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Suis-je réac ?

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Sujet de la discussion Suis-je réac ?
Salut à tous.

J'aimerai votre avis sur la question qui suit.

Comme tout mélomane qui se respecte, je suis quelqu'un d'ouvert musicalement, j'écoute plein de choses différentes. Néanmoins, mon truc c'est le vieux rock, celui qui est sale, qui pue la fuzz et la bande qui sature.
Récemment je me suis rendu compte d'une chose : à l'époque, le rock était la musique "rebelle", le truc de jeunes qui faisait grincer des dents la génération du dessus. Maintenant plus du tout. En gros j'écoute ce que mes parents écoutaient quand ils étaient jeunes.
Tous mes potes (on a tous 23-24 ans) ont les mêmes goûts que moi (est-ce suffisant pour généraliser ?), on trippe sur les Doors, les Beatles, Led Zep et toute la clique.
C'est quoi la musique rebelle maintenant ? Qu'est ce qui fait grincer des dents les vieux : le rap ? l'electro ? Est-ce qu'être un jeune qui se respecte, un jeune qui se rebelle et qui hait le système, c'est écouter du rap ou de l'electro ? C'est ça le nouvel esprit rock n' roll ? Je dis ça sans aucune intention négative, j'ai rien du tout contre ces styles de musique.
C'est ça qui est marrant, j'ai l'impression que, pour la première fois, toute une génération de jeunes mélomanes se tournent vers la musique du passé au lieu d'être enthousiasmé par celle du présent et du futur. C'est assez représentatif d'une société qui va pas trop bien, non ? J'ai l'impression que ça a un lien avec les progrès technologiques dans la musique, qui vont pas forcément vers la musicalité justement.

Désolé si c'est pas très clair, ça reste vague dans ma tête :??:
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Edit: je préfère effacer mon message, finalement je n'ai pas envie de discuter avec vous parce que vu les intervenants et les divergences de point de vue il y a toutes les chances que ce soit sterile ou que ça parte en couilles, donc autant éviter.
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Je n'ai jamais dit que les syndicats étaient des rebelles, j'ai dit que le fait que de moins en moins de gens soient syndiqués, ainsi que la perte de confiance envers les syndicats, reflétait l'atonie générale de ma génétation et de la suivante.

Citation : bref pour moi les rebelles ce ne sont pas les marginaux au grand discours vu et revu, ni les étudiants quelque soit l'époque, ni tout autre majorité ayant des revendications futiles dans le fond bien que très importantes pour eux, mais plutôt la plus petite minorité dans le monde représenté par les gens très riche.


C'est ton côté Barbey D'aurevilly/anarchiste de droite.
Mais en fait non. Il n'y a aucune rebellion dans les gens très riches, les gens au pouvoir ne remmettentpas en cause le pouvoir.
A la rigueur, tu me dirais que les islamistes sont les rebelles d'aujourd'hui, je comprendrai. Mais les gens riches ne sont pas des rebelles.
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Jules-> et les islamistes riches ?
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Les gens riches ont une pauvre vie!

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

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Les pates riches sont l'aliment des gens pauvres.
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Il faut quand même noter que ce n'est qu'à partir du moment où les classes aisées réagissent qu'il y a (r)évolution, que ce soit artistiquement ou socialement.
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Citation : Moi je crois que la baisse d'influence des syndictats, le fait que les syndicats soient devenus "ringards", c'est le signe que les deux dernières générations sont des générations soumises.



Non, je pense que c'est l'ideologie libérale ambiente qui regnait dans les spheres patronales, ou artistiques et qui s'étend presque chez l'ouvrier :

Considère toi comme ton propre entrepreneur (travailler plus pour gagner plus), gère tes projets, fais marcher tes réseaux, trouve les opportunités (

Citation : Une vie sans capacité d'entreprendre est une vie sans espoir !

phrase tirée de Parisot), ton métier c'est ta passion.

Du coup, plus de front cohérent, plus de bagarres exploitant-exploité, chacun se gère soi même, plus de luttes des classes, moins de groupes homogènes, moins de syndiqués, ton patron, c'est ton pote.
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Mais c'est venu par une ringardisation des syndicats, ça !
Très exactement avec Krasucki.
On était dans Krasucki vs Tapie, dans les années 80. Coté glamour il n'y avait pas photos.
ON a aussi cru que la lutte des classes était terminé. Mais elle subsite sous une autre forme. On ne pouvait plus défendre le droit du travail, tant travailler était déjà une chance par rapport au chomage.
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D'autant plus que les syndicats défendent géneralement les travailleurs, et jusqu'à il y a peu, difficile d'être vraiment pauvre (comprendre, sans téléphone portable ni écran plat full HD blue ray acheté avec la prime de rentrée) en travaillant.