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fairbec
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
-Liam-
Huitou: intéressant ton commentaire. Effectivement j'aurais pas pensé non plus voir ce genre de scènes.
Mais je pense que chaque génération peut réellement trouver un attrait dans des oeuvres soixantenaires ou plus. C'est là, selon moi, que The Artist est assez génial, c'est d'avoir su ramener le public habitué aux films modernes devant un écran en N/B, avec simplement une musique typée d'époque et aucun dialogue parlé, pour qu'à la fin la plupart des gens (dont moi) aient la sensation d'avoir vu un super film et une belle histoire, et non une vieillerie datée ou un trip cinéphile à la con.
Certes, Dujardin et Béjo sont des acteurs contemporains, mais je suis sûr qu'un bon film muet d'époque aurait un bon accueil aujourd'hui. Il n'y a qu'à voir Chaplin et son oeuvre qui font toujours rire/pleurer dans les écoles et ailleurs. (cf. la magnifique scène du dictateur avec la mappemonde).
Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con
https://soundcloud.com/newcarradio
cyar
Anonyme
Keaton j'ai découvert il n'y a pas très longtemps, aussi au cinéma.
La Cinématek à bruxelles (j'en parle souvent, je dois donner l'impression de faire de la pub, mais j'aime vraiment cet endroit et leurs démarches) organise le mercredi et le dimanche des après midi "jeune fan de cinéma". Pas mal de films d'animation, et des trucs genre Laurel et Hardy, Buster Keaton, et autres joyeuseries.
Avec Madame donc, un beau jour on se paye un Laurel et Hardy. Salle pleine de gosses, je me suis dit que ça allait manquer de 3D pour les interresser. Penses tu! De la gamelle, de la tarte à la crème, de la grimace et de la baffe perdue, les gamins étaient commes des fous, et nous on en a pleuré de rire autant pour le film que pour les réactions.
La semaine d'après donc, découverte de Buster Keaton. Re-salle pleine de gosses, dont un groupe de p'tits cons juste dernière nous qui dès le début râle parceque c'est en n&b.
2 minutes! ça a prit 2 minutes avant que ses gosses explosent avec des "whouaaaaaa t'as vu ce qu'il a fait??", des éclats de rire etc...des réactions magiques qui font franchement plaisir à voir! Parmis les films ce jour là, y'avait "La maison démontable" qui a eu 92ans cette année!
cyar
Pucelle_Dabidjan
Pardon de déranger. Mais dernièrement, sur le tout dernier zap de Spion 106, y'a un extrait de film à 8:05 qui m'a scotché. J'aimerais bien le trouver, si quelqu'un a une idée, toute aide est la bienvenue.
Anonyme
Pucelle -> y a un beau :regis: à 4.26!
vu ceci:
http://doublefeatureshow.com/images/covers/colossus-the-forbin-project.jpg
Un ordinateur très puissant est mis au point; il dépasse toutes les espérances, acquière une intelligence autonome et menace de contrôler l'Humanité (pas le journal, hein).
Pas mal comme film!
[ Dernière édition du message le 15/03/2012 à 22:15:10 ]
vodevil
Film culte de mon adolescence, je n'avais pas eu l'occasion de le revoir ces 4 dernières années. J'ai revécu la même claque qu'à l'époque. Tout est bon, la réalisation, les acteurs, la B.O, le message...Un des rares films que je pourrais voir tous les jours sans me lasser avant un bon moment. Et Boyle est décidément un de mes réal préférés.
Princesse Mononoké, Mon ami Totoro et Le voyage de Chihiro
J'ai beaucoup aimé Princesse Mononoké, moyennement aimé Totoro et surkiffé Chihiro. C'est un peu dur de dire pourquoi on n'aime ou on n'aime pas un Myazaki tant ce sont des films qui nous touchent (ou pas) à un niveau d'intimité aussi profonds. J'ai trouvé Chihiro vraiment magique, de bout en bout, inspiré et poétique, à la fois étrange et familier. Par contre trouvé Totoro sans trop de relief, un peu niannian parfois. Ça reste quand même un très beau moment.
C'est quand qu'on va où?
Anonyme
Anna, de Pierre Koralnik, avec Anna Karina, Jean-Claude Brialy et Serge Gainsbourg.
Lors d'une séance dans une gare, un photographe immortalise un peu par hasard le visage d'une belle (à part les dents) inconnue dont il tombera fou amoureux.
Il décide de placarder sa photo dans toutes les rues de Paris afin de la retrouver...pourtant elle n'est pas très loin, car dans son bureau travaille Anna, belle (à part les dents) minette cachée derrière d'immense lunettes à double foyer.
Vitrine esthétique des 60's, Anna n'en reste pas moins un bon gros bouson. Le doublage son est une pure catastrophe que même la présence amusante de Gainsbourg et de la très belle (à part les dents) Anna Karina ne peuvent effacer.
Me suis endormi à plusieurs reprises, j'ai coupé un ongle qui m’agaçait un peu, je suis allé pisser sans mettre sur "pause", j'ai pensé que je n'avais pas fait de pizza depuis bien trop longtemps...
crossroads
Et Boyle est décidément un de mes réal préférés.
Moi de même!
Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/
greggreg
Bullhead
Un Polar belge noir de chez noir, puissant, avec un super acteur principal et une réalisation au top. Ce film, c'est un peu la rencontre entre Pusher de Refn, Scorcese époque taxi driver et les frères Dardennes. Bon, on se fend pas la poire, par contre on s'accroche quelques fois au fauteuil.
Clairement l'un des films que j'ai préféré ces derniers mois.
Si vous voulez vous détendre ensuite, y'a Napapiirin sankarit, une comédie finlandaise. C'est léger, sympa sans casser des briques. M'enfin c'est toujours rafraîchissant cet humour scandinave, d'autant qu'on en voit peu.
Habemus Papam de Nanni Moretti
Autant vous le dire, c'est pas un film sur la religion, ou très peu, mais une réflexion sur l'homme, ici un vieil homme, avec ses doutes et ses rêves perdus avec au passage une bonne critique de la psychanalyse, du pouvoir et des médias.
Le sujet est traité avec humour et intelligence, ce truc que les italiens font si bien.
C'est drôle, caustique et touchant. Et Piccoli est génial.
Bully, de Larry clark.
Pris de fatigue et ayant sérieusement besoin de café, greggreg fut pris d'une soudaine flegme l'empéchant de régiger une critique sérieuse. Il conseilla tout de même ce très bon film au Afiens qui ne l'auraient pas déjà vu.
Dans un ultime effort il conseilla également le classique La nuit du chasseur et s'enfuit dans un tourbillon de fumée.
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