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Sujet Globe Trotter land

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Sujet de la discussion Globe Trotter land


J'ai pas l'impression qu'un tel topic existe ici...Or au fil des différentes discussions sur AF, je me rends compte que pas mal de gens ont voyagé, ont vécu (même pas longtemps) dans d'autres contrées...que ce soit des voyages de classe, des voyages en famille, des trip solitaires, votre témoignage est le bienvenu!

Evidemment, le but n'est pas ici de se la péter à dire "moi j'ai vu ci, j'ai fait ça" (voyager est une chance et tout le monde en a pas forcément l'occase), mais plutôt essayer de faire partager ce qu'on a ressenti à l'étranger, humainement, socialement, géographiquement, (et musicalement aussi tiens).

Bien sûr, les envies de voyages, les destinations rêvées, etc.. sont également bienvenues!

Ca botte du monde?

 

Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con

https://soundcloud.com/newcarradio

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1711
c est dans la manche?
1712
Non dans les causses.
Dans le doute, le mieux ça serait quand même une ligne inox.

 

 
1713
1714
(Les Palais de Lumière - suite)

- Les gens.

Intellectuels et penseurs - de ces spécialisations dangereuses… ceux-là feraient le plus souvent bien mieux de penser un peu moins, de goûter un peu plus le spectacle bancal qu’ils proposent au monde- affirment souvent jusqu’à nos jours ce peuple d’ascendance illyrienne.
Ascendances anciennes, pour évidemment affirmer le droit d’un peuple soi-disant homogène, issu en droite ligne des confins mystérieux de la préhistoire (toujours commode, le mystère…) à cette terre, ainsi qu’à la voisine (le Kosovo), aussi à quelques autres, selon le temps, selon la mode (un bout de Grèce, tout ou partie de Macédoine) …
Jusqu’à Ismaïl Kadaré, l’auteur génial du magnifique Avril Brisé qui, fou de douleur et fou d’angoisse pour son peuple victime de l’hallucinante brutalité des Serbes lors des évènements qu’on se rappelle au Kosovo, tout juste à l’aube du troisième millénaire, qui prenait fait et cause, parcourant la planète en ambassadeur officieux en quête de secours, et qui souscrivait à ces thèses pour le moins douteuses dans son incroyable chronique intitulée « Il a fallu ce Deuil pour que l’on se retrouve »…
Car en 2017, venant de France pour un mois dans ce pays jeté en pâture au tourisme avec brutalité, qui voit-on ?
Assez peu d’étrangers pour l’instant. Une très grosse majorité de touristes Albanais, venus des villes…
On discerne, que ce soit chez les visiteurs ou parmi les locaux, trois types assez marqués :
Le Slave -jusqu’au Russe quasiment caricatural, on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs - le Turc évidemment, qui souvent n’est pas reparti après des siècles d’occupation ottomane utilitaire « à la romaine » et assez douce ; au Sud, comme l’attestent aussi la langue un peu biaisée et les coutumes alimentaires, pas mal de Grecs, la Grèce n’ayant officiellement renoncé qu’assez récemment au rattachement de Gjirokastër et sa région ; et dans le Nord, dans les écarts, les villages perdus au bout des mauvaises pistes qu’ils appellent « main road » par opposition aux sentiers de bergers non carrossables, un type élancé au visage assez plat, large et un peu concave. On dira l’Illyrien, sans doute, pour faire l’intéressant - ou le nationaliste - mais on en sait si peu sur ces lointains ancêtres si âprement revendiqués qu’on dirait aussi bien Esquimau, Patagon, ou bien Atlante…
Les Illyriens, au sud de Vienne dirait-on, tout le monde les voudrait siens, jusqu’aux Cyclades et jusqu’en Crète. Mais les informations sérieuses sont bien rares (ces gens n’écrivaient pas, ou employaient parfois une proto-écriture que l’on n’a pas comprise), et les vestiges mystérieux, quoique peu rares, avares de renseignements…
Bon, depuis l’Illyrie, il a coulé de l’eau sous les ponts… De gré ou de force, par amour ou par haine, tous ces gens se sont amplement mélangés, au point qu’un cinquième type que l’on voit dans le Sud, de façon plus évidente chez les jeunes enfants - stature ramassée, large et stable du Turc, jambes courtes, avec des traits très fins, yeux nettement en amande, caractère se perdant un peu sur le visage en grandissant, mais s’affirmant ailleurs - n’est peut-être que le résultat d’hybridations survenues à une époque donnée, et ensuite fixées par la géographie de certaines vallées très fermées, ou des périodes de stabilité prolongée…
Toujours est-il que les « spécialistes » ( s’ils l’étaient réellement la question serait réglée, je pense, comme quoi on a toujours raison de se méfier de ces gros cons lorsque l’entente tarde à se faire: ils ne sont la plupart du temps qu’idéologues partisans, cherchant au beau prétexte de la Science - qui n’a fait autre chose, socialement parlant que remplacer l’autorité du clerc, indiscutable et garantie par le divin - à faire valoir leurs préconçus minables) continuent de s’entre-déchirer sur la question, et au chapitre histoire des rares guides touristiques, on passe avec amusement d’une version à l’autre…
Le simple bon sens devrait amener à penser qu’étant donnée l’histoire très mouvementée du secteur, et concernant des populations ne présentant que des différences physiques mineures, il serait incroyable qu’une ethnie ait traversé quatre ou cinq millénaires en pleine Europe en conservant de façon homogène ses caractère originaux. Homogénéité qui d’ailleurs fait défaut, je l’ai dit.
L’homme et la femme sont aimants l’un à l’autre. Aucune prévention, aucune idée ni aucune doctrine ne résistent plusieurs millénaires à de pareils tropismes.
Bref, pardonnons à Kadaré, au nom de sa douleur, au nom de son angoisse hélas amplement justifiée (plus de 180 charniers mis à jour au Kosovo lors des enquêtes du TPI), et en reconnaissance des belles choses universelles qu’il a laissées à ceux qui trouvent du plaisir ou de l’éclairement dans la lecture.
Mais encore une fois, ces tentations ethnicisantes, pour ne pas dire nationalistes, ont des relents qui suffisent souvent à éclairer la cruauté des bourreaux.
Ce n’est pas comme cela qu’on sortira de la fosse à purin.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

1715
et sinon, l'eau est bonne?

Non je ne mettrai pas de pull

1716
Je crois voir à peu près où tu essaies d'en venir avec tes petites interventions douces-amères sur le pinard et la température de l'eau...
Si ça te dérange de lire, rien ne t'y oblige.
Chacun passe ses vacances comme il le veut (et ce récit ne m'a pas empêché par ailleurs de faire le bon gros connard de touriste occidental que tu sembles appeler de tes voeux), et je te fais remarquer que j'ai en grande partie composé ce pensum pour les copains d'ici qui avaient réclamé "mes impressions" quand j'ai annoncé mon départ et ma destination.
Si tu n'en fais pas partie (je ne m'en souviens plus) ou si la tournure ne te sied point, rien ne t'empêche d'aller vomir sur le boulet du jour ou visiter le thread du foot.

Pour te répondre au pied-de-la-lettre, oui l'eau est bonne. Elle est limpide. Il y a plein plein de bestioles dans cette mer Ionnienne. Mais les fonds sont dégueulasses, encombrés de plastique, de canettes, de pneus, de ferrailles et de toutes sortes de détritus. Le communisme, puis son successeur logique le capitalisme sauvage, ont transformé ces gens en une bande de porcs absolument insensibles à ce que nous appelons bêtement la "qualité de l'environnement".
Tôt ou tard, s'ils misent sérieusement sur le pognon du tourisme, ils devront se rendre compte du problème que ça peut poser "du point de vue économique", bien sûr...

Après cette digression clubmédiste, la suite du pensum:

- Parfums d’ailleurs.

Depuis le début de sa dictature - pardon, de sa croisade libératrice- que l’on a dite communiste (en vérité, l'élite du Parti jouissait de toutes sortes d'avantages, jusqu'aux plus caricaturalement aristocratiques, comme des hôtels de luxe et des chasses et pêches privées... leur "communisme" n'était bien sûr, comme toujours et comme partout, qu'une forme vicieusement travestie de féodalité), et jusqu’à sa mort en 1985, Enver Hoxha (on dit « Hodja ») a tout d’abord brimé, puis tout simplement interdit toute pratique religieuse. Par quel mystère il a préféré transformer en bâtiments administratifs ou en casernes les innombrables édifices religieux du pays au lieu de les raser, nous n’en saurons probablement jamais rien. Le type était bien entendu un malade mental, comme tous ses commensaux, qu’ils se vendent ou non sous des oripeaux démocratiques ; il est par conséquent illusoire de rechercher une logique ou des raisons là où ne règnent que la folie furieuse et le caprice autocratique, le délire insondable et sans doute douloureux du psychopathe. Il est notoire que ces timbrés tournent aux anxiolytiques, voire pire…
Avant son arrivée (tout frais sorti de ses études à Montpellier), malgré les vicissitudes sans nombre et souvent cruelles qu’a pu traverser ce pays, cohabitaient en bonne intelligence islam et chrétienté.
D’ancienne tradition byzantine, le pays avait été gagné à un islam éclairé par l’arrivée de confréries soufies au temps de la domination turque. Branche parente de l’orthodoxie chiite, le bektachisme, qui ne manquait d’ailleurs pas de points communs avec la chrétienté, avait été bien toléré par l’autorité ottomane, dont le principal souci à propos de conquêtes, à l’instar des Romains bien longtemps avant eux, semblait être de déranger le moins possible l’économie des territoires conquis afin d’en retirer immédiatement le plus grand bénéfice… Sagesse involontaire de l’abruti vorace…
Lorsque plus tard le pays fut livré en pâture au voisin Serbe contre services rendus, les Albanais s’islamisèrent massivement, pour ne point partager la religion de leurs bourreaux.
Cependant ces conversions s’effectuèrent dans les régions où l’Islam était déjà bien implanté, si bien que la carte religieuse du pays, jusqu’à nos jours, continua de refléter grosso modo le plan des invasions ottomanes : Islam majoritaire (mais non point exclusif) dans les plaines et dans les grandes villes ; montagnes et villages isolés plutôt chrétiens, généralement orthodoxes, quelquefois catholiques (Mère Térésa était albanaise).
J’ignore ce qu’il en a été des pratiques religieuses personnelles durant la dictature communiste…
Les bâtiments sont toujours là, intacts ou restaurés, de même qu’a repris du poil de la bête la terrible Loi du Kanun, l’inflexible code coutumier lui aussi interdit par le roitelet fou Hoxha, et qui avait déjà résisté aux occupations vénitienne, turque et serbe.
Les pratiques religieuses ont repris, de même que les assassinats d’honneur, même si en lieu et place des studieux exégètes bektachis on rencontre aujourd’hui dans les villes, comme partout dans le monde, des imams à l’évidence expédiés par avion d’Arabie Saoudite, cette lèpre maudite crassement menottée à la lettre des lois.
Quoi qu’il en soit, et pour l’instant, quoique prestigieusement représentée par une quantité invraisemblable d’édifices dédiés au culte, la religion est extrêmement discrète, et semble faire bon ménage, quelle que soit la confession, avec la toute neuve recherche hystérique du pognon, et de ce qu’on appelle sottement « modernité » ; il faut tendre l’oreille, en ville, pour entendre cinq fois par jour le timide appel du muezzin derrière l’infâme soupe zouk-rap-techno-R’n’B dégoulinante d’autotune (autothunes ?) que vomit presque chaque fenêtre… quand elle n’est pas elle-même couverte par les vrombissements ostensibles d’un nombre étonnant de puissantes voitures allemandes dernier cri (frappées d’une impeccable immatriculation albanaise) pilotées par des petites frappes barbues avec lunettes à reflets bleus et brosses-à-chiottes sur le sommet du crâne ; ceux-là, ici, se sentent à l’évidence sublimement originaux attifés de la sorte, à raison, supposons-leur l'excuse, des contraintes infernales subies par leurs pères et grand-pères… Ils ne voient pas le genre d’esclavage qui s’annonce sournoisement derrière cet « air de liberté »… On ne le voit jamais quand on trempe dedans…
Parfum d’ailleurs, oui, pour le coup : envoûtés d’occident, ils essaient d’oublier les horreurs qui se sont succédées depuis la partition brutale du pays de leurs pères aux alentours de la guerre de 14, quand tout le Kosovo, jadis province septentrionale albanaise abritant une bonne moitié de la nation, a été concédé par les puissances étrangères à la Serbie, en récompense, dirait-on du déclenchement de la première guerre mondiale (une paille…) qui a, il faut bien le reconnaître, permis de rajouter du beurre aux épinards.
On les voit embrasser avec la fébrilité désespérée du marin harassé de Charybde qui espère un répit en Scylla, les chaînes que leur tend l’Occident, et qui déjà les défigurent, les mutilent, les étranglent…
Des beautés âpres décrites par Kadaré dans son « Avril Brisé », récit situé aux alentours de 1900, vingt ans d’occidentalisation sauvage ont eu presque totalement raison ; mais elles avaient déjà tellement souffert des décennies de dictature communiste que de toute manière cette population jeune d’aujourd’hui ne les connaît que par ouï-dire. Mis à part le retour de la loi du Kanun, la « Tradition » qu’ils refilent au touriste contre rétribution est déjà un fantasme pour la plupart d’entre eux.
Pour l’heure ils tâchent avec fébrilité, comme on le leur a dit (avec en point de mire une lointaine intégration européenne) de s’inventer l’appartenance atone au diktat de la banque, qui partout à présent de ce côté du monde tient lieu d’identité.
Qu’ils sont loin les palais de lumière, cette manière fine, économe, altière et modeste à la fois, de se trouver « ailleurs » au monde…
Ce qu’il en reste, est-ce un flambeau qui couve, attend son heure et veille, ou n’est-ce qu’un lambeau qui va s’effilochant et dont bientôt plus rien de restera ?
Paradoxalement, la résurgence inattendue du Kanun et de son terrifiant Code du Sang, qui renaît même au sein de la capitale, ressemble à un espoir, allié au souvenir de l’étrange plasticité de ce peuple étonnamment résilient qui a tenu, dans les recoins les plus reculés du pays, la dragée haute plusieurs siècles durant à l’expansionnisme ottoman…

Il fut aisé de quitter les palais de lumière : Attiré au-dehors par un fantôme de chimère, une ombre fugitive, un semblant de reflet qu’on a voulu considérer comme vague promesse, on a passé la porte simplement ; mais comme pour la première fois ce mouvement ne contenait aucune perspective de retour -une perdition - la porte s’est fermée, s’est effacée, les murs avec… et la lumière…
Le chemin du retour, s’il existe jamais, risque de s’avérer tortueux, surprenant, paradoxal et jalonné d’embûches, de chausse-trappes, de curieux sacrifices. Ainsi Alice, qui ne put emprunter deux fois la même route emberlificotée pour pénétrer et quitter son royaume…

On a vu maintes fois l’extravagante capacité du système à ingérer n’importe quel morceau, à la Romaine - tiens donc - mais ici, au vu des circonstances, et du spectacle offert encore sur des hauteurs parfois modestes, on peut être perplexe et espérer voir la machine-à-broyer tomber sur un bel os…
Attendons voir ce que ceux-ci inventeront peut-être pour déjouer le piège…

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 17/08/2017 à 08:53:56 ]

1717
- Portraits et choses vues.

Poste-frontière misérable sur une très mauvaise route arrivant du Sud du Monténégro, un secteur incroyablement déshérité autour de l’ancienne capitale/préfecture yougoslave (monténégrine) Cetinje (la ville a semble-t-il été maudite ou quelque chose comme ça, tout y respire la poussière et la mort, un amoncellement de malheurs qu’on préfère oublier en silence)… L’Albanie avant l’Albanie en quelque sorte. C’est d’ailleurs là, déjà, que l’on rencontre dans de pouilleux écarts aux routes étroites et défoncées, les premières mosquées.
L’installation douanière, déjà ancienne, est à moitié désaffectée. Un seul guichet entrouvert, on peine à y croire. Un bureau de change, fermé. Une carcasse de boutique à moitié effondrée. Des ferrailles installées là négligemment pour une période indéterminée devant à coup sûr finir avec la fin des temps condamne ce qui était jadis l’accès pour une seconde file de véhicules, peut-être des camions.
On est surpris de découvrir par la minuscule ouverture au bas d’une vitre crasseuse, la main d’un douanier, dont on ne verra rien de plus avant qu’il ait enfin fini, par des moyens mystérieux qu’on hésite à imaginer identiques aux ordinateurs des douaniers « normaux », de contrôler les documents.
On voit passer aussi, sur cette improbable frontière, un homme à pieds, robuste, maigre, noir de bronzage, trimballant des sacs en plastique.
Un autre, qui lui ressemble assez, sur une pétrolette étrange…
Juste après le poste-frontière, au-dessus de la route, les coupoles de bienvenue de trois casemates en béton vieilli, percées dans notre direction d’une ouverture rectangulaire, étroite, horizontale, où l’on devine les fantômes de sentinelles et de leurs mitrailleuses…. On en verra partout dans le pays. Partout.
Buzzati n’est pas allé chercher bien loin, quand on y pense, son Désert des tartares…

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Après la frontière, la route continue dans le plus pur style qu’on devine Albanais : Etroite, défoncée, sans signalisation; improbable saignée au milieu d’un maquis touffu de ronces, de noisetiers et de hêtres de petite taille aux feuilles minuscules…

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Un peu plus loin, un dégagement sur la gauche abrite un étrange monument : Un gibet pourvu d’un nœud coulant d’acier tressé. Sur les poteaux en béton armé décrépit qui constituent la méchante potence, deux plaques commémorent en blanc sur fond noir dans cette langue mystérieuse un douloureux évènement dont nous ne saurons rien de plus.
Frappés de stupeur, nous prenons une photo de la chose. Surviennent trois Mercédès hors d’âge qui nous croisent et stoppent un peu plus loin à même la route. L’homme de queue se penche à sa portière et nous crie quelque chose en faisant de grands moulinets du bras gauche.
On file sans demander son reste.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 17/08/2017 à 09:39:55 ]

1718
Eh ben ! Ça donne pas envie d'aller en Albanie ...
Dans le doute, le mieux ça serait quand même une ligne inox.

 

 
1719
Les albanais n ont pas manifestés contre le tourisme de masse.
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