Globe Trotter land
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-Liam-

J'ai pas l'impression qu'un tel topic existe ici...Or au fil des différentes discussions sur AF, je me rends compte que pas mal de gens ont voyagé, ont vécu (même pas longtemps) dans d'autres contrées...que ce soit des voyages de classe, des voyages en famille, des trip solitaires, votre témoignage est le bienvenu!
Evidemment, le but n'est pas ici de se la péter à dire "moi j'ai vu ci, j'ai fait ça" (voyager est une chance et tout le monde en a pas forcément l'occase), mais plutôt essayer de faire partager ce qu'on a ressenti à l'étranger, humainement, socialement, géographiquement, (et musicalement aussi tiens).
Bien sûr, les envies de voyages, les destinations rêvées, etc.. sont également bienvenues!
Ca botte du monde?
Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con
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Anonyme


Tu vois, quand tu te lances pas dans des tirades à la con, tu fais un truc vachement humain, tout plein de vie. Merci.


samy dread

Non je ne mettrai pas de pull

samy dread

Non je ne mettrai pas de pull

oryjen

Tu vois, quand tu te lances pas dans des tirades à la con, tu fais un truc vachement humain, tout plein de vie.
Bah, il y a là aussi des "tirades à la con", il me semble... Mais comme il y a une dame et des images...Heing?...

J'ai gambergé toute la journée sur ton affaire, là... Ton dernier commentaire, Tex.
Ca me navre un tantinet.
Je voudrais affirmer qqch: Le regard qui produit les "tirades à la con" est exactement le même qui permet la rencontre, le partage, le contact avec les gens croisés ici et là.
Le même.
Le vois-tu?
Si tu ne le vois pas (je peux pourtant le démontrer, mais tu risques encore la "tirade à la con"
Dans la différence que tu fais entre un "bon texte" et un "mauvais" (avec tirades à la con), quelle est la place de l'émotion?
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 22/08/2017 à 20:51:23 ]

oryjen

Sur le bord d’une route au milieu des marais, près d’une vieille bagnole mal garée, un homme pêche au carrelet dans un canal.
Ce n’est pas vraiment son métier, mais il en tire quelques sous… Il n’y a pas de travail, nous explique-t-il en souriant dans un mauvais anglais râpeux (« no werrrrk »).
Les albanais d’un certain âge, quand ils parlent anglais, roulent les r… C’est très étrange, car l’Albanais est la seule autre langue que je connaisse qui utilise au naturel le son du r anglais (ils ont aussi un r roulé, selon les cas). On dirait que ces vieux ont appris à parler l’anglais sous la houlette de professeurs russes, au temps des miradors…
Les jeunes Albanais, qui apprennent l’anglais à l’école, le prononcent très correctement.


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[ Dernière édition du message le 26/08/2017 à 09:47:49 ]

j-master

et où soudain la vitesse est limitée à 40 au croisement d’une petite route de campagne, de petits marchands à la sauvette grillent et vendent des épis de maïs.
ah ben ça, il suffit d'aller à Gare du Nord (Paris, France) pour en trouver

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

Anonyme


oryjen

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

oryjen

Au beau milieu des ossements cadavériques noirs et désolés du léviathan industriel communiste, surgissent les squelettes de bâtiments tout neufs. Il y a là pêle-mêle maisons particulières, locaux professionnels, industriels, futurs hôtels (servant provisoirement et en attendant mieux de greniers à foin), stations-service en quantité invraisemblables, marchands de pneus (« gomistery ») et laveurs de voitures (« Lavazh ») comme s’il en pleuvait…
Il semblerait que comme la brutalité du bétonnage communiste aux toitures goudronnées s’était développée sur les décombres (encore fraîches) du monde ancien sans s’en préoccuper, sans même les voir apparemment, les bâtiments modernes poussent au hasard par-dessus les bétons décrépits de la période précédente sans qu’on éprouve le besoin, comme nous le ferions, de faire d’abord place nette… Tout se mélange, les villes sont à moitié mortes, à moitié vives, mais on dirait que les gens ne voient que ce qui vit, habitués qu’ils sont depuis des décennies (certains même parmi les jeunes y sont nés, y ont grandi) à vivre au milieu des ruines du passé, qu’ils se concentrent sur l’actif, laissant aux vaincus les zones mortes, où ils se terrent, vivant de récupération d’ordures.








Tout est fait sur le même modèle, partout dans les Balkans : Une ossature quadrillée en béton ferraillé, des dalles sur trois ou quatre niveaux, et une toiture à deux pentes, en dalles de béton aussi, qui sera ensuite couverte de tuiles…
Après, les murs seront montés en brique entre les piliers de béton, puis extérieurement revêtus de pierres de parement, ou de crépis.
Généralement on finit le rez-de-chaussée, soit pour l’activité professionnelle, soit pour l’habitation. Les étages supérieurs restent à l’état d’ébauche, visiblement souvent durant plusieurs années, en attendant sans doute que les économies permettent de finir un étage au-dessus. Même quand c’est fini, on laisse dépasser un ou deux mètres de fer à béton vers le ciel, des fois que la fortune sourie et qu’on puisse ajouter un autre étage…
Beaucoup de projets ne sont jamais allés plus loin que l’ossature de béton. Avant même d’avoir atteint leur jeunesse, ils ont vieilli dans cet état, et sont marqués SHITET (à vendre). La Croatie, qui a maintenant achevé sa mise en conformité occidentale, montrait le même visage dix ans auparavant. Maintenant tout est beau, tout est propre, et comme chez nous les maisons neuves sont la caricature climatisée des vraies maisons d’antan (qui n’avaient pas besoin de climatisation).
Sur son chemin de croix pour postuler à l’intégration à la merdique standardisation européenne (on a compris, c’est bon, on les a bien vus faire : en vérité il n’y a aucune autre finalité réelle que la standardisation économique et financière, afin que l’empire soit homogène, ce qui implique certains ajustements de droit et de culture en forme de « dommages collatéraux » comme ils aiment à dire…), l’Albanie a dû ces dernières années mettre le holà à l’urbanisation « sauvage » (c’est-à-dire gratuite) et aux constructions illégales, filles naturelles de la corruption endémique. La petite station balnéaire de Ksamil, à l’extrême sud du pays, se vante d’avoir fait détruire en peu d’années plus de deux-cents constructions illégales ! Parsemés au milieu de beaux hôtels neufs et proprets, on voit des champs de ruines neuves envahis par les ronces.

Moyennant quoi, on voit fleurir ici et là des panneaux indiquant que tel ou tel projet officiel a bénéficié de l’aide financière (et de la bénédiction) de l’Union Européenne, qui avance ses pions…
Les maisons d’aujourd’hui, quel que soit leur visage et leur taille, à part quelques étonnantes audaces architecturales, ont un type commun : C’est un bâtiment haut, de plan souvent carré, à deux ou trois étages, rez-de-chaussée comme sur pilotis percé de hautes ouvertures égales (où seront installés des vitrines ou des rideaux de fer) et semblant dévolu au travail. Habitation privée ou locative dans les étages, qui généralement avancent en saillie par rapport à l’emprise en terrasses, balcons, quasi-tourelles en demi-cercle parfois pourvues de leur demi-toiture. Bords de toitures complexes et fantaisistes (jusqu’au créneau moyenâgeux), pleins d’échancrures, d’avancées, de sautes de niveau… On pense évidemment à la « Kulla » traditionnelle du prince décrite par Kadaré, la maison haute qu’il appelle parfois « tour », qui n'est pas sans rappeler la classique tour vénitienne... On connaît ça aussi depuis longtemps : Permettez au clampin de se la jouer grand seigneur, même s’il se lève à cinq heures pour aller à l’usine, il viendra gentiment vous manger dans la main…

Tour vénitienne, près de Ksamil, à l'extrème sud de l'Albanie.

Kulla princière (transformée en restaurant).
Quelques maisons particulières qui se rappellent le modèle de la Kulla...



Porto Palermo. De haut en bas et de droite à gauche: des habitations récentes en béton, un bâtiment militaire communiste désaffecté, une ridicule stèle communiste en béton peint en blanc, une ex-base de sous-marins soviétiques qui abrite aujourd'hui la totalité de l'aviation militaire albanaise (inutilisée)

Un exemple de l'audacieuse créativité architecturale albanaise actuelle... Non non ce n'est pas un paquebot échoué. C'est un immeuble en béton.



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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 30/08/2017 à 08:45:43 ]

-Liam-

Sympa l'idée de récit poussé, l'immersion est garantie
Par contre pas glop l'anti-UE à tout bout de champ: faudrait poser la question aux Croates, savoir s'ils retourneraient volontiers 10-15 ans en arrière....à la jeunesse surtout; l'UE n'a pas que des défauts et pour ces pays là c'est quand même souvent une opportunité vitale (cf. aussi la Slovénie qui est depuis bcp plus longtemps européenne et qui bizarrement s'en sort vachement bien par rapport au reste des Balkans - Croatie exceptée)
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oryjen

S'ils sont en effet majoritairement favorables à l'Europe, c'est qu'ils ont dépassé le point de non-retour: Ils ont tellement plongé profond dans la merde banquière qu'ils n'ont plus d'autre solution que la fuite en avant.
Comme tout le monde désormais, ils ont le banquier au cul. Ils sont particulièrement stressés par les questions d'argent.
C'est un peuple fini, comme nous.
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oryjen





Trois sortes de tricycles à moteur, du plus petit, demi-brélon à l’avant duquel est greffé un plateau à ridelles flanqué de deux grandes roues de cyclo, en passant par le classique petit fourgon type Piaggio, jusqu’au poids-lourd, qui lui ressemble, mais dont les roues arrières sont jumelées, qui est trois fois plus gros, et sert souvent à trimballer de pleines bennes de pierres dans les carrières.


On voit aussi énormément de très très grosses sportives allemandes très-haut-de-gamme, qu’on ne voit même que rarement en France, certaines pas du tout ; l’immense majorité de ces dernières est immatriculée en Albanie…
On se demande aussi comment ils font, avec une monnaie faible à l’inflation énorme (132 Leks pour 1 euro ; on mange à sa faim pour 3 euros, très bien pour 7, et pour 10 comme un prince…), un essor économique qui n’a réellement démarré que récemment, une fiscalité rudimentaire et très peu efficace, pour édifier d’énorme bâtiments hôteliers, de « belles » et grandes maisons (le genre de « beauté » froide, anguleuse qu’on trouve dans les magnifiques lotissements aux abords des villages chez nous, qui a pris la place de ce qu’émanait autrefois l’assemblage empirique de matériaux trouvés sur place, et semble garantir, de l’extérieur, « tout le confort moderne »).
Peut-on tout expliquer par une corruption omniprésente, et une pègre richissime, très influente et très active ?
Une partie de l’explication nous est sans doute donnée, plus tard sur le retour, au Kosovo, par un pompiste parlant Allemand : Il y a autant d’Albanais au Kosovo qu’en Albanie, mais la moitié de tous les Albanais vit en Allemagne, en suisse, en Angleterre, voire même aux USA.
L’été, quand ils reviennent, ils apportent avec eux beaucoup beaucoup d’argent dans les familles.
La ville et la campagne ne sont pas clairement séparées : On voit souvent, en pleine ville, circuler des charrettes attelées, ou des tracteurs… Ces derniers servent, avec une remorque, au ramassage des ordures.
Dans les faubourgs, de petits champs, des prés à foin, des meules, ou du bétail en liberté.


Partout, en quantités invraisemblables, des églises, des mosquées, toutes neuves ! Nous autres occidentaux semblons penser que les traces visibles d’un passé vénérable donnent aux choses plus d’importance, et leur confèrent une sorte de dignité.
Eux tiennent en état neuf ce dont ils ont l’usage…
C’est étrange pour nous : Sous les assauts de la peinture, leurs édifices religieux ressemblent un peu à des pâtisseries.



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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

-Liam-

J'ai un collègue teuton qui part au Canada dans 1 mois et va passer 1 ou 2 jours à Montréal.
J'essaie de lui dénicher les incontournables (Parc du Mt Royal, vieille ville,...), mais bon, n'y étant jamais allé moi-même je m'en remets aux comms du net....et puis j'ai réalisé que par ici y a pas mal d'AFiens qui connaissent le coin!
Donc je suis preneur de vos "Tipps" comme on dit ici, aussi bien pour de la visite que pour sortir on va dire - même si ledit collègue sera pas du style à danser bave aux lèvres à 4h du mat sur du Dusty Kid.
Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con
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j-master

Le biodôme, c'est mignon, mais on y entend surtout que "grâce aux ampoules à économie d'énergie, on va être tous sauvés" (je suis dur, mais en matière d'écologie, le Canada, c'est pas trop ça)
Le Parc Jean Drapeau, où se trouve le Biodôme, peut être assez joli à voir, avec de beaux points de vue sur la ville, surtout dans 1 mois.
La place d'armes, le vieux port de Montreal, marché Bonsecours, c'est assez branché touristes, mais bon, hein, c'est ce qu'ils vont faire.
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

Djardin

Puis ensuite en Finlande (et au Nord du Cercle Polaire) en janvier-février.
Des idées de trucs à faire / voir/ manger ?
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

Anonyme

[ Dernière édition du message le 05/09/2017 à 13:56:06 ]

-Liam-

Thanks JM
Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con
https://soundcloud.com/newcarradio

Anonyme

https://fr.audiofanzine.com/le-pub-des-gentlemen/forums/t.562327,le-pub-de-l-amerique-latine,p.43.html
... c'est le camino de los gringos (voyage en famille). J'ai consacré à ce voyage quelques pages de ce topic. Si tu veux pas t'emmerder à lire les textes, va direct sur ma page perso.
Si tu veux t'intéresser à l'histoire du Pérou, j'ai quelques bouquins en rayon. Les Incas d'Alfred Métraux reste le meilleur pour une approche de la civilisation inca. En photo je te conseille l'extraordinaire Martin Chambi.
Voilà.

oryjen

Il y a des tombes au bord des routes, surtout dans les montagnes. Enormément de tombes… Généralement tous les deux ou trois kilomètres, parfois en grappes, plus rapprochées.
Il y en a aussi au Kosovo . Mais pas chez les voisins, ni au Monténégro, et ni en Macédoine, à la géographie pourtant semblable (et aux routes meilleures, en effet).
Faut-il croire à ce point le Routard qui recommande de se méfier des automobilistes albanais, couronnés « plus mauvais conducteurs du monde » ?
Pour y avoir passé un mois, reconnaissons qu’ils ne sont pas plus mauvais que les conducteurs ardéchois ; et même, les Albanais roulent plutôt lentement en campagne.
Ces tombes sont des stèles, petites, grandes, parfois même posées sur des dalles de marbre ou de granite poli dont l’avant gradué forme escalier, en faisant, au milieu de nulle part, de véritables monuments funéraires.
Il y a toujours le portrait du défunt.
Toujours des hommes, le plus souvent des jeunes.
De quoi peut-il s’agir ?
C’est surtout la montagne qui a perpétué de tous temps, et perpétue toujours, le droit coutumier du Kanun, et sa Dette de Sang, qui ont barre depuis plus de mille ans sur le droit séculier fixé par les diverses instances politiques, y compris étrangères, qui se sont succédées dans le pays.
Jusque vers 1917, le Kosovo était une province albanaise. Le mois dernier encore, passant sur le retour à Gjakovë (au Kosovo), nous sommes tombés en pleine période électorale. Nous avons vu passer en ville des camions-bennes remplis de jeunes hommes à la mine sévère qui brandissaient au vent l’aigle noir à deux têtes sur fond rouge…
Dans son roman Avril Brisé, Ismaïl Kadaré introduit un passage où les protagonistes expliquent la présence de tombes au bord des routes : Lorsque l’assassinat a été motivé par une dispute portant sur des limites de propriétés, à l’endroit où le corps est tombé on élève une stèle funèbre qui sert, jusqu’à la « reprise de Sang », de limite officielle, que personne n’a garde de transgresser. Quand le Sang est « repris », la limite se déplace au lieu de la nouvelle mort. L’assassin a soin de tuer sa victime en un lieu (dans des limites définies par le Code) qui avantage sa famille. Les bords de routes ou de chemins (d’un côté ou de l’autre) sont les frontières stratégiques du partage des terres…
Souvent, à quinze pas, l’Albanais semble farouche et peu amène. Approchez-vous un peu, et adressez-lui la parole, le voilà souriant et amical.
Il y a partout dans le pays de hideux monuments communistes, qu’on a bizarrement gardés (les communistes avaient bien conservé églises et mosquées…) : En ville, des statues de bronze énormes représentant généralement des brutes en armes, petites têtes et grosses mains, dans un style que n’aurait pas renié Arno Breker ; dans les montagnes, de grandes stèles d’une abstraction pompeuse souvent adornée de représentations naïves et laides, en béton peint en blanc, frappées de textes et d’étoiles rouges.




Un homme en plein soleil brûlant, au loin dans un champ sec et poussiéreux, immense, venant chercher sa mule noire laissée à paître de maigres restes d’après-moisson.
Le vent emporte loin la poussière blonde soulevée par ses pas.
Son chapeau jaune est le point haut de l’accord blond tout alentour.
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Anonyme

Faut-il croire à ce point le Routard qui recommande de se méfier des automobilistes albanais, couronnés « plus mauvais conducteurs du monde » ?
Pire que les crétois ? Ca me parait difficile.
En Crete c'est du nawak incroyable, la plupart des gens n'ont pas le permis, et n'ont absolument aucune idée de la façon idéale de rouler.
Bilan, ce sont tous de vrais dangers publics. Comme ceux n'ayant pas le permis n'osent pas rouler trop vite, ils roulent.....Sur le bas-côté !

Les flics ne mettent pas de PV, ils n'ont pas le permis et ne savent pas rouler.
Et sur place aussi on croise aussi des monuments aux morts sur la route tous les 300m.
En sachant que pour corser le tout, 90% des foutes crêtois ressemblent à une piste de bobsleigh, la glace en moins, mais c'est aussi pentu, étroit et escarpé.
A noter qu'en plus de pas savoir rouler, les crétois n'ont aucune idée de la signification des panneaux. Mention spéciale pour le panneau "sens unique", totalement ignoré, donnant des situations cocasses : on s'était retrouvé nez à nez avec une automobiliste vieille comme Hérode en plein col de montagne, elle était passée par là sans en avoir quoique ce soit à braire que ça soit interdit dans son sens de circulation.
j'ai dû faire des manœuvres de corps d'armée avec la bagnole de merde de location, mais aussi avec celle de la vieille qui comprenait rien à rien et ne savait pas faire marche arrière. J'ai un moment envisagé d'abandonner la voiture de location sur place.
[ Dernière édition du message le 05/09/2017 à 18:28:55 ]

Anonyme

des automobilistes albanais, couronnés « plus mauvais conducteurs du monde » ?
Pour oser dire ça faut jamais avoir quitté l'Europe.

Javier Guante Hermoso

Sinon j'ai conduit à Casablanca. GTA, Driver, midtown madness, vous pouvez aller vous rhabiller

j-master

Le biodôme, c'est mignon, mais on y entend surtout que "grâce aux ampoules à économie d'énergie, on va être tous sauvés" (je suis dur, mais en matière d'écologie, le Canada, c'est pas trop ça)
Le Parc Jean Drapeau, où se trouve le Biodôme, peut être assez joli à voir, avec de beaux points de vue sur la ville, surtout dans 1 mois.
ERRATUM, au fait, j'inverse tout le temps Biodôme, qui est un parc zoologique plutôt chouette, situé dans l'ancien parc olympique, et la Biosphere, qui est jolie à voir de l'extérieur, mais un peu bidon à l'intérieur.
BIODOME :

BIOSPHERE :

Je ne suis visiblement pas le seul à m'emmêler les pinceaux


un jour ça a pris feu


"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

oryjen

Et hop! Jusqu'au duodénum!

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j-master

Le Biodôme reprend les installations olympiques de 76 (l'ancien vélodrome)
la Biosphere était le pavillon des USA pour l'expo universelle de 67
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