Stress, pression, culpabilité, perdition : pas facile de faire avec... Et vous ?

Tout fonctionne a la confiance et a l'autonomie, et c'est la tout le problème. On ne peut pas lui faire confiance et il n'est pas autonome.

Tu tiens ton argument clef. Il te reste à le mettre en opposition avec la constitution de l'association qui a pour but d'exacerber ça et n'intéresse plus personne si c'est pour avoir une perte à ce niveau. J'imagine que la reprise est nécessaire et que vous êtes un peu les seuls candidats potentiels... Donc faut hésiter à vous imposez un peu si on a besoin de vous, après tout, vous aller prendre une responsabilité donc vous avez le droit de l'ouvrir, vous n'êtes pas là pour dépanner le boss...

L'ideal, ce serait quand même qu'il prenne conscience que le travail, c'est du travail. Le problème c'est qu'il est comme ça dans sa vie perso également.

Tu peux très bien évoquer dans le pacte que, par exemple, les associés s'engagent à garantir le fonctionnement optimal de la SCOP, en ce sens, un avis à tier détenteur pose problème car il impacte la trésorerie sur un montant fixe à une date fixe, vous privant de marge de manoeuvre (par exemple payer les salaires avec un peu de retard ou en 2 fois, une commande exceptionnelle, etc.), évidemment il faut que la trésorerie soit suffisamment petite pour être impactée. Du coup, ça peut induire que les associés doivent poruver leur capacité d'autinomie à travers l'absence de ce genre de truc, et du coup il peut être grillé pour un temps et devoir faire ses preuves avant d'être associé. Mais bon, c'est un peu délicat à rédiger et à faire accepter, et puis il ne faut pas que ça te retombe dessus.

Après sinon, tu laisse faire, et une fois que papa est partit tu lui mets le nez dans sa merde en continue, ça aura un effet par rapport à une situation où il ne se passe rien.

En fonction des rapports avec le père tu peux aussi tenter une approche cash : "hey, c'est pas pour poucave mais ton chiard il est nazebroc, personne dit rien parce que c'est ton chiard mais si ça doit devenir mon associé je te préviens que je vais vite avoir envie de lui faire bouffer ses couilles, OK ma gueule ?"

Mais à mon avis, c'est le père la clef de la médiation, si c'est pas un con.

L'alternance compliment / point à améliorer fonctionne pas mal en général.

Il y a toujours quelque chose que même un incompétant fait relativement bien -hormis "chier" bien sûr.

Je trouve pas, enfin pas dans ces cas là, ça marche mieux avec quelqu'un qui a un minimum d'envie de bien faire mais s'y prends mal.

Bon, tu vas arrêter de nous donner tes meilleurs arguments un par un, et tu vas voir ton patron et tes futurs associé pour leur dire pareil 

Si cette analyse est partagée par les autres, elle doit suffire à elle seule.

C'est pas être méchant de faire un constat et d'évoquer son ressentit dessu, selon comment tu t'y prends.

Ouais mais lui en fait, il rêve d'être zicos, il voulait être un artiss

Un moyen de le motiver aussi si vous avez une évolution de CA régulière c'est de vous fixer des salaires minimes et de rédiger un accord de participation très avantageux, surtout pour ceux qui seront irréprochable, et éventuellement par secteur.

Faut que ce soit possible financièrement pour vous car la participation ne se perçois pas tous les mois.

Mais bon, c'est pas hyper solidaire...