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Le Vietnam est sur AF

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Sujet de la discussion Le Vietnam est sur AF
Bonjour, c'est ici que vous pouvez etre recrutés pour embarquer au vietnam de la fin des 60's pour des riches partis de cache cache dans la jungle.






Allez les boys, go go go!

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J'avais vraiment cru qu'on allait me prendre pour un traître, et qu'une balle allait m'atteindre rapidement sans demander son reste et basta.
Tout le camp aurait été dissout, et le lendemain, plus aucune trace vraiment criante de ce massacre n'aurait été visible.

Mais non, j'ai réussi à être explicite et très rapide, je ne sais pas s'ils savent qui j'étais, de toute façon pour l'instant, la concentration se tournait volontier en faveur du combat à mener : au troisième essai, je réussissais à exploser l'Hélico qui a bien emporté vers la tombe une trentaine de gars.
Mais il en restait quelques uns. Juste quelques uns.
De trop.
On a du rebrousser chemin à 8, l'équipe P, une jeune recrue que ses camarades appelaient "la femmelette", et trois autres marines.

Embusqués à 150 mêtres du camp, on tirait par rafale sur les ombres qui se déplaçaient devant nous...Les deux autres membres P n'arrêtaient pas de me mitrailler de questions, je leur faisais comprendre que c'était plutôt la bas qu'il fallait mitrailler.
J'ai juste dit que tant qu'on voyait des ombres...ça ne pouvait être que des viets.
Les autres...on ne les voyait jamais en principe.

La vie, c'est comme un train de montagne

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Enfin la rivière !!!

on la longea pour essayer de trouver un truc qui aurait pu nous faire traverser, et on tomba sur un bac avec juste 2 gardes viets,
de chaque coté.
le temps de les zigouiller au snipe, sp6men et moi, pendant que les 2 vieux faisaient le guet et tihouss qui pissait plus (mais je pense que c'était parce qu'il avait plus rien a pisser) et voila la section P acroupis au fond du bac, qui traversait tranquillement.

rendu aux 3/4, les autres arrivaient. aplatis au fond du bac, on essayait de bouger le moins possible tout en éspérant qu'une balle ne touche pas la corde en liane qui servait a faire avancer le bidule.Personne n'osa lever la tete pour voir qui nous canardaient.

soudain, on entend une grenade qui tombe sur le plancher du bac. D'un magnifique coup de pied de demi-volée comme les frenchies savent les faire ( ils appèlent ça du football ces crétins), heldon la dégage, toujours acrroupis .dans le quart de seconde qui a précédé, nous avons tous vu que c'était une grenade US.

une secousse .... le bac touche l'autre coté ...
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Nous sortons vite des bacs.
Les marines receuillis nous suivent.
Avec une grenade, l'un d'eux fait sauter les barques.
Nous courons au plus profond de la jungle.
à, nous sommes en securité, et nous improvisons une base. La bleusaille est toute secouée et prete a faire un crise d'hysterie. Apres avoir pissé et chié tout ce qu'elle pouvait, la voilà qui vomit ses trippes. En voilà un qui sera propore de l'interieur.
Il nous faut reflechir. Nous sommes seuls dnas la jungle, à huit seulemnt, dont une bleuseaille totalement inexperimenté et un fou dangeureux recueilli bon gres mal gres. Nous n'avons presque plus de munitions. Nous devons preparer un abris de fortune pour la nuit. Mes pieds commencent à pourrir, j'ai besoin de soins.

Mais avant, Heldon nous doit une petite explication...

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Quand j'ai vu les échanges de regards entre JR, et Basic, j'ai compris qu'il y avait des expllications dans l'air. Et comme j'étais plus à l'aise dans un restaurant que dans un jeu de la vérité, je gambergais très rapidement les solutions qui se présentaient à moi, dans les 5 secondes :
- M'enfuir ?
C'était le nuit, je me donnais pas 3 minutes pour tomber dans un piège, un trou, me retrouver en face d'un tigre égaré (très égaré même), ou prendre une bastos de dos.
- Tout raconter ?
ça aurait déclanché une montée d'adrénaline à éviter en ce moment et les gars devenus fous auraient fait n'importe quoi. Ce qui est normal quand on est fou.
-Me faire passer pour un simple infirmier ?
Et le fusil dont ils n'ont certainement jamais vu ce modèle..il serait tombé d'où ? Des services d'euthanasie...plutôt efficace alors.
-Inventer une histoire...?
Le bon plan pour se contredire un moment donné..et risquer la mutinerie du Bounty bis.

Il fallait..me démerder.!
Waouh ! Quelle conclusion !

Je décidais de me faire passer pour un simple agent de renseignements. La tenue d'infirmier n'était là que pour me garantir une simple discrétion, et je devais me renseigner sur des déserteurs du commando P3 décimés quelques jours plus tôt.

J'avais oublié que ma radio miniature émettait à ce moment là un message pour le moins inattendu : "Qu'est-ce que vous foutez Heldon !? Vous avez des gars à nettoyer ! Et faîtes gaffe à Barnee, il veut toujours vous injecter un feu d'artifice dans le cul! Contactez VFred, et vite ! Et puis j'oubliais...la ferme !"

Les regards se posèrent vers moi de suite...

La vie, c'est comme un train de montagne

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Heldon cherchait encore à nous mener en bateau.
Tres bien ,il allait voir de quel bois je me chaufais.
Voila bientot trois ans que j'étais au vietnam, et les longs interogatoires ne me faisaient plus peur. Je lui donnais une derniere chance pour répondre corectement, apres lui avoir subtilisé sa radio. Elle n'était pas ordinaire, du moins je n'en avait jamais vu de ce modele. Elle était à peu pres aussi petite que nos gourdes. C'était fou de miniauriser à ce point toute une radio, alors qu'on se coltinait encore les notres sur le dos. Je l'éteignis.
Nous attachames Heldon à un arbre, et commencâmes a l'interoger. Nous étions aux aguets,pret a dégarpir. Il était dans l'impasse. Meme s'il ne nous disait pas la verité tout de suite (cela ne prendrait pas plus de trois ou quatres jours, sans mager ni dormir). Et puis si des troupes venaient, nous n'avions plus qu'à le neutraliser discretement. Le detacher aurait pris bien trop de temps.
Voilà bien douzes hueres qui nous n'avions pas mangé quelque chose. Un des marines captura quelques bestioles, et Tihouss cueilli quelques mangues.
Nous avions de quoi manger pour les deux trois jours a venir. La nouriture était placé à un metre d'Heldon. Il voyait tout ce festin, et sentait les bonnes odeurs. Je l'avais déjà vu à la base, c'était un gros mangeur, toujours pret à se lever pour du raab. Il avait été entrainé à resister à la torture physique. La bouffe, voilà son point faible. Il nous dirait tout.
Je voyais ses petits grossir de degout et d'envi à la fois, bien qu'il essaya de cacher ses emotions.
Deux jours plus tard, il était tout pale. Il allait craquer.

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Le produit semi-euthanasiant mettait 5 heures pour commencer son effet. Ca commencait à aller mieux au bout de 2 heures que j'étais attaché à ce putain d'arbre à cause de ces putains d'enfoirés que j'avais sauvés. J'aurais mieux fait de me barrer du camp et les laisser aux mains des G.I. de Barnee.

J'en avais pris deux doses lorsque je m'étais rendu compte que le camp était attaqué tout à l'heure. Il me restait en plus une pastille de survie dans la molaire gauche dès lors que je verrais les premières fourmis apparaître devant moi.

A ce moment là...je pourrais leur faire croire tout ce que je voulais, ils ne pourraient jamais deviner que le gars qu'ils avaient attaché il y a bientôt deux jours serait hyper-proteïné, et avec la tête de mort que je me trimballe, tout ce que je dirais passera pour vrai.
Tant mieux, j'avais pas envie de leur dévoiler que VFred était dans les environs à les épier, attendant surement mon signal.

A moins qu'une nouvelle trahison ??.....

En attendant, je trouvais que l'attitude de Basic et de Sp6mn était particulièrement intrigante...je faisais semblant de sommnoler debout pour essayer de les écouter...

La vie, c'est comme un train de montagne

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J'avais l'impression de devenir complétement fou, tout cet enchainement de situations qui nous avait amené là, avec Jr qui tournait en rond à longueur de journée afin de trouver une explication plausible, L'autre mec que j'appellais "le doc" attaché à son arbre, le bleu qui avait chopé une putain de mal de bide à force de bouffer des mangues et Basix qui était muet depuis deux jours, je ne savais plus si j'étais vivant ou si j'étais mort et arrivé en enfer, à devoir me coltiner tout ce joyeux petit monde pour l'éternité. J'étais incapable de réfléchir, la fatigue et le manque de nourriture me faisait délirer.
En plus, Jr s'acharnait sur "le doc", mais , au fond de moi, je savais qu'il ne craquait pas, loin de là, je voyais celà à la lueur dans ses yeux qui ne faiblissait pas, je ne sais pas comment c'était possible, mais la fatigue et la faim n'avait pas l'air d'avoir de prise sur lui.
J'en avait marre d'attendre là, à rien foutre, je pris mon fusil et un chargeur, mon silencieux et je partis dans la jungle en marquant les arbres d'encoches daîtes avec mon couteau, histoire de retrouver le chemin du bivouac après (En avais-je réellement envie ???). Je marchais depuis environ 20 mns quand j'apercus un de ces cochons sauvages qui traînent dans la jungle ... Je l'ai eu du premier coup malgré la fatigue et les tremblements, je m'approchais prudemment, ces bestioles peuvent paraitre mortes et, dans la seconde d'après, debout et en train de vous charger. Non, il était bien mort, de la bouffe enfin, maintenant le challenge était de trainer cette carcasse jusqu'au bivouac. Je décidais d'en découper une partie à emmener maintenant, et nous reviendrions avec Basix cherchait le reste après un bon repas. J'étais sur le chemin du retour quand un froissement de feuille me fit sursauter, j'épaula mon fusil et fis feu d'instinct, j'entendis une légère plainte et plus rien ... J'avancais prudemment et je découvris des traces de sang, ainsi que des embnallages de rations de survie et une paire de jumelles, de plus, je distinguais aisément la marque au sol que fait le corps d'un homme quand il reste allongé longtemps au même endroit. J'eus un frisson quand je découvris que, de la position où j'étais, je surplombais notre bivouac, situé à deux cent mètres à peine : on nous espionnait !!!
Je repris la route jusqu'au campement, en décidant d'en parler seulement à Jr, une fois que nous aurions repris des forces ...
Peace, Luv, Unity & Havin'Fun ...
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Je sentais qu'Heldon allait lacher d'un moment à l'autre. Je le sentais. je le voulais. J'arrivais a peine à marcher. Je restais mes journée posté devant Heldon à le fixer. Ce regard le genait, j'en étais sur. De toute façon, il le fallait. Mais depuis quelques jours j'étais heureux. Je sentais la presence de Wanda flotter au dessus de moi, me donner du courage. Voilà quatres ans que je ne l'avais pas vu, quatres ans depuis l'accident ou elle avait perdu la vie. Mais elle revenait me voir maintenant. Ma tete me faisait mal, mais c'était peu, Wanda était là et Heldon allait bientot craquer. Tout allait pour le mieux. Pourtant je sentais Sp6men inquiet. Il avait ramené un boeuf, le brave garcon. J'appelais Tihouss pour qu'il aille chercher du Ketchup, come au bon vieux temps. Pourtant, les autres semblaient inquiets de voir que tout s'arrangait. Ils me regardaient bizarement. Sauf Heldon bien sur, si l'on considerait que son regard bizare était la norme.

Sp6men voulut me parler en privé. J'eu toutes les peines du monde à me lever, mais Wanda m'aida. Nous allames un peu plus loin. Mes peids me faisaent souffrir le martyre, mais bizarement, je me sentais enfin vivant. Malgres la douleur, je ne pouvais m'empecher de sourire. Je m'appuyais sur le boy pour marcher. Ils nous regardaient tous. Je leur souri.
Nous etions à deux cent mettre, et je m'assis sur une souche. Il me parla d'embuscade, de doute ,d'espion. Il était incohérant. Je lui dit de ne pas s'en faire. Heldon parlerait et tout s'arrangerai. Wanda approuva, mais il ne sembla pas entendre ma belle rousse. Il voulu me dire quelque chose d'autre, mais se ravisa au dernier moment et baissa le regard. Je lui topotais gentiment sur l'épaule. Ma tete tournait un peu apres l'effort donné. Je lui dit que tant que moi, cap'tain JR, serait debout, ils ne risqueraient rien.
Nous rentrames au camps, et il me porta. Je lui demandai d'ou venait cette nouvelle paire de jumelles, qui semblait bien belle, ou il les avait acheté. J'avais vu des publicité pour un Wall-Mart dans le coin, ça devait etre là bas. Je me rassit devant Heldon, son regard avait changé. Je continuai de le fixer tout en me massant les pieds. Son regard à lui avait quelque chose de nouveau. Je fis un signe au boys qui avaient arrété de me parler pour me ragrder. Tihous me refit un signe et les autres detrournèrent le regard. Ils semblaient génés.

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Depuis la fuite et l'installation du campement, je n'avais pas dit un mot. pas envie de parler tout simplement, un coup de blues et l'envie de remettre tout au clair dans ma tete. les autres commençaient à devenir fou, je crois que nous somme resté trop longtemps dans cette putin de jungle.Rien qu'a voir le captain JR dans les vappes et s'acharner sur le doc en souriant, je me dis qu'il n'y a plus grand-chose d'humain dans cette compagnie.Mais tant qu'il y a de la vie, il ya de l'espoir, je dois rentrer au pays.Pour ma famille.
Sp6mn est aussi bizarre, surtout depuis qu'il est rentré de sa chasse. il se passe des trucs bizarres dans cette jungle.Je dors plus, je préfère méditer sur ce que nous somme devenus
j'ai envie de partir de rentre au pays, ou je préfère mourir que devenir comme notre capitaine, qui sourit à tout le monde.je m'en vais, les autres dorment, c'est le moment !! je m'en veux un peu de laisser sp6mn tout seul, ptetre que si je survis, je reviendrai quand tout sera clair dans ma tete.
allez, salut la compagnie P, je regretterai surement ce que je vais faire, mais il le faut. Je fais mon packetage, reprend mon fusil qui a tué tant d'innocents, remets mes bottes qui ont marché sur tant de sang, et je m'enfonce au plus profond. je n'ai pas peur, je veux juste tout quitter. peut-etre que un jour, je retrouverais ces gars qui m'ont sauvé la vie tant de fois .... Je pleure malgré moi .. je sens que je reviendrais pas ...
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...je ne me rapelle de rien...je suis seul perdu au fond de cette forêt pourri...je suppose que les horreurs que j'ai pu voir avec cette putain de guerre m'ont complètement rendu amnésique...je ne me souviens de rien...il y a toujours ces flashs dans ma tête, du sang, des cris, des visages qui me paraissent familiers mais je n'arrive pas à me souvenir...tout est si confus, où sont passé les autres membres de mon unité ??...je me suis réveillé ici, il y a juste quelques minutes, la dernière chose dont je me rapelle c'est moi en train de courir...puis se fut le choc...le trou...je ne sais pas combien de temps je suis resté sans connaissance...c'est un cauchemar! Que quelqu'un me vienne en aide!