Le pub du vin
- 1 603 réponses
- 79 participants
- 68 583 vues
- 47 followers
Statik
Je propose de partager nos connaissances ici, enfin surtout les votres...
En Suisse, c'est pas forcément hyper facile de trouver des bons vins français, j'ai cependant déjà eu l'occasion de boire des tueries en Graves, Pessac, St-Estephe, Listrac, & Medoc (ortho ?).
J'ai aussi goûté un Hautes Côtes de Nuits, en bourgogne et vraiment, il était juste terrible...
Je suis aussi un grand fan de Rioja aussi, le Marquès de Riscal par ex. est vraiment bon.
En vins suisses, y'a pas grand chose. Essayez de goûter du Cornalin ou de l'Humagne en rouge et de la Petite Arvine en blanc.
Un des vins rare et très bon en Suisse, c'est le Rez (ou Riz). C'est un blanc des glaciers qui pousse à haute altitude et qui est récolté au premières gelées.
Denfert
bah ça me fait repartir aussi inculte que je suis arrivé,
oui bah monte pas sur tes grands chevaux
J'ai vraiment pas le temps là, mais je compte bien te faire une petite sélection d'exemples bien comme il faut
Dr Pouet
Mais d'accord pour dire que les champagnes de supermarché à 30€ ne méritent pas leur prix. Il y a beaucoup de crémants de Loire qui ont un meilleur rapport plaisir / prix.
[ Dernière édition du message le 17/10/2015 à 18:29:06 ]
Anonyme
Il reste des viticulteurs n'en utilisant pas du tout, mais là, de ce que j'en sais, on est davantage dans l'amateurisme-pain complet.
parceque pour la faire courte, avec du vin blanc, pas du tout de sulfites = quasi certitude qu'il va tourner au moindre aléas même totalement anodin.
Dr Pouet
Il reste des viticulteurs n'en utilisant pas du tout, mais là, de ce que j'en sais, on est davantage dans l'amateurisme-pain complet.
parceque pour la faire courte, avec du vin blanc, pas du tout de sulfites = quasi certitude qu'il va tourner au moindre aléas même totalement anodin.
Il y en a plutôt de plus en plus. Pas uniquement par des idéalistes ou des "peu expérimentés", loin de là (un exemple, mais je ne sais pas si c'est le meilleur : l'un des Morgon de Marcel Lapierre). C'est généralement appelé "vin nature". Comme tu dis c'est hyper fragile. J'ai entendu pas mal d'histoires de gens ayant goûté au domaine un truc qui leur a vachement plu, en avoir rapporté quelques cartons, puis en avoir jeté au moins 1/3 car plus buvable.
Un effet de bord est qu'il y a souvent de l'effervescence (soit la fermentation a un peu continué en bouteille, ce qui n'est pas top car risque de micro-organismes malvenus, soit du gaz de la cuve a été mis dans la bouteille pour protéger le vin) ; ou alors pour que ça se conserve mieux malgré l'absence de SO2, le vigneron fait un vin assez acide (ça peut aussi être une conséquence du CO2 de l'effervescence).
Bref, ça peut être bien, c'est pas forcément génial, même quand c'est réussi ; et ça présente de toutes façons pas mal de risques ou d'inconvénients.
Beaucoup essaient plutôt de mettre le moins de sulfites possible, juste le minimum qui leur semble indispensable.
Ça peut d'ailleurs aller de vins très simples à des trucs très prestigieux, comme la Romanée-Conti, qui est en biodynamie, et qui je crois sulfite très peu.
EDIT : on me dit qu'en 100% nature il y a Overnoy qui est réputé. Et en très peu sulfité et destiné à être gardé : Raveneau en Chablis (10mg de sulfites résiduelles dans la bouteille, probablement 0 au bout de 10 ans). Un vin est "nature" à moins de 20mg, le label biodynamie limite à 50mg, AB limite à 100 (ou 80, chépu). Romanée-Conti est à 40.
[ Dernière édition du message le 17/10/2015 à 18:30:41 ]
Anonyme
Romanée-Conti est à 40.
Yep, mais sans même aborder la question de la qualité du vin, là c'est du vin rouge : les tanins et l'acidité (me demande d'ailleurs si l'acidité est dûe aux tanins ? Aucuen idée en fait) présents en nombre dans le pinard rouge assurent une certaine stabilité au vin.
En ce sens, pour avoir discuté avec des producteurs de vins blancs d'alsace, pour eux, c'est un réel souci : les vins comme le Gewustramminer ou Muscat (rien à voir avec le vin dit muscat de rivesaltes) n'ont quasi aucune acidité ni tanins.
Les années gorgées de soleil, comme 2003 ou cette année dans une moindre mesure, leur AOC leur augmente carrément les doses de sulfites possibles maximales.
je veux dire que pour eux, faire du vin sans sulfites est encore plus casse gueule que pour les autres, et la quasi certitude de niquer toute la production.
Edit : d'ailleurs, en parlant de millésimes ensolleillés, d'après les quelques producteurs d'Alsace ou Bourgogne avec qui j'ai peu en discuter, cette année c'est total fiesta : la mielleure qualité depuis très longtemps, et, chose rare en même temps, quantités incroyables.
D'ailleurs, le simple fait qu'un cul-terreux se plaigne pas et te dise ouvertement que c'est parti pour être Byzance, en serait presque inquiétant.
[ Dernière édition du message le 17/10/2015 à 19:32:48 ]
Dr Pouet
Mais pas uniquement. À Bordeaux aussi ils ont besoin de sulfiter, plutôt la vigne pour le coup. C'est parce-que la météorologie locale est propice aux maladies et parasites.
Du coup ce serait mieux que les labels AB ou biodynamie prenne cela en compte (pour leur taux maxi de sulfites), mais ce n'est pas encore le cas.
kravatorf
histoire de revenir vite fait à 2 - 3 bases:
- l'avenir d'un vin blanc comme rouge sans souffre du tout c'est le vinaigre (et je caricature à peine)
- pas mal de très bon vignerons limitent sérieusement les apports en souffre (J.P.Brun par exemple) ... mais ça demande de savoir ce que l'on fait (l'inverse n'est donc pas vrai: bon nombre de "vin nature" sont le résultat d'une vinification mal maîtrisée et deviennent rapidement des machins indignes)
- vu que vin et souffre c'est un peu plus technique que ça en a l'air, l'article sérieux d'un vigneron qui rentre sans problème dans la catégorie des gars qui savent ce qu'ils font: ici
- globalement et je n'ai pas envie de développer mais les labels pour le vin sont plutôt douteux et ne garantissent rien sur le contenu de la bouteille (pas de test ou mesure sur le vin lui même... ça laisse la porte ouverte à toute les conneries imaginables)
Le label "bio" normalise les intrants utilisés pour la culture de la vigne. C'est pas idiot d'interdire les intrants systémiques... c'est pas toujours génial non plus mais c'est déjà ça
Le(s) label(s) "biodynamie" sous des airs sympa tiennent plus de l'idiophilie version cable à 1000€ le mêtre.
ça ne m'empèche pas d'avoir en cave pas mal de bouteilles de vignerons avec ces certifications. En fait le plus sûr est (et de très loin) de connaitre directement ou indirectement (via son caviste par exemple) le travail du vigneron (et de ses voisins)
sinon, la champagne est effectivement une région ou pas mal de monde ne s'est posé aucune question pendant très longtemps coté traitements (et certains continuent) ... pas de bol, ça n'a strictement rien à voir avec la taille de l'exploitation et ça dépend pas mal des époques (et en plus c'est compliqué par la structure des exploitations / producteurs / marques)
en maisons de champagne irréprochables coté qualité, qui se trouvent facilement, et qui ont au moins une cuvée à un bon prix (j'ai pas dit pas cher mais bon prix), on peut tjs taper dans Jacquesson, Philipponnat, Henriot, Lallier, Deutz, Roederer, Ayala, Bollinger, Duval Leroy et j'en oublie
pour info, coté petit producteur / producteur peu connu pas évident à trouver mais répondant au profil a priori du bon plan, j'ai gouté beaucoup (vraiment beaucoup) de trucs infames
Dr Pouet
je n'ai pas envie de développer mais les labels pour le vin sont plutôt douteux et ne garantissent rien sur le contenu de la bouteille (pas de test ou mesure sur le vin lui même... ça laisse la porte ouverte à toute les conneries imaginables)
Bah personne n'a dit le contraire hein.
Déjà que pour les tomates, le bio n'implique pas "bon goût", alors sur le vin...
Ta manière d'écrire gagnerait à être plus diplomate et conviviale.
[ Dernière édition du message le 18/10/2015 à 03:02:29 ]
kravatorf
non
(à défaut de diplomatie je fais dans la concision )
Denfert
sinon, la champagne est effectivement une région ou pas mal de monde ne s'est posé aucune question pendant très longtemps coté traitements (et certains continuent) ... pas de bol, ça n'a strictement rien à voir avec la taille de l'exploitation et ça dépend pas mal des époques (et en plus c'est compliqué par la structure des exploitations / producteurs / marques)
en maisons de champagne irréprochables coté qualité, qui se trouvent facilement, et qui ont au moins une cuvée à un bon prix (j'ai pas dit pas cher mais bon prix), on peut tjs taper dans Jacquesson, Philipponnat, Henriot, Lallier, Deutz, Roederer, Ayala, Bollinger, Duval Leroy et j'en oublie
pour info, coté petit producteur / producteur peu connu pas évident à trouver mais répondant au profil a priori du bon plan, j'ai gouté beaucoup (vraiment beaucoup) de trucs infames
Bon ben voilà, il a tout dit
J'aurais juste à rajouter qu'à l'inverse de certaine régions, C'est surtout les petits producteurs qui ont fait nawak, pourquoi se faire chier quand juste en marquant "champagne" sur la bouteille ça se vend quand même. Les grandes maisons ont quasi toujours fait de la qualité. Une qualité très standardisée, à laquelle on peut reprocher une absence totale de prise de risque, mais de la qualité quand même. Des champagnes dégueu j'en ai surtout gouté chez les petits producteurs.
Mais comme dans d'autres régions, ça change aussi, la génération des quadra actuellement aux commandes mise de plus en plus sur la qualité.
- < Liste des sujets
- Charte