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Pénalisation du cannabis, pour ou contre? Pourquoi?

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Sujet de la discussion Pénalisation du cannabis, pour ou contre? Pourquoi?
PARIS (AFP) - Un rapport remis lundi soir à Jean-Pierre Raffarin recommande de sanctionner l'usage de drogue, notamment de cannabis, d'une contravention, mais laisse au Premier ministre le soin de trancher sur son montant, qui pourrait aller jusqu'à 1.500 euros.

Les consommateurs de drogues, quels qu'ils soient, ne seraient ainsi plus passibles de prison comme prévu dans la loi de 1970.


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Ce rapport est le fruit des travaux de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt) regroupant représentants de l'Intérieur, de la Justice, de l'Education nationale et de la Santé.

Le texte, selon une source informée, se concentre notamment sur la consommation de cannabis chez les plus jeunes.

Le texte, qui sera examiné mardi matin lors d'une réunion interministérielle à Matignon, reste fidèle aux voeux de la majorité qui refuse d'établir une distinction entre "drogues dures" et "douces" en différenciant le cannabis des autres produits stupéfiants illicites, selon un responsable de la Mildt sous couvert de l'anonymat.

En toute logique, la Mildt ne recommande donc pas d'établir des sanctions différentes en fonction du produit consommé.

En revanche, le texte prend acte de ce que le président de la mission Didier Jayle avait décrit en juin comme "un consensus pour penser qu'il ne faut plus envoyer en prison les consommateurs de drogues". Il préconise, en remplacement, l'établissement de contraventions.

"Il faut une sanction systématique, notamment pour le cannabis, qui est le plus massivement consommé", selon un membre de la Mildt.

M. Raffarin, qui pourrait s'exprimer sur le sujet sur M6 dimanche soir, devra trancher sur le montant des amendes.

Deux scénarios lui sont proposés par la Mildt: des contraventions forfaitaires de 3e ou 4e catégorie (68 à 135 euros), ou des amendes de 5e classe, prononcées par le tribunal de police, et qui peuvent atteindre 1.500 euros.

Si le premier cas de figure a la préférence du ministre de la Santé Jean-François Mattei, qui souhaite insister sur la prise en charge thérapeutique, les ministères de l'Intérieur et de la Justice sont favorables à la seconde option.

Celle-ci aurait l'avantage, souligne-t-on à la Mildt, de répondre à la volonté des élus de la majorité d'apporter une réponse spécifique aux récidivistes. Les amendes de 5e classe sont en effet inscrites au casier judiciaire, tandis que les autres, aussitôt payées, ne laissent aucune trace.

En revanche, cette solution ne ferait que déplacer les problèmes d'engorgement de la justice, allégeant la charge des tribunaux correctionnels pour embouteiller les tribunaux de police, fait-on valoir à la Mildt.

"Des gens qui n'étaient pas punis vont l'être. Cela va faire une quantité énorme de sanctions", met en garde François-Georges Lavacquerie du Collectif d'information et de recherche cannabique (CIRC).

Il redoute aussi une discrimination sociale : "Ceux qui seront attrapés seront les gamins qui fument dehors tandis que les cadres fumeront tranquillement chez eux. 1.500 euros, c'est colossal. La charge des contraventions va retomber sur les familles".

Contrairement aux attentes de nombreux élus de la majorité, la Mildt ne propose pas de mesures comme la confiscation de téléphones portables ou de cyclomoteurs pour les plus jeunes.

En revanche, les mineurs, ainsi que leurs parents, devront être systématiquement orientés vers des structures sanitaires et sociales spécialisées, et un effort particulier de prévention devra être réalisé dans les collèges et les lycées.
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Citation :
DSM IV

Citation :
Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (titre original anglais : Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders ; DSM), publié par l'Association américaine de psychiatrie (APA), est un manuel de référence classifiant et catégorisant des critères diagnostiques et recherches statistiques de troubles mentaux spécifiques. Il est utilisé aux États-Unis, et internationalement à travers le monde, par les cliniciens, chercheurs, psychiatres et compagnies d'assurance santé et pharmaceutiques, ainsi que par le grand public. Les diagnostics de pathologie psychiatrique portés à l'aide du DSM, depuis la troisième révision reposent sur l'identification clinique de syndromes et de leur articulation en cinq axes dans une approche statistique et quantitative. L'étiologie des pathologies n'y est plus du tout envisagée.

La valeur clinique du DSM, depuis la troisième édition, est l'objet de vives critiques de la part de certains psychiatres et psychologues cliniciens1, entre autres ceux qui se référent à la psychopathologie psychanalytique2. Un ancien directeur du DSM, Boris Cyrulnik critique ce qu’il a lui-même cautionné : pour satisfaire l’industrie pharmaceutique, les experts font du disease mongering, en recyclant et renommant d’anciennes maladies, ils inventent des maladies douteuses, appelées vaguement « troubles » pour la plupart3. Le chercheur Jean-François Coudurier le considère comme relevant de la pseudo-science4.

Le manuel évolue à partir des statistiques collectées depuis des hôpitaux psychiatriques et depuis un manuel diffusé par l'Armée de terre des États-Unis, qui a radicalement été révisé en 1980. La dernière révision de la quatrième édition ("DSM-IV"), est publiée en 1994, bien qu'un "texte révisé" ait été commercialisé en 2000. La cinquième édition ("DSM-5") est en actuelle consultation et préparation, et devrait être publié au mois de mai 20135. Le cinquième chapitre, partie intégrante de la Classification internationale des maladies (CIM) créée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), est un autre guide communément utilisé, principalement en Europe et autre part dans le monde. Le système de codage inclus dans le DSM-IV correspond aux codes utilisés dans le CIM-10, bien que certains codes ne correspondent pas car les deux publications n'ont pas été synchronisées lors de leur révision textuelle.
(Wikipédia)
Il faut savoir comme même que l'homosexualité a été retiré de ce torchon assez récemment... Et les conditions de sa création restent pour le moins douteuses.
Et certains prétendent faire de la science avec ce torche-cul...
Bref, pas étonnant de voir fleurir plein d'études frôlant le non-sens, avec plein de statistiques auxquelles on peut faire dire tout et son contraire...
D'où ma méfiance envers les sources de thiouss, qui, j'en suis sûr, ne pensait pas à mal en les invoquant!
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Nan mais quand je dis que mon pseudo c'est ti-houss là oui. :-D

L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon

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P'tain, mais c'est quoi ce délire. Je sais plus lire, plus écrire....
Bon, il me reste la basse comme même!
Ah? Non, c'est vrai, je joue comme un pied.icon_facepalm.gif
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Ca serait intéressant de voir comment aux states, la semaine dernière plusieurs états ont légalisé la vente et la consommation de marijuana. 

En France c'est d'abord un sujet politique d'opposition gauche/droite (ou plutot PS/UMP, le PCF/FDG étant assez conservateur là dessus comme pour le mariage homo), de l'autre coté de l'Atlantique carrément moins, visiblement.

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Ouais j'ai été super étonné que ça passe aussi facilement outre-atlantique.

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

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Non, mais c'est à usage médicale, là bas non ?

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Citation :

 le mec roulait trop vite

 Ha voilà, on se grouille, on fait un gros chicon qui tire pas et qui part en flèche.... et c'est le drame

 

l'appréciation qu'on peut avoir de la déco de Noel de ma voisine dépend de la conscience qu'on a de l'état de la société.
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Citation :

Non, mais c'est à usage médicale, là bas non ?

 La définition d'usage médical semble assez exhaustive quant aux soucis médicaux devant être soignés.mrgreen