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Sujet Derniers films vus

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Sujet de la discussion Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?

Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
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48901
C'est pas bon du tif.
48902
max la menace 2008

Film espionage burlesque.

Parfait pour une soirée avec 2 viennois au chocolat.

Steve carell y est un bon acteur, dans ce film léger aussi.

C'est pas du kurosawa, mais c'est pas ce qu'on lui demande.
48903
24 jours film d Arcady de 2013
la aussi pas trop mal, je ne capte pas trop certaines critiques presse qui semblent l avoir descendu
le film aurait toutefois gagne en intensite en filmant un peu plus du point de vue de la victime, à l'instar du film Rapt auquel je lui trouve quelques similitudes

prochain film devrait etre Coexister, histoire de se marrer cette fois ci ^_^

Hulkshare

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 Il vaut mieux se perdre dans sa passion que perdre sa passion

 

48904
[accent canadien ON] Et bon courage seurtzoou ! [accent canadien OFF]

[ Dernière édition du message le 18/02/2018 à 22:00:43 ]

48905
revu Strange Days, film d'anticipation de 1995, de Kathryn Bigelow. Ouh que ça a mal vieilli, c'est assez mauvais. Il semble que la qualité des films et mes goûts ont bien évolué depuis. Le seul bon point c'est que la BO est pas mal, assez métal et dans son époque. Et puis Juliette Lewis c'est tout à fait mon genre


"And in the end, the love you take is equal to the love you make"

Mes annonces de matériel guitare

48906
The Godfather

(Premier du nom, vu et revu).

Je devais regarder genre 45 minutes, mettre en pause et aller me coucher.

Pas réussi à décrocher, je viens de mater les trois heures et ma nuit est pour ainsi dire finie (bébé malade).

:bravo: et icon_facepalm.gif

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel. 

48907
En plus, c’est pas la musique qui tire le film vers le bas. :oops2:


Courage pour la suite !

[ Dernière édition du message le 19/02/2018 à 01:23:59 ]

48908
J'ai l'intégrale des 3 Parrains en DVD.

Toujours dans mes films "à voir", aux côtés de Apocalypse Now et quelques autres...

L'esprit c'est comme un parachute: Il marche mieux quand il est ouvert.

J'ai enregistré un peu de tout et n'importe quoi

48909
Un coup de Netflix et c'est parti ! J'ai pas de lecteur DVD à la maison... :fete:

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel. 

48910
nagaya-shinshiroku.jpg

Récit d'un propriétaire
Yasujiro Ozu
Japon 1947

Un soir alors qu'il rentre chez lui, Toshiro est accompagné d'un jeune garçon. Ce dernier errait à la recherche
de son père qu'il a perdu de vue plus tôt dans la journée. Toshiro souhaiterait l'héberger au moins pour une nuit mais Tamekichi, son colocataire, refuse. Ils vont donc demander à O-Tané la voisine, veuve depuis plusieurs années, si elle veut bien l'héberger. N'aimant pas les enfants elle refuse également. Finalement on lui impose de l'héberger d'une façon un peu cocasse et elle gardera le garçon pour la nuit. Mais c'est entendu: le lendemain on tirera au sort lequel des protagonistes ramènera l'enfant là où il a été trouvé.



Il paraît que dans les bons restaurants de sushi au Japon il n'y a pas de carte pour choisir ce qu'on veut manger. On fait confiance au chef et on mange ce qu'il proposera au moment d'être servi. Ozu c'est un peu pareil: je ne lis jamais les synopsis. Je mets le DVD dans le lecteur et je laisse venir.

On retrouve tous les codes du "chef" et je n'ai pas été déçu: histoire "simple" mais efficace, relevant un peu du conte, excellents acteurs, beaux cadrages, beaux plans, beaux éclairages...beaux car "simples". On trouve aussi un peu d'humour, ce qui n'est pas souvent le cas chez Ozu.
Le montage est assez réussi car les scènes clefs (dont une un peu inattendue, prévisible dans le fond mais moins dans sa forme) prennent alors toute leur importance puisqu'on ne se perd pas dans l'accessoire qui comblerait un vide narratif ou visuel.

Ce qu'il y a d'étrange avec ce genre de film c'est qu'à première vue comme ça, il n'a l'air de rien et peut sembler banal. En effet, nous sommes habitués à voir des choses bien plus spectaculaires et sophistiquées. Ici le dispositif semble élémentaire: une caméra, un preneur de son, quelques acteurs et c'est tout. La mission: raconter une histoire. Du coup regarder un film d'Ozu c'est comme boire, manger ou faire un truc qu'on n'a pas fait depuis un bout de temps et en redécouvrir alors le plaisir. Après on aime ou on n'aime pas, mais pour ma part j'adore.

Histoire de donner une mention spéciale à l'actrice Chiko Iido, magistrale dans le rôle de la veuve revêche-mais-pas-que, voici quelques plans la mettant en scène:

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images

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Lors de la nuit chez la veuve, le petit garçon est perturbé au point qu'il pisse au lit. Le matelas qu'il souille ressemble un peu au drapeau américain. Est-ce qu'Ozu a voulu faire passer un message dans ce Japon de l'après-guerre? Toutefois la tâche n'est jamais du côté ressemblant au drapeau, mais au dos.

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[ Dernière édition du message le 19/02/2018 à 10:08:21 ]