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fairbec
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
oryjen
C'est un problème courant quand on discute de ces sujets avec les occidentaux.
En effet la spécificité du langage artistique se base sur la perception directe, connue exactement sous ce terme en orient depuis plusieurs siècles. Celle-ci produit un "retour" d'information, ou "feedback" localisé quelque part dans la cavité abdominale. Mais il ne s'agit pas d'émotion. L'observation de soi permet peu à peu de faire le tri dans cette soupe.
Par exemple, le cinéma de A. Tarkovski est véritablement artistique en ce qu'il utilise à plein cette faculté de perception directe. On le trouve par ailleurs mystérieux, parce qu'on ne parvient pas à mettre un nom sur les émotions qu'il suscite, quoiqu'on en ressente souvent profondément et exactement la portée. Ce qui est bien naturel, puisqu'il ne s'agit pas d'émotions.
Nous sommes donc d'accord sur un point: l'intellect non plus n'a rien à faire dans l'art, contrairement à ce que pourrait laisser croire l'effet de certaines dérives occidentales elles aussi.
Il n'existe qu'une seule explication rationnelle au fait que l'occident soit devenu si fruste en ces matières, qui étaient bien connues et amplement pratiquées au moyen-âge, et transparaissent encore dans de nombreux contes jusque vers le début du 19e siècle, et soit arrivé à ne plus savoir discerner ces choses fines héritées d'une tradition plusieurs fois millénaire: Le désir de régner, et l'abrutissement des masses.
Qui peut nier encore que l'émotion soit utilisée par les gens de pouvoir comme un puissant outil de conditionnement? N'avons-nous rien appris des folies du 20e siècle?
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
cyar
Plus sérieusement, tu joues beaucoup sur la terminologie en étalant ton érudition, mais on revient quand même à peu près au concept d'émotion artistique, finalement.
En gros, pour moi, le critère qui me fait apprécier une œuvre, c'est quand même si elle me met les poils ou pas!
Traumax
:vintageporn:
oryjen
De nombreuses oeuvres d'art ne manipulent que l'émotion en effet, mais j'aurais beaucoup de mal à dire si je trouve ça pire ou meilleur que l'intellectualisme. Il y a cependant une différence essentielle entre par exemple l'étalage narcissique et complaisant d'une Louise Bourgeois et un autoportrait de Rembrandt.
Poils ou pas.
Il est aussi possible que Rembrandt "mette les poils" à certains spectateurs, mais il peut les emmener au-delà, ce que Louise Bourgeois ne soupçonne même pas.
'finbon... on cause, on cause...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 11/09/2012 à 15:46:33 ]
speedkills
Celle-ci produit un "retour" d'information, ou "feedback" localisé quelque part dans la cavité abdominale.
Moi ça me fait ça avec les mauvais kebabs, c'est que ce sont des oeuvres d'arts ?
Plus sérieusement je ne suis pas du tout d'accord avec toi dans le sens où on ne peux pas qualifier une oeuvre d'artistique sur des critères de réactions physiques.
Pour revenir au sujet j'ai vu "un heureux évènement". J'ai trouvé que le seul heureux évènement de ce film est l'arrivée du générique de fin
Je taquine, mais c'est longuet, Louise Bourguoin c'est pas trop ça (je sais pas ce qu'elle donne dans d'autres films). N'ayant pas de gosses je ne connais pas la parentalité, mais ça m'a l'air soit bourré de petits clichés, soit je peux pas test puisque j'ai pas de gosses.
Le train de tes injures roule sur le rail de mon indifférence.
oryjen
Toi alors, on ne peut rien te cacher. L'anti-France n'a qu'à bien se tenir!
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
speedkills
Le train de tes injures roule sur le rail de mon indifférence.
oryjen
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Jofree
En effet la spécificité du langage artistique se base sur la perception directe, connue exactement sous ce terme en orient depuis plusieurs siècles. Celle-ci produit un "retour" d'information, ou "feedback" localisé quelque part dans la cavité abdominale. Mais il ne s'agit pas d'émotion. L'observation de soi permet peu à peu de faire le tri dans cette soupe.
Par exemple, le cinéma de A. Tarkovski est véritablement artistique en ce qu'il utilise à plein cette faculté de perception directe. On le trouve par ailleurs mystérieux, parce qu'on ne parvient pas à mettre un nom sur les émotions qu'il suscite, quoiqu'on en ressente souvent profondément et exactement la portée. Ce qui est bien naturel, puisqu'il ne s'agit pas d'émotions.
C'était un communiqué de l'Union Rationaliste.
N'oubliez pas le denier du cuistre.
Merci.
© oryjen
"To boldly go where no man has gone before."
[ Dernière édition du message le 11/09/2012 à 17:10:05 ]
oryjen
(mais t'es quand même un peu à côté de la plaque, si tu connais un peu les gaillards)
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 11/09/2012 à 22:39:46 ]
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