Ovnis USA = CNN National Press Club (27.09.2010)
- 2 168 réponses
- 101 participants
- 109 510 vues
- 63 followers
Freud it out
Tres tres interessant
Tous témoignent du fait que des ovnis ont stationné à proximité de silos de missiles nucléaires et qu'après cet événement les système de lancement, désactivés, durent être réinitialisés. L'un des participants ajoute "un système de lancement d'un missile, je veux bien. Mais dix d'un coup, non".
C'etait sur CNN direct live :
https://www.youtube.com/watch?v=73ZiDEtVms8&feature=player_embedded#
[ Dernière édition du message le 22/10/2010 à 01:30:10 ]
EstherK
Ensuite, le problème avec le langage, on sait le résoudre aujourd'hui, on te glisse dans un IRM et on regarde ce qui se passe quand tu penses : et ce qu'on voit, c'est que ce sont les aires du cerveau dédiées au langage qui s'activent, et pas les aires visuelles.
Mais il existe des cas particuliers en effet, de gens qui ont des synesthésies, qui voient des couleurs avec les nombres ou les sons par exemple. Or les recherches sur ces sujets montrent une chose toute simple, ces synesthésies, plutôt rares, ne sont pas vraiment une sorte de super-esthésies, mais plutôt la marque d'organisations neurales moins intégrées (sans que ce soit pathologique ni discriminant) où les aires visuelles jouent un rôle lorsque, pour la très grande majorité des autres personnes, ces informations sont traitées par les zones plus hautes du cortex. Les synesthètes comptent parmi des calculateurs prodiges, mais aussi des gens qui sont embarrassés au quotidien pour faire leurs comptes par exemples. CF une conférence vidéo très intéressante sur la question.
Enfin je n'ai pas dit qu'Ibn Arabi n'avait parlé que de l'imaginal, mais en tout cas c'était là, dans sa théorie de la connaissance, le moyen d'accéder à la vérité (de Dieu). Quant à le lire, en tout cas il y avait ce bouquin il y a 2 ou 3 ans qui était intéressant, et le spécialiste français le plus célèbre sur ces question est Henri Corbin dont on trouve les ouvrages en poche.
Pour finir, à propos de ce style à l'emporte-pièces :
En fait, il s'agit tout bonnement d'une absurdité de civilisé que la plus simple introspection suffit à démentir.
"En fait, il s'agit tout bonnement" : donc les faits sont établis, ceux-là même qu'on cherche à établir... (cricularité)
"d'une absurdité de civilisé" : c'est la thèse du complot, il y a les juifs et les universités d'un côté, tous mécréants, et les bons fidèles ou les pauvres de l'autre, la bave aux lèvres prêts à en découdre... (il vaut mieux en rire sinon c'est vraiment navrant)
"que la plus simple introspection suffit à démentir." : c'est l'argument proprement dit, mais il ne fonctionne pas, parce que l'introspection elle-même est prise dans du langage, et la meilleure preuve c'est que, si je dois te demander à qui ressemble cette introspection, tu vas la décrire (certes en évoquant des images)... avec des mots. (l'argument est donc auto-réfutant.)
Mais il y a un peu de vrai dans ce qui tu dis, une certaine époque de la philosophie (première moitié du XXiè siècle, de Russell à Carnap disons) a tenté de tout faire passer par le langage et la logique, et cela a échoué et on en est revenu (c'est à dire il y a eu un retour au réalisme qui est d'une certaine façon plus impitoyable encore pour le genre d'opinion que tu défends.) Mais il n'en reste pas moins assuré que la logique engage l'ontologie (si l'ontologie espère être d'un quelconque intérêt contemporain), et que les sciences cognitives forment la butée de la philosophie de la connaissance comme la physique fondamentale le point d'arrêt de la métaphysique (si ces disciplines philosophiques espèrent nous dire encore quelque chose.) Au sein de ce cadre il y a des débats, comme chez un Chalmers par exemple qui voudrait restaurer un dualisme fort (Chalmers est tout sauf un prélat poussiéreux, cf cette interview), ou chez un Searle pour qui la réalité est socialement construite (et comment elle l'est.) Et il ne suffit sans doute pas de balayer d'un revers de main tout un corpus pour prétendre le réduire, sauf à passer pour un sot.
Oh, et le meilleur dans tout ça, c'est que les théories (en cours d'évaluation expérimentale) cosmologiques récentes sont autrement plus difficile à croire que l'hypothèse d'un Dieu, et que leurs conséquences sont infiniment plus vastes que cette même hypothèse.
Pere Founasse
Pour moi l'ufologie permet d'augmenter le nombre de rencontre du 3eme type, cela à tjrs existé du moins depuis un certains temps
OUé, et ils descendent à bord de compresseurs géants à moteur spatiaux temporels à ratio 1:infini .
Provocateur d'extrême droite
Anonyme
Anonyme
le problème avec le langage, on sait le résoudre aujourd'hui, on te glisse dans un IRM et on regarde ce qui se passe quand tu penses : et ce qu'on voit, c'est que ce sont les aires du cerveau dédiées au langage qui s'activent
C'est un forme des problèmes liés au langage qui est résolue pas LE problème du langage.
Un concept comme celui de Dieu ne se traduit que par la langage or ce dernier est auto-réflexif
et ne se réfère qu'à lui-même et pas à une réalité ontologique.
Lorsque Wittgenstein dit "De ce dont on ne peut pas parler il ne faut rien dire." il veut dire qu'on ne peut pas exprimer avec le langage ce qui va au-delà du langage.
Les limites du langage sont inhérentes à sa forme et nous empêche de dépasser ses limites, et donc les limites de l'exprimable.
Il postule de fait que le but de la philosophie devrait selon lui être de rendre le discours plus clair.
[ Dernière édition du message le 24/11/2011 à 15:20:18 ]
za-goAt
D'ailleurs la preuve de l'existence de Dieu de Gödel se base sur des arguments logiques, or la logique n'est finalement qu'une forme de langage, ce qui fait que sa preuve ne 'prouve' rien en soi. D'ailleurs, il me semble qu'il en était tout à fait conscient.
La musique adoucit les meurtres...
Anonyme
les limites de l'exprimable.
C'est une fausse excuse. Ce qui va au dela du langage est impensable puisque toute pensé qu'elle sois réaliste ou imaginaire peut etre formulée par un texte.
l'impossibilité de fournir une explication sur un élément implique que l'auteur ne puisse pas imaginer un scénario.
A moins qu'il parle des limites de l'exprimable dans le sens de cette fonction dans ce cas oui. mais j'appel ça "sauver ses arrières" en mettant comme fautif les limites du langage. C'est plutot les limites de pensés
EstherK
Sur les scénarios de Kapam il y a un courant qui s'oppose au réalisme (cf plus bas) et qui considère que nous n'avons affaire qu'à des fictions lorsque nous élaborons des théories sur le monde. C'est une idée sympathique, un peu comme chez Nelson Goodman qui proposait de dire qu'en fait nous ne faisions que créer des mondes, dans les arts par exemple. Le problème de cette thèse c'est qu'elle est très exigeante, sinon Madame Michu va vouloir créer le monde ou la 11 septembre n'a pas eu lieu, ou l'Holocauste, ou quoi qu'est-ce. En un mot, le risque, c'est le relativisme qui fait prendre surtout les désirs pour des réalités. mais cette idée est très séduisante pour autant, simplement, elle est très select en un sens car elle suppose que nous soyons entre gens de bonne compagnie, ce qui n'est assuré de prime abord (sauf sur af bien sûr)
Il s'est quand même passé des tas de choses depuis le Tractatus hein, notamment tous ces débats autour des neurosciences, d'où il ressort que, si la peur du réductionnisme (le fait de tout réduire à de la matière pour l'esprit) et de l'éliminativisme (le fait d'éliminer carrément le recours aux faits mentaux pour expliquer la pensée, restreindre l'explication aux neurones en se passant deq états d'âme), si ces deux tendances donc ont fait peur a tout le monde, il s'établit une sorte d'accord minimal en philosophie contemporaine et en science pour dire qu'une explication qui ne serait pas compatibles avec les savoirs scientifiques serait insuffisante.
Wittgenstein a eu trois périodes, et il a renoncé progressivement à ce mysticisme du début pour s'engager dans une enquête sur le langage ordinaire et ce qu'il offrait comme accès au monde, et sur la clarification des problèmes hérités de l'imprécision du langage naturel. Projet repris par Strawson par exemple, puis par d'autres, comme Jocelyn Benoist par exemple qui est un jeune normalien issu d'un point de vue phénoménologique.
A mon sens il n'y a pas de but de la philosophie ou rien de tranché, juste une histoire et la pertinence de problématiques dans une époque donnée. Aujourd'hui la pertinence de la foi se trouve dans ses rapports avec la restauration de l'ordre moral et la bigoterie mondiale qui accompagne l'usage politique de Dieu.
Pour ce qui est du problème actuel de la métaphysique, à mon avis encore, il se situe dans le fait de savoir si le réalisme généralisé (qui consiste à dire que les catégories de l'esprit sont réelles dans les choses, et il y a des tas de variantes de cette idée chez des tas d'auteurs) et son cortège normatif (voire suiviste politiquement), si ce réalisme donc, peut s'accommoder d'un constructivisme raisonnable qui considère plutôt que nous n'avons affaire qu'à une idée du monde et peut-être rien de réel en soi. D'un côté le réalisme est nécessaire pour s'entendre sur le réel, d'un autre c'est une plaie pour le progrès social et politique (et l'inventivité des arts et des lettres).
C'est peut-être sur ce point que nous pouvons nous rejoindre : le monde n'est pas entièrement donné par les sciences, et cela ne veut pas dire non plus qu'il est n'importe quoi (comme fait de compresseurs agenouillés ou d'anges qui mangent du boeuf ou d'un paradis où l'on niquerait des vierges.) Sur ce point d'un réalisme à la portée limitée ou d'un constructivisme anguleux, Hilary Putnam est un auteur très intéressant et traduit en français ce qui ne gâche rien.
Sinon pour finir
auto-réflexif
et ne se réfère qu'à lui-même et pas à une réalité ontologique
Sinon pour les UFOS il y aurait une possibilité sérieuse qu'ils soient en fait des transfuges d'univers parallèles à la Everett ou à la Tegmark passés par on ne sait quelle technologie par les pores de la structure fine de l'espace-temps jusque par chez nous. Ou alors un bug dans l'hologramme dont nous serions les images en dix dimensions (cf la vidéo de Bousso au dessus.) A moins que ce ne soit Lewis qui joue encore avec ses contrefactuels?
Et alors peut-être que Jean-Claude Bourret disait vrai, et peut-être même que Dieu existe et qu'il nique des vierges lui aussi?
[ Dernière édition du message le 24/11/2011 à 16:09:44 ]
Anonyme
bref de ce côté du monde ou le langage ne veut rien dire du tout
Il y a une différence entre langage qui exprime mal et langage qui n'exprime rien du tout.
Personnellement je crois au langage qui exprime effectivement quelque chose mais pas toujours forcément très bien.
[ Dernière édition du message le 25/11/2011 à 08:18:22 ]
Anonyme
nous ne faisions que créer des mondes...Le problème de cette thèse c'est qu'elle est très exigeante,
Pas plus exigeante que d'autre demande sur d'autre sujet mais exigeant surtout car on a besoin que l'auteur de la thèse approfondisse son idée pour vérifier la compatibilité avec la notre et(ou) vérifier si cette thèse pourra nous convaincre de la rationnalité du procédé en cas de désaccord depuis le début.
Le procédé de l'opinion sur une thèse n'ayant pas de vérité absolue implique à que l'auteur exprime son idée le mieux possible mais aussi à que l'auditeur comprenne où l'auteur veux en venir en posant des questions s'il se perd en cours de route ou dans un besoin d'approfondissement (Cf plus haut).
Le langage en tant qu'outil d'expression n'a donc aucune limite si les 2 protagonistes sont prêt à la mutualité de l'échange (sauf dans le cas d'un analphabète et d'un autre trop stupide pour comprendre) (ce qui n'est pas le cas)
Tout cela n'exclus pas bien sûr d'etre en désaccord final et de féter cet entendement sur cet échange
cyar
Anonyme
Les messages de Estherk sont fabuleux jsuis obligé de relire à plusieurs reprise pour bien comprendre mais c'est très bien imbriqué par contre je sais pas trop sur quoi focalisé car ca part sur plusieurs sujet en meme temps
Tu serais pas Canadien par hazard ? car je retrouve chez toi des attitudes spirituelle qui en font leur réputation
[ Dernière édition du message le 25/11/2011 à 16:49:22 ]
Captain Niglo
putain, Kapam, j'ai tout compris ce coup-ci!
héhé t'a pris quoi comme drogue ?
Avant j'étais prétentieux, maintenant je suis parfait.
SoundCloud | Stompin at decca | I can't give you anything but love
EstherK
En fait la question qui a commencé (pour moi dans ce thread) avec celle d'orygen : Pourquoi pas Dieu malgré tout? me semble obsolète comme je l'ai indiqué, mais celle voisine qui consiste à se demander si la réalité n'est pas différente de ce que le sens commun apporte comme lot d'évidences tièdes (et donc pourquoi pas Dieu?? revient ou pourquoi pas des ovnis ou des rotules de compresseurs en LAN party? ou quoi ou qu'est-ce?), cette question est un thème de recherche qui me parait très actuelle. D'autant que les éléments à charge d'une réouverture de ce dossier, ces dernières années, se bousculent : théorie M, multivers, univers parallèles de la physique quantique, principe holographique, gravité quantique à boucle, univers ekpyrotique, jusqu'à ces récentes expériences qui remettent en cause le modèle standard avec ces neutrinos fous qui grillent les limites de vitesse de la lumière. Toutes ces hypothèses, pas toutes compossibles mais dépeignant toutes un monde complètement à l'ouest du sens commun, forcent le trait des impasses mutuelles du réalisme et de l'anti-réalisme, et il faut trouver une solution, un peu comme si on se mettait en demeure de devoir répondre à un gosse de cinq ans qui questionnerait sur ce qu'est au juste le monde (en tout cas moi je m'en relève la nuit de chercher à savoir à quoi s'en tenir au sujet du réel, mais je comprends très bien qu'on s'en moque comme de l'eau de la pluie.)
Si on aime réfléchir qu'est-ce qu'on va se mettre sous la dent en France dans cette époque de maintenant? La sociologie est morte avec Bourdieu, la politique nous fait chier avec Badiou, la psychologie s'est pris les pieds dans le tapis de la salle d'attente de Lacan, Changeux a fini au Haut comité d'éthique et Jean-Didier Vincent sous la Coupole (ou ça ne saurait tarder), la théorie littéraire a fini en eau de boudin auto-fictionnelle, l'histoire c'est pour les vieux jours et apprendre le chinois coûte un demi-lobe du cerveau. Alors il reste un continent parfaitement ignoré en France (mais ça commence à se savoir), la philosophie anglo-saxonne, qui regorge de débats et de querelles vives et actuelles, et qui a maille à partir avec ce qui grouille de vie aussi dans le monde des sciences, cosmologie, astrophysique, physique quantique, sciences cognitives, psycho-génétique, que sais-je?
Voilà, dans ce parcours, quand orygen a demandé pourquoi on devait absolument se séparer de Dieu après des siècles de bons et loyaux services, j'ai répondu parce que je connaissais la façon dont cette question avait été traitée par la tradition qui se charge de répondre à ce genre de questions, et ensuite cela a suivi son cours.
Il y a des tas de livres de science très pointus données à la lecture du public par les chercheurs (ce phénomène éditorial évite donc les journalistes vulgarisateurs) ces temps-çi, et amazon est une très bonne boutique pour peu qu'on lise l'anglais, et il y a par dessus ça des tas de discussions chez les philosophes sur ces questions, et on sait comment c'est on en prend un de ces livres, on tire le fil, et on ne sait pas où ça finit.
Et dans ce mouvement peut-être que cela se passe comme le décrit Peirce : "tout le monde doit commencer par être nominaliste et poursuivre dans cette opinion jusqu'à ce qu'il soit forcé d'y renoncer par la force majeure de faits irréconciliables."
Je ne sais pas si c'est plus clair... allez j'y retourne
Anonyme
Je pense pas que t'ai besoin de te justifier sur cette envie d'évoquer les réponses de l'exitence de dieu autrement que par les généralité trop entendue. En faisant cela tu touche le sens moral en impliquant la vertu d'aller vers cette direction
tout le monde doit commencer par être nominaliste et poursuivre dans cette opinion jusqu'à ce qu'il soit forcé d'y renoncer par la force majeure de faits irréconciliables
Cela va contre les valeurs du progrès (et donc de sa préoccupation) j'admets la difficulté et donc de partir dans ce défaitisme mais en disant cela il se contrarie en admettant une conciliation impossible. Un blocage apparaitra tôt ou tard certe mais aussi ce sens du devoir a se nominaliser n'est pas applicable par les libertés de l'homme lol
Les réponses viendront après consultation de divers témoignage donc il va de cette logique que tous le monde se nominalise pour accélérer la chose mais aussi imagine l' amas d'informations venant : un beau bordel (on y est pas loin) pour trier les pertinences potentielles. Cela ne signifie pas de laisser à l'élite le procédé mais d'éviter les réponses toute faite de la conscience collective.
A moins de jouer réèllement le jeu et d'aller en dehors des standards déjà invoqué.
(Mais aussi cela va de sois de savoir sur quelle base de vérité partir. Non pas forcement pour obtenir des réponses mais plutot pour un épanouissement humanitaire.
(Et il se peux que les troll de youtube sois sans le savoir la "clé" pour cette direction (on n'en sais rien) lol
Pour reprendre le scénario de l'auto existence: qui aurait créer cette possibilité ? (Ca se mord la queue). Admettons que l'on puisse créer une partie dans notre cerveau qui à terme s'alimente sans besoin de notre influence, à partir de là il est imaginable qu'une conscience forte nous permette de comprendre un procédé d'auto existence sans créateur.
EstherK
Quand Peirce dit que tout le monde doit commencer par être nominaliste, ce qu'il veut indiquer c'est un effet statistique, comme s'il disait "c'est ainsi que cela doit se passer pour la plupart", mais cela n'a pas de valeur d'injonction morale ou éthique.
Et ce qu'il veut dire sans doute c'est que tout le monde (dans sa jeunesse) commence par croire que le monde n'est pas tel que les vieux le disent, avec son cortège de lois scientifiques et ses catégories et tout le bazar réel (sans parler, pour le coup, des impératifs moraux et des devoirs politiques qui se rajoutent à ce barnum réel), puis progressivement apparaissent les contradictions de cette position, et avec l'expérience d'arpenter les problèmes on finit par arborer un réalisme dans lequel, peu ou prou, le monde est bien tel qu'il se donne ou qu'il se trouve.
La question est celle du dosage dans ce réalisme, et il y a des débats, et pour ma part je l'ai indiqué je trouve Putnam intéressant qui a fait le chemin inverse, qui est passé d'un réalisme dur à ses débuts, pour apercevoir l'impossibilité du réalisme (donc un mouvement contraire à celui que défend Peirce dans cette phrase), puis enfin pour finir par se réconcilier avec une version pragmatiste d'un réalisme sans excès (du genre qui considère que si une connaissance fonctionne, c'est qu'elle s'adresse bien au réel, à condition de spécifier ce que "fonctionner" veut dire pour une connaissance, ce qui permet de laisser tomber la question de savoir ce qu'est au fond du fond le monde) et même ensuite à un abandon de toute prétention métaphysique. C'est un parcours, ce philosophe avait une idée, puis il a cherché à la rendre plus précise, puis il s'est rendu compte qu'elle ne marchait pas si bien, puis il a continué à chercher jusqu'à une solution qui le laissait tranquille avec le problème (Putnam est toujours de ce monde, il a 85 ans). C'est la même chose que Peirce décrit, lorsque l'on s'intéresse à ces problématiques, on est amené à changer sa façon de voir le monde, et c'est ce mouvement qui est intéressant, et que peu de gens font finalement dans la vie une fois la période d'études passée.
Aussi cette phrase de Peirce est sensible pour une autre raison : Peirce a écrit cela il y a un siècle, ce qui commence à faire beaucoup pour du contemporain. Mais dans cette phrase il évoque un truc personnel et qui touche personnellement toute personne qui étudie ces problèmes : il évoque le sentiment que ça fait que de se trouver en butte à ces questions (qui sont des questions centrales dès l'antiquité, puis très fortes au moyen-âge scolastique, puis au coeur de la révolution kantienne, etc.), et c'est quand même très frais comme parole, très actuel et très vivant.
Pour ce qui est de l'auto-existence, c'est une chose qui existe dans la nature, en ce sens que selon toutes évidences recueillies à ce jour, le cosmos est sans doute né spontanément d'une fluctuation du vide quantique. C'est un peu compliqué à expliquer, mais disons que le vide n'est jamais vide dans la nature, il y a toujours une énergie qui fluctue autour de zéro, et parfois il y a un peu trop de fluctuation et hop, la pression qui maintenait le vide confiné à son état minimal, s'inverse et soudain l'espace-temps se crée dans un bang ou une bulle, enfle en une fraction de seconde et un univers est né. Il y a des tas de livres qui expliquent cela en détail, ça vaut le coup de regarder comment ça se passe (par exemple avec le livre du Suisse Gunzig).
Mais plus qu'à Dieu avec sa barbe blanche, ses vierges et ses préceptes moraux à la noix qui nous asservissent, ce processus fait penser au fameux Deus sive natura de Spinoza : la divinité est la même chose que le monde, un en soi qui n'a pas d'extérieur, qui est sans personnalité, qui est juste ce qu'il est, sans conscience, et nous en sommes alors une partie. Chez Spinoza cette thèse, dite moniste (un seul principe), était assortie d'une éthique faite de règles de vie : cette divinité n'a pas d'intention, mais on peut obtenir une vie bonne en respectant cette éthique (qui consiste à faire croitre les bonnes passions et à réduire progressivement les passions néfastes.) C'est très différent des bondieuseries catholiques coraniques ou juives, mais c'est bien le sens du divin qui est convoqué.
will_bru
Et les ptits hommmes verts alors ? Ou gris hein... Chacun est mono-nominaliste si il veut hein...
Du moment qu'il vient d'ailleurs, j'ai rien contre hein.
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
EstherK
Anonyme
La définition principale que je retiens est de penser par sois même, le maximum possible jusqu'à ne plus avoir le choix d'adopter une trajectoire influente car nous sommes dans une impasse (ce qui est donc un cas de force majeur lol)
Comme tu le dis si bien cela sous entends d'autres sous catégories de réflexion en admettant un dosage ce qui me semble bien plus rationnel pour une prise de décision ou tous les aléas de la vie
Mais déjà rien que de proposer cette méthode de vie, implique au gens de ne plus vivre habituellement et donc d'adopter ce style (ce qui va donc complètement contre la matière 1ère du nominalisme) (mais bon passons sur cela puisqu'il fallait bien que ça sorte et ne pas laisser cette idée dans un tiroir lol)
Mais aussi on serait proche d'une trop grande indépendance de pensé risquant de déstabiliser l'économie générale, (sortir les gens de l'idée metro-boulot-dodo ne servirait pas aux puissances mondiales)
L'idée de base me plais bien mais je la trouve un peu décousu car nombreux sont ceux qui heureux dans leur vie n'ont pas besoin de changer, un comportement de base résultant à un bien être est prioritaire et dois le rester mais évidement une personne en mal être sera peut être guéris grace au nominalisme ou d'autres procédés et là ça devient génial
oryjen
Voilà, dans ce parcours, quand orygen a demandé pourquoi on devait absolument se séparer de Dieu après des siècles de bons et loyaux services
Je demandais en quoi l'existence possible d'intelligences extra-terrestres évacuait la question de l'existence de Dieu.
Evidemment, pas de tour de passe-passe cette fois-ci par pitié, je ne parle pas des saintes écritures, ou d'une supposée "parole divine", qui bien évidemment, affublées qu'elles sont d'un anthropocentrisme rédhibitoire, sont effectivement disqualifiées par cette hypothèse; je parle bien de l'idée d'une conscience universelle d'où procèderait l'être (ce truc que l'on appelle Dieu, coâ...), jusques et y compris l'être éventuel de créatures nous ayant (pourquoi pas après tout) créés, nous.
Heing?
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 26/11/2011 à 14:23:33 ]
EstherK
Et cet argument, qui se trouve dans maints ouvrages de cosmologie et de philosophie sur ces questions, semble tres satisfaisant, car il prend la mesure de ce que le changement de paradigme suppose des lors que nous comprenons que nous sommes dans un multivers et non plus un monde unique.
Anonyme
En admettant que le monotheisme nous influe étant d'origine cosmique et l'élément 1er alors il gouverne l'univers et même les petits hommes vert
Nan t'es pas d'accord ?
EstherK

Bon weekend
[ Dernière édition du message le 26/11/2011 à 18:30:59 ]
oryjen
le monotheisme ou le creationnisme supposent que la Terre soit unique
Absurde et mal documenté: Par exemple, El Ghazali dit explicitement qu'il existe une pluralité de mondes habités.
En fait, ce que ce déluge de citations et de références savantes cache assez mal, c'est que la pensée positiviste occidentale (je n'ai pas dit "positive"... nuance) n'est qu'un système de croyance parmi d'autres, qui échoue, sauf mauvaise foi manifeste, malhonnêteté intellectuelle et noyade de pauvres et innocents petits poissons, à réfuter les autres sur le terrain qu'il prétend sien: Celui du raisonnement logique.
Tout le monde a bien vu depuis quelques pages que tu ne cesses de biaiser le sujet du débat pour éviter d'avoir à contempler la nudité du roi.
En admettant que le monotheisme nous influe étant d'origine cosmique et l'élément 1er alors il gouverne l'univers et même les petits hommes vert
Evidemment. Y'a pas à tortiller. Simple logique.
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 28/11/2011 à 22:48:10 ]
Anonyme
Tu semble parfois être contre un système intuitionnel pourtant cette mécanique apportera de l'eau à tes travaux, tu l'utilise certe mais uniquement lorsque ça t'arrange, je refuse de croire qu'au dela de tes connaissances puisse abrité un absent pour soutenir le 1er élément. Evidement tout cela n'est qu'accessoire mais dans ce cas on ne parle de plus rien puisque une priorité peut tjrs après réflexion être précédé d'une autre qui reviendra sur la table un jour ou l'autre.
Donc oui tu n'a pas répondu tu te sert du positivisme en attente d'une réponse juste, quelle patience tu a lol
cortmgm
fini les conneries
je vous avais parlé d'un bruit sourd entendu en 2007 ou 2008....des potes l'avait aussi entendu à plus d'1km de chez moi
d'autres personnes aussi
https://www.youtube.com/playlist?list=PLC48B28A026490A23
quelque chose se prépare
Cette fois, je crois que nous sommes complètement ça y est c'est foutu...
- < Liste des sujets
- Charte

