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Derniers films vus

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Sujet de la discussion Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?

Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
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Hors sujet : meuuuuuuuuh non c'est pas gros.... a peine 70kg dans son fly!!! c'est tres correct :mdr:

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Je viens d'aller voir Little Miss Sunshine
Hé bé, c'est un vrai petit bol d'air. Les critiques laissent entendre que le film est génial etc... Ben non.
C'est pas un grand film, mais c'est drôle (les discours de winner du pere...), doux, et ça nous plonge dans une espece de vraie bonne humeur tout le long.
Alors pourquoi pas un grand film?
Parce que l'ambition n'est pas d'être considéré en tant que tel. (oui, perceval, je sais.)
Les situations sont pas forcément toutes super originales ni inattendues mais toujours suffisamment bien traitées pour que cela passe.
Cependant, je noterais vraiment bien ce film car c'est un film qui fait du bien.
Steve Carrel, encencé par la critique le mérite grandement. Il a un charisme vraiment rare là-dedans.

Le concours de fin, bien que usant une fois encore de ressorts usés, m'a vraiment vraiment éclaté.

Si vous voulez vous changer les idées en toute simplicité, foncez!
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OSSESSIONE de Luchino Viscont :
une des adaptations d’un roman de l’Américain James Cain, Le Facteur sonne toujours deux fois, dont Pierre Chenal a déjà fait un film en France en 1939, intitulé alors Le Dernier tournant. Le film de Visconti date de 1942 et est considéré comme «le premier film néo-réaliste italien ». Ce qualificatif, trouvé par le monteur du film, reste une étiquette assez discutable, d’ailleurs quelques avis sont partagés sur la question, on y reviendra.

Si le film reste politiquement ambigu, il ne l’est pas dans sa construction. Le film apparaît dès le départ comme très structuré. Ossessione se déroule donc en Italie, dans une petite auberge lombarde, au bord d’une route sèche et nue. Une jeune femme et son amant tuent le vieux mari et réussissent à maquiller leur crime en accident de voiture. Le jeune couple criminel n’a plus qu’à vivre sa passion en paix, mais le destin les attend bientôt au tournant… La présence du destin est essentielle dans ce film construit de plusieurs points de vue de manière symétrique : des épisodes se répondent, des lieux se font écho, les personnages deviennent des points de symétrie.
A voir.
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La Chute des feuilles de Otar Iosselani

Histoire sans intrigue solidement nouée, le film est une chronique d’apprentissage traditionnelle : celle d’un adolescent qui, à travers les conflits rituels de l’entrée dans l’univers des adultes parvient à la maturité. Le réalisateur a situé cette crise universelle dans un cadre social et local très précis : celui de l’industrialisation de la viticulture en Géorgie. Il y montre avec réalisme les survivances de la solidarité paysanne : un vieux paysan vient se servir gratuitement à la coopérative du vin nécessaire à sa consommation personnelle, avec la complicité des ouvriers. Ces derniers, peu habitués encore aux cadences industrielles, vivent dans l’usine comme ils vivaient aux pieds des vignes : avec une insouciante bonhomie. Les petits chefs, soucieux de leur promotion personnelle, font preuve de beaucoup d’exigence quant à la rentabilité et de négligence quant à la qualité de la production, au scandale des paysans amateurs de bon vin. Les visites de groupes organisées par la propagande, écolières, touristes en tout genre, organisées par la propagande, créent régulièrement une animation pittoresque pour le personnel de la coopérative qui y trouve un motif supplémentaire pour suspendre le travail. Avec un humour empreint de mélancolie, le film révèle ainsi, en parallèle avec la transformation de Niko, la mutation socio-économique d’une région paysanne. La dernière image, celle d’une église en pleine nature, représente peut-être l’éternité.

Pas mal.
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Familia de Fernando León de Aranoa

L’idée de base du scénario est vraiment très originale… mais aussi très risquée : un homme engage des acteurs pour jouer sa famille qui l’entoure pendant une journée. Fernando Leon de Aranoa parvient parfaitement à la mettre en images, cependant, grâce à un dosage très subtil des relations entre les personnages et bien entendu en jouant avec intelligence sur la dualité réel / fiction. Au final, cela donne une comédie très amusante, sans aucune lourdeur et qui n’est pas dénuée de profondeur. Un premier long métrage plutôt brillant pour ce jeune réalisateur espagnol.
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Dis donc! T'es motivé :8O:
C'est bien d'etre quelqu'un d'important, mais c'est plus important d'etre quelqu'un de bien...
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Les larmes amères de Petra von Kant de R.W. Fassbinder

Il s'agit d'un des plus brillants mélodrames naturalistes de Fassbinder. L'immense reproduction du tableau de Poussin Midas et Bacchus qui tapisse le mur libre de la chambre-salon de Petra peut en effet être lu, selon les définitions de Deleuze, comme l'illustration de la vanité des mondes dérivés à masquer la vérité profonde des mondes originaires. Midas rêve d'un monde social où il posséderait toute la puissance grâce à l'or. Mais, il ne peut plus alors satisfaire aux pulsions les plus fondamentales : la nourriture, le sexe et l'ivresse de l'esprit.

Petra croit passer un marché avec Karin, elle qui possède la possibilité de transformer en or ce qu'elle touche, elle lui accorde sa protection contre son amour. Il s'agit comme l'a déjà souligné Stéphane Bouquet du marché de dupe habituel chez Fassbinder. Quiconque ignore qu'en amour domine la loi du plus fort est condamné à la souffrance, à la solitude et à la mort. Marlène le sait, reste sagement à l'écart et fuit dès que l'amour devient possible. Elle pleure une fois : lorsque Petra évoque la déchéance de son mari auquel, durant cette narration elle s'est probablement identifiée.

Intéressant.
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Chronique de l'Irrépressible ou la vanité des temps perdus de Franz Vasilik

On retrouve dans ce film toute la problématique de Strabinsky, à savoir : le doute de la miséricorde devant la mort, la dépression nerveuse et la place de l'horloge normande en tant qu'élément fondateur du décor. Citons d'ailleurs ici Jean-Pierre Baudrieu, qui écrivait dans « Voyage au bout de l'ennui avec un modem 56k » : « Le micro-onde s'est arrêté, je n'avais plus de hamster ». Les références au cinéma ukrainien sont nombreuses dans ce film, notamment au niveau du budget et du cadrage hasardeux. Un parti pris de liberté dans la direction des acteurs permet certaines scènes d'anthologie où règne l'abstraction la plus totale dans les dialogues. Le film ne prend néanmoins toute son ampleur que dans le dernier quart d'heure où le cameraman laisse visiblement libre cours à son imagination et à la prise de drogue dure en grande quantité.
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Latitude zéro de Toni Venturi

Pour ceux qui aiment les histoires denses et les personnages forts, Latitude zéro est un film à voir sans faute. Dans un restaurant routier du fin fond du sertão, à proximité d'une ancienne mine d'or où plus personne ne passe, Lena est enceinte de huit mois. Elle a été abandonnée par son époux et se retrouve seule dans son restaurant routier où plus aucun client ne s'arrête jamais. Elle se mure dans sa solitude jusqu'au jour où arrive Vilela. Policier militaire, il trouve refuge dans ce lieu du bout du monde suite à une bavure pour laquelle la justice le recherche. Il débarque un jour dans cet univers insolite. A travers la rencontre violente entre ces deux histoires de vie se jouent toutes les passions humaines au cœur du paysage magnifiquement aride et ingrat du sertão. Cette adaptation d'une œuvre théâtrale de Fernando Bonassi est marquée par le jeu de Débora Duboc et de Claudio Jaborandy et par le rapport intime que crée le réalisateur entre la nature et les hommes. Toni Venturi filme ici la rencontre violente entre deux écorchés vifs, dans un décor digne de Bagdad Café. Saisissant.
15300
Rhô les vilains copier/coller.
T'essaie de remonter le niveau?