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fairbec

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...

Neveud

aujourd'hui je reste couché / tout a déja été fait / rien ne disparait / tout s'accumule (dYmanche)
[ Dernière édition du message le 01/05/2025 à 20:23:23 ]

kosmix

J’ai vu un vieux Ken Russell de 1980, Altered State, avec John Hurt. C’est un magnifique navet baroque, foncez
Rhôôô la chance ! On m'a dit qu'il était génial ce film, bon Ken Russell c'est toujours spécial. Moi j'adore !
Les récents oui c’est la purge. Mais les 3 premiers ça se regarde bien
Pareil. La trilogie originale est excellente, même si le Retour du Jedi un peu moins bon (c'est à cause des Ewoks) par-contre tout ce qui a été fait après... J'ai lâché l'affaire après Rogue One, je ne veux plus en entendre parler, c'est comme les super héros Marvel et compagnie, indigestion totale.
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

Ouatisit

J’accroche pas, même si j’ai vu la première trilogie plusieurs fois. D’ailleurs mon fils a kiffé de suite et lui il en est dingue.
Je viens de voir FOG, celui de 2005, un remake du film de Carpenter. J’ai bien aimé.
3 bateaux sur 5.

kosmix


Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

Ouatisit


Polaroil

Citation de Polaroil :J’ai vu un vieux Ken Russell de 1980, Altered State, avec John Hurt. C’est un magnifique navet baroque, foncez
Rhôôô la chance ! On m'a dit qu'il était génial ce film, bon Ken Russell c'est toujours spécial. Moi j'adore !
Tu peux le pècher dans un torrent.
Je l’ai regardé en passant l’aspirateur franchement.
"And in the end, the love you take is equal to the love you make"

Will Zégal

Je l'ai poncé, cela dit, mais ce n'est pas le meilleur de Kubrick.
Je l'ai vu assez tardivement et j'ai trouvé qu'il avait très mal vieilli.
Je suppose qu'il était assez novateur sur pas mal d'aspects à sa sortie, et Nicholson était reconnu comme un très grand acteur. Mais en ce qui me concerne, bien que pas très client des films de genre, j'ai trouvé que ce film était un catalogue des clichés du genre. Je suppose que ses inventions ont été massivement reprises et que ce qui était une nouveauté dans ce film est devenu un cliché éculé.
En plus, je trouve que Nicholson est surtout un très grand cabot. Rares sont les films avec lui où je le trouve juste, ou où son jeu outrancier colle au style du film.
Citation de Point-virgule :Citation de Stephen King (de mémoire) :C'est un bon film mas ce n'est pas mon livre.
Il résume une évidence.
Après je pense que tout le monde ici connaît l'histoire puisque déjà évoqué mais ça s'est vraiment très mal passé entre King et Kubrick et l'auteur en a gardé (aujourd'hui encore) un profond ressentiment, comme une trahison. Son propre scénario a été refusé par Kubrick et il a été proprement éjecté du projet. Kubrick a fait sa version du film et c'est une adaptation libre. Il est en fin de carrière, il a un melon énorme depuis longtemps et en plus il était certainement contrarié par l'échec relatif de Barry Lyndon, son précédent film.
Barry Lyndon que je trouve, en revanche, un grand film increvable.
Ton récit fait de King est une victime et de Kubrick un méchant. Je ne sais rien de ce cas particulier, mais c'est quand même extrêmement courant au cinéma de s'inspirer d'un livre en le trahissant plus ou moins. Et il est il me semble assez rare que l'auteur du livre soit l'auteur du scénario. Quand ça arrive, c'est le plus souvent avec des coscénaristes et ça laisse soupçonner que l'auteur a été intégré comme scénariste par exigence plus que par choix artistique. En tout cas, ça montre clairement qu'on ne l'estimait pas capable (et peut-être lui/elle non plus) d'écrire seul·e un scénario. Ce qui n'a rien d'anormal : écrire un scénario de film ou de BD, ça ne s'improvise pas et écrire de bons bouquins ne dit pas qu'on saura faire un scénario, surtout si on n'a pas été formé ou qu'on n'en a pas l'expérience. En 1980, King ne s'était encore frotté ni à l'écriture de scénario (son premier en 1982), ni à la réalisation (1986 et une nomination aux Razzi award du pire réalisateur

En plus, pas sûr que des artistes avec une forte vision comme King et Kubrick soient faciles à faire collaborer.
J'essaye d'imaginer ce qu'aurait pu être le travail de Peter Jackson, Fran Walsh et Philippa Boyens avec J.R.R. Tolkien. Déjà que scénariser Le Seigneur des Anneaux est un travail de ouf, pas sûr que la collaboration de Tolkien aurait facilité les choses.

Bon, J.R.R. était mort, mais son fils Christopher, testamentaire et gardien et en quelque sorte continuateur de l'œuvre, adoubé par son père, a désapprouvé les films.
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kosmix

Et il est il me semble assez rare que l'auteur du livre soit l'auteur du scénario. Quand ça arrive, c'est le plus souvent avec des coscénaristes et ça laisse soupçonner que l'auteur a été intégré comme scénariste par exigence plus que par choix artistique.
Rare, certainement, mais pas systématique. 2001 par-exemple a été co-scénarisé par Kubrick et Arthur C. Clarke, l'auteur original, et ce fut à la fois une réussite commerciale et un triomphe critique. King fantasmait certainement ce genre de réussite.
Sinon pour Nicholson c'est vrai qu'il cabotine et a tendance à en faire trop. C'est un acteur à classer parmi les excessifs voire exubérants, mais c'est aussi ce qui a fait son charme et son succès. Il faut quand-même lui reconnaître un sacré talent, en particulier pour les rôles de loufoque, tordu ou malade mental. N'oublions pas que sa carrière a été lancée par Roger Corman

Et il faut quand-même souligner qu'il a fait quelques rôles avec plus de retenue, de sobriété et de profondeur, Chinatown de Polanski en est un bon exemple mais il y en a d'autres : Easy Rider, Le facteur sonne toujours deux fois... D'ailleurs dans les films de Corman il est (pour ceux que j'ai vu) encore très "normal" loin du Nicholson qu'on connaîtra par la suite.
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

kosmix

Film de désespoir, sombre, lent et à l'atmosphère pesante. 1985 en Irlande, un charbonnier (il livre charbon, tourbe, bois de chauffage et bouteilles de gaz) découvre l'envers du décor d'un couvent où sont "ré-éduquées par la pénitence" des « femmes perdues », des « femmes de mœurs légères ».
Ce terme désignait celles qui avaient eu des relations sexuelles hors mariage, quelle qu'en fût la cause : prostitution, viol, abus sexuels, ou encore sexualité jugée trop précoce
Il semble que l'histoire soit tirée de faits réels qui se sont déroulés au couvent de la Madeleine, également appelé « blanchisserie Madeleine » (en anglais, Magdalene asylum, généralement connu en Irlande sous le terme de Magdalene laundry) qui fit éclater un scandale en 1993.
Pas grand chose à en dire de plus, les bonnes sœurs et l’Église en prennent pour leur grade mais tout en retenue et sans excès de quelque sorte. Comme dit précédemment le film est lent, très calme et presque silencieux à l'instar de l'attitude passive et mutique des gens qui préfèrent s'occuper de leurs affaires. Ce n'est pas un "film choc" dans le sens où il n'a rien d’exubérant, il ne mène pas un combat ou du moins s'il le mène ce n'est pas sous forme frontale. On voit la vie des gens, qui n'est pas reluisante, et l'emprise de l’Église, insidieuse et malsaine, qui mène à la résignation et à la soumission.
Cillian Murphy y est remarquable, interprétation parfaite pour le rôle.
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 02/05/2025 à 18:33:58 ]

titipol

Le dernier : Doux Jésus

Pas sur de garder les Cartes UGC, Pathé ... a ce rythme.
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