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Les conneries. publiques !

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Sujet de la discussion Les conneries. publiques !
S'lut !

Fan assidu des rubriques "les conneries on stage" et autres "en home-studio", j'ai pu remarquer cependant qu'il n'éxiste pas de topic dédié aux anecdotes familiales ou amicales que le destin nous avait pourtant réservées.
Il en est pourtant de croustillantes, et qui divertiront + d'un musicien souhaitant faire... un break.

A cet effet, je propose donc que nous racontions ici toutes nos histoires sans rapport direct avec la musique (genre conneries lors du baptème du petit dernier etc).

A vos marques... Feu !
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231
Ah ah trop fort ce coup là :bravo:
232
:bave: :LE SMILE QUI VA BIEEEEN:


Comme c'est tordu vot' coup là!!!! :ptdr:
I like the boner!!!
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Dans le même genre de canular, pour la visite medicale d'incorporation, le capitaine medecin du régiment où je faisais mon service militaire, préparait à l'avance, planqués sous son comptoir des gobelets remplis de diverses boissons, citronnade, orangeade, dont la couleur allait du jaune clair à l'orange plus foncé.

Puis lorsque le soldat arrivait avec son gobelet d'urine, il l'échangeait discrètement avec un de ses gobelets dont la couleur était semblable et l'humait d'un air connaisseur, puis le goutait comme on goûte un vin devant le soldat perplexe. Enfin il le tendait à son aspirant, complice, en disant qu'il avait perçu de l'albumine ou quelque chose comme ça.
L'aspirant confirmait alors et tendait le gobelet au soldat pour qu'il se rende compte lui même...

les réactions étaient... plutot variées :mdr:

:boire:

Site perso: Blastandco - Fictions sonores: Netophonix - Podcast: Les Sondiers

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Excellent. :bravo:

Les conneries d'écoles, j'en ai un bon paquet aussi. Quand je regarde les votres, il y a de sérieux points communs :
- elles nous ont fait viré ou on failli d'un cheveu
- on se demande vraiment aujourd'hui pourquoi. Vol ? Atteinte à l'intégrité physique ou morale de personnes ? Agression ?
A côté de ça, quand on voit ce que certains profs sadiques faisaient subir à leurs têtes de turcs...

Non, ce qui faisait de ces conneries innocentes de gamins des crimes inqualifiables, c'était qu'ils consistaient à marcher en dehors des clous du système, voire même à en montrer indirectement certaines absurdités. Et ça, pour l'éducation nationale, c'est impardonnable. :fache2:
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Allez, autour du temps : Tino; Tino... raconte-nous Tino : car mis à part l'avion qui emmenait le corps à partir du continent vers votre Ile (lequel avion, rappelons-le, faillit de justesse s'abîmer en mer avec la moité du métier à bord -ce qui aurait eu l'avantage de faire un peu de place à quelque futur afien en devenir-), t'es quand même le seul gars au monde qui a failli empêcher les obsèques de l'éternel chanteur de "Méditerranée"...

Allez, quoi...


Bon; pour rebondir sur celle-là avant que tu nous la dise, moi je vous raconte celle(s) de Paul Piot -précisément orchestrateur de toutes les chansons de Tino Rossi notamment-, et lequel Paul avait pris quatre fois l'avion en toute sa longue vie. Pas une de plus.
Les quatre seules fois d'ailleurs où il a bu du whisky tant il redoutait l'épreuve; et chaque fois, il faut bien le dire, il y eut un problème-.
Des années et des années plus tard, il le racontait encore avec une sueur presque palpable sur la livide pâleur d'un visage encore tourmenté par les évênements .

Il faut bien dire que Paul, qui a toujours eu peur "de l'avion" n'a jamais eu de chance à son bord; en voici pour preuve le récit des "quatre fois" :


La toute première, il attérit à St Barthélémy, lieu connu pour être -avec Nice, du reste- l'un des aéroports parmi les + dangereux au monde, le vent s'engouffrant ici entre deux montagnes et la piste relativement courte.

Eh bien, curieusement, à part quelques turbulences bien secouantes, le baptême de l'air s'est relativement bien passé. Enfin Paul était malade, mais bon...
Mais voici que du lendemain, pour se rendre sur une île "voisine", il eut droit à un vieux coucou pour aller rejoindre sa belle... Et là, il a fallu que le truc à hélices amérisse : problème du gouvernail de direction !.
Bilan : Paul et une dizaine d'autres naufragés au milieu de nulle part, dans une barque dont personne ne connaissait évidemment l'emploi et qui se mettait à fuir d'un peu partout.

En toute bonne panique, il plonge la main dans la mallette où se trouvent les feux de détresse (les fumigènes, quoi), l'allume avec tremblements et là se prend un énorme coup d'ombrelle d'une vieille dame -qui failli presque faire chavirer tout ce petit monde- laquelle dame n'avait pas compris la manoeuvre de Piot et qui l'engueule tout cru : "on n'a plus d'avion, plus de radio, l'eau arrive dans le cannot et vous ne pensez qu'à faire des feux d'artifice pour vous amuser, vous ?"... Et Vlan ! re-un coup d'ombrelle !

Sacré Paul... Il avait quand même mis la bagatelle de 70 ans avant d'épouser en premières noces une jeune beauté noire qu'il rejoignait... Il pensait arriver tout propre, roi du courage d'avoir pris l'avion et... il avait un costume écumant et une grosse bosse sur sa tête en arrivant !


Deuxième coup, même tabac : il se bourre la gueule avant d'entrer dans l'avion (je me répète : je n'entâche absolument pas sa mémoire : ce sont les quatre fois de toute sa vie où il a bu de l'alcool jusqu'à plus soif), histoire d'être certain de dormir comme un bébé dans l'aéroplane.

Bon. Je ne sais plus quelle destination, mais on en est à l'apprentissage des "gestes" de survie dispensés par l'hôtesse, qu'il écoute avec l'application d'un écolier à qui on débinerait le sujet du bac une semaine avant l'épreuve, mais en s'agrippant au siège du client devant lui.

Il est dit : "au-dessus de vous, en cas dépressurisation, vous avez des masques à... (la phrase n'a pas le temps de finir).
c'est le moment que choisit le hasard pour que le masque à oxygène, situé dans une petite armoire au dessus de sa tête, lui tombe encore sur la cafetière (alors qu'il n'avait strictement rien fait d'autre que de regarder l'endroit où il pourrait en avoir besoin).
Boum! : Et enguelade par-dessus le marché : "On vient de vous dire de ne pas y toucher, Monsieur"; lui dit une autre hôtesse, courroucée, qui vient remettre le tout en place.
Paul n'ose pas même répondre. Il écoute trop religieusement les autres explications et de toute façon, nul n'écouterait sa protestation...

Mais ça, c'est évidemment pas grave, c'est juste un incident... Mais voici qu'au bout d'un moment, alors qu'il est prêt à s'endormir, le réacteur de droite se met à avoir des râtées...
Sous l'influence de son état gris, et comme pour se rassurer lui-même, il "rassure" le passager sur sa droite, à peu près de son âge et qui se trouve, lui, le nez au hublot, comme contrôlant à grand frais l'état de sa tétanisation face aux évènements.

"Ne vous inquiétez pas", dit Paul du ton rassurant que pourrait avoir une voix chevrottante : j'ai l'habitude (Wouaf !), "c'est rien du tout, ça..."...
L'autre lui répond : "Euh... Monsieur, je suis un ancien stewart, et je peux vous dire que ce qui se passe là n'est vraiment pas normal...

Et allez, retour au port si j'ose dire : 1/2 tour et hop !, retour d'urgence à la case départ...



La dernière en date, fut donc à l'occasion des obsèques de Tino Rossi où, je le répète, l'avion officiel a bien failli ne jamais reparaître sur les radars...
Mais ce fut la dernière fois : il le jura, que c'était la dernière fois qu'il mettait les pieds dans ce genre de moyen de transport...

Il est mort de sa belle mort 2 ou 3 décennies plus tard.
Sacré Paul.

Bah...
236
Au passage, ça me rappelle une chanson savoureuse de Cabrel (donc je ne suis pas fan) qui doit s'appeler "j'ai peur de l'avion". Sur Sarbacane, il me semble.
237
J'sais plus si je l'ai mise celle là mais j'ai une histoire d'école aussi ;)

Toujours dans ma période djeuns con qui se la joue jackass, un soir avec des potes, l'un d'entre eux a eu l'idée d'aller faire un tour by night dans mon ex-lycée. Lui était resté la dedans pour les classes prepas. Le but de la manoeuvre était d'aller sur les toits.... Il disait, "t'inquiete je connais les coins ou y'a des alarmes et je sais qu'il y a une porte qu'ils laissent ouverte.
Hop, on s'introduit à l'arrière du lycée en escaladant les grilles (genre truc en fer) on arrive dans la cours, tout délire, ouaich on s'éclate. Mon pote nous indique par ou c'est ouvert et nous comme des enfoirés on lui dit de passer en premier voir s'il n'y a pas d'alarme. Disons qu'on n'avait pas trop confiance en ses connaissances sur l'ensemble des alarmes du lycée. Bref il rentre, se planque dans un coin du couloir. Rien ne se passe. Donc là on se dit qu'il n'y a rien. Je rentre pénard aussi et me met dans le coin puis le troisième entre et mon pote jette un oeil au dessus de lui, y'avait un detecteur de mouvement. Il semblait qu'il n'avait pas bien marché pour nous deux. On a entendu un "Hé les mecs y'a un detecteur de mouvement !", le troisième mec qui est entré s'est fixé et n'a plus bougé d'un poil, il n'avait pas pu rejoindre l'endroit où j'étais. On a entendu un "Oh oh!" puis l'alarme s'est déclenchée. On a retraversé toute la cours en courant comme des tarrés, j'ai vu que le concierge avait allumé sa lumière et s'apprétait à descendre, on a atteind le grillage à l'arrière du lycée (en face, c'était une grande avenue, donc on pouvait trop facilement se faire griller) et dans la precipitation on s'est défoncé sur les grillages, j'ai un pote qui s'est fait arracher le jean et blessé, un autre qui s'était enfoncé une pointe du grillage dans la main et moi j'avais des griffures partout sur les bras.
Le pire c'est que mon pote avait laissé sa caisse sur le parking du lycée !! Du coup on est rentré chez un autre pote à pied, puis j'ai pris ma caisse pour retourner au lycée, bien sur y'avait les flics qui tournaient autour, et mon pote a pu récupérer sa caisse entre deux patrouille.
238
Effectivement, l'avion a été contraint d'atterrir à Bastia (au lieu d'Ajaccio) mais j'en ignore la raison (mauvais temps ?)

Mon histoire de contravention lors de ses obsèques n'est pas extraordinaire. J'avais simplement mon ancien bureau en face de la cathédrale d'Ajaccio et j'avais l'habitude de garer mon véhicule sur la place de la cathédrale (qui a été aménagée plus tard de sorte qu'il n'est plus possible de s'y garer actuellement).

Comme je m'intéressais particulièrement à Tino Rossi, j'ignorais, ce jour là, qu'il devait être enterré à Ajaccio et qu'il était interdit de se garer le jour des obsèques sur la place. J'avais trouvé curieux (et cela aurait dû m'alerter) de trouver la place étrangement vide le matin, alors qu'habituellement c'était assez compliqué de s'y garer, mais, bon, j'avais la tête ailleurs... J'ai donc garé mon véhicule au milieu de la place, gênant ainsi le cortège funèbre (je n'imagine même plus le convois gigantesque de voitures !) sans compter la population venue nombreuse pour pleurer son chanteur local :8) . Je m'étonne encore que ma voiture n'ait pas fini à la fourrière. N'empêche que j'avais gagné ma journée... et pas un seul flic de mes relations pour me faire sauter la contredanse :furieux:
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Un truc qui est arrivé a mon père...pas bien méchant, mais bien marrant sur le coup.
On était en équateur, en train de faire des ballades en caisses dans les andes, et ya souvent des petits gamins qui tendent des cordes pour arreter les voitures et demander un peu d'argent. Mon père, qui conduisait, s'arrete, et veut leur dire dans son espagnol approximatif: ok, mais enlevez la corde.
Il se mélange un peu avec l'anglais, et le premier mot qui lui vient a l'esprit pour dire corde est "rope". Fier de lui, il balance alors aux gamins : "ok, pero sin la ropa" (sans les habits)...evidemments, ils sont tous partis en courant vers leurs parents, le prennant pour un pervers...
on a pas attendu que ceux ci arrivent pour se tirer vite fait :mrg:
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Allez, je ne résiste pas à vous raconter une qui m'est arrivée et que j'ai déjà postée sur le thread "les blagues de zicos" (désolé pour ceux qui la connaissent).

Un soir d'hiver de 2003 je jouais en quartet de jazz dans un troquet dans la région ajaccienne. A la fin du dernier set, je m'apprête à ranger ma contrebasse dans sa housse. Une jeune femme s'approche de moi et me demande "Je peux le faire ?".

Moi, surpris : Quoi, mettre la contrebasse dans la housse ?

Elle : Oui, c'est ça. Je n'ai encore jamais mis de capote sur un manche aussi long.

:oo:

Véridique !