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fairbec

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...

pontchartrain

A propos de le mans 66 :
Citation :Intéressant. Christian Bale sort un Ken Miles credible par rapport a l'image que je m'en etais fait. Pareil pour celui qui joue Ford et Leo Beebe.
Les deux trois courses qu'il y a rendent bien a l'ecran. J'aurais préféré une salle un peu plus "haut de gamme" pour mieux entendre le son rauque et brut de la gt40
Globalement ouais c'est un bon film-biopic qui reprend les grandes etapes de la gt40 : Ford qui est en banqueroute, un mec qui veut relancer les ventes en gagnant les 24h, le rachat foiré de Ferrari (meme si tu connais l'histoire, ce passage est tres bon), les interminables tests de Shelby et de Miles sur le proto degueulasse de la gt40 pour finir sur les 24h, sa domination américaine et les multiples records de tour de Miles.
C'est accessible, ya pas 5000 alertes jargon, ya de la belle voiture (entre la gt40, une mustang, la shelby cobra, une maserati tipo birdcage au tout début je crois,...). Nan c'est un bon flim comme dirait l'autre
Citation de qui ? Pas compris.

Anonyme


deozza

Le chien aboie mais n'invente pas le fil à décongeler le beurre.
Les 6l6, des lampes qui nous éclairaient

Vince_

Pour être transparent, c'était une petite déception. Attention ça reste cool, il y a des super scènes.
Parfois, malgré notre expérience, inconsciemment nous en attendons trop d'un film et je crois que ce fût mon cas.
Mon souvenir ayant été un peu flou, à un moment j'ai cru que c'était la fin...et en fait non, ça a continué un bon moment.
Après coup, j'ai décidé de revenir à cet instant afin de checker à combien de temps on en était, et ça n'a pas loupé.
Pile poil dans les 70 min ( estampillé 90 au dos des jaquettes, sur les sites internet etc... bien que la différence entre durée réelle et durée affichée semble variée d'un film à un autre ).
Ca me conforte dans l'idée que c'est ze bon format pour un film, amha bien sûr.
Du coup, j'ai d'autant plus hâte de revoir " affaire de famille ", son suivant auréolé de la golden palm award.
En tout cas, je comprend mieux la non attribution à celui-ci ( tel père ), l'histoire et les thèmes me semblent plus intéressants, mais force est de constater que l'ensemble est peut être moins maîtrisé que le petit frère, une dernière partie moins satisfaisante, un sentiment d'accomplissement moindre.
Il y avait alors un petit sentiment de frustration parceque ça restait ouvert et qu'on aimerait en voir un peu plus.
Sauf que la suite est un prolongement certes plaisant parce qu'on voit la suite, et en même temps, difficile de ne pas croire qu'ils ont pensé dans un premier temps à stoppé et qu'ils n'ont pas pu ( su ? ) résister à la tentation d'en raconter plus.
Shaun of the dead d'Edgar droit > Premier revisionnage depuis longtemps. Le RDV de tout à l'heure avé mon meilleur pote geek ( fan du film ) m'a motivé hier soir à me le refaire.
Bah mon avis n'est pas mitigé, c'est de la bonne bouse qui fume.
Je peux comprendre que l'on apprécie en ayant eut moi même le souvenir d'un film drôle et pas aussi con qu'il en a l'air, tout en étant fun à mater.
Non content d'empiler les clichés, les invraisemblances, les " ta gueule c'est le scénario ", le propos de fond est à vomir ai-je trouvé.
Malgré cette petite déferlante d'amour, je n'ai pas d'animosité envers ça, et il n'est pas impossible de lui trouver des qualités.
Ca vaut ce que ça vaut, je me permet de suggérer ça pour ceux qui oseraient.

[ Dernière édition du message le 18/11/2019 à 14:06:26 ]

Will Zégal

Pour IA, la dernière scène est à mon avis en trop, comme dans plein de films de Spielberg qui gagneraient beaucoup s'il voulait bien couper les 5 dernières minutes au lieu de vouloir enfoncer des clous que tout le monde à pigés depuis des lustres.
Minority Report souffre du même défaut.

Anonyme

Durendal, qu'on aime ou pas, avait fait une vidéo très intéressante su 2001
Ouais je viens de mater, lui aussi il a bloqué sur les 5mn de dialogues concernant les sandwiches au poulet ou au jambon.

Pis aussi sur la scène completement artificielle où il dialogue avec sa fille restée sur Terre, ils parlent tous 2 pour ne rien dire : à rapprocher des scènes totalement identiques sur la forme (Terre vs Espace) dans interstellar, où là justement c'est bien plus profond.....
Pour être franc je serais curieux de savoir ce que Nolan pense lui même de 2001.

greggreg

https://www.cineserie.com/news/cinema/pour-christopher-nolan-kubrick-est-le-plus-grand-realisateur-de-tous-les-temps-1507963/
Sinon kubrick dit de son film
’ai tenté de créer une expérience visuelle qui aille au-delà des références verbales habituelles et qui pénètre directement le subconscient de son contenu émotionnel et philosophique. J’ai eu l’intention de faire de mon film une expérience intensément subjective qui atteigne le spectateur au niveau le plus intérieur de sa conscience juste comme le fait la musique. Vous avez la liberté de spéculer à votre gré sur la signification philosophique et allégorique de ce film
Lorsqu’il arrive aux abords de Jupiter, l’atsronaute Bowman se retrouve propulsé dans un champ de forces qui l’entraîne dans une dimension spatio-temporelle située dans un autre lieu de la galaxie. Il est parqué dans l’équivalent d’un zoo humain pour y être étudié. Sa vie défile dans cette pièce et, pourtant, ces longues années lui paraissent ne durer qu’un instant. Il meurt et renaît sous une forme supérieure. Il réapparaît près de la Terre, comme ange ou comme surhomme.
La 1ere citation donne une explication du pourquoi si peu de dialogues.
La 2ème : y'a une évolution de l'humanité, du singe au surhomme en passant par l'ordinateur. Et dans cette évolution y'a des permanences : les repas et les conflits.

wildchild666

- Vous êtes contre tout ce qui a été fait depuis la dernière guerre...
- Vous vous trompez de date. Je suis contre tout ce qui a été fait depuis Adam

le reverend

les repas et les conflits
'tain j'ai lu
les repas et les confits
faut que j'arrête de lire les topics où ça parle de bouffe moi...

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

jeremy19450


une vielle et alors ...??

Silverfish Imperatrix


Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:

dana12


Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
[ Dernière édition du message le 20/11/2019 à 05:05:50 ]

oryjen

En plus ça change du thèse antithèse synthèse ; là c’est juste thèse antithèse. Un plan acceptable et trop facilement rejeté par beaucoup de profs de français.
+1
Faire une synthèse sur de grands sujets de discussion quand on a encore la gueule tartinée de boutons pas finis de fleurir, c'est prématuré, prétentieux, ridicule et inopérant.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 20/11/2019 à 09:19:24 ]

oryjen

C'est à partir de 30" que ça parle sur les avantages relatifs du jambon et du poulet.
Soit Kubrick c'est un master troll, soit c'est le pire dialoguiste du cinéma.
Je ne comprends pas du tout cette critique: Tu ne parles que du son (déformation professionnelle?

Mais il y a une image aussi: Paysage lunaire hallucinant d'étrangeté (pour l'époque) défilant au hublot, étrangeté futuriste (à l'âge d'or des couvertures de Weird Tales ou Amazing Stories) des costumes et de l'intérieur du véhicule, se télescopant avec le prosaïque des mérites comparés du poulet et du jambon.
Les types sont au boulot là, comme des employés de bureau engoncés dans leur quotidien (qui semble au spectateur extraordinaire) et qui nous est montré là comme pour eux très ordinaire. On nous brosse le portrait d'une époque avancée où des évènements pour nous très étranges composent un quotidien banal.
On est en pleine science-fiction divertissante comme c'était la mode à l'époque.
Puis ce décor de carton-pâte soigneusement installé va se trouver atomisé par un mystère cosmique et métaphysique.
Monsieur sait ménager ses effets.
C'est précisément une scène que j'avais beaucoup aimée, pour cette raison, en première vision (je l'ai vu tard, vers 2001 je pense

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

Will Zégal

– Devine comment ils appellent un "Quarter Pounder with Cheese" à Paris?
– Pas "Quarter Pounder with Cheese" ?
– Mon cul ! Ça a pas de sens "quarter pounder" avec leur système métrique.
– Mais alors quoi ?
– Ils disent "Royal Royal Cheese" !
– Ah ouais... Royal Cheese.
– Et un Big Mac ?
– Un Big Mac c'est un Big Mac, mais ils disent "LE" Big Mac.
– LE Big Mac... Hahahaha ! Et comment ils disent les Whoppers ?
– J'en sais rien j'suis allé dans aucun Burger King... Tu sais ce qu'ils mettent sur les frites en Hollande au lieu du ketchup ?
– Non quoi ?
– De la mayonnaise.
– Les salauds !
– Hahahah ! Tu vois l'tableau ! Des frites noyées dans la mayonnaise !
– Beurk.
Selon la critique de Youtou, une bonne partie des dialogues de Tarantino* sont à jeter. ça parle de trucs complètement triviaux, voire idiots, mais c'est le contexte dans lequel ces propos sont tenus qui crée une situation intéressante, cocasse, incongrue...
* j'aurais pu prendre plein d'autres exemples.

Anonyme



Anonyme


Dr Pouet

Et en lisant le message d’Oryjen, j’ai pensé à la scène que Will a évoquée. À se demander si ce n’est pas un hommage d’ailleurs !
Mais plus prosaïquement et probablement, c’est classique de souligner ce genre de déconnexion. C’est très humain et très réel.
Pas mal de tortionnaires subalternes se concentrent sur la procédure qu’ils doivent suivre pour en oublier l’horreur. Il y a plein de témoignages comme ça dans un documentaire sur Pol Pot.
Et ça nous ramène à Full Metal Jacket...

[ Dernière édition du message le 20/11/2019 à 11:37:15 ]

Paul Ramone

Tu as regardé Network ? ou Bonnie and Clyde ?
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suiteEdit : Ah ben non, après vérif, pas Bonnie & Clyde. Elle a pas eu l'Oscar pour ce film. Donc Network, de Lumet
Je pense qu'il voulait rendre hommage à Terry O'Neill, l'auteur de la photo qui est mort samedi.

sqoqo

Toute cette première partie de dingue débouchant sur sa suite logique.
Et marrant, je l'ai vu pour la première fois, par hasard, en tombant dessus à la téloche.
Je regarde quelques minutes sans avoir vraiment l'envie de me faire une soirée TV, ni certain de rester sur cette chaîne là.
Les minutes passent et je prends conscience de la qualité de ce qui est en train de se dérouler sous mes yeux.
Et là, je me dis, si ça se trouve c'est le fameux Full Metal Jacket

Pour IA : j'avais trouvé la fin somptueuse. Ce survol de la Terre glacée.
Et la toute dernière scène..
Parce que quand même, la trame du film est d'une cruauté...
[ Dernière édition du message le 20/11/2019 à 12:16:05 ]

Paul Ramone


Anonyme


oryjen

Kubrick/Spielberg ont-ils louché de ce côté-là à votre connaissance?
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

Will Zégal


Anonyme

Kubrick/Spielberg ont-ils louché de ce côté-là à votre connaissance?
A partir du moment où tu parles de robot, tôt ou tard le nom d'Asimov arrive sur le tapis, et je pense que c'est plutôt tôt que tard.
Par contre, si le robot qui survit à l'humanité a des points communs avec le robot Daneel Olivaw d'Asimov, le jeune robot qui fait du mal à des humains n'a aucun point commun avec Asimov, là c'est juste pas possible.
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