Sujet Alors, il faut voter OUI ou NON pour la Constitution Européenne ?

Citation : c'est parce que l'opinion française manifeste une inquiétude

Citation : PARIS (Reuters) - L'ancien commissaire européen Frits Bolkestein, père d'une directive controversée sur la libéralisation des services, se déclare "opposé à tout référendum" sur la Constitution européenne.


Les opposants au traité constitutionnel, dont les sondages prédisent aujourd'hui la victoire lors du référendum du 29 mai en France, ont fait de sa directive un argument de campagne en faveur du "non".


"C'est dommage parce que c'est une directive qui est importante et qui est dans l'avantage de la France et qui maintenant est utilisée comme un épouvantail pour aiguiser les différences politiques en France", a dit Frits Bolkestein sur France Inter.


"Peut-être que ça aura une certaine importance dans les référendums. C'est justement pourquoi, personnellement, je suis opposé à tout référendum", a-t-il poursuivi. "C'est un mauvais instrument parce qu'on lie tout à tout, dans un référendum."


"Il est vrai que les démocraties ne sont pas pour des gens peureux", a ajouté l'ancien commissaire européen. "Il y a deux formes de démocraties. Il y a les démocraties directes et les démocraties représentatives. Moi je suis partisan de la démocratie représentative et les référendums n'ont pas de place dans cette forme de démocratie (...) Les élus doivent décider. C'est pour cela qu'ils ont été élus."


Frits Bolkestein, qui est aujourd'hui membre du conseil de surveillance de la Banque nationale des Pays-Bas, a expliqué qu'il était venu à Paris "un petit peu à contrecoeur" pour se défendre et défendre sa directive.


Il a déclaré mardi soir sur France 3 qu'il n'était pas le "loup-garou dont on parle tant en France".


Il a réaffirmé mercredi sur France Inter que sa directive n'était "qu'une proposition" qui serait "peaufinée" lors d'un débat au Parlement européen et avec les Etats membres de l'UE.


"Je ne connais pas de proposition de directive qui ne soit pas amendée dans ce courant normal de discussion avec les trois parties - Parlement européen, Etats membres et Commission européenne", a-t-il souligné.


"Il s'agit de faciliter la libre circulation des services, qui aura comme effet une augmentation de la croissance et des emplois" en Europe, a-t-il expliqué. "C'est à l'avantage de tous, des 25 Etats membres (...), y compris la France."


Il a assuré que sa directive ne créait "aucun droit qui n'existe déjà", qu'elle excluait le "dumping social" et protégeait "à 100%" les services publics car elle "parle de concurrence seulement là où la concurrence est déjà admise".


"Un prestataire de services aura un établissement en France et tout établissement en France doit forcément obéir, suivre, respecter les lois les normes de travail françaises", a souligné l'ancien commissaire européen.


"Les études que j'ai lues montrent que cette directive aura comme effet plus de croissance, plus de productivité, plus d'emploi (...) et les prix à la baisse. Donc c'est bon pour le consommateur", a-t-il ajouté.

Citation : c'est bon pour le consommateur

Citation : Il a d'ailleurs dit qu'il avait une maison dans le nord de la France

Citation : et qu'il n'y trouvait pas d'ouvrier!

Citation : Il a aussi ajouté que sa directive n'était pas du tout supprimée juste ajournée...