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Alors, il faut voter OUI ou NON pour la Constitution Européenne ?

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Sujet de la discussion Alors, il faut voter OUI ou NON pour la Constitution Européenne ?
Je ne me suis pas encore fait une religion à ce propos. En plus, je ne l'ai même pas encore lue...




Et vous ?

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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7976

Citation : Non... je veux dire qu'on va avoir un gars qui va décider le oui !



T'inquiète pas, il va pas revenir sur le "non à l'europe sociale et à l'élargissement des compétences du parlement" qui pourrait faire perdre du pouvoir aux chefs d'états face au parlement.

Il ne reviendra que sur le "non au libéralisme"
7977

Citation : Ben... on a voté non et ça n'a pas changé la face du monde.
on n'est pas plus malheureux qu'avant.
les nuages de sauterelles annoncées ne sont pas tombées sur notre gueule.
ça n'a rien changé.


Comme si j'avais écrit que le monde s'arrêterait de tourner si on vote non.
:zzz: :zzz:


Tiens d'ailleurs, je crois que mon premier message dans ce thread (1510) était :

Citation : > et si on me dit que l'objectif de la constitution et de resserrer les liens entre les pays pour la rendre forte et contribuer a une equilibre economique, politique, social et ecologique, dans le monde, je vote pour

La constitution rebouche la couche d'ozone et résoud la faim dans le monde.
Faut pas y aller trop fort quand même, c'est un compromis entre 25 objectifs assez différents.

Apparemment les évolutions par rapport aux traités précédents sont surtout destinées à faciliter le travail à 25 puis 35, et à permettre au parlement de voter tout le budget (contre seulement la moitié aujourd'hui) ce qui serait plus démocratique puisque seul le parlement est élu directement.

Ca semble déjà pas mal. C'est clair que c'est une "tout petite évolution" et on peut se demander pourquoi un référendum là-dessus (je pense que Chirac souhaitait un sorte de vote "oui" qui paraisse pro-gouvernemental et qui détourne l'attention des mécontents pendant quelques temps), mais c'est toujours ça de gagné.


Et après, 1514 :

Citation : Par ailleurs, il faut bien voir que tous les articles qui révulsent le "non" de gauche sont déjà en vigueur actuellement et le resteront. Donc au mieux il n'y a rien à gagner, au pire les améliorations sur le fonctionnement de l'UE seront perdues.

Il y a des chances que ça casse pas mal la dynamique pro-européenne, et que les nationalistes ou les ultra-libéraux (qui constituent l'essentiel du non hors de France) s'appuient dessus : "regardez, même la France n'en veut pas..."


Javé pas écrit trop de conneries. C'est bien, pour ça, les débats par écrit, pouvoir relire 2 ans après ce qu'on avait dit. Pour Sarko président ça peut être intéressant aussi.

Putain 2 ans déjà :(((

Citation : et là je crois sincèrement qu'il y a un risque réel que le nuage de sauterelles nous rentre directement dans le cul !


Tu m'as bien fait marrer là ! :mdr:
7978
Bah ouai tu a raison le druide, ça n'a pas changé le monde, d'ailleurs ça ne t'a même pas empêché d'aller acheter le journal le matin... finalement voter ça sert même a rien tu vois !

paye ton discours pérave.
Sur mon cas, les orthophonistes se sont arrachés les cheveux de la langue.
7979
Comprends pas bien ce que t'as voulu dire...
:???:

n'empêche que quand le bouclier fiscal, les droits de successions et les heures sup payées, etc... et autres promesses de sarko, vont s'avérées non appliquées... j'espère que nombreux seront ceux qui vont comprendre que voter comme ils l'ont fait ça ne sert à rien !...

si on vote sans réfléchir, comme des cons, pour des conneries !
et pour des gens qui ne tiendront évidemment pas des promesses pas tenables...

entre le référendum européen et le sarkothon... tu verras qu'il y a exactement les exemples caricaturaux d'une différence de comportement politique de la population française.

je reste persuadé que le premier cas est plus intelligent, plus réfléchi et plus honorable que le deuxième...

et à part ça, je n'achète pas le journal le matin...
:clin:
7980

Citation : et à part ça, je n'achète pas le journal le matin...



hmm...je sentais bien que tu etais plutôt un garcon "le journal de mickey" au goûter. :mdr:

Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.

7981

Citation : n'empêche que quand le bouclier fiscal, les droits de successions et les heures sup payées, etc... et autres promesses de sarko, vont s'avérées non appliquées... j'espère que nombreux seront ceux qui vont comprendre que voter comme ils l'ont fait ça ne sert à rien !...


Sauf que justement, ces mesures là seront appliquées, contrairement à toutes les promesses sur la sécurité ou la méritocratie. Le bouclier fiscal et la suppression des droits de succession ne profiteront qu'aux plus riches (à commencer par ses amis proches voire lui-même), et avec tout ce qui va être pris aux pauvres (abaissement des remboursements sécu, suppression de tout un tas d'aides, sacrifice de la fonction publique & co) il aura largement de quoi faire ce petit cadeau à ceux qui l'ont tant soutenu. Quant aux heures sup c'est pas la volonté qui lui manquerait mais de toute façon il ne POURRA PAS faire appliquer cette mesure telle qu'il l'a annoncée sous peine de foutre tout le monde dans la rue, vu qu'immanquablement la conséquence de cette mesure serait de foutre une pression monstrueuse sur tout un tas de salariés sur le thème "tu fais un max d'heures sup ou tu dégages parce que si t'en fais pas tu nous reviendras plus cher de l'heure".

Do not take life too seriously. You will never get out of it alive.

7982
Heu... Ya un autre thread sur les présidentielles, hein cher Druide. ;)
7983
Hé... moi j'ai fait que répondre...

sinon, stratguy, tu verras...

d'ailleurs c'est tout vu (dès avant l'élection, les comptables de sarko avaient expliqué que c'était pas tenable...).

sinon, puisqu'on parle de l'europe...
alors ?... pour ou contre l'indépendance de l'écosse ?
(sachant que l'écosse n'en à rien à foutre de l'opinion de froggies jacobins endoctrinés et arriérés !...).
:lol:
7984

Citation : ?... pour ou contre l'indépendance de l'écosse ?

Depuis que j'ai vu Mel Gibson en ecossais, j'suis plus très sûr que ce soit une bonne idée...

:diable:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

7985
:bravo:
7986
Mine de ren, je suis sur que ce film a eu une énorme influence politique (notamment sur le bulletin de vote des gros lourds).
7987
7988

Citation : Sarkozy s'impose sur la scène européenne dès son premier sommet

Nicolas Sarkozy pouvait exulter samedi matin après l'accord entre les Vingt-sept sur le nouveau traité institutionnel. Omniprésent dans les négociations, le président français a su s'imposer comme un acteur majeur sur la scène européenne dès son premier sommet.

Sa contribution à l'accord aura été décisive. Jeudi soir, il est même allé jusqu'à se substituer à la présidence allemande en conviant dans son bureau le président polonais Lech Kaczinski pour arracher son accord sur la double majorité, point clé des négociations. Au même moment, Angela Merkel, à court d'arguments, menaçait de lancer sans la Pologne la conférence intergouvernementale chargée de rédiger le nouveau traité.

"Il n'était pas possible, moins de 20 ans après la chute du mur de Berlin, de laisser le côté le plus grand des pays d'Europe de l'Est", a fait valoir le président français.

Cette réunion à cinq a illustré la conception européenne du nouveau président. Alors que son prédécesseur Jacques Chirac misait tout sur l'axe franco-allemand, M. Sarkozy, partisan d'un relation Paris-Berlin moins exclusive, a associé à son initiative l'Espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, la Britannique Tony Blair et le luxembourgeois Jean-Claude Juncker, doyen du conseil européen. Le président français a préservé les formes en assurant avoir "travaillé main dans la main" avec Angela Merkel.

Dans les négociations, M. Sarkozy est allé jusqu'à proposer d'aller lui-même devant la Diète (Parlement polonais) pour convaincre les Polonais des bonnes intentions des Vingt-Sept à leur égard.

Il est vrai que M. Sarkozy jouait très gros sur ce sommet, où il n'avait pas droit à l'échec. C'est lui qui avait proposé dès février 2006 l'idée d'un "mini-traité", rebaptisé "traité simplifié", pour sortir l'Europe de la crise dans laquelle elle se débat depuis le double "non" français et néerlandais. Celui qui entend tenir tous ses engagements n'avait pas le choix.

"Cette idée de traité simplifié, c'est la France qui l'a portée depuis le début. Si ça avait échoué, auriez-vous eu le moindre doute sur les perdants?", a-t-il demandé aux journalistes. Sceptiques au début, les Européens ont fini par se rallier à cette idée, qui évite d'avoir à organiser un nouveau référendum en France.

Pendant deux jours, M. Sarkozy n'a pas perdu de vue son ambition à plus long terme, réconcilier la France du "oui" et celle du "non". Il a ainsi présenté le fait que la référence à la "concurrence libre et non faussée" soit retirée à sa demande du projet de traité comme une "réorientation majeure des objectifs de l'Union".

"Cela va peut-être donner plus d'humanité à l'Europe", a espéré M. Sarkozy, rêvant à voix haute d'une "jurisprudence différente" de la Commission.

Les partisans du "non" avaient fait de cette référence à la concurrence libre et non faussée un de leurs principaux chevaux de bataille lors de la campagne référendaire.

Le président français a aussi obtenu l'ajout dans les objectifs de l'Union de la nécessité d'une Europe qui "protège" les citoyens, et d'un protocole sur le "rôle majeur" des services publics en Europe.

A travers ces avancées sociales, M. Sarkozy veut montrer sa volonté de tenir son engagement de campagne de s'adresser à la "France du non".

Mais il s'agit aussi pour le président français de convaincre la gauche d'approuver le nouveau traité lorsque celui-ci sera soumis la ratification du Parlement français, où il devra obtenir la majorité des trois-cinquièmes si le traité nécessite une révision constitutionnelle. En raison du sursaut de la gauche dimanche dernier au second tour des législatives, l'UMP et ses alliés centristes ne disposent pas d'une telle majorité à l'Assemblée nationale et au Sénat. AP



Pour le coup je dis chapeau, je ne pense pas que Royal ou Bayrou auraient fait mieux.
7989
:mini traité , maxi enculade: :|

Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.

7990
Ben y a quoi dans ce mini-traité ?

On m'en parle on m'en parle, mais je sais toujours pas de quoi il s'agit.
Il n'y aurait que des regles de fonctionnement des instances de gouvernance des institutions européennes ? C'est sûr, ça ?

Si c'est que ça, ils peuvent voter ce qu'ils veulent, de toute façon on n'est pas consultés alors...
:noidea:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

7991
Le truc con, c'est qu'on aura raté une occasion de réformer les droits du parlement européen ...

On a vraiment gagné avec le non...
7992

Citation : Nouveau traité : les symboles disparaissent, le fond reste

Le nouveau traité "réformateur" dont les grandes lignes ont été fixées samedi 23 juin – ou "traité modificatif" dans son appellation française – se contentera d'amender, au lieu de les remplacer, les traités existants : celui sur l'Union européenne et celui de Rome, qui sera rebaptisé "Traité sur le fonctionnement de l'Union". Voici ses principales dispositions.


Ce qui disparaît, par rapport au texte de la Constitution rejetée en France et aux Pays-Bas:

* Le terme de Constitution.

* La référence aux symboles, même si ceux-ci continuent d'exister : le drapeau aux douze étoiles, l'hymne (l'Ode à la joie), la devise ("L'Union dans la diversité"), et la mention "La monnaie de l'Union est l'euro".

* La partie III du traité constitutionnel fixant les politiques et le fonctionnement de l'Union. Ses articles, portant sur le marché intérieur, la concurrence, l'agriculture, l'Union monétaire, la coopération judiciaire et policière, etc., retrouvent leur place dans les traités existants, que la Constitution devait remplacer.

Ce qui est maintenu sans grande modification :

* Les principales innovations institutionnelles : la présidence stable de l'Union pendant deux ans et demi, au lieu d'une présidence tournante du conseil tous les six mois; la composition réduite de la Commission européenne.

* Dans l'article sur les objectifs de l'Union, Nicolas Sarkozy a obtenu de biffer une référence à la concurrence "libre et non faussée". Mais ce principe est maintenu dans les traités existants. Il est ajouté, à la demande de Paris, que l'Union "contribue à la protection de ses citoyens".

* L'extension des domaines à majorité qualifiée, en particulier en matière de coopération judiciaire en matière pénale et de coopération policière. Cette réforme se traduit par une augmentation des pouvoirs du Parlement européen, colégislateurs dans ces domaines avec le conseil des ministres. Afin de rassurer le Royaume-Uni, qui craignait de nouveaux transferts de souveraineté, elle s'accompagne de la mise en place d'un mécanisme destiné à faciliter les coopérations renforcées entre les Etats désireux d'aller de l'avant.

* La délimitation des compétences entre l'Union et les Etats membres : l'Union douanière, le commerce, la concurrence, la politique monétaire demeurent des compétences exclusives de l'Union. La politique sociale, le marché intérieur, l'énergie, la recherche restent des compétences partagées avec les Etats.

* La personnalité juridique unique de l'Unionest maintenue, avec la fusion des trois piliers qui permettaient de distinguer les politiques gérées selon les méthodes communautaires (1er pilier), la politique étrangère et de sécurité commune (PESC, 2e pilier) et la coopération judiciaire et policière (3e pilier). A la demande de la France, et du Royaume-Uni, le caractère "intergouvernemental" de la PESC est cependant ancré dans le traité. Les Britanniques ne sont pas parvenus à dépecer les attributions de l'ex-ministre des affaires étrangères, rebaptisé "haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité". Il disposera, comme prévu par la Constitution, d'un service diplomatique, et conservera sa position à cheval entre la vice-présidence de la Commission et la présidence du conseil des ministres des affaires étrangères.

* Le droit d'initiative citoyenne, qui permettra à un million de citoyens d'inviter la Commission à soumettre une proposition.

* La référence aux héritages culturels, religieux et humanistes de l'Europe Ce qui est maintenu, mais évolue : – La Charte des droits fondamentaux, qui constituait la partie II de la Constitution, ne sera pas reprise in extenso. Elle fait l'objet d'une référence lui donnant une force juridique contraignante. Ce qui revient au même selon les juristes. Le Royaume-Uni est exempté de son application.

* A la demande du Royaume-Uni, la primauté du droit européen sur le droit national n'est pas réaffirmée dans le traité proprement dit. Mais ce principe fait l'objet d'une déclaration renvoyant à la jurisprudence de la Cour de justice.

* La règle de la double majorité, qui stipule qu'une décision doit être prise par 55% des Etats membres et 65% de la population, subsiste pour l'essentiel. Mais son application est reportée à 2014 à la demande de la Pologne. Pendant une phase de transition, de 2014 à 2017, un pays pourra demander de voter selon les règles du traité de Nice. De plus un mécanisme permettra à un groupe d'Etats qui approche la minorité de blocage d'obtenir une poursuite de la négociation en vue d'une solution.

* Le rôle des Parlements nationaux est renforcé : la période qui leur est accordée pour examiner un texte passera de six à huit semaines; la Commission devra justifier une décision, la revoir ou la retirer, si elle est contestée à la majorité simple des voix attribuées aux Parlements nationaux. Ce qui est nouveau : – Un protocole sur les services publics, demandé par les Pays-Bas avec le soutien des Français, qui souligne l'importance des services d'intérêt général, met l'accent sur les "valeurs communes" de l'Union, mentionne "le rôle essentiel et la grande marge de manœuvre des autorités nationales, régionales et locales".

* Si les "critères de Copenhague" imposés aux pays candidats à l'adhésion ne sont pas mentionnés explicitement, comme le demandaient les Pays-Bas, le texte précise que "les critères d'éligibilité ayant fait l'objet d'un accord du Conseil européen sont pris en compte".

7993
Bon, ça aurait pu être pire :noidea:
7994
Super. on met un peu de blanco la ou ça pèche et passe ça en force.

Better to be hated for who you are, than loved for who you are not

7995
Ben, comment dire... non, c'est pas génial... Une extension du principe de codécision pour en faire la situation par défaut était très importante, et ça, ça a sauté...

Le coup des Parlements nationaux pour amuser la galerie souverainiste et ça n'aurait pas lieu d'être reprécisé si les chefs d'état n'avaient pas muselé eux-mêmes leurs parlements nationaux dans l'Union Européenne.

Bref, on ne construit pas l'Europe politique, on l'affaiblit même, au profit de l'Europe économique et nationaliste.
7996

Citation : je ne pense pas que Royal ou Bayrou auraient fait mieux


Tu ne peux pas vraiment comparer : Bayrou et royal avaient dit qu'il tiendraient compte du "non" démocratique tandis que ce n'était pas la volonté de Sarkozy. Là c'est : vous avez voté contre ? bon ben on enlève 2 ou 3 trucs et on valide sans vous redemander votre avis.

D'un autre coté, le référendum s'appuyait sur la volonté douteuse de Chirac d'avoir un plébiscite alors que sa popularité s'effondrait. Et ce non était pour beaucoup tourné contre Raffarin + Chirac qui se foutaient du monde.

Citation : Mais il s'agit aussi pour le président français de convaincre la gauche d'approuver le nouveau traité lorsque celui-ci sera soumis la ratification du Parlement français, où il devra obtenir la majorité des trois-cinquièmes si le traité nécessite une révision constitutionnelle. En raison du sursaut de la gauche dimanche dernier au second tour des législatives, l'UMP et ses alliés centristes ne disposent pas d'une telle majorité à l'Assemblée nationale et au Sénat.


Le sursaut aux législatives montre déjà son impact positif. :mrg:
Cela dit même les défenseurs de Sarkozy devraient s'en féliciter : ce n'est jamais sain d'avoir 70% à l'assemblée, surtout en faisant 25% au premier tour. On est en démocratie, pas en Tunisie bordel.

Citation : * Dans l'article sur les objectifs de l'Union, Nicolas Sarkozy a obtenu de biffer une référence à la concurrence "libre et non faussée". Mais ce principe est maintenu dans les traités existants. Il est ajouté, à la demande de Paris, que l'Union "contribue à la protection de ses citoyens".


Ca c'est du bla-bla. Comme il n'y a rien de concret ce sont des promesses qui n'engagent à rien. Grande spécialité Sarkozienne.

Citation : * Le droit d'initiative citoyenne, qui permettra à un million de citoyens d'inviter la Commission à soumettre une proposition.


Ca ça peut être pas mal.

Citation : La Charte des droits fondamentaux, qui constituait la partie II de la Constitution, ne sera pas reprise in extenso. Elle fait l'objet d'une référence lui donnant une force juridique contraignante. Ce qui revient au même selon les juristes. Le Royaume-Uni est exempté de son application.


J'aimerais bien savoir ce qui les gêne tant que ça les anglais. :mrg: C'est quand même con qu'ils créent un précédent : comme imposer ensuite cette charte à des pays comme la Turquie ? C'est vraiment dommage de se priver de ce levier.

Citation : Ce qui est nouveau : – Un protocole sur les services publics, demandé par les Pays-Bas avec le soutien des Français, qui souligne l'importance des services d'intérêt général, met l'accent sur les "valeurs communes" de l'Union, mentionne "le rôle essentiel et la grande marge de manœuvre des autorités nationales, régionales et locales".


Ca pourrait être pas mal si ça débouche sur des trucs concrets. Il y avait justement des éléments très concrets dans le TICE, je me demande s'ils sont conservés ou ont disparu. Je pense qu'ils étaient dans la partie 3, donc disparus. Je crains que ce protocole ne nous garantisse pas autant le droit d'avoir des services publics que ce qui était prévu initialement.

Ca c'est vraiment dommage.
7997

Citation : Bref, on ne construit pas l'Europe politique, on l'affaiblit même, au profit de l'Europe économique et nationaliste


Ouais mais bon, l'Europe politique, humaniste avé des valeurs et tout, j'y crois plus. Je suis peut être blasé, mais malgré que ça ressemble effectivement à des miettes populistes pour faire passer le tout, je trouve que ça aurait pu être bien pire, dans le sens où hormis pour les institutions européennes, ça ne change pas grand chose, ça ressemble donc plutôt à un traité minable qui n'a pas pour but que de revigorer la machine européenne.
Donc c'est pas super, mais on s'en bat un peu et ça ne nous met pas autant de bâtons dans les roues que le TICE, donc c'est pour ça que je pense que ça aurait pu être pire.
7998

Citation : ça ne nous met pas autant de bâtons dans les roues que le TICE, donc c'est pour ça que je pense que ça aurait pu être pire.


Je ne vois pas ce qui te fait dire ça ; au contraire d'ailleurs.

Sur la partie conflictuelle (3 ou 4 ? je sais plus), ce traité la reconduit à l'identique, alors que quasiment toutes les différences que comportaient le TICE allaient dans le bon sens (à commencer par le droit de subventionner sa culture, droit réclamé par la France).

Là ce traité n'aborde pas cette partie, ce qui a donc pour effet de laisser les choses exactement dans l'état précédent, donc le pire.
7999

Citation : Tu ne peux pas vraiment comparer : Bayrou et royal avaient dit qu'il tiendraient compte du "non" démocratique tandis que ce n'était pas la volonté de Sarkozy.


En disant ça je pensais plutôt au fait de remettre l'europe en marche aussi rapidement, je ne suis pas sûr que bayrou ou royal auraient mis autant d'énergie et de conviction à convaincre l'angleterre et la pologne par exemple.
D'ailleurs angela merkel avait quasiment abandonné à un moment en proposant un accord à 26.

Citation : Là c'est : vous avez voté contre ? bon ben on enlève 2 ou 3 trucs et on valide sans vous redemander votre avis.


les "2 ou 3 trucs" c'est quand même toute la partie 3, soit environ 300 pages si ma mémoire est bonne, soit la partie "ultra-libérale" du traité sur laquelle la gauche avait fait campagne à l'époque. Sur la forme c'est pas négligeable je trouve.
8000

Citation : les "2 ou 3 trucs" c'est quand même toute la partie 3, soit environ 300 pages si ma mémoire est bonne, soit la partie "ultra-libérale" du traité sur laquelle la gauche avait fait campagne à l'époque. Sur la forme c'est pas négligeable je trouve.


Il n'y a vraiment pas de quoi se réjouir, au contraire.

Cette partie 3 ultra-libérale est signée pour une durée illimitée. Le fait que le mini-traité ne la reprenne pas se signifie pas qu'elle devient caduque. Ca veut juste dire qu'elle reste valide sans en changer une ligne. Or toutes les modifications du TICE allaient dans le bon sens (moins ultra-libéral). Là on se fait enculer grave.

Super.