Les conneries. publiques !
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Sujet de la discussion Posté le 09/02/2006 à 19:15:52Les conneries. publiques !
S'lut !
Fan assidu des rubriques "les conneries on stage" et autres "en home-studio", j'ai pu remarquer cependant qu'il n'éxiste pas de topic dédié aux anecdotes familiales ou amicales que le destin nous avait pourtant réservées.
Il en est pourtant de croustillantes, et qui divertiront + d'un musicien souhaitant faire... un break.
A cet effet, je propose donc que nous racontions ici toutes nos histoires sans rapport direct avec la musique (genre conneries lors du baptème du petit dernier etc).
A vos marques... Feu !
Fan assidu des rubriques "les conneries on stage" et autres "en home-studio", j'ai pu remarquer cependant qu'il n'éxiste pas de topic dédié aux anecdotes familiales ou amicales que le destin nous avait pourtant réservées.
Il en est pourtant de croustillantes, et qui divertiront + d'un musicien souhaitant faire... un break.
A cet effet, je propose donc que nous racontions ici toutes nos histoires sans rapport direct avec la musique (genre conneries lors du baptème du petit dernier etc).
A vos marques... Feu !
Erell Ranson
929
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 19 ans
261 Posté le 13/05/2006 à 21:28:39
Une que je tiens de mon père (qui à mon avis doit etre 'achement connu aussi)...
Ah une époque il était responsable du personnel dans une boîte dans la Somme, et comme dans de nombreuses boîtes il y avait occasionnellement des stagiaires... Un jour en fin de matinée, un stagiaire peu futé, qui "travaillait" dans l'atelier, (le jeunot passait le balai, des trucs comme ça) alla voir son chef de service pour se plaindre de mal de dos ou un truc dans le genre. Le chef de service l'envoya voir mon père qui lui dit qu'il devait aller d'urgences à l'hopital que cela pouvait etre grave. Mon père fit un mot, en demandant gentillement aux médecins de bien vouloir ausculter le stagiaire pour cause de côtes en long (pour ceux qui savent pas ce que cela signifie, c'est la même chose qu'avoir un poil dans la main). Le gars tout paniqué va rapidement à l'hopital... Et pendant 4 heures, aucunes nouvelles... Mon père commença à se demander ce qu'il se passait... Il téléphona à l'hosto. et demanda des nouvelles du stagiaire... On lui répondit que les médecins étaient entrain de lui faire une tonne d'examens (radios, prises de sang....). Car ils ne voyaient pas trés bien où est ce qu'il avait les côtes en long... Mon père a du leur avouer ce que c'était un canular... Parait le médecin chef a très peu apprécié la blague
Ah une époque il était responsable du personnel dans une boîte dans la Somme, et comme dans de nombreuses boîtes il y avait occasionnellement des stagiaires... Un jour en fin de matinée, un stagiaire peu futé, qui "travaillait" dans l'atelier, (le jeunot passait le balai, des trucs comme ça) alla voir son chef de service pour se plaindre de mal de dos ou un truc dans le genre. Le chef de service l'envoya voir mon père qui lui dit qu'il devait aller d'urgences à l'hopital que cela pouvait etre grave. Mon père fit un mot, en demandant gentillement aux médecins de bien vouloir ausculter le stagiaire pour cause de côtes en long (pour ceux qui savent pas ce que cela signifie, c'est la même chose qu'avoir un poil dans la main). Le gars tout paniqué va rapidement à l'hopital... Et pendant 4 heures, aucunes nouvelles... Mon père commença à se demander ce qu'il se passait... Il téléphona à l'hosto. et demanda des nouvelles du stagiaire... On lui répondit que les médecins étaient entrain de lui faire une tonne d'examens (radios, prises de sang....). Car ils ne voyaient pas trés bien où est ce qu'il avait les côtes en long... Mon père a du leur avouer ce que c'était un canular... Parait le médecin chef a très peu apprécié la blague
le reverend
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Membre depuis 21 ans
263 Posté le 14/05/2006 à 18:49:07
Quand j'étais étudiant (y a longtemps), je passe voir un de mes potes dans le laboratoire où il faisait son projet de dernière année (un truc qui nous prenait un semestre, en gros).
Il me présente ses acolytes, des chercheurs et des assistants de recherche du CNRS, et j'avise un des mecs qui se tient vachement raide (style "je suis militaire et j'ai la position normée officielle n°45"). Le type marche quasiment au garde à vous.
Je dis à mon pote, en douce : "dis donc, il a un balai dans le cul ton copain ? "
Et mon pote de répondre : "Ouais, c'est un peu ça en fait : il s'est fait opérer de la colonne vertébrale et il a une broche en acier chirurgical de 40 cm de long dans le dos."
Pfiouuuu, heureusement que j'avais pas parlé fort, je me suis trouvé un peu couillon sur ce coup.
Il me présente ses acolytes, des chercheurs et des assistants de recherche du CNRS, et j'avise un des mecs qui se tient vachement raide (style "je suis militaire et j'ai la position normée officielle n°45"). Le type marche quasiment au garde à vous.
Je dis à mon pote, en douce : "dis donc, il a un balai dans le cul ton copain ? "
Et mon pote de répondre : "Ouais, c'est un peu ça en fait : il s'est fait opérer de la colonne vertébrale et il a une broche en acier chirurgical de 40 cm de long dans le dos."
Pfiouuuu, heureusement que j'avais pas parlé fort, je me suis trouvé un peu couillon sur ce coup.
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
tihouss
26528
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Membre depuis 19 ans
264 Posté le 14/05/2006 à 21:07:16
Je viens de discuter à un voisin fraîchement installé chez lui (j'habite dans un petit village bien calme et mignon ), ce nouveau voisin s'appelle Maurad, il est trop trop sympa, et en discutant avec un de ses voisins qui étaient là avant, il a eu la surprise d'entendre le gars dire "ce qui est bien ici, c'est que c'est calme, et surtout qu'il n'y a pas d'arabe", ce à quoi Maurad a rétorqué, "ben si, y'en a un, moi", résultat le petit vieux était tout gêné malgré que l'arabe en question ne l'ait pas du tout mal pris
L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon
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265 Posté le 14/05/2006 à 21:17:39
Dans le Nord de la France où j'habitais, je connaissais vaguement le patron d'un bar bien sympa et dont j'avais su qu'il avait perdu son épouse quelques temps plus tôt.
On prend naturellemment un verre qu'un gars inspiré entre dans les lieux en se faisant remarquer -comme s'il n'était déjà pas suffisamment remarquable- non seulement en serrant la main à tous les clients (ce qui est une pratique assez courante notamment chez les Ch'tis et le Belges), mais en y allant carrément de son "salut fréro" -à moi; je ne le connais pas, ce type !-, de son "bise ma jolie miss" à une bonne dame attendant ici l'heure du prochain train, et terminant son tour de piste d'un viril "salut patron, comment va ta femme ?" à celui que ma toute-première ligne a visé...
"C'est la vie", me dit le taulier, en une sorte de fataliste haussement d'épaules...
On prend naturellemment un verre qu'un gars inspiré entre dans les lieux en se faisant remarquer -comme s'il n'était déjà pas suffisamment remarquable- non seulement en serrant la main à tous les clients (ce qui est une pratique assez courante notamment chez les Ch'tis et le Belges), mais en y allant carrément de son "salut fréro" -à moi; je ne le connais pas, ce type !-, de son "bise ma jolie miss" à une bonne dame attendant ici l'heure du prochain train, et terminant son tour de piste d'un viril "salut patron, comment va ta femme ?" à celui que ma toute-première ligne a visé...
"C'est la vie", me dit le taulier, en une sorte de fataliste haussement d'épaules...
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Membre depuis 19 ans
266 Posté le 14/05/2006 à 23:33:50
J'avais un gala dans la région de Béziers.
M'étant déjà pommé une demie-heure avant que ce récit ne débute, un gars m'avait fait prendre à travers champs pour rejoindre la départementale où je me trouve.
Mais bon, à force de tourner à nouveau en tous sens, ça (me) re-faisait bien une demie-heure supplémentaire que je tombais et retombais presque invariablement au même point (travaux, déviations, ...).
Sur le coup de 13 heures, la providence m'apparaît au loin sous la forme d'un homme. Je lui "fonce" évidemment dessus.
Apparemment, c'est un sujet local et, même si la vie m'a appris à me méfier des apparences, je pense de suite en m'en approchant ne pas être tombé forcément sur le plus fûté du coin...
Enfin bref, je me lance :
"Euh je voudrais aller à Trifouillis-('me souviens plus exactement aujourd'hui)-lez-Béziers..."
Et le gars de me constater quelques longues secondes avant de me déclarer, tout pensif et non sans s'être assuré que la voie semblait libre : "ben... allez-y !"...
M'étant déjà pommé une demie-heure avant que ce récit ne débute, un gars m'avait fait prendre à travers champs pour rejoindre la départementale où je me trouve.
Mais bon, à force de tourner à nouveau en tous sens, ça (me) re-faisait bien une demie-heure supplémentaire que je tombais et retombais presque invariablement au même point (travaux, déviations, ...).
Sur le coup de 13 heures, la providence m'apparaît au loin sous la forme d'un homme. Je lui "fonce" évidemment dessus.
Apparemment, c'est un sujet local et, même si la vie m'a appris à me méfier des apparences, je pense de suite en m'en approchant ne pas être tombé forcément sur le plus fûté du coin...
Enfin bref, je me lance :
"Euh je voudrais aller à Trifouillis-('me souviens plus exactement aujourd'hui)-lez-Béziers..."
Et le gars de me constater quelques longues secondes avant de me déclarer, tout pensif et non sans s'être assuré que la voie semblait libre : "ben... allez-y !"...
Anonyme
521410
268 Posté le 15/05/2006 à 13:23:30
A l'époque (déjà lointaine) où je tentais difficilement de vivre de mon art à Paris, j'avais l'habitude de me rendre dans un troquet qui s'appelait le "petit Gavroche" où l'on servait un vrai repas pour 10 balles, vin compris. Le pb, c'est qu'il fallait souvent attendre qu'une place se libère. C'était l'occasion de se retrouver au comptoir avec quelques énergumènes qui ont certainement alimentés quelques brèves mémorables.
Un soir, donc, j'étais au comptoir à côté d'un individu bâti comme un roc, qui en était à son nième verre de marc de Bourgogne. Il avait les souliers qui commençaient à serrer un peu et c'est tout juste s'il ne criait pas "A moi les murs, la terre m'abandonne". Bref, ce monsieur et moi entamâmes une conversation à propos de nos actions respectives en mai 68 (on était dans les années 70') et chacun y allait de ses propres expériences. Autant dire que j'étais un peu trop jeune pour me faire remarquer en mai 68 (mais ce n'était pas le cas du bonhomme qui se disait chaudronnier et avoir envoyé quelques pavés dans la gueule de l'Autorité, depuis les barricades). Comme j'étais carrément sans complexe et l'avais quelque peu rattrapé sur le marc, je lui dit un moment que je me souvenais parfaitement de lui, sur les barricades, en 68, en train de balancer des pavés, puisque j'étais à ses côtés. Le bonhomme sembla m'écouter avec attention. Il en oublia même de siroter son n+1ème verre de marc. Puis il me toisa de la tête au pied comme pour essayer de trouver dans ses souvenirs embrumés si ma personne y avait élu domicile. En vain puisqu'au bout d'un moment il sortit une expression que je n'oublierai jamais (à dire avec des relents de marcs) :
"Toi, mon gars, en 68, ça m'étonnerait que tu me connaitrais" !
Un soir, donc, j'étais au comptoir à côté d'un individu bâti comme un roc, qui en était à son nième verre de marc de Bourgogne. Il avait les souliers qui commençaient à serrer un peu et c'est tout juste s'il ne criait pas "A moi les murs, la terre m'abandonne". Bref, ce monsieur et moi entamâmes une conversation à propos de nos actions respectives en mai 68 (on était dans les années 70') et chacun y allait de ses propres expériences. Autant dire que j'étais un peu trop jeune pour me faire remarquer en mai 68 (mais ce n'était pas le cas du bonhomme qui se disait chaudronnier et avoir envoyé quelques pavés dans la gueule de l'Autorité, depuis les barricades). Comme j'étais carrément sans complexe et l'avais quelque peu rattrapé sur le marc, je lui dit un moment que je me souvenais parfaitement de lui, sur les barricades, en 68, en train de balancer des pavés, puisque j'étais à ses côtés. Le bonhomme sembla m'écouter avec attention. Il en oublia même de siroter son n+1ème verre de marc. Puis il me toisa de la tête au pied comme pour essayer de trouver dans ses souvenirs embrumés si ma personne y avait élu domicile. En vain puisqu'au bout d'un moment il sortit une expression que je n'oublierai jamais (à dire avec des relents de marcs) :
"Toi, mon gars, en 68, ça m'étonnerait que tu me connaitrais" !
Tagadobudoire
2692
Squatteur·euse d’AF
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270 Posté le 29/05/2006 à 13:35:24
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