Le pub du vin
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Statik
Je propose de partager nos connaissances ici, enfin surtout les votres...
En Suisse, c'est pas forcément hyper facile de trouver des bons vins français, j'ai cependant déjà eu l'occasion de boire des tueries en Graves, Pessac, St-Estephe, Listrac, & Medoc (ortho ?).
J'ai aussi goûté un Hautes Côtes de Nuits, en bourgogne et vraiment, il était juste terrible...
Je suis aussi un grand fan de Rioja aussi, le Marquès de Riscal par ex. est vraiment bon.
En vins suisses, y'a pas grand chose. Essayez de goûter du Cornalin ou de l'Humagne en rouge et de la Petite Arvine en blanc.
Un des vins rare et très bon en Suisse, c'est le Rez (ou Riz). C'est un blanc des glaciers qui pousse à haute altitude et qui est récolté au premières gelées.
Doktor Sven
I must not fear. Fear is the mind-killer. I will face my fear.
Dr Pouet
Dr Pouet
Clos de Vougeot 2011.
Pour le coup :
- même si je ne suis pas très connaisseur (ça ne fait pas longtemps que j'essaie de m'y repérer en vin)
- même s'il était déjà très bon
- et même si un connaisseur aurait certainement su apprécier ses qualités mieux que moi
j'ai quand même eu l'impression que comme le disait Denfert ( "infanticide !" ), ce vin aurait vraiment mérité quelques années de plus avant d'être goûté.
Anonyme
Ca me fait penser que la semaine dernière, chez un ami avec qui je vais souvent acheter du pif direct chez les producteurs, on a sifflé 2 boutanches acehtées en même temps, du même producteur, conservées au m^eme endroit et du même millésime (2010).
Simplement, l'un était un 1 pernand vergelesses grand cru (rouge), l'autre non. A noter que le grand cru n'était plus cher que l'autre de ptet 2 ou 3€, genre 20€ contre 17, et la parcelle située quasi à côté.
Bon ben clairement, le grand cru était largement moins bon : moins bonne attaque et finale moins longue, en somme. L'autre en revanche était prodigieux en revanche.
Faisant confiance au viticulteur quant à la qualité de ses récoltes, on a donc mis la faute sur nous : le grand cru n'aurait pas dû être ouvert avant encore plusieurs années, alors que le "normal" était au top.
C'est un fait récurrent que je constate dans pas mal de grands/premiers crus de Bourgogne hors années ultra spécifiques comme 2003 ou 2006 : les crus demandent pas mal de temps avant d'exprimer leurs arômes, qui sont fermés les 1eres années.
Du coup, manquant de patience et de tempérance, j'achète plutôt des vins à boire sur le fruit.
[ Dernière édition du message le 12/10/2014 à 11:04:12 ]
Anonyme
Anonyme
Le carafage avec un Bourgogne est quand même assez risqué, à l'inverse d'un Hermitage ou d'un Pauillac, où c'est une hérésie que de ne pas le carafer.
Perso à la place de la carafe, j'utilise de grands verres (genre 50cl de contenance), quasi pas remplis. Ca donne, de fait, un mini carafage.
Anonyme
Anonyme
Anonyme
Les Pommard (que perso j'aime pas des masses) sont connus pour être parmi les plus charpentés de Bourgogne, ptet pour ça aussi que le passage en carafe leur fait le plus grand bien.
Poru les autres, ceux que j'achète je veux dire, et je tiens ça directement des producteurs eux même, c'est à fuir comme la peste, et d'autant plus que le vin va être vieux.
Dr Pouet
J'ai goûté :
Champs : Heidsick, Ruinart
Pessac Léognan Carbonnieux
Chablis Raveneau
Chateau d'Yquem
Chateauneuf du pape : Beaucastel, Clos des papes 2003, Clos des papes 2011 (mon préféré avec une finale drôlement fruitée)
[ Dernière édition du message le 18/10/2014 à 13:50:56 ]
Anonyme
Citation :
Pessac Léognan Carbonnieux
Ptet bien le meilleur qualité prix des visn de Pessac, de tout le bordelais, de la France, de l'Europe et du monde.
En rouge il est déjà pas piqué des hannetons, mais en blanc c'est à se damner. Même si le prix semble élevé (en rouge : 25€, en blanc jusqu'à 40), on parle là d'un pinard blanc rivalisant en complexité avec les Corton Charlemagne de Bourgogne ou les Hermitage blancs, au minimum 3 fois plsu chers, et en rouge la régularité des millésimes dans la qualité est assez rare.
Perso le plus ancien Carbonnieux que j'ai bu était un 1976, élevé donc en pleine grosse canicule (pire que celle de 2003, en fait elle avait été moins brutale mais avait commencé en mai) : meilleur bouteille que j'ai jamais bue tous vins confondus.
Dr Pouet
gojats
Pessac Léognan Carbonnieux
Latour Martillac 2000, l'autre soir après la répet.
Edit : le verre à décanter est bien efficace dans pas mal de cas, on utilise ça pour tout ce qui est sud ouest.
Un esprit sein dans un... cornichon ?
Le tout venant a été piraté par les mômes, on se risque sur le bizarre : https://soundcloud.com/gojats
[ Dernière édition du message le 18/10/2014 à 13:59:44 ]
Dr Pouet
Pas mal aussi : roussillon Coume del mas Qadratur 2012.
Mêmes goûts que Youtou sur Pessac et Pommard.
[mode jmelapète ON]
Goûté aussi :
Saint-Émilion Chateau Canon 2001
Gevrey-Chambertin Vougeraie 2011
Meursault Génot-Boulanger 2011
Pommard Génot-Boulanger 2011
Et croisé l'un de la douzaine de types qui s'entraîne avec Pierre Citerne, Revue des Vins de France, lequel vient de gagner le titre de champion du monde de dégustation 2014 (finale organisée par Bollinger). Chépa son blaze, mais il a été champion de France vers 2010.
[ Dernière édition du message le 19/10/2014 à 15:02:15 ]
Dr Pouet
:pub des pochtrons:
Dr Pouet
Entre la place Esquirol et la Garonne, il y a le bar à vins "N° 5 wine bar", 5 rue de la Bourse :
https://www.n5winebar.com/
ce n'est pas un caviste, ils ne vendent pas de bouteilles à emporter. Par contre ils ont des assiettes à manger sur place (charcuterie, fromage, quelques plats...) et, comme chez le caviste "L'Envie" de la place des Carmes, ils ont les machine Enomatic qui permettent de goûter des vins en ne payant que les centilitres que l'on a bus.
De plus les bouteilles tournent énormément (et là majorité des bouteilles qu'ils mettent en dégustation sont des magnums, donc encore mieux conservés). Ça va d'une bonne bouteille à 20€ ,jusqu'à celles à 1000€. C'est comme ça que j'ai pu goûter mon seul et unique centilitre de château Yquem ! (6€ quand même).
Mébon, pour ceux que le vin intéresse, c'est tout à fait génial ; je le recommande donc chaudement.
Ce soir : Saint-Estèphe 1996 (Clos d'Estournel), Margaux 2011... mais j'ai préféré le Saint-Émilion 2001 (château Canon).
Pour les autres villes : vous pouvez aller regarder sur le site web Enomatic quels sont leurs clients, il y a des chances qu'il y en ait pas très loin de chez vous !
[ Dernière édition du message le 20/10/2014 à 20:22:38 ]
Anonyme
Citation :
C'est comme ça que j'ai pu goûter mon seul et unique centilitre de château Yquem ! (6€ quand même).
T'as pu l'apprécier ?
La seule fois où j'en ai bu, ça devait être dans des conditions similaires (on était 6 ou 7 sur une demi-bouteille), et clairement ça m'a pas laissé de grands souvenirs.
Dr Pouet
Citation :
C'est comme ça que j'ai pu goûter mon seul et unique centilitre de château Yquem ! (6€ quand même).
T'as pu l'apprécier ?
La seule fois où j'en ai bu, ça devait être dans des conditions similaires (on était 6 ou 7 sur une demi-bouteille), et clairement ça m'a pas laissé de grands souvenirs.
Dans une certain mesure : oui.
En tant que débutant en vins je ne l'ai sûrement pas apprécié à sa juste valeur (en bien ou en mal d'ailleurs), possible qu'on trouve des trucs beaucoup moins connus et moins cher qui fassent aussi bien ; et en plus je ne suis pas du tout fan des liquoreux (voire des trucs sucrés en général ; en rhum vieux : Diplomatico = beurk).
N'empêche que ça m'a quand même impressionné. Je n'ai jamais dû boire de liquoreux au-delà de 40€ la bouteille, mais celui-là était franchement différent et nettement au-dessus. Avec mes mots à moi de méconnaisseur, ça donne : "l'esprit du miel" ; au sens où une bonne eau de vie de poire est "l'esprit du fruit correspondant" = beaucoup moins sucré, mais avec les arômes, et suggérant fortement ce qu'il y a de plus séduisant dans le bidule original.
Bref, respect quand même.
kravatorf
c'est chouette Yquem, j'adore en dire du mal tellement c'est cher, faussement élitiste, bref un vin "statutaire" dans toute son horreur :) en fait ce vin se révèle vraiment avec l'age et les Yquem 1929 et 1949 sont dans mon panthéon vinesque avec l'étiquette "vin émouvant"
pour les beaux sauternes (largement comparables, souvent supérieurs à yquem en dégustation à l'aveugle) nettement plus abordables coté prix, jetez qq papilles sur gilette (pas donné mais ils vendent les vins à maturité), sigalas-rabaud, Rayne-Vigneau, la tour blanche, Guiraud, Lafaurie-Peyraguey, Doisy Daene (sur barsac) ou chateau d'arche (bon millésimes récents et millésimes pré 1970)
en liquoreux comparables (même cépages et profil similaire), le plus souvent pas chers et nettement plus abordables dans leur jeunesse, ça vaut le coup de chercher du coté de monbazilac et des côtes de bergerac
[ Dernière édition du message le 21/10/2014 à 11:33:32 ]
Anonyme
Certains vins d'Alsace foutent grave la pâtée aux sauternes et autres vins liquoreux du sud ouest.
En Alsace y a l'appellation vendanges tardives, qui comme le nom l'indique, est issue de vendanges d'automne, à l'instar des autres vins liquoreux : y a donc plus de sucre. Les bouteilles sont aux alentours de 20€, +/- 5€.
Si vous en avez jamais bu (en dehors de l'Est de la France, ces vins sont pas très connus), faut pas hésiter à foncer en acheter. Un Gewustraminner vendanges tardives ne ressemble à absolument rien d'autre comme vin en France, le cépage étant totalement à part. (ça vaut pour tous les vins d'Alsace en fait, seuls vins en France à se nommer par leur cépage et pas leur domaine).
Et ensuite y a ce qui s'appelle sélection de grains nobles : là le vin est issu de raisons sélectionnés à la main, seuls ceux étant atteints par ce qu'on appelle la pourriture noble (la blanche, pas la grise) étant cueillis, à l'instar de ce qu'on fait à Yquem et dans les meilleurs domaines. Là évidemment le prix n'est plus le même, d'autant plsu que si une année y a pas cette pourriture y aura pas de pinard non plus. (je crois que ça été le cas en 2013).
Là c'est très spécial, perso c'est pas ma tasse de thé, je leur préfère les vendanges tardives.
kravatorf
on est bien d'accord... en vin liquoreux français au top on a les sauternes et assimilés, les vins de Loire (vouvray, bonnezeaux...), les vendanges tardives et autres 'sélection de grains nobles" d'Alsace, les jurançons et qq spécialités rhodaniennes et savoyardes (et j'oublie les vins doux naturels)
sauf qu'à part le sucre résiduel, et une qualité potentielle tip top, ces vins n'ont à peu près rien à voir les uns avec les autres (cépages, terroirs , pratiques culturales et vinifications diffèrent et bizarrement les profils aromatiques ne se ressemblent pas)
c'est bien, comme ça chacun peut trouver un bon liquoreux à son goût
[ Dernière édition du message le 21/10/2014 à 12:13:23 ]
Anonyme
Dr Pouet
c'est chouette Yquem, j'adore en dire du mal tellement c'est cher, faussement élitiste, bref un vin "statutaire" dans toute son horreuren fait ce vin se révèle vraiment avec l'age et les Yquem 1929 et 1949 sont dans mon panthéon vinesque avec l'étiquette "vin émouvant"
Du coup en comparaison, là c'était un jeune ! Mais 1998 quand même, presque majeur.
Goûté 2 champagnes, dont le très renommé Roederer Cristal.
Alors avec toujours les réserves du "globalement méconnaisseur en pif & champs" que je suis, s'il y a un truc réputé qui ne m'a pas parlé, c'est bien celui-là. J'ai trouvé ça bon, équilibré, long en bouche, bien fait, mais rien ne m'a marqué. Bon ça pourrait être pire, j'aurais pu ne pas aimer, mais j'ai aussi souvenir d'un autre champagne (blanc de blanc sans aucun ajout de sucre, de Alexandre Penet), qui m'avait plu bien davantage, très brioché, fin et typé à la fois.
Ya pire : en Chpateauneuf-du-pape, j'ai goûté le Beaucastel, et ça j'aime carrément pas. Ça viendra peut-être... pour l'instant je trouve ça trop dur, trop rêche. À l'inverse j'ai beaucoup aimé un autre Châteauneuf, 100% grenache ; mais c'est à priori très souple/fin par rapport à l'appellation, comme qui dirait plutôt septentrional que méridional parmi les vins de la vallée du Rhône.
Goûté aussi :
ce truc italien. Exactement comme écrit sur la bouteille : agrume, croquant, fruité... un peu comme de la poire. Seul regret : que ça ne soit pas beaucoup plus long en bouche.
À droite c'est le Heidsick, coup de cœur du "caviste" ; ben effectivement à bien moins cher que le Rœderer, c'est quand même très chouette (mais je préfère le Penet).
[ Dernière édition du message le 24/10/2014 à 02:21:43 ]
gojats
Mais c'est très difficile de revenir en arrière quand on eu la chance de gouter eu top, Il vaut mieux trouver de très bon compromis en qualités/prix, en cherchant bien.
Un blanc entre les deux (liquoreux/sec) que j'adore et qui n'est pas très cher, c'est le coteaux du layon.

Ce produit est récolté par tris de vendanges successifs, à partir du 15 octobre. Il donne un vin fin, doux et acidulé dont émanent des arômes de miel , fruit confits. Le Coteaux du Layon “Vieilles Vignes” est issu des plus vielles vignes du domaine âgées de 50 à 60 ans. La récolte est réalisée par tris successifs(3 à 4 selon le millésime ) pour cueillir uniquement les raisins sur-mûris. Le vin issu de ces vieilles vignes est concentré, riche en arôme. Un vin de garde. Ces vins sont à consommer à l’apéritif (8 à 10 °C), avec foies gras et certains fromages (chèvres, bleu).
Cépages : Chenin
Moins sucré que le Tariquet (que je supporte plus) le soucis est qu'on en trouve pas souvent chez moi .
Un esprit sein dans un... cornichon ?
Le tout venant a été piraté par les mômes, on se risque sur le bizarre : https://soundcloud.com/gojats
Anonyme
Y a plein de points communs entre les vendanges tardives alsaciens et les coteaux du layon, comme le fait que ça soit relativement peu sucré, on est pas dans du monbazillac d'entrée de gamme, dont une seule gorgée peut filer du diabète (et la chiasse, aussi).
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