sons calmes qui coulent d'eux-mêmes sur un tempo reposé.
C'est hélas + long à décrire qu'à vivre, mais l'enfant ne dit toujours rien; il écoute en regardant mes doigts parcourir les touches de gauche à droite.
Je m'arrête toutefois pour que cette séance ne lui devienne pas trop longue, j'aimerais tant qu'elle ne s'arrête pas mais, sans doute par crainte qu'il s'en lâsse et interrompe, lui, mes notes d'une manière bien moins poétique, je me résigne à conclure la séance et le laisser jouer, pour garder toujours intacte l'émotion de ces quelques minutes profondes, sa petite oreille chaude sous mon nez tiède -j'en faisais attention de ne pas respirer trop.
C'est à cette seconde je crois l'un des + beaux instants fusionnellement jamais partagés avec lui.
A cette seconde seulement !
Car dans celle qui suivit, il se retourne vers moi et, de l'air le + naturellement dépité du monde -moi qui le pensais aux anges-, m'annonce comme en s'excusant :
"Elle est pas belle ta musique, papa...
Anonyme
ca me rapelle mon frérot qui petit , vint dans les bras de son grand pere qui l'adorait . instant magique . d'un coup mon frérot dit a mon grand pere "pépé,tas un gros nez" j'avoue avoir éclaté de rire (j'avais environ 8 ans )
Hors sujet : Merci tagadobutoire
c'est exactement ca c'était des cons venu se payer ma tronche et qui finalement en ont pris plein la geule
c'est d'ailleurs ca qui m'a fait bien rire pas tant leur peu étonnante ignorance
revenons en aux anecdotes
Will Zégal
Hors sujet : Dont act.
Ça favorise pas le rapprochement humain, mais ça fait pas le comportement de sous-merde grossetêtisée et méprisante que j'avais au premier abord compris. ;)
Anonyme
Hors sujet : c sur que niveau rapprochement humain j'ai vu mieux !
'fin voila on s'est compris lol
Heldon jazzyTron
Quand j'étais objecteur, je "bossais" dans une mjc.
J'ai mis le bossais entre guillemets.
Entre autre je m'occupais de secretariat, de réparer cette foutue photocopieuse qui foirait souvent, d'ouvrir des sections diverses, et enfin, de remplacer l'animateur de la section tarot qui avait été viré.
Or...à ce moment là, la "dame de pique" commençait à faire parler d'elle. Le jeu que l'on trouve depuis un moment sur tous les PC.
Une variante s'appelle la "salope", on joue avec un jeu de tarot, et les atouts prennent la place des coeurs, donc les cartes à points. Bref.
Un soir, la plupart de mes adhérents arrivent dans la MJC. On s'intalle en attendant les autres participants pour un tournoi qui dure toute la nuit. On décide de se "chauffer" les doigts en jouant à la salope. Ca tombait bien : on était 6 et ça tombait pile poil pour le nombre de cartes etc.
La directrice de ce centre était un peu..."rigide" dirons-nous.
Elle passe derrière moi en nous interrogeant sur notre jeu, en prononçant simplement le mot "Tarot?".
Ce à quoi, tout concentré par la partie que j'étais, j'ai simplement répondu par le nom de notre jeu "Non, Salope".
Pendant quelques secondes, je n'ai pas compris pourquoi elle est devenu verte, et que mes camarades joueurs viraient eux vers le rouge..
j'ai rattrapé le coup, mais ça n'a pas été la seule fois où elle ne comprenait rien.
Vers Noël, je rentre dans son bureau avec une boite de marrons glacés. Je lui propose donc "Euh, tu veux un marron" ?
Elle me regarde effrayée.
Quand j'ai compris que -stupidement- elle croyait que je lui proposais de se prendre une baffe, j'ai rajouté "...glacé?"..
Elle a poussé un ouf de soulagement.
Faut etre bete quand même...
Hors sujet : Toilb>
La vie, c'est comme un train de montagne
Anonyme
Will Zégal

Hit !
Naturellement, il n'y connaît rien à rien au monde Hippique.
Nous étions alors dans une époque d'attentats et la "sécurité maximale" (qui vient toujours après) était déclanchée sur tout le territoire...
Le téléphone sonne dans la cafétaria.
Le barman répond.
Au bout du fil, un type à la voix embourgeoisée :
"Dites Monsieur, n'aurais-je pas oublié ma bombe chez vous ?"
Grande frayeur du barman...
Nota : la "bombe" est en quelque sorte le "casque" (noir) des jockeys...
pulvonium
Un pote policier municipal nous sort entre la poire et le fromage :
-"Tiens, hier j'ai fait une tentative de suicide !"
On le regarde horrifiés
Il voulait dire qu'il était intervenu sur une tentative de suicide...
Heldon jazzyTron
Sinon dans le genre très con aussi, je faisais les courses avec mon coloc. On paie, on range les courses, et je récupère ma carte bancaire.
La caissière me la rend et nous sort "bonne soirée Monsieur, MADAME" !!!!??
Ca m'a bien énervé. Je me retourne : "comment?". Pendant ce temps là, les gens qui attendaient derrière nous trouvent le mot amusant, puisque ces crétins là se mettent tous à nous regarder avec des grands sourires...
Et mon coloc, qui n'en rate pas une, sort à ce moment là...à 4 metres de là et bien fort "Bin quoi ?? Y'a pas de honte enfin !? C'es tbeau l'amour entre hommes.. dis le qu'on est gay enfin !!".
J'étais
La vie, c'est comme un train de montagne
Anonyme
ca devait pas etre triste (fin la honte mon gars la honte la tu dois changer de nom de visage de pays mdrr ) nan je lol
tout a l"heure chez le papetier j'étais avec ma mere , on était venu acheter un truc de merde comme d'hab . la meuf nous fait un énorme "bonjour mesdames ! "
ca m'a énervé alors je lui ai claqué un gros "bonjour monsieur "
(a noter qu'on ne cesse de me dire que je geule car j'ai une énorme vois (chanteur de death metal ) donc voila la tete de la vieille
(oui je sais c'était bien con pardonnez moi )
bara
Ya vraiment des cons partout, et les homophobes sont en première place dans mon conomètre...
Will Zégal
Tous les deux dans un trocson ou au restau à côté de nanas mignonnes, on jouait les gays. Mais léger, hein. Pas 15 tonnes genre fofolle. Mais des petits gestes par ci, des mots ambigus par là...
A la longue, ça les intrigue les filles. Et puis ça les rassure, quelque part. Comme ça, t'engages facile la conversation, d'autant que (sans sexisme aucun), quand t'as éveillé la curiosité d'une fille...
En général, c'était au moment où on avait réussi à créer assez d'intimité avec elles qu'une d'entre elle réussissait à poser LA question. A ce stade là, c'est déjà in ze pocket à 80 %
Second truc qu'on a pas mal employé : la pèche au chien.
Non, non ! On va pas pécher des chiens. On se sert d'un chien comme appât.
Matériel :
- un petit clébard tout mimi pour ces dames
- une laisse à rallonge. Vous savez ? Le truc qui permet de rembobiner le chien quand il part trop loin.
Le pote en question avait justement une soeur qui avait un de ces affreux caniches nains. On ne manquait pas une occasion de lui proposer d'aller promener son clébard en même temps que nous.
Méthode :
1- aller dans un endroit où l'on trouve une concentration intéressante de jolies filles, si possible posées. Un de nos lieux de pèche favorit était par exemple les rues du vieux Nice avec ses terrasses de café, mais ça a bien fonctionné aussi à Bénodet ou Beg Meil.
2- tu laisse filer du mou (comme à la pèche) et le clebs se balade. S'il va vers un lampadaire, tu laisse faire en regardant ailleurs. S'il va vers des mecs, tu moulines pour le ramener, s'il va vers des jolies filles, tu laisses faire. Celui-ci était vraiment bien. Il allait presque systématiquement vers des meufs et en plus les choisissait pas mal. Je lui aurait presque pardonné son format échantillon gratuit. On le dressait, aussi, faut dire.
Forcément, il y a une des meufs qui se baisse pour regarder, puis caresser ce mignon petit chien-chien. Faut laisser faire, le temps de bien ferrer. Le mieux étant alors de faire semblant d'être plongé dans une grande discussion et de ne pas avoir fait gaffe de ce que fait le chien au bout de ses 6 m de laisse.
Puis, quand c'est ferré, il suffit de mouliner pour ramener la proie. Sauf qu'à la différence de la pèche, tu ne ramènes pas la proie à toi, mais tu t'amène à elle.
Dans 60-70 % des cas, c'est in ze pocket pour engager la conversation. Une fois celle-ci engagée, c'est naturellement qu'au bout de quelques minutes, tu t'installes avec les belles...
Pour être pas tout à fait HS, la connerie, c'est au début, quand t'as pas la main. Si tu surveilles pas bien le clebs et que tu gères pas, il peut aller s'emmêler avec sa laisser autour de la table, des pieds de chaises voir des jambes des belles. Et là, souvent, non seulement l'accueil devient plus moyen, mais c'est toi qui te retrouve à quatre pattes pour démêler la chose et c'est pas la meilleure position pour commencer une approche de séduction.
Hit !
(Non-non : point de HS là-dedans, Bill).
Wouaf "La pèche au chien", mdWouaf le pédigrée de l'appellation contrôlée !
Euh... En revanche, y'aurait-y pas défoi kom un lapsus, là :
Hors sujet : ça les intrigue les mecs
Bon.
Redev'nons -pas- sérieux :
Je ne sais plus si je vous l'ai racontée déjà :
Ca se passe en Suède.
La veille, j'avais repéré de loin une nana, précédée de sa réputation de Suédoise et naturellement jolie, qui venait promener son chien.
Comme elle fumait (signe absolu de richesse en 1981 en Suède !), je me disai qu'elle le faisait sans doute en cachette , que le chien n'était qu'un prétexte à ce vice que je partageai alors.
Puisque je ne pouvais amadouer cet ange au moyen de cigarettes made in France, c'est évidemment avec deux sucres en poche que le lendemain, en
précédent de ma présence sa visite, je m'installai au pied de l'arbre d'où elle contemplait en habitude le lac face auquel le chien s'ébattait avec une frénésie que je m'étais pris à lui envier.
Mais voici que mes proies m'arrivent...
Je fais semblant de rien, aussi adroit à l'époque sans doute que Bourvil et De Funès réunis.
Un "hello" assuré répond de loin à l'approximatif mien.
Je sors immédiatement le sucre de ma poche pour le faire voir... les victimes intiguées m'approchent...
Le cleb's renifle mon su-suc et ... me tourne le dos (façon élégante pour parler d'un chien), ce con !
La queue bat les airs au possible avec sons claquant sur les arrière-flancs, la chienne est en chaleur, et elle gémît !
Du coup, la fille me dit d'une voix comme troublée : " 'doesn't like sugar "
... Et s'éloigna.
Etais-je tombé sur la seule chienne au monde à la fois diabétique et en chaleur ce soir-là ?!...
Je changeai de région au matin qui suivit.
Anonyme
Heldon jazzyTron
Citation : et les homophobes sont en première place dans mon conomètre...
Quant à Billy...hum hum... je connais ces tactiques d'approches.
un de mes potes me propose même de me preter son fils de 4 ans !
il m'a dit "elles craquent toutes. Une fois qu'on cause un peu...je leur fais "il est beau hein ?? Tu veux le même ?".."
La vie, c'est comme un train de montagne
- < Liste des sujets
- Charte

