Sujet Derniers films vus
- 58 647 réponses
- 693 participants
- 1 928 979 vues
- 559 followers
Afficher le sujet de la discussion
Et les aristochats, hein. J'espère que tu n'oublies pas les aristochats.
kosmix
44006
Ma vie est un thread...
Membre depuis 18 ans
Môssieur Jean
1132
AFicionado·a
Membre depuis 4 ans
Will Zégal
74278
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
Cyclyc : oui, je l'ai postée dans les perles de Youtube.
Vu hier soir : "un pays qui se tient sage". Documentaire sur la question de la phrase du Max Weber "l'état détient le monopole de la violence légitime" à travers les violences policières de ces dernières années avec un focus sur les répressions du mouvement des gilets jaune.
Je suis mitigé.
D'un côté, c'est un film salutaire, abordant de façon très claire la philosophie de la violence d'état, les limites de sa légitimité et son évolution plutôt malheureuse depuis la transformation de la police en police nationale sous Vichy et particulièrement ces dernières décennies et années.
Il est très bien documenté (David Dufresnes, l'auteur du film, est un journaliste qui s'est spécialisé ces dernières années dans la documentation des violences policières au point d'être il me semble un peu devenu "l'AFP des violences" pour la presse.
Les intervenants sont passionnants et très clairs.
De l'autre, j'ai des réserves sur la réalisation : entrecoupement de visionnage de vidéos de violences policières ou de mouvements violents dans les manifestations et de la parole des intervenants (passionnants) dont deux représentants syndicaux des policiers (les autres instances policières et judiciaires ayant décliné ou ne s'étant pas vu autorisés par le gouvernement à s'exprimer).
D'une il y a un peu trop d'images de violences policières, un peu plus que ce qui était suffisant pour étayer le propos. D'autre part le rythme d'entrecoupement diminue la clarté de la parole des intervenants. En plus, ces derniers sont des moments de réflexion tandis que la vision des images de violences est un moment d'émotion. L'entrecoupement entre les deux frise le pénible vers la fin.
Par contre, l'idée géniale est d'avoir fait dialoguer les intervenants deux à deux, ce qui a permis de susciter une diversité de parole et même de sujets dans le sujet qu'on aurait peut-être pas eu avec une interview classique.
Au final, pour quelqu'un qui s'intéresse à ces questions, il n'y a guère d'images qu'on n'ait déjà vues (et ça ne serait guère nécessaire) et on n'apprendra énormément de choses sur le côté analyse/réflexion. Elle m'a quand même permis de clarifier un certain nombre d'idées.
Le film est beaucoup plus pensé de manière didactique pour les gens qui n'ont que peu conscience de l'ampleur de la répression policière et surtout de la dérive de son principe (on est par exemple passé de "protéger les gens" à "aller jusqu'à éborgner et mutiler voire tuer pour protéger des vitrines") et des implications politiques et même diplomatiques de tout ceci.
Or, j'ai grand peur que ce soient les premiers qui aillent le voir bien plus que les seconds.
C'est quand même un film salutaire qui, en ce qui me concerne, m'a montré que je n'étais pas parano, mais que mon constat était largement partagé par des journalistes, sociologues, historiennes, professeurs en sciences politiques ou en droit public, chercheurs au CNRS, et autres jojos jusqu'à l'ONU. Et même par des flics.
Bref, même si ça n'est pas à mes yeux une vraie réussite, c'est à mon avis un film avoir par tout citoyen français qui n'aurait pas l'autruche comme totem.
Vu hier soir : "un pays qui se tient sage". Documentaire sur la question de la phrase du Max Weber "l'état détient le monopole de la violence légitime" à travers les violences policières de ces dernières années avec un focus sur les répressions du mouvement des gilets jaune.
Je suis mitigé.
D'un côté, c'est un film salutaire, abordant de façon très claire la philosophie de la violence d'état, les limites de sa légitimité et son évolution plutôt malheureuse depuis la transformation de la police en police nationale sous Vichy et particulièrement ces dernières décennies et années.
Il est très bien documenté (David Dufresnes, l'auteur du film, est un journaliste qui s'est spécialisé ces dernières années dans la documentation des violences policières au point d'être il me semble un peu devenu "l'AFP des violences" pour la presse.
Les intervenants sont passionnants et très clairs.
De l'autre, j'ai des réserves sur la réalisation : entrecoupement de visionnage de vidéos de violences policières ou de mouvements violents dans les manifestations et de la parole des intervenants (passionnants) dont deux représentants syndicaux des policiers (les autres instances policières et judiciaires ayant décliné ou ne s'étant pas vu autorisés par le gouvernement à s'exprimer).
D'une il y a un peu trop d'images de violences policières, un peu plus que ce qui était suffisant pour étayer le propos. D'autre part le rythme d'entrecoupement diminue la clarté de la parole des intervenants. En plus, ces derniers sont des moments de réflexion tandis que la vision des images de violences est un moment d'émotion. L'entrecoupement entre les deux frise le pénible vers la fin.
Par contre, l'idée géniale est d'avoir fait dialoguer les intervenants deux à deux, ce qui a permis de susciter une diversité de parole et même de sujets dans le sujet qu'on aurait peut-être pas eu avec une interview classique.
Au final, pour quelqu'un qui s'intéresse à ces questions, il n'y a guère d'images qu'on n'ait déjà vues (et ça ne serait guère nécessaire) et on n'apprendra énormément de choses sur le côté analyse/réflexion. Elle m'a quand même permis de clarifier un certain nombre d'idées.
Le film est beaucoup plus pensé de manière didactique pour les gens qui n'ont que peu conscience de l'ampleur de la répression policière et surtout de la dérive de son principe (on est par exemple passé de "protéger les gens" à "aller jusqu'à éborgner et mutiler voire tuer pour protéger des vitrines") et des implications politiques et même diplomatiques de tout ceci.
Or, j'ai grand peur que ce soient les premiers qui aillent le voir bien plus que les seconds.
C'est quand même un film salutaire qui, en ce qui me concerne, m'a montré que je n'étais pas parano, mais que mon constat était largement partagé par des journalistes, sociologues, historiennes, professeurs en sciences politiques ou en droit public, chercheurs au CNRS, et autres jojos jusqu'à l'ONU. Et même par des flics.
Bref, même si ça n'est pas à mes yeux une vraie réussite, c'est à mon avis un film avoir par tout citoyen français qui n'aurait pas l'autruche comme totem.
kosmix
44006
Ma vie est un thread...
Membre depuis 18 ans
Will Zégal
74278
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
C'était la position de ma douce qui ne voulait pas au départ aller voir le film. Elle est finalement venue.
Au retour, je lui ai demandé si elle regrettait ou pas. La réponse était très floue
Au retour, je lui ai demandé si elle regrettait ou pas. La réponse était très floue
kosmix
44006
Ma vie est un thread...
Membre depuis 18 ans
Les spectateurs qui sortent du visionnage de ce film sont très souvent choqués et déprimés. Perso j'ai pas besoin de ça en ce moment 
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
Will Zégal
74278
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
wildchild666
11317
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
wildchild666
11317
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
Du coup en ce moment, je me refais les vieux Disney : Merlin est toujours au top, Blanche neige un peu too much, Pinocchio génial, Livre de la jungle aussi.
: Merlin est toujours au top, Blanche neige un peu too much, Pinocchio génial, Livre de la jungle aussi.- Vous êtes contre tout ce qui a été fait depuis la dernière guerre...
- Vous vous trompez de date. Je suis contre tout ce qui a été fait depuis Adam
Will Zégal
74278
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
Et les aristochats, hein. J'espère que tu n'oublies pas les aristochats.
>>>>>>> La fabrique du crétin digital ? <<<<<<<<<
======== Peut-on planer sous terre ? =========
[ Dernière édition du message le 26/10/2020 à 21:35:20 ]
- < Liste des sujets
- Charte