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Sujet Derniers films vus

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Sujet de la discussion Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?

Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
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29081
Tu parles de quoi Polar'?

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

29082

le Prestige


"And in the end, the love you take is equal to the love you make"

Mes annonces de matériel guitare

29083

 Le prestige

 

miam icon_aime2.gif

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

29084
Ah. Moi j'ai au contraire apprécié le truc: On te passe en revue toutes les solutions éculées type 100% polar, on va de faux rebondissement en fausse conclusion, pour finalement déboucher sur l'abîme, par-delà le miroir.
Excellent au niveau rythmique, m'a-t-il semblé...

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

29085
Les Quatre Saisons d'Espigoule

Un Docu-fiction tordant sur un village de provence. Des personnages très hauts en couleurs.
A voir absolument pour les amateurs de Strip-tease.

 

Un vie après AF ?

29086
Au vu du faible choix disponible, dans l'avion, j'ai commencé par

Unstoppable

Un flim catastrophe, mais sans en faire des tartines avec des accidents, des explosions, du sentimentalisme et l'Amérique est belle et a encore sauvé le monde. Je me suis surpris à trouver ça assez captivant, bien joué, et stressant. L'acte héroïque final fait perdre un peu de simplicité, mais dans l'ensemble, j'ai vraiment eu l'impression de voir limite un documentaire sur un problème que les personnages ne savent pas gérer. Pas mal.

Green Hornet

Je ne suis pas aussi exigeant que certains sur les versions originales, je les privilégie quand elles sont disponibles, mais je ne me formalise pas. Mais alors là, :8O: c'est la première fois que ça me gâche vraiment un film. Pourtant j'aurais pu adorer, un Kick-ass un peu plus décalé encore, avec un méchant parfait et un duo de héros vraiment loufoque, moins de débauche de moyens et une technique maîtrisée, mais vraiment, p'tain. L'impression d'être dans la scène bruitée à la bouche de la Cité de la Peur tout le long.
29087
Citation :
Les Quatre Saisons d'Espigoule

C'est le cadeau de ta copine quand t'es rentré de Toulouse ? Je croyais que vous deviez baiser, hier soir....

[ Dernière édition du message le 08/06/2011 à 16:14:15 ]

29088
Mah non, on m'en a parlé durant mon séjour et j'ai regardé aujourd'hui, tout le monde n'a pas la chance d'avoir un zob.

Citation :
Je croyais que vous deviez baiser


Tu veux une VHS?

Citation :
hier soir


Ouais mais pas seulement.

 

Un vie après AF ?

[ Dernière édition du message le 08/06/2011 à 16:20:18 ]

29089
Senna, de Asif Kapadia (2010)

Actuellement dans 3 ou 4 malheureuses salles en France, vu hier soir (à Paris). Un documentaire sur la carrière d'Ayrton Senna, l'un des plus grands, si ce n'est le plus grand pilote de l'histoire.

Fan de F1 "d'antan" et estimant déjà très hautement Senna avant de voir le docu, j'éprouve aujourd'hui encore plus de fascination pour le bonhomme. Le docu démarre à l'accession en F1 du prodige brésilien, en 1984. Il balaie rapidement les premières années riches d'exploits, avec de splendides images d'archive à la clé, pour s'arrêter plus longuement sur la période 1988-1990 et la véritable guerre de tranchée livrée avec Prost dans la même écurie McLaren. Deux des plus grands pilotes de l'histoire, mais tellement différents, opposés, antinomiques. Prost l'austère, le bosseur, le "professeur", excellent en réglages mais "prudent" en vitesse pure comparé à Senna, le beau Brésilien timide, sensible, au talent inoui.

On découvre un Senna séducteur, mais pas vraiment heureux dans sa vie d'homme (contrairement à sa vie de pilote). Un type foncièrement intelligent, réservé mais pas autiste, lucide, obnubilé par Dieu avec lequel il puise ses forces mentales (ce qui lui vaudra moults quolibets dans le paddock, ceux de Prost notamment). Mais surtout un pilote exceptionnel, littérelament obsédé par la quête de la victoire (qu'il compare lui même à une vraie drogue), et prêt à tout pour atteindre son but, avec ce paradoxe: Senna, si candide, si sensible, voulant être si juste, et pourtant l'auteur de quelques coups bas dont le plus fameux envoie Prost dans le décor à Suzuka 1990.

On découvre un patron de la FIA (le FRançais J.M.Balestre) foncièrement antipathique, à la limite de l'incompétence et du despotisme, embriguant Prost dans sa croisade anti-Ayrton. Petit reproche que je fais au film: justement de présenter un peu trop Prost comme le "méchant" et Senna sa victime; en réalité, c'est la FIA qui doit être blâmée là-dedans et Prost était autant gonflé que Senna par les dérives politiques de la F1, ce qui à mon sens n'est clairement pas assez montré.

Quelques scènes émouvantes ou marquantes: Prost se faisant traiter de "fils de pute" par la foule de spectateurs brésiliens à Interlagos; l'adoration que vouent les Brésiliens, riches ou misérables, à leur pilote prodige ("enfin une bonne chose qui vient du Brésil", disent-ils tous dans un sourire désabusé), la conférence pilotes d'avant course à Suzuka 1990 où Senna quitte la salle en exprimant sa lassitude, les dernières paroles de Roland Ratzenberger à son mécano 10 minutes avant de se tuer à Imola, la veille de la mort de Senna; les obsèques de ce dernier, rassemblant une masse humaine incroyable (pensée pour toi Rasko qui y étais), et la détresse de tout un peuple (que l'on saisit encore mieux après avoir vu le film).

Fans de F1 et/ou d'Ayrton, foncez. Tout n'est pas parfait mais les images d'archive sont vraiment passionnantes et certaines inédites.
Ceux qui n'aiment pas spécialement la F1 peuvent complètement adhérer à ce film malgré tout, car c'est avant tout le parcours d'un homme hors-normes qui est montré.

Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con

https://soundcloud.com/newcarradio

29090
beau texte!