Quelles series tv regardez-vous?
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ferdinand
ne me dites pas Derrick ou les routiers , je connais dejà
Quant aux "aventures du jeune Patrick Paccard" , j'en suis dejà un fin connaisseur
Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.
Monsieur le Comte
Excellente réponse Los Teignos, je ne pensais pas avoir le droit à une telle analyse pour une simple blague :)
Mais sinon oui, au niveau de certaines oeuvres (et ça vaut énormément aussi pour la musique), on a un rapport très particulier avec ce qu'on a vécu / vu / découvert pendant l'adolescence, sur lesquels l'âge qu'on a eu à sa sortie est déterminant. Mais je trouve qu'il ne faut pas tomber dans la critique du "film pour ado" en tant que tel. On a tous eu nos films d'ados, et ils ne sont souvent mieux que ceux des générations suivantes que par un biais affectif et un environnement culturel.
Du coup, tu ne peux pas avoir la même sensation qu'à l'époque, tout comme tu ne pourras plus jamais avoir de tout premier baiser (souvent bien foireux, il faut le dire). Tu as une impression de déjà vu, de ressucé, etc. Alors que toute ces problèmatiques sont nouvelles pour quelqu'un de plus jeune.
Et d'un autre côté, ce sujet va aussi être retraité en s'adaptant à une esthétique et des problèmatiques actuelles, qui va forcément moins parler à quelqu'un qui n'a pas grandi, qui ne s'est pas créé en tant que personne, dans le même monde. Là où tu vois des "super portables" and co, une personne plus jeune ne se posera même pas la question. C'est par exemple ce qu'a très bien réussi Black Mirror à mon goût (même s'il s'adresse à un public bien plus large) avec ce clin d'oeil du logo de chargement de stream en début d'épisode. Une manière simple et efficace de montrer qu'il savent dans quelle société ils produisent la série, qu'ils en connaissent les codes et les habitudes, et qu'ils s'adressent directement aux gens qui pirateront leur série en leur disant presque "allez-y, on s'en fout".
Enfin, il y a toujours ce thème central de la recherche d'identité, le principe de l'oeuvre d'apprentissage, qui parle bien entendu de manière bien plus directe à une personne qui est dans cette immense période de doute et de placement dans la société qu'est l'adolescence. Tu vas aussi bien retrouver ça dans Les Années d'apprentissage de Wilhelm Meister de Goethe, que dans Harry Potter, les deux premières saisons de Skins, Hunger Games, etc. Je trouve donc que même si ça ne nous parle plus, ce sont des oeuvres qui restent importantes d'un point de vue générationnel.
J'aurais bien expliqué pourquoi j'aime bien The Hunger Games après, mais je suis déjà parti un peu loin dans le TL;DR hahaha.
Anonyme
(comme tous les films des frères Wachowsky)
Juste pour dire que depuis 3 ou 4 ans, c'étaient les frères et soeurs Wachowski, et depuis la semaine dernière, ce sont les soeurs Wachowski.
(au passage je comprends mieux leur délire avec la série Sensei8).
zorglub28
Rick et Morty je trouve ça ultra mauvais, à peu près aussi médiocre, racoleur et pompé que l'abominable truc qui passe sur Canal "les kassos"...
The Wire c'est du très très lourd, pas beaucoup de série de ce genre avec un tel niveau agha.
merde damned j'adore les kassos ...
Guitariste en chambre avec du matos de stade.
Si vous voulez rigoler un peu, allez écouter mes essais guitaristiques: https://soundcloud.com/zorglub28
Ou mes reprises de guitares : Chaine de Zorglub28
Djeeloo
depuis la semaine dernière, ce sont les sœurs Wachowski.
'tain je l'ai pas vu venir celle-là !
Bon, tant qu'elles continuent à faire des flimes et des séries que j'apprécie
L'esprit c'est comme un parachute: Il marche mieux quand il est ouvert.
Monsieur le Comte
Djeeloo
Un univers très particulier: On y entre et on plonge dans l'aventure,
ou on n'accepte pas le format et on se fait chier, ou on vomit.
Visuellement c'est quand même assez incroyable. Et surtout sur grand écran.
Mais si au bout de 15mn on n'accroche pas, autant laisser tomber et filer mater un film d'Otaniente.
L'esprit c'est comme un parachute: Il marche mieux quand il est ouvert.
Monsieur le Comte
Pictocube
merde damned j'adore les kassos ...
je dois reconnaitre que l'épisode Miyazaki m'a fait beaucoup rire, et une partie du premier avec les télétebbies, mais tout le reste est minable, vulgaire, pas drôle, surenchérit, ça n'a même pas de sens ce bureau, et c'est du bon racisme décomplexé à la française, et plein d'autres clichés de merde qu'on ne voit pas derrière la couche de couleur vive mais sont bien insidieux façon "la télé : l'outil idéal pour fabriquer un peuple de connards". Bref, tout ce qu'on ne veut pas voir quand on fait l'effort d'être critique, tout ce que Canal + n'était pas à une époque, et quelques autres trucs...
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
Los Teignos
Le thème principal de Matrix quand même, c'est la théorie du complot, thème archi rebattu aujourd'hui sur la toile, mais à l'époque ça avait son petit effet.
C'était déjà archi rebattu à l'époque et je peux te citer des dizaines de livres ou de films des années 60,70,80,90 (et même des centaines) qui se basaient là-dessus. Du coup, j'imagine que ça ne faisait son petit effet que lorsqu'on avait lu ou vu aucun d'eux...
J'aime bien aussi le fait qu'on soit toujours sur le fil du rasoir entre la réalité et l'imaginaire.
C'est la définition du genre fantastique en littérature. Là pour le coup, ce genre de récit date du 19ème siècle.
Dans Matrix, y'a quand même une trousène d'idées de mise en scène originales. Voire PJRVAT sur le sujet, il a bien décortiqué la trilogie dans tous les sens, et y'a énormément de détails très bien pensés (les reflets de caméras par exemple)
T'as un lien Traumax ? Parce que je serais curieux de lire ça.
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