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Sujet Derniers films vus

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Sujet de la discussion Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?

Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
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30591

Citation :

Derniers films vus

 

Les nuits rouges du bourreau de jade

 

the pitch : Hong Kong, de nos jours. Carrie est obsédée par les châtiments du Bourreau de Jade. Exécuteur du premier Empereur de Chine, il torturait ses victimes à l'aide de redoutables griffes et d'un poison provoquant un plaisir extatique mortel.
Avec la complicité de son amant, elle explore des perversions sadiques inouïes et rêve de redonner vie à la légende en mettant la main sur la potion maudite.
Surgit alors Catherine, une Française recherchée par Interpol et détentrice à son insu du précieux élixir, caché dans une antiquité qu'elle entend bien écouler.
Le destin les réunit par l’entremise de Sandrine, trafiquante d'art, tandis que l’objet brûlant suscite aussi la convoitise d’un mafieux taïwanais, Monsieur Ko...

 

Un film français, comme l'action et le titre ne l'indiquent pas, bizarre, mais assez captivant. Très belles images, un scénario original et un mélange d'acteurs français/acteurs HK spécial, surtout quand tout le monde parle dans sa langue. Quelques séquences erotico-sadico-gore rattrapées par l'esthetique pas trop forcée des scenes. Une belle occasion de voir Frederique Bel en vraie actrice, et elle s'en sort très bien.

Je dois avouer que le film m'a plu.

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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XB > justement je me demandais s'il avait revolé depuis...jusqu'au moment final de l'assaut, et là, avec les balles dans le pare-brise, sans doute aussi dans les panneaux de commandes, je me suis dit que le pauvre avait du finir au cimetière de Marignanne...remarque il sert peut-être toujours d'entraînement au GIGN.

Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con

https://soundcloud.com/newcarradio

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Il a été bazardé suite à l'assaut, trop endommagé en effet, et avec en prime des grenades qui ont pété à l'intérieur.
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quelqu'un a vu John Carter? Le film fait un bide monumentale mais j'ai entendu dire du bien.
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Projet X: trois lycéens looser qui veulent impressionner en organisant une fête dont ils vont perdre totalement le contrôle, et ça fini en émeute. C'est pas fait pour être crédible d'un gramme, mais ça passe assez bien dans l'ensemble avec quelques répliques et situations bien fendardes.

30596

Tree of Life

 

Hé ben...J'en reste dubitatif. En fait j'ai adoré certains aspects et d'autres me hérissent le duvet...

Points forts: les images absolument somptueuses (en plus c'était en blou raie), le jeu des acteurs, avec un plussin pour les gosses, les deux ou trois surprises (relatives) dans le scénario, les visions métaphysico-galactiques, au début du moins. 

Mais autant j'ai trouvé ces envolées galactiques comme étant une excellente idée pendant 5 ou 10min, autant au bout de la 20ème minute d'éruption/dinosaure/foetus de méduse je me suis complètement lassé, au risque d'en perdre le fil (pas très compliqué cependant). 

Quant à la fin, ben j'ai pas capté le dixième des symboles utilisés. Belle vue sur le Verrazano bridge cependant. 

Bref y'a des images à tomber, de superbes idées, mais enrobées dans un célophane un peu trop pompeux et qui s'égare parfois méchamment. Je suis presque tenté de dire "tout ça pour ça", en tout cas pas mal de films bien plus modestes véhiculent des idées similaires de façon parfois plus fine et plus efficace. 

 

Enfin je dirais que c'est malgré tout à voir. 

Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con

https://soundcloud.com/newcarradio

[ Dernière édition du message le 25/03/2012 à 00:39:21 ]

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Tous les matins du monde (1991)

 

qu'est-ce que j'aime ce film!!

et J-P Marielle!! bravo

Cette fois, je crois que nous sommes complètement ça y est c'est foutu...

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Du coup je l'ai regardé hier (je ne l'avais jamais vu: on en avait fait tant de foin à sa sortie, genre les rockers qui soudain s'intéressent à la musique, comme pour le "Mozart" quelques années plus tôt... systématiquement je me méfie... Un principe à la con...)
Autant les deux Depardieu miment joliment le jeu sur la viole, et autant Marielle se donne à fond pour jouer la mélancolie créative et cloîtrée, autant il joue très mal le musicien sur l'instrument!
Un bon film, sans plus... Rien de renversant; je trouve que ça avait fait beaucoup de bruit pour pas grand chose.
Cette histoire de fantômes est assez mal ficelée, et se lie plutôt poussivement à l'intrigue principale...
La fin est un peu bête... Et lorsque Marielle parle d'une musique "à réveiller les morts", on ne peut pas dire qu'en guise de pot-aux-roses le dialoguiste ait brillé par sa finesse. Dommage...

Une très bonne idée, pas très bien racontée, je trouve. Il y aurait eu quelque chose de bien mieux, de beaucoup plus troublant, à faire avec l'image de la barque, du retour périodique depuis le séjour des morts grâce au pouvoir de la musique, etc... Malgré le très beau jeu de Madame de Sainte Colombe, on peine à y croire, ne serait-ce qu'au point de vue lumières, photographie, cadrages, et du coup la passion étrange du musicien cloîtré tombe souvent à plat.
Du point de vue de l'expression, le personnage de Depardieu (père), plutôt à contre-emploi en barbon comblé d'honneurs mais bouffi de regrets, est tout de même très très fort!
Le type ne m'est pas sympathique, mais quel acteur!

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 27/03/2012 à 19:15:05 ]

30599
1954857.jpg
Japon
2010

Lorsque son compagnon s'absente une jeune femme va retrouver son amant.


C'est la campagne japonaise qui sert d'écrin à cette histoire.
Une campagne très bien filmée avec beaucoup de poésie.
On retrouve ainsi une sorte d'esthétique "typiquement" japonaise avec des
plans sur des choses "banales" de tous les jours: des ombres sur un parquet en bois, un nid d'hirondelle, une rivière, un champ, le vent qui balaye une forêt, la Lune qui se lève, l'intérieur d'une maison calme et silencieuse....bref des plans enchanteurs pour qui est un tant soit peu "initié" à certaines formes d'esthétique japonaise.

L'histoire est assez banale mais personnellement je ne me suis pas ennuyé.
Seuls quelques sauts dans le temps m'ont un peu destabilisé.
Je n'ai pas vraiment compris leur pertinence.
Il y a un juste équilibre entre la banalité et la complexité de l'histoire humaine et de la beauté indiscutable de l'environnement. Les deux s'interpénètrent quelques fois, mais chacun reste finalement à sa place.

La photographie a un grain un peu particulier, presque "grossier" mais adapté au récit.
La lumière est très belle, tout comme les décors (aaah les intérieurs japonais).

Bref, un film pas exceptionnel mais tout de même assez enchanteur si on le regarde au bon moment, quand on est dans de bonnes dispositions.


30600
Vu hier La Cité des Anges, avec N. Cage.
C'est une resucée des Ailes du Désir, de Wim Wenders.
C'est mauvais.
N. Cage parvient à donner une certaine légèreté à son personnage, mais on est loin de la terrible étrangeté qu'on sent à cette identité angélique dans le film de Wenders, même dans la bibliothèque, dont certains passages sont pourtant simplement copiés.
Une fois de plus, le cinéma américain ne fait pas bon ménage avec la finesse. Tout est asséné à grands coups de boutoir...
Bof...
2 heures de perdues.

Je recommande très chaudement le visionnage de l'original, qui n'a pas pris une ride (1991), à part la fin qu'on peut trouver un peu pénible... (la demoiselle est un peu trop bavarde pour être honnête).
Rien que pour la prestation de Peter Falk en ange déchu et malicieux, un des numéros d'acteurs que je ne parviens pas à oublier.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.