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Derniers films vus

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Sujet de la discussion Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?

Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
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49026
Javé bien aimé aussi Wall-E.

@ Pouet : t'as vu la version director's cut ? Si oui, t'as dû apprécier le son, assez hallucinant et completement inédit pour l'époque, donnant d'ailleurs l'idée et l'envie à Lucas de développer le son THX.
Pis cette scène de fin qui montre l’obsession de Lucas pour les soleil couchants...:bave:

Sinon Robert Duvall jeune faisait déjà vieux, je crois qu'il a que 35 piges sur ce film, on lui en donne déjà le double. Il est aussi bon que Michel Piccoli, mais comme lui il est né vieux.:oops2:
49027
Citation :
mais comme lui il est né vieux


D'autres sont nés gros...

L'esprit c'est comme un parachute: Il marche mieux quand il est ouvert.

J'ai enregistré un peu de tout et n'importe quoi

49028
Moi j’ai un gros nez et je suis devenu gros.


Youtou : director’s cut, super son, univers très réussi et très scotchant... :bravo: Pourtant fait avec trois bouts de ficelle, ce qui ne se voit pas du tout. Par contre ça anticipe la SF à la Star Wars : au lieu d’être futuriste tout lisse tout propre tout neuf, c’est futuriste usagé. Bien plus convaincant.


Citation :
Sinon Robert Duvall jeune faisait déjà vieux, je crois qu'il a que 35 piges sur ce film, on lui en donne déjà le double.

Il dit justement que ça ne le gênait pas trop de se raser la tête car ça ne le changerait pas beaucoup. Par contre il compatissait pour l’actrice principale qui avait les cheveux longs...

[ Dernière édition du message le 28/02/2018 à 10:37:47 ]

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J'ai beaucoup aimé Wall-E. Un mélange de message, de lol, de poésie.

+1 hyper touchant même. Le genre de film où j'ai pas honte de dire que la larmichette est pas loin à certains moments.

Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con

https://soundcloud.com/newcarradio

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Au bonheur des Ogres :

Assez drôle, bon rhythme, bons acteurs... bref une bonne adaptation du roman de Pennac. Pas le film du siècle, mais un agréable divertissement.
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Par contre je me suis encore fait la réflexion que Bérénice Béjo donne parfois l’impression de réciter son texte.

Bon ça va beaucoup mieux que dans OSS 117 (sui n’est pourtant pas du Ronsard).

Du coup elle me fait penser à Jacqueline Maillan, qui à l’extrême inverse semble capable de faire passer pour complètement naturels les textes les plus improbables. Gloire à elle ! :bave:

[ Dernière édition du message le 01/03/2018 à 12:06:04 ]

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THX1138 je l'ai en DVD collector avec tous les bonus making of et tout, un petit saphir...

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

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edge of tomorrow: elle est ou la marmotte? et Andy macdowell ??

le livre d'henry: ou comment une maman encore ado dans sa tete (Naomi watts) tente de gerer son gamin surdoué et son après. C'est larmoyant, puis plus joyeux puis relarmoyant puis joyeux .......pas de sabre lazer, ni de woosh, pas une bagnole pétée pas un cassage de gueule ....la presence d' un sosie de amy winhouse qui picole .....pas mal a voir gentillement.

Une montagne entre nous : avec Kate Winsett. un neurologue chirurgien attendu pour une urgence et une journaliste attendue pour son mariage s'écrasent en montagne et survivent. j'avais peur à une redite de k2 vs les survivants. Ouf, pas de cadavre a bouffer, pas de cordillères des andes et de joueurs de rugby. C'est leger, un peu mou, quelques inepties mais le film est plus axé sur la relation des 2 persos que réellement un guide de survivalisme post crash aérien. Joliment executé, pas de zic ultra compressé, soulignant imposant un sentiment..... jolis travelling paysage de montagne. bref  joli petit film.

une vielle et alors ...??

[ Dernière édition du message le 01/03/2018 à 15:51:34 ]

49034

"Jamais plus jamais", le seul James Bond que je ne me souviens pas avoir déjà vu, c'est normal, c'est tout pourri...

[ Dernière édition du message le 01/03/2018 à 16:38:38 ]

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Citation :
"Jamais plus jamais", le seul James Bond que je ne me souviens pas avoir déjà vu, c'est normal, c'est tout pourri...
C'est surtout un remake tout pourri de Thunderball avec un Sean Connery essoufflé !

'voyez la dune là-bas ?... Ben derrière, y'a les plus belles roses des sables de tout le Niger... Eh ben elle a voulu aller voir !

49036
Citation :
Une montagne entre nous : avec Kate Winsett. un neurologue chirurgien attendu pour une urgence et une journaliste attendue pour son mariage s'écrasent en montagne et survivent. j'avais peur à une redite de k2 vs les survivants. Ouf, pas de cadavre a bouffer, pas de cordillères des andes et de joueurs de rugby. C'est leger, un peu mou, quelques inepties mais le film est plus axé sur la relation des 2 persos que réellement un guide de survivalisme post crash aérien. Joliment executé, pas de zic ultra compressé, soulignant imposant un sentiment..... jolis travelling paysage de montagne. bref joli petit film.


Globalement le même avis.
Et j'aime bien Kate Winslet, une des seuls actrices US qui accepte et assume son âge (probablement pacrequ'elle est anglaise en fait:oops2:). Du coup elle a un visage expressif, évidemment plein de charme, là où les actrices US, passés les 35 piges, ressemblent à ça : image.jpg

En tout cas dans le film le duo Winslet/Elba fonctionne super bien je trouve.
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edge of tomorrow :
très bon film, la marmotte se repose dans sa grotte je crois :-p
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Citation de RebentyTribe :
Wall-E

j'ai essayé de le montrer à ma colloc qui l'avait encore jamais vus...on s'est arrêté à la moitié pour l'instant... ça l'a un peu saoulé, trop américain selon elle...et elle trouve la nouvelle robot high tech trop bourinne.
Moi j'aime beaucoup, je trouve ça très touchant sans trop verser dans le sentimentalisme pour autant.
Pis Wall-E il est juste trop cool ! son hangar, on dirait ma piaule lol !

J’espère qu'on se fera la deuxième partie bientôt...
Peace.


ah non mais on est tous avec toi sur ce coup, c'est la colloc qui déconne, pas le film.

Djeelo > Super lien, c'était trop cool ! Et puis y'a les 3/4 des films que j'avais complètement oublier, la carrière de malade de ce type parle toute seule, je crois qu'il n'y a rien à ajouter.

Dr Pouet > Sympa le débrief THX , et bien vu le côté SF crado qui est 10 fois plus charismatiques que n'importe quelle tentative de ultra moderne top design stark. Il y a bien du avoir des prédecesseurs qui ont lançés le " concept " avant lui ou c'est carrément Mr Lucas qui a redéfini la SF ? ( on parle bien du crado poussière parceque pour le reste il est un fait avéré que Space Op SF = G.L. )

Citation :
le duo Winslet/Elba

Elba c'est pas le mec qui tenait le rôle titre d'une super série policière récente ? et qui faisait gardien qq chose dans Thor ? Si c'est bien lui, ça donne envie de le voir dans un long métrage, surtout dans un autre registre, par curiosité quoi.

[ Dernière édition du message le 01/03/2018 à 22:35:37 ]

49039
Citation :
le côté SF crado qui est 10 fois plus charismatiques que n'importe quelle tentative de ultra moderne top design stark. Il y a bien du avoir des prédecesseurs qui ont lançés le " concept " avant lui ou c'est carrément Mr Lucas qui a redéfini la SF ?

S’il y a eu des prédécesseurs, ils ne semblent pas avoir trop marqué les esprits. L’archétype de la « SF propre » étant 2001.
49040
tiens donc, ils devaient se tirer la bourre ces deux là non ?
49041
Pas spécialement je pense. Quand lucas entame sa carrière, kubrick est deja un daron dans le game.
Quand sw1 sort, il vient d'enchaîner 2001 (10 ans avant sw), orange mécanique et Barry Lindon.
Ils ont jamais vraiment joué le même jeu.
49042
Sinon je viens de rerererererevoir Bons baisers de Russie, et je me suis fait la réflexion qu'un apport majeur du numérique au cinema, c'est le jeu avec la profondeur de champ.
Dans Bons baisers de Russie, la pdc est immense sur tous les plans. De nos jours, le moindre clip un peu soigné, toutes les series et tous les films utilisent énormément le focus de facon narrative, et donc des pdc très courtes.
En 1960, on pouvait pas se permettre de foirer un plan parce que le focus puller (métier qui n'existait peut etre meme pas ? ) regardait ailleurs.

Edit » c'est un metier qui a toujours existé (assistant opérateur) mais dont les fonctions ont forcément énormément changé depuis les 60's

[ Dernière édition du message le 01/03/2018 à 23:16:58 ]

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Dans un film comme Citizen Kane (1941) tous les plans sont nets de zéro à l'infini, parce que la technique le permettait enfin.
Le déclin de ce qu'on appelle le Deep Focus est arrivé avec la télévision, qui supportait moins bien de tels plans.
49044
Je connais pas bien le cinéma d'avant les 60's, a part quelques classiques, mais j'ai pas souvenir de pdc courtes dans des tres vieux films genre Autant en emporte le vent Metropolis. Faudrait que je les revoie.
Sinon pour ceux que la technique interresse (mais c'est pas de la nerderie sur le matos, le mec parle du taf lui même ) : https://www.npr.org/2014/02/28/283461599/keen-eyes-uncanny-instincts-keep-films-in-sharp-focus
49045
Ce genre de trucs, si quelqu'un sait quand c'est apparu ca m'intéresse. Je pense que c'est relativement récent, mais comme c'est pas du vfx révolutionnaire et qu'on en voit partout tout le temps, c'est une innovation discrète

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j'trouve ça cool quand le cinéma fait son cinéma cad pas de blabla et raconte les choses par l'image, le cadrage tous les outils spécifiques au média quoi.
et revoir du Casino Royale, c'est toujours un kiffe :bave:
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Donc, mon impression était totalement fausse. On voit ici des exemples historiques, notamment 8 1/2, en 1963

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Au passagepassage,cette chaine a l'air cool

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En l’occurrence c’est certainement dans Barry Lindon qu’on doit trouver la profondeur de champ la plus courte dans des scènes d’interieur. Avec le fameux objectif prévu pour la Nasa qui ouvrait à f/0.7...

Dans des films tournés en studio comme « la traversée de Paris » (qui est un véritable cours de photographie), les acteurs ont carrément des croix au sol sur lesquels ils doivent venir se mettre selon les moments de la scène et des dialogues.


Bref. Je ne saurais pas faire un inventaire ni même un jugement global et fiable, mais je pense qu’il n’y a aucun lien.

À focale et ouverture égale, la PdC est d’autant plus faible que le capteur est grand. En film 35mm de cinéma, c’est entre « full frame » (= 24x36) et APS-C, et pour cause. En 70mm, comme dans le dernier Tarentino (les 8 salopards), le format étant beaucoup plus grand, on peut avoir une PdC nettement plus courte. Je ne sais pas quels sont les capteurs de cinéma numérique, genre Red, mais je crois que c’est proche du 35mm. Et puis avec une longue focale (= téléobjectif), il y a toujours moyen d’avoir une faible PdC.

Koyaanisqatsi et Powaqqatsi doivent contenir tous les effets photographiques possibles. Menfin Kubrick a dû les pratiquer aussi. Sinon les vieux et grands films N&B ; et sûrement aussi Sergio Leone.

EDIT : et dans « M. Hire » il y a un magnifique jeu là-dessus dans une scène où il y a trois visions possibles, en fonction de là où se fait la netteté.

EDIT2 : Ah « The Hateful Eight » est dans « The Art of the focus pull ». :bave: Un peu comme Kubrick, Tarentino aime beaucoup la photo.

[ Dernière édition du message le 02/03/2018 à 02:02:37 ]

49050
les effets de focus ne datent certainement pas du numérique, et ce n'est pas Hitchcock qui dirait le contraire.
Son fameux Dolly Zoom a d'ailleurs été régulièrement réutilisé, notamment par Spielberg dans une scène bien connue des Dents de la mer

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

[ Dernière édition du message le 02/03/2018 à 05:49:34 ]