Le Pub de l'Amérique Latine
- 1 117 réponses
- 45 participants
- 44 938 vues
- 30 followers
Anonyme
6427
Sujet de la discussion Posté le 11/04/2014 à 09:29:32Le Pub de l'Amérique Latine
Salut.
Si comme moi vous adorez ce continent, êtes fascinés par ses cultures, sa géographie. Son football, sa musique, sa littérature, sa politique actuelle ou passée. Que vous la connaissiez ou non, que vous l'aimiez ou la détestiez.
N'hésitez pas à poster, même si c'est pour en dire pis que pendre...
Venez nous faire partager vos expériences de voyage, du Rio Grande au Cap Horn, en passant par le Sertao brésilien ou les cordillères.
Des sierras mexicaines au canal de Panama. Le sujet est aussi vaste que ce continent, et peut être aussi passionnant.
Si ça vous chante d'y aller, il se trouvera bien un Afien pour vous filer quelques tuyaux...
Bienvenue.
Si comme moi vous adorez ce continent, êtes fascinés par ses cultures, sa géographie. Son football, sa musique, sa littérature, sa politique actuelle ou passée. Que vous la connaissiez ou non, que vous l'aimiez ou la détestiez.
N'hésitez pas à poster, même si c'est pour en dire pis que pendre...
Venez nous faire partager vos expériences de voyage, du Rio Grande au Cap Horn, en passant par le Sertao brésilien ou les cordillères.
Des sierras mexicaines au canal de Panama. Le sujet est aussi vaste que ce continent, et peut être aussi passionnant.
Si ça vous chante d'y aller, il se trouvera bien un Afien pour vous filer quelques tuyaux...
Bienvenue.
Anonyme
17824
881 Posté le 30/07/2019 à 16:15:17
Avenida del Libertador Bernardo O'Higgins, communément appelée Alameda... Il y a 20 ans j'avais souvenir d'une très large avenue, ça n'a pas changé, les bus et bagnoles à fond, ça a un peu changé. Les bus n'ont pas changé non plus, hélas. Modèles années 80 voire 70, tout diesel, bien polluants, crades, inconfortables... Reconnaissons au chauffeur chilien (bus, camion, voiture) son respect extrême du piéton, pas besoin de foutre un pied sur la route pour que tout le monde s'arrête. Les bons côtés de l'époque Pinochet, la peur du gendarme ici appelé Carabineros de Chile...
Heureusement il y a le métro. C'est un vrai gag le métro. Confortable, efficace, juste un seul défaut, nulle part on ne trouve les stations desservies. On monte à Santa Lucia, il est indiqué direction San Pablo ou Santa Immatriculacion mais pas d'indication des stations entre les deux... Quant aux correspondances c'est juste "connexion avec la 2 et la 4". A Santa Lucia, en allant vers San Pablo ou à l'autre bout ?
La Moneda, un dimanche matin vers 10h... Relève de la garde. Il n'y a pas de photos. Désolé mais photographier des militaires devant La Moneda, à 10 mètres de la statue d'Allende, c'est pas dans mes cordes. On se casse vite fait. Les touristes chiliens ou non applaudissent, font des selfies, trouvent ça joli ces costumes kakis et ces armes bien huilées et brillantes, et pis les galons ça fait chic. La fenêtre juste au dessus du porche c'est là qu'Allende s'est suicidé quand l'aviation chilienne a bombardé le palais. Rassurez vous, les traces de la prise d'assaut et du bombardement ont été effacées dés le lendemain 12 Septembre 1973, tous les trous rebouchés, les toits réparés. En fait les chiliens s'en cognent royalement du coup d'état (il y a des exceptions, j'en parlerai plus loin). Ils sont bien aidés en ça par une presse très à droite et des tévés qui feraient passer BFM pour une chaine progressiste consacrée à la philo et à la sociologie...
Le chilien moyen d'aujourd'hui ne rêve plus de l'Union Popular mais des possibilités de crédit offertes par Banco Falabella et Banco Ripley... traduction, les banques Darty et Galeries Lafayette. Quand le magasin fait aussi banque tout est plus facile. Tout à crédit, les pubs TV regorgent d'offres pour tout et n'importe quoi à crédit. Entre 2 pubs y'a des infos terribles à la tévé, des trucs dont même BFM ne voudrait pas pour boucher les trous de sa grille nocturne.
A Osorno, dans le Sud, suite à une coupure d'eau y'a Illuminacion de Navidad, 87 piges, qu'a été privée d'eau pendant 12 heures. Secourue par un Bombero Heroico* venu lui apporter la bouteille de flotte tant attendue. Images d'Illuminacion repassée en boucle pendant 10 minutes avec commentaires larmoyants. Véridique.
Programmes matinaux, en bas de l'écran un n° de téléphone avec écrit devant "dénuncias"... Je vous laisse deviner le sens du mot. D'ailleurs un quartier de Santiago venait de balancer une infirmière accusée d'avoir utilisé la même seringue pour vacciner toute une école. Et encore, le Chili est soft, respectueux des droits de la défense, au Pérou elle aurait eu droit à sa gueule, son nom, son adresse en gros à l'écran. Je déconne pas, vu au Pérou il y a 3 ans...
On se balade vendredi dans Santiago, au resto les infos TV en permanence. On mate. Toujours les mêmes conneries. Un peu partout en ville des tags et graffitis en faveur de l'avortement. Comme ça. Arrivé à Paris quelques heures plus tard je trouve un article dans Le Monde. Beaucoup de manifs de femmes chiliennes le jeudi en faveur de l'IVG, ce qui expliquait les tags un peu partout. A la TV un reportage sur les cures d'amaigrissement des flics indonésiens. L'avortement est légal depuis une dizaine sous conditions thérapeutiques ou de viol et inceste.
*L'expression Bombero Heroico vue chez les pompiers d'Esteli au Nicaragua, depuis tout pompier latino est un Bombero Heroico. S'comme ça.
Heureusement il y a le métro. C'est un vrai gag le métro. Confortable, efficace, juste un seul défaut, nulle part on ne trouve les stations desservies. On monte à Santa Lucia, il est indiqué direction San Pablo ou Santa Immatriculacion mais pas d'indication des stations entre les deux... Quant aux correspondances c'est juste "connexion avec la 2 et la 4". A Santa Lucia, en allant vers San Pablo ou à l'autre bout ?
La Moneda, un dimanche matin vers 10h... Relève de la garde. Il n'y a pas de photos. Désolé mais photographier des militaires devant La Moneda, à 10 mètres de la statue d'Allende, c'est pas dans mes cordes. On se casse vite fait. Les touristes chiliens ou non applaudissent, font des selfies, trouvent ça joli ces costumes kakis et ces armes bien huilées et brillantes, et pis les galons ça fait chic. La fenêtre juste au dessus du porche c'est là qu'Allende s'est suicidé quand l'aviation chilienne a bombardé le palais. Rassurez vous, les traces de la prise d'assaut et du bombardement ont été effacées dés le lendemain 12 Septembre 1973, tous les trous rebouchés, les toits réparés. En fait les chiliens s'en cognent royalement du coup d'état (il y a des exceptions, j'en parlerai plus loin). Ils sont bien aidés en ça par une presse très à droite et des tévés qui feraient passer BFM pour une chaine progressiste consacrée à la philo et à la sociologie...
Le chilien moyen d'aujourd'hui ne rêve plus de l'Union Popular mais des possibilités de crédit offertes par Banco Falabella et Banco Ripley... traduction, les banques Darty et Galeries Lafayette. Quand le magasin fait aussi banque tout est plus facile. Tout à crédit, les pubs TV regorgent d'offres pour tout et n'importe quoi à crédit. Entre 2 pubs y'a des infos terribles à la tévé, des trucs dont même BFM ne voudrait pas pour boucher les trous de sa grille nocturne.
A Osorno, dans le Sud, suite à une coupure d'eau y'a Illuminacion de Navidad, 87 piges, qu'a été privée d'eau pendant 12 heures. Secourue par un Bombero Heroico* venu lui apporter la bouteille de flotte tant attendue. Images d'Illuminacion repassée en boucle pendant 10 minutes avec commentaires larmoyants. Véridique.
Programmes matinaux, en bas de l'écran un n° de téléphone avec écrit devant "dénuncias"... Je vous laisse deviner le sens du mot. D'ailleurs un quartier de Santiago venait de balancer une infirmière accusée d'avoir utilisé la même seringue pour vacciner toute une école. Et encore, le Chili est soft, respectueux des droits de la défense, au Pérou elle aurait eu droit à sa gueule, son nom, son adresse en gros à l'écran. Je déconne pas, vu au Pérou il y a 3 ans...
On se balade vendredi dans Santiago, au resto les infos TV en permanence. On mate. Toujours les mêmes conneries. Un peu partout en ville des tags et graffitis en faveur de l'avortement. Comme ça. Arrivé à Paris quelques heures plus tard je trouve un article dans Le Monde. Beaucoup de manifs de femmes chiliennes le jeudi en faveur de l'IVG, ce qui expliquait les tags un peu partout. A la TV un reportage sur les cures d'amaigrissement des flics indonésiens. L'avortement est légal depuis une dizaine sous conditions thérapeutiques ou de viol et inceste.
*L'expression Bombero Heroico vue chez les pompiers d'Esteli au Nicaragua, depuis tout pompier latino est un Bombero Heroico. S'comme ça.
sonicsnap
85254
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
882 Posté le 30/07/2019 à 16:45:51
Ah oui, "denuncias"! On comprend trop bien. Ils ont ça au Chili? Putain c'est chaud! Ça doit égayer les guerres de voisinage!
Anonyme
17824
883 Posté le 30/07/2019 à 17:28:30
La première fois que je suis allé au Chili, en 1999, Pinochet était en "Clinic" à Londres, sous le coup de procédures judiciaires engagées par des chiliens en Espagne. Peu de temps avant d'arriver à Santiago j'avais rencontré l'ancien correspondant du Monde à Santiago entre 70 et 73. Le monsieur ne cachait pas ses sympathies pour l'Union Popular. Diplomate il avait favorisé l'accueil des réfugiés au sein de l'ambassade de France contre l'avis de l'ambassadeur. Ce monsieur, Pierre Kalfon, était passionnant et l'est sûrement toujours. A Santiago fleurissaient des graffitis où Pinochet était surnommé Perrochet, Pinochien en français. Au même moment mourait l'ancien archevêque de Santiago durant le coup d'état, qui fût une petite épine dans le pied de la dictature au travers une conférence des droits de l'homme, la Vicaria.
J'avais déjà l'impression que les chiliens s'en tamponnaient pas mal des déboires de Perrochet, c'était le passé, pourquoi remuer le couteau dans la plaie, favorisons plutôt la concorde nationale, le progrès économique libéral... les victimes, ouais... on peut très bien casser des oeufs en faisant une omelette, s'pareil. Et pourtant dans toute cette merde j'ai trouvé du positif. Déjà tous pensions que Perrochet ne resterait que 2 semaines à Londres, il est resté 500 jours. Il a bien fallu que télés et journaux se mettent à parler du coup d'état, les victimes et leurs familles ont pu raconter. Quelque part c'en était fini de Tonton Pinochet, de Grand père Augusto.
Rentrant 3 mois plus tard alors que le vioque se languissait toujours dans sa "Clinic" tout le monde me disait en France. "Il s'en fout, il est bien au chaud dans sa Clinic 5 étoiles..." Et ben non.
Ce vieux kroumir réac se voyait passer à la postérité comme une sorte père de la nation, oubliés les morts, torturés et disparus, il pensait être un De Gaulle Chilien, celui qui avait bouté les Rouges dehors, évité la prise de Santiago par Castro et voilà qu'on ressortait les vieilles photos, lunettes noires et breloques sur le poitrail. Ils s'en foutaient un peu les chiliens mais au moins ça changeait des photos de Papy Augusto entouré de ses petits enfants.
C'est pas grand chose 500 jours de "Clinic" pour 3200 morts, des dizaines de milliers de torturés et des centaines de milliers d'exilés... et pourtant c'est déjà beaucoup. La veille de son inculpation nous ne pensions pas qu'il soit ne serait-ce qu'une fois inquiété. Pour ses admirateurs ce fût une humiliation, j'en parle même pas pour lui...
The Clinic est un journal satirique crée au moment où Perrochet était en clinique à Londres. Il existe toujours 20 ans après, The Clinic...
Depuis a été ouvert à Santiago un imposant Mémorial consacré aux victimes et à la dictature, tout endroit où eurent lieu des tortures et exécutions est lui aussi consacré aux victimes. Le cimetière général de Santiago est un imposant lieu de mémoire. Les familles des victimes des exécutions qui eurent lieu au 38 Calle Londres ont récupéré l'immeuble pour en faire aussi un mémorial. A Pisagua, petit port en plein désert d'Atacama, un mémorial aussi.*
Ils sont peu nombreux à vouloir ne pas oublier mais ils permettront que l'histoire de la dictature ne finisse pas en histoire de l'entrée du Chili dans l'ère joyeuse du libéralisme initié par tonton Augusto.
* Dans un prochain épisode je parlerai de nos rencontres avec des familles de victimes et des visites des mémoriaux.
38 Calle Londres
Edit.
Le chiffre de 3200 morts et disparus est celui donné unanimement par toutes les associations des victimes de la dictature, soit du 11 Septembre 1973 au 11 Mars 1990. Et pourtant comme toutes les associations de gauche elles ne sont pas d'accord sur grand chose.
J'avais déjà l'impression que les chiliens s'en tamponnaient pas mal des déboires de Perrochet, c'était le passé, pourquoi remuer le couteau dans la plaie, favorisons plutôt la concorde nationale, le progrès économique libéral... les victimes, ouais... on peut très bien casser des oeufs en faisant une omelette, s'pareil. Et pourtant dans toute cette merde j'ai trouvé du positif. Déjà tous pensions que Perrochet ne resterait que 2 semaines à Londres, il est resté 500 jours. Il a bien fallu que télés et journaux se mettent à parler du coup d'état, les victimes et leurs familles ont pu raconter. Quelque part c'en était fini de Tonton Pinochet, de Grand père Augusto.
Rentrant 3 mois plus tard alors que le vioque se languissait toujours dans sa "Clinic" tout le monde me disait en France. "Il s'en fout, il est bien au chaud dans sa Clinic 5 étoiles..." Et ben non.
Ce vieux kroumir réac se voyait passer à la postérité comme une sorte père de la nation, oubliés les morts, torturés et disparus, il pensait être un De Gaulle Chilien, celui qui avait bouté les Rouges dehors, évité la prise de Santiago par Castro et voilà qu'on ressortait les vieilles photos, lunettes noires et breloques sur le poitrail. Ils s'en foutaient un peu les chiliens mais au moins ça changeait des photos de Papy Augusto entouré de ses petits enfants.
C'est pas grand chose 500 jours de "Clinic" pour 3200 morts, des dizaines de milliers de torturés et des centaines de milliers d'exilés... et pourtant c'est déjà beaucoup. La veille de son inculpation nous ne pensions pas qu'il soit ne serait-ce qu'une fois inquiété. Pour ses admirateurs ce fût une humiliation, j'en parle même pas pour lui...
The Clinic est un journal satirique crée au moment où Perrochet était en clinique à Londres. Il existe toujours 20 ans après, The Clinic...
Depuis a été ouvert à Santiago un imposant Mémorial consacré aux victimes et à la dictature, tout endroit où eurent lieu des tortures et exécutions est lui aussi consacré aux victimes. Le cimetière général de Santiago est un imposant lieu de mémoire. Les familles des victimes des exécutions qui eurent lieu au 38 Calle Londres ont récupéré l'immeuble pour en faire aussi un mémorial. A Pisagua, petit port en plein désert d'Atacama, un mémorial aussi.*
Ils sont peu nombreux à vouloir ne pas oublier mais ils permettront que l'histoire de la dictature ne finisse pas en histoire de l'entrée du Chili dans l'ère joyeuse du libéralisme initié par tonton Augusto.
* Dans un prochain épisode je parlerai de nos rencontres avec des familles de victimes et des visites des mémoriaux.
38 Calle Londres
Edit.
Le chiffre de 3200 morts et disparus est celui donné unanimement par toutes les associations des victimes de la dictature, soit du 11 Septembre 1973 au 11 Mars 1990. Et pourtant comme toutes les associations de gauche elles ne sont pas d'accord sur grand chose.
[ Dernière édition du message le 30/07/2019 à 17:37:39 ]
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
884 Posté le 30/07/2019 à 17:40:32
Toujours un plaisir de te lire sur un sujet qui te passionne
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Vickibaum
7227
Je poste, donc je suis
Membre depuis 15 ans
885 Posté le 31/07/2019 à 14:28:17
Aztec, c'est mieux que les guide de voyage, même pour moi qui suis pas un féru de politique. Passionnant
Un guitariste et sa guitare c'est parfois la rencontre de deux manches.
Quand on a rien a dire on peut toujours le dire en chantant !
sonicsnap
85254
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
886 Posté le 31/07/2019 à 14:52:36
+1000! Je n'en raterais pas une miette! Merci AS!!
Anonyme
17824
887 Posté le 31/07/2019 à 19:16:01
Merci à vous.
Petit plaisir, la Moujikette m'a demandé de lui retrouver "J'avoue que j'ai vécu" de Pablo Neruda. Retrouvé. A l'intérieur une dédicace de Pierre Kalfon. Octobre 1998, au moment ou Perrochet était "incarcéré" à Londres. Pierre Kalfon est aussi l'auteur d'un parait-il très beau "L'encre verte de Pablo Neruda". Mes parents l'ont lu et ont adoré. Honte à moi je ne l'ai pas lu.
Le wiki du monsieur, vous comprendrez pourquoi mes quelques rencontres avec ce monsieur m'ont très fortement marqué. Des grands moments. P'têt pas pour lui mais pour moi inoubliables.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Kalfon_(journaliste)
Un grand Monsieur.
Petit plaisir, la Moujikette m'a demandé de lui retrouver "J'avoue que j'ai vécu" de Pablo Neruda. Retrouvé. A l'intérieur une dédicace de Pierre Kalfon. Octobre 1998, au moment ou Perrochet était "incarcéré" à Londres. Pierre Kalfon est aussi l'auteur d'un parait-il très beau "L'encre verte de Pablo Neruda". Mes parents l'ont lu et ont adoré. Honte à moi je ne l'ai pas lu.
Le wiki du monsieur, vous comprendrez pourquoi mes quelques rencontres avec ce monsieur m'ont très fortement marqué. Des grands moments. P'têt pas pour lui mais pour moi inoubliables.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Kalfon_(journaliste)
Un grand Monsieur.
[ Dernière édition du message le 31/07/2019 à 19:17:02 ]
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
888 Posté le 02/08/2019 à 10:01:28
Hé ! Ho ! Un post sans photo ?
Tu te laisses aller
Tu te laisses aller
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Anonyme
24289
889 Posté le 03/08/2019 à 08:09:25
Allez vu que ça cause chili en ce moment, je pense ne pas être trop hors sujet.
Anonyme
17824
890 Posté le 03/08/2019 à 11:11:48
Merci j-skel.
Dommage le commentaire très amateur du gus, ça gâche un peu l'ensemble du propos. Dire que j'ai apprécié les paysages de son film, s't'un euphémisme. Nous avons rencontré un couple de français qui était venu au Chili pour l'éclipse. J'en parlerai plus loin... z'avaient pas compris que l'un des plus anciens villages du pays, 1540 quand même, c'était pas un quartier chicos de Genève...
En décembre 2020, nouvelle éclipse totale visible en Patagonie. Nos 2 chasseurs d'éclipses sont partants, hésitant encore entre la partie chilienne ou argentine de la Patagonie... J'ai "oublié" de leur dire qu'en Patagonie un ciel bien dégagé pour mater le ciel c'était plutôt aléatoire.
Je mets une photo, pas envie d'un signalement de post, hein Dana12.
Putre. En allant sur la frontière bolivienne, petit village bien sympa.
Dommage le commentaire très amateur du gus, ça gâche un peu l'ensemble du propos. Dire que j'ai apprécié les paysages de son film, s't'un euphémisme. Nous avons rencontré un couple de français qui était venu au Chili pour l'éclipse. J'en parlerai plus loin... z'avaient pas compris que l'un des plus anciens villages du pays, 1540 quand même, c'était pas un quartier chicos de Genève...
En décembre 2020, nouvelle éclipse totale visible en Patagonie. Nos 2 chasseurs d'éclipses sont partants, hésitant encore entre la partie chilienne ou argentine de la Patagonie... J'ai "oublié" de leur dire qu'en Patagonie un ciel bien dégagé pour mater le ciel c'était plutôt aléatoire.
Je mets une photo, pas envie d'un signalement de post, hein Dana12.
Putre. En allant sur la frontière bolivienne, petit village bien sympa.
[ Dernière édition du message le 03/08/2019 à 11:22:40 ]
- < Liste des sujets
- Charte