Alors, il faut voter OUI ou NON pour la Constitution Européenne ?
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le reverend


Et vous ?
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

MAHARAJAZZZ

Tu fais quoi dans la vie

bon sérieusement, je pourrai commenter encore un sur le côté "fachisant" qui fâche quoi, comme "c'est pas donné à tout le monde (les coups)".
Mais c'est ce que je dis oui, et bien voilà, je suis moi...je participe à ma campagne

Je reste en contact pour "surveiller ce qui se "dit" des "autres" qui se disent "dire mieux".


Sky runner



MAHARAJAZZZ

Bien attendu!
Bon casper blonbasse t'as pas répandu à ma question (polical attitude inside?): ce thread? le révérend? le côté "il faut"?, ce thread il est super chelou surtout que personne participe,non?

MAHARAJAZZZ

ou: la vérité impose le silence.
Bref , c'est bien ce que je dis:
Ce site est infiltré (pourquoi retiré par exemple le thread sur Pascal Nègre) Ouhhhhhh!
Ce thread à gout fallacieux, en se sens il est là pour controler l'opinion des membres (dont les données personnelles sont divulgués au CNIL)
L'Administrateur et Les modéros d'Audiofanzine n'exercent aucune censure sur des propos fachos!
Afienes, Afiens, on vous spolit. Ouhhhhhh!

TheStratGuy

Citation : L'Administrateur et Les modéros d'Audiofanzine n'exercent aucune censure sur des propos fachos!

Citation : pourquoi retiré par exemple le thread sur Pascal Nègre
...la responsabilité légale des responsables du site en cas de plainte pour propos diffamants, ça te dit quelque chose?

Citation : les données personnelles sont divulgués au CNIL




Hors sujet : ...enfin, en tous cas vivent les boulets, les fakes et autres trolls en tous genres, qu'est-ce qu'on se ferait bien chier sans eux!!!
Do not take life too seriously. You will never get out of it alive.

Anonyme


faren




Anonyme

c'est pas un fake du druide !...


Pov Gabou



MAHARAJAZZZ

Le préambule ne précise pas que le suffrage populaire est la source de toute souveraineté.
Dans ce préambule n’apparaissent pas les mots suivants : christianisme, indépendance, nation. L’adjectif « national » apparaît derrière mot « histoire », l’adjectif « religieux » suit l’adjectif « culturel », en référence à l’héritage européen.
L’égalité est considérée comme un droit inaliénable, sans qu’il soit précisé s’il s’agit de l’égalité géométrique ou de l’égalité arithmétique.
Suit le texte de la constitution.
Il est précisé en premier lieu que les Etats membres attribuent des compétences à l’Union, et non délèguent des compétences à l’Union (I-1). Le verbe attribuer sous-entend que, à la différence d’une délégation, cette attribution vaut transfert définitif.
L’Union « coordonne les politiques des Etats membres », ce qui signifie qu’elle n’est pas à proprement parler un Etat. Nous lisons donc la « constitution » non d’un Etat, mais d’une instance de coordination interétatique. C’est peut-être la première fois qu’on emploie le terme constitution pour l’appliquer à autre chose qu’à un Etat.
Du préambule et des deux points précédents, il découle qu’une instance de coordination reçoit un transfert de compétence définitif de la part de ses Etats membres. Ainsi, une entité non étatique se substitue partiellement aux Etats dont elle émane sans pour autant se placer directement sous la censure du suffrage populaire.
Il est précisé ensuite que l’Union « est ouverte à tous les Etats qui respectent ses valeurs », ce qui implique qu’aucun critère de proximité identitaire ne peut être invoqué pour refuser la candidature d’un Etat. Par conséquent, l’instance de coordination mentionnée ci-dessus, outre qu’elle n’a pas de personnalité distincte, n’a pas non plus de territoire défini. Elle est susceptible, en théorie, d’évoluer vers un « gouvernement mondial ».
Il est précisé ensuite (I-2) que l’Union est fondée sur des valeurs de respect des droits de l’homme, « y compris des droits des personnes appartenant à des minorités ». Cette mention semble superflue, sauf à sous-entendre que ces droits-là doivent faire l’objet d’un examen prioritaire.
Il est précisé ensuite (I-3) que le but de l’Union offre un espace sans frontières intérieures, ce qui en bonne logique devrait entraîner à long terme la généralisation des accords de Schengen à tous les membres, y compris aux membres qui entreraient ultérieurement dans l’Union.
Il est précisé ensuite que l’Union œuvre « pour le développement durable de l’Europe fondé sur une croissance économique équilibrée et sur la stabilité des prix, une économie sociale de marché hautement compétitive… »
Il est assez étonnant qu’une constitution mentionne la stabilité des prix comme un objectif politique institutionnel, cette variable de la politique économique relevant en principe d’arbitrages conjoncturels. Il est également intéressant de noter que l’économie sociale de marché défendue par l’Union devra être « hautement compétitive », sans qu’on sache si cette compétitivité s’entend au regard des pays à bas salaires.
Il est précisé ensuite que, dans ses relations avec le reste du monde, l’Union contribue au commerce libre et équitable. On peut supposer que « commerce libre » veut dire libre échange, et que l’adjectif « équitable » ménage la possibilité d’une taxe à l’importation depuis des pays à bas salaires. On relèvera là une constante de cette constitution, à savoir que chaque mot sous-entend une ligne politique, souvent contradictoire avec celle sous-entendue par un autre mot. De toute évidence, les rédacteurs de ce texte n’ont pas vraiment cherché à transcrire une vision politique, qui leur faisait défaut ; ils ont du se contenter d’un compromis entre intérêts divergents.
Il est précisé ensuite que l’Union contribue au respect de la charte des Nations unies. Par conséquent, l’Union est désormais constitutionnellement liée à l’ONU. Ceci implique que toute décision de l’ONU aurait valeur impérative pour l’Union, une fois la constitution adoptée, du moins en théorie. Nul besoin de commenter : cet article n’a de sens qu’au regard de l’objectif final d’un gouvernement mondial par l’ONU. Nous rappellerons simplement à ce sujet que la commission des droits de l’Homme de l’ONU a été récemment présidée par le colonel Khadafi…
Il est précisé ensuite (I.5) que l’Union respecte les fonctions essentielles de l’Etat, notamment la défense et le maintien de l’ordre public. Il semble donc que les fonctions régaliennes de défense et de police n’aient pas nécessairement vocation à être transférée à l’Union, les Etats membres restant libres sur ce point. Or, il est dit ensuite (I.6) que la constitution et le droit adopté par les instances de l’Union priment le droit des états membres.
Situation surprenante : voilà une instance de coordination supranationale dotée d’une constitution supérieure au droit national, mais dépourvue de tout pouvoir de coercition à l’égard de ses Etats membres. En l’occurrence, le droit n’est donc plus symétrique à la force, et donc la force pourrait ne pas rester au droit. Derrière cette incohérence formelle, on devine bien sûr d’une part la question de l’OTAN, d’autre part la volonté de faire de l’Union un verrou légal supranational, fonctionnant en quelque sorte comme un instrument de contrainte piloté par ceux-là mêmes qui se diront prisonniers de la dite contrainte à l’heure de justifier des décisions impopulaires.
Il est précisé ensuite (I.8) que la monnaie de l’Union est l’euro. Ceci implique que les pays non membres de la zone euro, s’ils ratifient cette constitution, devraient en bonne logique adhérer également à la zone euro. On relèvera à ce sujet que d’autres articles, plus loin dans le texte, prévoient cependant le cas des pays qui n’adopteraient pas l’euro. Il y a là une certaine incohérence.
Suit un exposé fastidieux des principes de compétence.
On notera le point suivant. Il est précisé que l’Union « dispose d’une compétence pour définir et mettre en œuvre une politique étrangère et de sécurité commune, y compris la définition progressive d’une politique de défense commune » (I-12-4). Cette précision semble impliquer que si la défense reste du domaine des Etats, l’Union, en vertu d’une compétence dont elle dispose (?), pourrait en partie cadrer l’usage de la force armée par les Etats membres.
Le moins qu’on puisse dire est que cet alinéa n’est pas des plus clairs. Au vrai, cela ressemble fort à une vague déclaration d’intention, des désaccords entre les Etats membres imposant sans doute de laisser la question pendante. A ce sujet, on se souviendra avec amusement que la constitution a été rédigée au moment précis où la France et l’Allemagne d’une part, l’Italie, l’Angleterre et l’Espagne de l’autre, adoptaient des positions diamétralement opposées concernant l’affaire d’Irak.
On notera également un paragraphe énigmatique (I-12-5), relatif à « certains domaines » dans lesquels l’Union « dispose d’une compétence » pour coordonner l’action des Etats membres, « sans pour autant remplacer leur compétence dans ces domaines ». Suit une référence à la partie qui précise la répartition des compétences plus loin dans le texte, partie qui limite en particulier le champ d’application de la charte des droits fondamentaux.
Sans se risquer à l’exégèse complète de semblable facétie technocratique, on peut souligner le point suivant : certains points précis de la charte des droits fondamentaux, en particulier ceux relatifs au droit à la vie et à la liberté d’expression, pourraient entrer en collision avec certaines législations nationales, en particulier sur les questions de l’avortement et de la libre expression des opinions. Selon toute vraisemblance, il s’agit entre autres choses d’éviter que la charte des droits fondamentaux ne soit invoquée en vue de contester les législations nationales en question.
Au-delà du débat européen actuel sur l’IVG et l’expression des opinions extrémistes, on se posera à ce sujet la question du pouvoir de coercition inexistant de l’Union, en face d’un Etat nouvel adhérant dont les traditions relèveraient d’une civilisation radicalement étrangère à l’Occident judéo-chrétien.
Toujours dans la même veine humoristique, avant de conclure sur les compétences, on relèvera tout de même le somptueux article I-15-3, aux termes duquel l’Union « peut prendre des initiatives » pour assurer la coordination des politiques sociales des Etats membres. Le « peut » est du meilleur goût.
Il est précisé ensuite (I-16-2) que les Etats membres, en matière de politique étrangère, s’abstiennent de toute action contraire aux intérêts de l’Union. Compte tenu des incohérences et des non dits assourdissants relevés précédemment, je suppose qu’il s’agit d’éviter qu’un pays membre ne bombarde le siège de la commission européenne. On conviendra que c’est « un pas » vers une politique étrangère commune…
Suit une clause de flexibilité peu claire (art. I-18), d’où il ressort semble-t-il qu’il faut l’unanimité du conseil des ministres pour aménager à la marge la constitution, et que la commission européenne peut se saisir de tout aménagement nécessaire en vue d’attirer l’attention des parlements nationaux sur le dit aménagement. En langage intelligible, cela implique que si tous les dirigeants européens sont d’accord pour faire évoluer la constitution, ils pourront le faire sans solliciter formellement le suffrage populaire, quand bien même les constitutions nationales les y amèneraient normalement, au moins dans l’esprit. Cette disposition énonce donc une obligation d’unanimité pour les classes dirigeantes, mais restreint le champ d’expression de la souveraineté populaire, ce qui est tout à fait dans l’esprit général de la constitution.
Suit une description des institutions de l’Union. Cette description n’appelle pas de commentaires particuliers, sauf sur deux points.
Il est précisé que les décisions du conseil des ministres pourront se prendre à la majorité qualifiée (art. I-25), sauf dans quelques domaines sensibles exigeant l’unanimité.
Les règles de qualification de la majorité sont d’une certaine complexité. Compte tenu des incertitudes sur la future composition de l’Union, il est impossible de dire si oui ou non la France pourrait facilement constituer une minorité de blocage, concernant les dossiers où elle est en conflit d’intérêt avec d’autres membres de l’Union (en particulier ceux relatifs à la politique économique et sociale). Il semble toutefois probable qu’en tout état de cause, dans l’hypothèse d’une entrée de la Turquie en Europe, la France n’aura pas les moyens, aux termes de cette constitution, de garantir des minorités de blocage stables, sauf si elle parvient à constituer un noyau d’opposition résolue avec l’Allemagne et au moins un autre grand Etat (il faut 35 % de la population de l’Union, donc une fois la Turquie entrée en Europe, la France et l’Allemagne réunies n’auront plus de minorité de blocage, même avec l’appoint de quelques petits pays).
Ceci implique que les Etats partisans d’une orientation résolument libérale finiront tôt ou tard par trouver une « fenêtre de tir » sur la plupart des dossiers en cause… sachant que les « fenêtres de tir » en question ne s’ouvrant pas nécessairement au bon moment, la pertinence du pilotage économique de l’Union risque de souffrir d’une absence d’unité de la volonté au sommet.
On conjugue donc les inconvénients redoutés par les libéraux, à savoir une difficulté de coordination et donc de pilotage des variables économiques, et les inconvénients redoutés par les antilibéraux, à savoir un démantèlement progressif des systèmes de protection sociale par alignement sur le moins-disant. On trouve là les conséquences concrètes d’une absence d’unité de la volonté au sommet, absence qui traduit elle-même le flou sur les principes fondateurs de la souveraineté.
On notera par ailleurs (I-28) la création d’un ministre des affaires étrangères de l’Union. Compte tenu des remarques faites précédemment, on peut se demander dans quelle mesure ce dernier pourra effectivement peser sur le cours des choses. Il reste que ceci posera inéluctablement la question des sièges français et anglais au conseil de sécurité de l’ONU. Un fauteuil pour deux ?
Nous ne reviendrons pas sur l’article I-30, qui confirme que la Banque Centrale Européenne a pour objectif premier de maintenir la stabilité des prix, et assiste donc les Etats dans la réalisation de leur politique économique sans préjudice de cet objectif premier. Nous sauterons également le titre V, relatif à l’exercice des compétences de l’Union, un passage fort complexe puisque en l’absence de principe fondateur des sources de la souveraineté, les cas d’arbitrage se multiplient à l’infini. Nous irons directement au titre VI, relatif à la vie démocratique de l’Union.
On relèvera (I-46-4) que des partis politiques « au niveau européen » contribuent à la formation de la conscience politique européenne. Ceci sous-entend que les partis nationaux ne s’inscrivant pas dans le « niveau européen » sont en quelque sorte « sous-qualifiés » sur le plan de l’expression démocratique. Ce sous-entendu serait mieux à sa place dans un texte de propagande, plutôt que dans une constitution.
L’article I-47-4 précise qu’un million de citoyens peuvent « inviter la commission à soumettre une proposition ». Ce droit pourrait être utilisé par des minorités religieuses transnationales pour saisir la commission européenne directement, sans passer par l’échelon national. Ainsi, une expression communautaire pourrait venir concurrencer les Etats membres au niveau de l’instance de coordination supranationale.
Nous passerons sur divers points de détail à la rédaction peu claire dans les articles suivants, en particulier ceux relatifs aux relations entre l’Union, les religions et les « organisations non confessionnelles ». Il y aurait à dire sur ces articles, mais nous irons directement à l’essentiel, à savoir les articles 58, 59 et 60, lesquels traitent de l’éligibilité des Etats candidats, ainsi que des procédures de suspension et de sécession.
L’article I-58 précise que tout Etat européen qui souhaite devenir membre de l’Union peut en faire la demande. Ceci implique que le Maroc, Etat qui ne peut guère se targuer d’être européen, ne pourra apparemment pas faire acte de candidature formelle, en théorie du moins. Par ailleurs, il est précisé que l’adhésion d’un nouveau membre est soumise à ratification par tous les Etats contractants, conformément à leurs règles constitutionnelles respectives. Il est clair que cette disposition va singulièrement compliquer l’entrée de la Turquie en Europe, même si celle-ci reste tout à fait possible.
L’article I-59 précise que si un Etat membre viole les valeurs fondatrices de l’Union, sa suspension complète ou partielle est possible selon une procédure complexe, où le conseil des ministres statue à la majorité qualifiée. Sans tomber dans la politique fiction de bas étage, on peut remarquer le point suivant : ceci permettrait éventuellement, le moment venu, d’éviter que la Turquie ne s’appuie sur une France prise en otage par sa très forte minorité musulmane, mais seulement si les autres pays d’Europe évite la submersion complète.
L’article I-60 traite du droit de sécession. Il est reconnu en théorie. Cependant, rappelons que l’Histoire des Etats-Unis est riche d’enseignement à ce sujet…
Suit la charte des droits fondamentaux, laquelle appellerait tant de commentaires que je préfère m’arrêter à ce point de l’étude !
Conclusion
Au final, et malgré quelques innovations bien conçues, la soi-disant « constitution européenne » apparaît comme un peu ragoûtant mélange de rêveries sans consistance et de roueries dérisoires. Ce n’est nullement une constitution, dans la mesure où elle ne définit aucunement les principes de droit constitutionnel applicables à une entité souveraine. Elle n’exprime aucune vision politique, et c’est bien la raison pour laquelle elle ne peut pas être fondatrice. Il s’agit tout au plus d’un « traité constituant », organisant de manière d’ailleurs assez ubuesque une instance de coordination supranationale échappant à la censure du suffrage populaire.
Compte tenu de la réalité des conflits d’intérêt et des rapports de force, on peut considérer que cette soi-disant constitution ne construit en fait qu’un authentique système de domination, système visant pour l’essentiel à garantir en Europe le pouvoir de l’oligarchie technocratique sur les peuples européens.
En conclusion, disons qu’il n’y a qu’un seul argument pertinent en faveur du « oui » au référendum sur la constitution européenne : à savoir que celle-ci est tellement mauvaise qu’il serait drôle que ceux qui l’ont écrite aient à l’appliquer ! En ce sens, on se prend à rêver à une courte victoire du « oui », juste assez étriquée pour éviter que la classe dirigeante ne puisse jamais s’en prévaloir, et en outre obtenue à l’issue d’une campagne déséquilibrée. Ce serait peut-être le meilleur scénario pour les opposants à la construction zéropéenne.
D’un autre côté, l’article 443-4 précise que si les quatre cinquièmes des Etats ont ratifié le traité, et que d’autres Etats ne l’ont pas fait, le conseil européen se saisit de la question. En clair, cela signifie probablement que même si nous votons « non », nous aurons tout de même le plaisir de voir les concepteurs de l’usine à gaz s’efforcer de la faire tourner !

Wilko-



peut importe du moment qu'au final ça soit


gromeul




Anonyme


TheStratGuy



Citation : Ce thread à gout fallacieux, en se sens il est là pour controler l'opinion des membres (dont les données personnelles sont divulgués au CNIL)

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Anonyme

comme même...

MAHARAJAZZZ


Citation : méfie toi des gens et des sites qui parlent des "protocoles des sages de sion".
ce sont des sites antisémites utilisant un faux reconnu, écrit par un conseiller du tsar de russie il n'y a pas si longtemps !
dès qu'un informateur te dit des choses secrètes ou étonnantes et semble valider le protocole des sages de sion, son info est suspecte et ses idées politiques sont évidentes.
Je n'avais pas trouvé les mots justes pour te répondre illico. voici la réponse qui correspond le mieux à ce que j'aurai voulu pondre.
L'adepte de la théorie du complot sait comment il faut décrypter. Il sait comment il faut « lire » l'histoire de l'humanité, comment il faut « traduire » ce qui s'observe en surface, comment il faut faire pour déceler la cause cachée derrière l'événement apparent. Les événements ne sont donc pas à prendre au premier degré. Ils sont toujours autre chose que ce qu'ils paraissent être. Ils sont autant de preuves, d’indices ou de traces. Les naïfs peuvent bien s'y tromper, l'adepte de la théorie du complot, lui, a l'oeil plus exercé et plus perçant. C'est un peu, au fond, comme s'il faisait lui-même partie de la conspiration. Il combat certes l’action des grands initiés, mais il n'est pas moins initié qu'eux. Il lui faut donc se poser comme titulaire d'un savoir qui surplombe le savoir caché de ceux contre qui il se dresse. Prodigieux jeu de miroir, où transparaît le caractère proprement policier de la théorie et où le problème de l'origine de ce savoir dont se targue l'« inventeur » du complot n'est évidemment jamais posé.
Ce thème du semblant vaut à tous les niveaux. Il est bien évident, en premier lieu, que le conspirateur est sans cesse tenu de mentir s'il veut mener à bien son entreprise. Mais c'est un menteur dont le mensonge renvoie d'abord à lui-même : en dissimulant les manoeuvres dont il est l'auteur, il entretient l'illusion sur sa propre nature. En effet, comme l'écrit Georg Simmel, « la nature profonde de tout mensonge, aussi concret que soit son objet, est de faire naître l'erreur sur le sujet qui ment : car il consiste, pour le menteur, à cacher à l'autre la représentation vraie qu'il possède. Que la victime du menteur ait une représentation fausse de la chose, ce n'est pas là ce qui épuise la nature spécifique du mensonge — il partage cela avec l'erreur ; c'est bien plutôt le fait qu'elle est maintenue dans l'erreur sur ce que la personne qui ment pense dans son for intérieur »11. La conspiration s'avance donc masquée. Le secret dont elle s'entoure prouve d'ailleurs déjà la perversité de ses intentions. (Simmel : « Si le secret n'est pas lié directement au mal, le mal est lié directement au secret »). En outre, la conspiration s'invente sans cesse des « habits neufs ». Insaisissable, diaboliquement habile, ne reculant devant aucun moyen, elle est capable de toutes les suggestions, de toutes les manipulations, de toutes les infiltrations. A l'exemple de cette « contre-initiation » évoquée par certains auteurs traditionalistes, elle peut même se donner le luxe de paraître se critiquer elle-même, afin d'égarer ses adversaires sur des voies de garage. A partir de là, tout devient évidemment possible, y compris d'affirmer que les Protocoles des sages de Sion sont un faux grossier inventé par les Juifs pour discréditer les antisémites qui seraient tentés d'y croire !

Wilko-


faren

Cependant, la phrase suivante de ton article :CRITIQUE "COMPLETE" ET ARGUMENTEE DE LA CONSTITUTION ZEROPEENNE
Citation : démantèlement progressif des systèmes de protection sociale par alignement sur le moins-disant
renvoie directement à un petit ouvrage intitulé "les évangélistes du marché" de Keith Dixon. (liber-raison d'agir)Je cite la première ligne de l'ouvrage "ce petit ouvrage retrace l'histoire d'une conquête intellectuelle qui précéda une tranformation des règles du jeu politique et du rapport des forces sociales au royaume uni : l'offensive néo libérale lancée au sein de l'élite intelectuelle britannique au début de années 70, en pleine crise économique et sociale, suivie de la victoire de ce qu'il est convenu d'appeler le "thatchérisme"
En ce sens, point de complot, point de conspiration, point de plan machiavélique ourdi par un groupuscule......juste des luttes idéologiques. Je sais pas si t'as lu mais je te conseille sinon, l'ouvrage de Louis Althusser "positions" (et il s'agit pas du kama sutra pour tous ceux qui ont les idées mal placées).
Ce traité ouvre bien entendu grand les portes à la déréglementation et la précarisation du travail.
Plus on se renseigne et plus ça ressemble à ça


MAHARAJAZZZ

Non, non. Je ne pourrait jamais adopter une attitude de complaisance ou de rattachement queqlu'elle soit pour une ou plusieurs "pensées uniques" puisque ma propre vérité est mouvante et changeante, fort heureusement.
Pour ceux qui ne savent pas SUD:Solidaires, Unitaires, Démocratiques
Et pour les paranos en tout genre veuillez trouver un lien sur la psychologie du conspirationnisme de Alain de Benoist http://forum.subversiv.com/index.php?id=39437
faren:
Citation : la phrase suivante de ton article
non ce n'est pas "mon" article!excellent l'émoticon


Anonyme

parce qu'elle théorise de manière pas con une attitude fourretout qui permet refuge à tout un panel d'individus disparates qui utilisent l'info dans des buts contradictoires : conspirateurs, paranoïaques, farceurs, provocateurs, faibles cherchants à se targuer d'un savoir pour compenser, initiés bavards,manipulateurs, faibles manipulés mais colporteurs, etc...
du coup tu oublies un 3 ème secret supplémentaire dans ton argumentation, c'est la raison profonde mais cachée (quoique parfois bien lisible) qui pousse le menteur à mentir.
cette 3ème dissimulation est parfois dissimulée au menteur lui même (cas des pathologies psychiatriques).
de plus toute affabulation n'est pas forcément mensonge.
soit par hasard (c'est le bouquet !) : tu mens et en fait, sans le savoir, tu dis la vérité !
c'est rare mais c'est assez fréquent qd qq'un propage par jeu une info vraie, tellement invraissemblable qu'il n'y croit pas lui même...
soit par désir de provocation.
pour que le mensonge soit assez gros mais cohérent, pour obliger l'auditeur à un jeu d'analyse d'où peut sortir la prise de conscience de l'existence de critères d'analyse différents.
la provoc pour bousculer le dogme, qui parfois est plus faux que la provoc elle même... et d'autant plus fragile dès qu'une analyse est initiée.
la provoc me semble avoir cette vertu "tao-dialectique" salvatrice.
j'avoue pratiquer de temps à autre !
néanmoins ton argumentation fait dans l'élitisme intello à tendance justificative, alors que la théorie du complot a vocation a être répandue sur le plus grand nombre.
du coup ce recul, cette analyse et ce second degré n'ont plus de valeur argumentaire.
le mal est fait, au premier degré, sur la population au sens le plus large (y compris le plus bas) du terme.
en clair, une provoc désinformative qui "prend" est un échec.
un échec de sa dimention provoc.
elle ne devient plus qu'une désinformation simple sans but pédagogique, réflexogène ou humoristique.
donc une arme désinformative comme savent en pondre les régimes totalitaires (et aussi les démocraties, d'ailleurs).
la justification, à l'épreuve de la diffusion au plus grand nombre, en devient plus difficile.
le protocole des sages de sion n'a pas été écrit par un juif mais par un russe orthodoxe bon teint, conseiller du tsar, dans un but de propagande "utile" à ce pays où (à l'inverse de la france, c'est pourquoi un naze comme élie chouraqui me semble un vrai malhonnête...) l'antisémitisme n'a jamais été revêtu de culpabilité.
affirmer autre chose au plus grand nombre est plus de la manipulation (dans quel but ? d'où mon évocation du 3ème "mensonge"...) que de la provoc ou de la complicité d'intelligences sur le mécanisme psychosocio de "la théorie du complot" érigé en "sport intellectuel" par qq parano futés !
donc c'est dangereux et "mal".
point...
si les théories du complot n'étaient pas si répandues dans des buts soi malsains, soi (surtout) ludiques, j'aurais moins de mal ici à être cru quand j'affirme certaines vérités "à rebrousse poil" !


MAHARAJAZZZ

Citation : No name, ton argumentation est marrante !
Cool!Citation : affabulation
récit inventé de toute pièce à caractère + ou - péjoratif pour arranger les faits constituant la trame d'un roman
Citation : de plus toute affabulation n'est pas forcément mensonge.
soit par hasard (c'est le bouquet !) : tu mens et en fait, sans le savoir, tu dis la vérité !
Citation : la provoc me semble avoir cette vertu "tao-dialectique" salvatrice.
j'avoue pratiquer de temps à autre !
Citation : elle ne devient plus qu'une désinformation simple sans but pédagogique, réflexogène ou humoristique
non réflexogène , j'en doute!Citation : le protocole des sages de sion n'a pas été écrit par un juif mais par un russe orthodoxe bon teint, conseiller du tsar, dans un but de propagande "utile" à ce pays où (à l'inverse de la france, c'est pourquoi un naze comme élie chouraqui me semble un vrai malhonnête...) l'antisémitisme n'a jamais été revêtu de culpabilité.
Prouve le que ce soit un russe orthodoxe! C'est ce que tu dis et c'est ce que tu as lu non?
Bon teint!

Citation : j'aurais moins de mal ici à être cru quand j'affirme certaines vérités
Bien présomptueux de ta part d'affirmer que la bonne recette de ta tambouille soit du à l'age de ta marmitte

Anonyme

qd même...
il existe (hélas pour toi et tous les coupeurs de phanères testiculaires en copeaux longitudinaux !) des vérités difficilement contestable dès qu'on en a connaissance.
un exemple :
qd un homme a la tête séparée du corps et tout son sang sur le macadam, en l'état actuel de la science... cet homme est mort !
on peut argumenter sur l'avenir de la science, sur le moment exact de la perte de conscience, sur une théorie de réssucitation ou sur le fait que notre vision occulaire déforme la réalité...
on peut se pignoler en couronne autour d'une cheminée, d'un comptoir ou d'une caméra de télé !... cet homme est mort...
point...
on peut aussi dire que cet homme a été décapité discrètos par les pompiers, faisant partie d'une conspiration mondiale pour que les pompiers gouvernent le monde !!!
toute personne qui prétendra à la débilité du truc se verra répondre qu'elle n'était pas là pour voir, qu'elle est désinformée, qu'elle ne fait que véhiculer une opinion courante et qu'elle n'a pas de liens google pour étayer ses dires (nouvelle référence biblique pour les internautes !...).
et honnêtement, je peux te pondre en 15 jours un pamphlet écrit en 1515 prouvant la conspiration mondiale des soldats du feu, qui ont d'ailleurs provoqué le 11 septembre et l'incendie du parlement de bretagne pour se mettre en avant et mener à bien leurs sinistres desseins !!!...
les boucs émissaires ont un role sacrificiel sur l'autel de la cohésion sociale !
hitler l'a un peu prouvé.
il n'est pas nécessaire d'être inculte pour ne pas vouloir entrer dans ce jeu là...

Pov Gabou

Citation : L’égalité est considérée comme un droit inaliénable, sans qu’il soit précisé s’il s’agit de l’égalité géométrique ou de l’égalité arithmétique.
Je file 10 euros a celui qui m'explique cette phrase


TheStratGuy


ou alors:
un droit inaliénable est, comme son nom l'indique...droit!;
or, une droite, c'est de la géométrie!


et comme chacun le sait il n'y a rien de plus chiant que l'arithmétique...
En plus, l'idée de quelque chose de droit dans une constitution européenne dont chacun sait qu'elle a été pondue par des tordus, c'est louche...
Conclusion: cette égalité est forcément arithmétique, en dépit des efforts du gouvernement, de la CNIL et de la coopérative agricole des éleveurs de cafards du Haut-Médoc (




Nous ne voyons pas d'autre explication...

Do not take life too seriously. You will never get out of it alive.

faren


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