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Le pub du vin

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Sujet de la discussion Le pub du vin
Depuis quelques années, je découvre le vin, mais évidemment j'y connais presque rien.

Je propose de partager nos connaissances ici, enfin surtout les votres...

En Suisse, c'est pas forcément hyper facile de trouver des bons vins français, j'ai cependant déjà eu l'occasion de boire des tueries en Graves, Pessac, St-Estephe, Listrac, & Medoc (ortho ?).

J'ai aussi goûté un Hautes Côtes de Nuits, en bourgogne et vraiment, il était juste terrible...

Je suis aussi un grand fan de Rioja aussi, le Marquès de Riscal par ex. est vraiment bon.

En vins suisses, y'a pas grand chose. Essayez de goûter du Cornalin ou de l'Humagne en rouge et de la Petite Arvine en blanc.
Un des vins rare et très bon en Suisse, c'est le Rez (ou Riz). C'est un blanc des glaciers qui pousse à haute altitude et qui est récolté au premières gelées.
Myspace - My Boots - My Home
Don't let this motherfucker go....
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Hors sujet :
(pendant que j'écrivais la fin du post, j'avais en tête un épisode des Simpsons où Homer, apprenant que Marge a des parents français, se met au garde à vous et boit au goulot une bouteille de pif, le tout sous l'ai de la marseillaise :bave:)
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EDIT : J'ai complètement merdé dans mes éditions...

Je devais dire ici que ce cahier des charges correspond au "vin nature", que ça existe depuis longtemps et que c'est pratiqué par des miliers de vignerons. Il n'est pas forcément tanique, plutôt souvent léger. Souvent il est un peu acide (ce dont je ne suis pas fan), parfois légèrement effervescent (moins gênant).
C'est assez à la mode, de la France jusqu'au Japon ! Avec des salons spécialisés etc...

[ Dernière édition du message le 02/01/2017 à 13:38:16 ]

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Oui, mais c'est là précisemment que ce domaine innove totalement. le vin n'est absolument pas léger du tout, que ça soit en blanc ou rouge.
Et il n'est absolument pas acide.

C'est dommage que t'habites loin, je t'aurais bien fait gouter ça, les vins de ce domaine échappent totalement aux lieux communs des vins bios pour bobos.

Pour être plus précis : j'ai déjà gouté effectivement pas mal de vins dits nature, mais je suis jamais tombé sur du haut de gamme ni ayant une capacité de garde.
Pire, pas mal de bouteilles sans sulfites, parfois assez chères, avaient tourné en vinaigre....

Là pour l'instant 0 bouteilles ayant tourné en vinaigre, et à chaque fous une grande complexité aromatique, qu'on trouve plutôt dans des vins à 40€ et + qu'à 12 ou 15€.
Mais toutefois, seules les cuvées spéciales se passent de sulfites, justement pour éviter le tournage en vinaigre.

[ Dernière édition du message le 02/01/2017 à 13:16:23 ]

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Citation de Wikipédia :
Les grandes grèves des ouvriers viticoles de 1903 et 1904 tout comme la Révolte des vignerons du Languedoc en 1907 exigeaient déjà un « vin naturel », produit uniquement à partir de jus de raisin et sans « fabrication artificielle »[2]. À Montpellier, le 9 juin 1907, 600 000 viticulteurs se sont retrouvés à l'occasion d'un grand meeting dont l'un des mots d'ordre était « Vive le vin naturel ! ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vin_naturel

Une liste (parmi d'autres) (je vois que j'en ai goûté une bonne part ! ) :
http://www.dive-bouteille.fr/playlist1/

Voir aussi le tome 2 de la BD "Mimi, Fifi, Glouglou" de Michel Tolmer.


Citation :
C'est dommage que t'habites loin, je t'aurais bien fait gouter ça, les vins de ce domaine échappent totalement aux lieux communs des vins bios pour bobos.

Non mais tu m'as donné envie, je vais essayer de le trouver. Notamment chez les différents cavistes naturistes de Toulouse !

Citation :
Oui, mais c'est là précisemment que ce domaine innove totalement. le vin n'est absolument pas léger du tout, que ça soit en blanc ou rouge. Et il n'est absolument pas acide.

Non mais "léger" n'était pas le bon mot. Disons plutôt "délicat (comme un Bourgogne)" par opposition à un Bordeaux ou côte du Rhône. Ce qui est plutôt ce que je préfère en rouge.

Par contre il y a aussi pas mal de vin nature un peu trop acides, et je ne suis pas fan. Certains ont aussi une petite effervescence, pas top, mais ça me gêne moins.

:boire:



L'un des domaines qui a donné en premier ses lettres de noblesse au nature est celui de Marcel Lapierre. Apparemment il y a des bouteilles à moins de 20 euros.

Ce Noël l'une de mes meilleures bouteilles à justement été un nature, un Rousillon qu'on prendrait pour un beau Bourgogne : Danjou-Bannessy, cuvée Les Myrs. 31€ malheureusement. Mais en montrant mes photos à mon caviste vendéen, dès qu'il a vu la bouteille il s'est écrié : ah c'est bon ça !


Un passionné de vins natures, croisé à Toulouse, mais qui voyage partout :
https://www.facebook.com/vicente.elvinoquebebo
https://elvinoquebebo.blogspot.fr/
Bon lui par contre les trucs acides et effervescents ne le font pas fuir !
986
Citation :
cavistes naturistes de Toulouse !

Je ne connaissais pas le concept des cavistes à poil.

L'autre jour, déguste dans la cave d'un pote héritée de son daron et qui projetait depuis longtemps un petit repas entre amateurs pour écouler un stock de bouteille avant qu'elles ne déclinent trop. Jamais je n'avais eu l'occasion de gouter des flacons pareils, j'ai pris ma claque œnologique de l'année.

Petite liste non-exhaustive

Chablis 1er cru 95, il avait pris un léger coté doux/sucré, très étonnant pour un chablis. C'était probablement un défaut mais ça lui allait bien.
Puligny-Monrachet 92, un peu éteint au début mais quelques finesses aromatiques qui se sont révélés au fur et à mesure.

Volnay 90, plein de fruit, plein d'acide qui pète dans la bouche, épatant pour un vin de cet âge-là, un grand bourgogne comme je les aime.
Pommard 90, du même vigneron, aucun rapport, grosse structure, beaucoup plus sage, des fruits plus mûrs en bouche.

Pomerol 93, en pleine forme, une palette aromatique très puissante.
Cheval Blanc 93, plus fin et complexe que le précédent, difficile à apprécier pleinement avec le pomerol beaucoup plus flatteur à coté.

Phélan-Ségur 75, saint-éstèphe, éteint, celui-là, il fallait le boire il y a 10 ans au moins

Hermitage blanc Guigual 90, bouchonné, et meeeeeeeeeeeerde................

Chateau d'Yquem 86, probablement le meilleur vin que j'ai pu gouter jusque-là, on se laisse forcément influencer par le prestige de l'étiquette mais une fois dans la bouche, c'est d'une finesse et d'une légèreté inconcevable pour un liquoreux.

Chateau Nairac, Barsac 88, inintéressant comparé à ce qu'on a bu juste avant.

Des repas avec ça, j'en referais bien plus souvent.

[ Dernière édition du message le 02/01/2017 à 17:30:24 ]

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Citation :
Hermitage blanc Guigual 90, bouchonné, et meeeeeeeeeeeerde................


Dommage, un Hermitage blanc bien né, c'est hors normes, y a guère qu'un Corton Charlemagne bien né (et de prix égal, hélas) pour être aussi typé. Les 2 n'ont rien à voir mais se valent dans l'excellence des vins blancs secs, amha.

Citation :
Phélan-Ségur 75, saint-éstèphe, éteint, celui-là, il fallait le boire il y a 10 ans au moins


Dommage aussi, j'ai déjà bu un chateau carbonnieux 76, c'était y a quelques années, le pinard aurait pu être conservé encore 30 ans (il était dans une cave parfaite en revanche, spécialement conçue pour le pinard) ; et c'était assez prodigieux, et typique des grands vins de Bordeaux qui ont plusieurs décennies dans les gencives.

[ Dernière édition du message le 02/01/2017 à 17:36:59 ]

988
Citation :
Des repas avec ça, j'en referais bien plus souvent.

Tu m'étonnes ! :bravo:
989
Citation :
L'un des domaines qui a donné en premier ses lettres de noblesse au nature est celui de Marcel Lapierre. Apparemment il y a des bouteilles à moins de 20 euros.


J'aime beaucoup aussi, le vin d'apéro léger et torchable par excellence.
Pour revenir sur les sulfites et les vins natures, Matthieu (le fils de Marcel, qui gère le domaine maintenant) a pas une approche radicale sur le SO2, il en ajoute à l'embouteillage sur quasi toutes les bouteilles. Il produit une faible quantité sans SO2 pour les restaurateurs et autres faibles demandes en circuit très court (entre la mise en bouteille et la bouche du consommateur j'entends).

Tous les ans il teste ses bouteilles sulfitées/non sulfitées même parfois de manière extrême, genre il en oublie dans sa bagnole au soleil, etc... pour voir comment çà évolue à court terme.

J'ai dégusté au domaine le même millésime sulfité/non sulfité en 2015, petite préférence sur le sans souffre mais rien de bien incroyable.

[ Dernière édition du message le 02/01/2017 à 22:25:00 ]

990
L'autre jour, en passant dans un leclerc, je suis tombé sur un vin de glace autrichien (weingut autrieth) de 2015. J'en ai pris 2 bouteilles (de 37.5cl) pour la curiosité mais j'ai cru comprendre qu'il fallait bien 10 ans à ces bouteilles pour qu'elles arrivent à de chouettes choses. Bon, du coup, je les mets en cave et je leur dis à bientôt.

Sinon, quelques retours sur d'autres bouteilles que j'ai pu boire pendant les fêtes, que vous puissiez les choisir ou les éviter.

Chateau de Chantegrive, graves 2011, boisé à l'extrème. A 12-15 balles la quille, autant lécher une planche de bois, ça coûte moins cher.

Brio de Cantenac-Brown, margaux 2009, bordeaux charpenté comme pas deux, ça goûte le chêne neuf à plein nez, un peu vulgaire à mon goût. Après avoir gouter les quelques vieux millésimes cités plus haut, j'ai clairement senti ce qu'avait engendré la parkerisation du vin ces 20 dernières années. Ma famille a bien aimé, moi pas trop. C'est dommage, c'est moi qui avais dépensé plus de 20 balles dans la quille.

Bouzeron 2013 A. & P. De Villaine, aligoté. Produit par Aubert De Villaine, vigneron de la Romanée-Conti qui possède à coté de ça un domaine en côte chalonnaise. Vin étonnant, une acidité et une fraicheur vivifiante, arômes de garrigues, fleurs blanches et pierre à fusil. J'ai adoré, ma famille un peu moins, décidément...