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Le pub du vin

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Sujet de la discussion Le pub du vin
Depuis quelques années, je découvre le vin, mais évidemment j'y connais presque rien.

Je propose de partager nos connaissances ici, enfin surtout les votres...

En Suisse, c'est pas forcément hyper facile de trouver des bons vins français, j'ai cependant déjà eu l'occasion de boire des tueries en Graves, Pessac, St-Estephe, Listrac, & Medoc (ortho ?).

J'ai aussi goûté un Hautes Côtes de Nuits, en bourgogne et vraiment, il était juste terrible...

Je suis aussi un grand fan de Rioja aussi, le Marquès de Riscal par ex. est vraiment bon.

En vins suisses, y'a pas grand chose. Essayez de goûter du Cornalin ou de l'Humagne en rouge et de la Petite Arvine en blanc.
Un des vins rare et très bon en Suisse, c'est le Rez (ou Riz). C'est un blanc des glaciers qui pousse à haute altitude et qui est récolté au premières gelées.
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Don't let this motherfucker go....
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Sinon moi ce soir ça sera la même bouteille : 2059691.jpg
Pti producteur (productrice, en fait), à qui j'achète les bouteilles directement. Décidemment, je crois que mes vins préférés sont les crus du beaujolais, quand ils sont bien faits, avec un bon terroir.
C'est vif et profond à la fond, un vrai délice. Là, jme demande si la taulière en rajoute pas un peu, mais la vigne de la parcelle a plus d'un siècle et date de quand tout a été replanté suite aux ravages du phylloxéra. Forcément y a du petit rendement et le vin est hyper concentré.
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On m'a offert une bouteille de champagne Taittinger appelée prestige rosé.
Evidemment je connais la marque, sur le papier ça envoie le paté, mais dans la vraie vie, c'est du bon champagne, ou de la merdouille de grande surface ?

[ Dernière édition du message le 30/12/2017 à 17:40:09 ]

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Faut voir si c’est le rosé de base.

Néanmoins les versions supermarché ne sont pas vraiment mauvaises, c’est juste cher pour ce que c’est, et généralement avec peu de caractère. On paie le fait que la marque soit connue. Qui achèterait un Delamotte au prix d’un Veuve Cliquot ? Mais quand on sait que Delamotte est le second Champagne de chez Salon...

[ Dernière édition du message le 30/12/2017 à 22:13:59 ]

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taittinger rosé ... comme dit plus haut c'est bon, sans risque. pas super intéressant non plus et plutôt cher

 

sinon, à l'occasion des fêtes:

Henriot 2002: après qq années de vieillissement en bouteille, le millésimé "de base" de Henriot est un des meilleurs deals dispo: à la fois une belle fraicheur et suffisament de puissance pour accompagner du veau à la truffe ou des fromages

Penet Chardonnet - Diane Claire (base 2002): très à l'aise sur un foie gras truffé et top sur un chapon sauce au gingembre (libre interprétation de la sauce jance). mais en fait sa complexité surréaliste en fait un champagne de dégustation parmis les meilleurs que je connais plutôt qu'un champagne de table.

Vouvray, domaine huet "clos de bourg" 1985 moelleux (mais à peine 50g de sucre résiduel ce qui le rapproche d'un demi sec). typique d'un vieux chenin au nez, des notes florales bien nettes. Bouche étonnante de fraicheur avec un profil "fruit exotique épicé" tout à fait remarquable. un coté caméléon étonnant pour les accords à table: ça va avec tout à part une viande rouge.

Pomerol Trotanoy 1999: tout ce qu'on attend d'un beau pomerol de grande classe à maturité icon_aime.gif ça fait dans l'élégance et la profondeur plutôt que dans la puissance et ça marche très bien. à noter un fruité d'une jeunesse étonnante en harmonie avec les saveurs plus évoluées d'un vin de plus de 17 ans

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Là je bois un champagne monocépage, d’un cépage très peu commun : le petit Meslier. Un 2007 de chez Duval-Leroy. :bave:

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[ Dernière édition du message le 01/01/2018 à 11:30:05 ]

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Citation :
Mouton Rotschild 1990


je t'imaginais plus agé !

Sinon c'est comment ces 1ers crus ? ces vins ont quoi de plus pour couter dans les, bah je sais même pas combien ça coute en fait ?
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C’est le Lafite-Rothschild qui est né en même temps que moi. Celui-là était sur sa pente descendante : un peu fluet ; mais quand même super bon.

Les deux Rothschild sont estimés à plus de 500€ (On se les a partagés à 15). Le Chevalier 2000 et le Mouton 1990 étaient complètement dingos. Et ce à quoi je m’attendais le moins : très fruités et délicats. Et aussi, bien sûr, très complexes et incroyablement longs. Je n’avais jamais bu des Bordeaux aussi bons !

Sinon le Jeres de 30 ans était énorme lui aussi. Par contre il faut aimer les vins oxydatifs très marqués.

[ Dernière édition du message le 14/01/2018 à 02:46:14 ]

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très belle dégustation !!! (quelle année le Jacquesson ?)

Le meursault était aussi bon que son étiquette le laisse présager ?

je le note: Chevalier 2000 se goûte bien en ce moment... faut que je pense à en ouvrir icon_mrgreen.gif

tendance observée par moi même depuis 18 mois et que ton avis sur ces bordeaux ne fait que confirmer: de nombreux grands bordeaux de 90 / 2000 qui étaient certes très bons mais toujours placés dans le registre puissant/boisé voire parkerisé à mort se goutent très très bien maintenant qu'ils ont dépassé les 15 / 20 ans en bouteille et sur des profils délicats avec des fruités étonnamment "jeunes" à l'opposé de tout ce qu'on leur reprochait il y a 5/10 ans. Je suis tenté de généraliser abusivement 

 

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2007 pour le Jacquesson.
Idem pour le champagne Roses de Jeanne, qui est à base de pinot blanc ; une curiosité.

Mikulski c’est particulier : très frais, très fleurs séchées... personnellement ce n’est pas ce qui me parle le plus. C’est peut-être trop subtil pour moi ; d’autant que c’est très réputé. Je crois que le Guiberteau est dans les 40€ ; là je trouve que le rapport plaisir / prix est top.

Le Chevalier 2000 était tout à fait mortel. :bave: Effectivement fruité, très raffiné ; donc pas à boire avec des plats très puissants qui en masqueraient la subtilité.

Pour la généralisation à tous les Bordeaux, je ne saurais pas dire. À un moment j’ai parlé de l’Angélus 2004 que j’avais trouvé très tannique, et un gars qui s’y connaît bien (et donc beaucoup plus que moi) disait que c’était toujours comme ça dans ce domaine (et pire depuis la parkérisation des années 90). Remarque on goûte à l’aveugle, et il avait correctement situé le Chevalier, ce qui va dans le sens d’une homogénéité, comme tu le dis. C’est vrai que ceux qu’on a goûtés collent parfaitement à ce que tu écrivais ci-dessus à propos du Pomerol Trotanoy 1999.


Sinon Alexandre Penet a visiblement gardé un bon souvenir de sa tournée des grands ducs à Toulouse (apparemment ça avait été assez épique) ; du coup il relance régulièrement mon caviste de quartier... que j’ai vivement encouragé à accepter ses propositions. :-D

[ Dernière édition du message le 14/01/2018 à 02:42:51 ]

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Hier, cours de dégustation sur les vins du Roussillon :

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Mes notes :

25 cépages dans l’AOC
Vins doux : muscat de rivesaltes, banyuls, maury

Altitude -> alternance chaud froid -> polyphénols -> arômes

Schistes = ardoise, lave compressée, pH acide (bien pour faire des vins tendus), odeur de fumé graphite

Granit : drainant, bacon fumé lardé, animal, musqué

Mourvèdre : structuré, riche, typique de Bandol

Vendanges au Roc des anges : un mois avant les autres ! Sol très vivant (on s’y enfonce en août).
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Ce soir dégustation de Bourgognes du domaine Jacques Prieur. Les blancs sont un peu en dessous, et même les rouges sont un peu chers.

Néanmoins l’Échezeaux 2007 était une bombe !

Et le Champagne, dans les 30€, est très bon rapport plaisir / prix.

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Par ailleurs, en Champagne blanc de noir, environ 50€, j’ai beaucoup aimé, ce Ruppert-Leroy Les Cognaux :

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ma petite expérience des vins de Prieur me fait dire que vous avez commis un infanticide multiple icon_mrgreen.gif (à moins de 10 ans de bouteilles ils sont le plus souvent très en dessous de leur plein potentiel)

perso, ces derniers temps j'ai été très agréablement surpris par une dégustation de blancs du rhone septentrional (St Jseph principalement) sur le millésime 2016. pas forcément un grand avenir coté garde mais vraient épatant à boire jeune

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Citation :
ma petite expérience des vins de Prieur me fait dire que vous avez commis un infanticide multiple

Certainement. Mais je pense que le caviste qui organisait ça n’avait pas trop le choix. Ce sont les vins disponibles à la vente. Assez chers d’ailleurs.

C’est clair que l’Échezeaux, plus vieux, roxait infiniment plus.
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yep... coté allocation Prieur n'a pas la réputation d'être extreme mais coté dispo c'est vite limité et plutôt honéreux. Je pense également que le caviste a présenté ce qu'il pouvait  :)

sinon, ils bossent bien. à maturité j'ai souvenir que leurs vins sont souvent sortis du lot lors de diverses dégustations

1245
Citation :
perso, ces derniers temps j'ai été très agréablement surpris par une dégustation de blancs du rhone septentrional (St Jseph principalement) sur le millésime 2016. pas forcément un grand avenir coté garde mais vraient épatant à boire jeune

:boire:
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Grmbl, me suis fait bien enfumer par un caviste, qui confond pouilly Loire et pouilly Bourgogne (enfin pour le coup moi aussi). Il avait plus du fabuleux Domaine des Poncetys que je lui prends régulièrement (j'en prends aussi au producteur, mais j'en ai une consommation assez considérable), situé dans la limite méridionale des vins de bourgogne.
Du coup il m'a conseillé celui là : https://www.pouilly-fume-grebet.com/

Ouais bon ben pouilly fumé ça a que dalle de commun avec pouilly fuissé. Et les vins blancs secs de Loire c'est pas mon truc. 15€ la boutanche, c'est 10 de trop.

[ Dernière édition du message le 04/02/2018 à 00:10:37 ]

1247
Citation :
un caviste, qui confond pouilly Loire et pouilly Bourgogne

Oui mais lui c’est son boulot. Sauvignon et Chardonnay, déjà c’est pas pareil.

Citation :
Superficie : 1100 Ha

:8O: pas vraiment un petit artisan quoi.

[ Dernière édition du message le 04/02/2018 à 00:21:55 ]

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Ce midi : Ya bon the canon, de JF Ganevat, assemblage de quatre cépages dont je ne connaissais aucun ! :
Portugais bleu, Isabelle, Enfariné, et divers Gamay teinturiers anciens.
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Mais c'est quoi ces noms de cépages ?! :-D
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2 vins tip top mais je ne pourrai pas renouveler l'expérience vu que je n'avais qu'un exemplaire en cave et que ça semble difficilement trouvable aujourd'hui

Citation de moi même

tendance observée par moi même depuis 18 mois et que ton avis sur ces bordeaux ne fait que confirmer: de nombreux grands bordeaux de 90 / 2000 qui étaient certes très bons mais toujours placés dans le registre puissant/boisé voire parkerisé à mort se goutent très très bien maintenant qu'ils ont dépassé les 15 / 20 ans en bouteille et sur des profils délicats avec des fruités étonnamment "jeunes" à l'opposé de tout ce qu'on leur reprochait il y a 5/10 ans. Je suis tenté de généraliser abusivement 

 expérience renouvelée avec un Château Ferriere 1996 (Margaux 3GCC) en un peu plus corsé / punchy avec une entrée en bouche sur les fruits noirs. à noter une finale looooooongue et d'une grande délicatesse sur la rose séchée. absolument remarquable (mais je n'en ai plus icon_crying1.gif )

Champagne Jacquesson "le clos" 2002: une rareté hors commerce 100% pinot meunier. On retrouve la rondeur et le fruité exotique du cépage qui lui donnent un coté hyper gourmand. On est chez Jacquesson et sur un très beau terroir donc on a aussi beaucoup de fraicheur et de profondeur avec des notes épicées et une finale légèrement saline qui mousserone délicatement. Complètement atypique sur la perception du sucre: on a un extra brut dosé à 1g et on a l'impression en bouche d'un beau champagne sec sans la lourdeur. étonnant! On n'a pas vraiment la complexité des autres sélections parcellaires de Jacquesson et le fruité exubérant expliquent sans doute que cette cuvée soit un "one shot" hors commerce

 

[ Dernière édition du message le 19/02/2018 à 13:58:20 ]