Qu'est ce qui vous fait plaisir automatiquement?
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pgirardot

je commence ?
- trouver un riff qui sonne térrible
- une jolie demoiselle qui te fait un sourire ds le métro...
- se faire une bonne déspé losrk'il fait bien chaud...
- se réveiller à coté de celle (celui) k'on aime
- être vendredi soir
voilou

sonicsnap


Soot_and_Stars


darinze

T'es pas obligé d'écouter toutes les conneries de DaRinze . Clip SONIC ON LOVE YOU

Lola Tance

Le discernement.

Will Zégal

Citation de Ouatisit :Un gros plaiz ! Aujourd’hui j’ai osé, (oui j’ai osé) dire à une collègue que sa tenue vestimentaire lui allait à ravir. Et elle était contente du compliment, et j’ai eu la collègue la plus souriante de la journée.
Respect.
C'est aujourd'hui un acte de résistance à la connerie ambiante ce que tu as fait.
Monde de tarés.
Je suis probablement ce qui serait à tes yeux le pire woke de la terre : je suis anti-raciste, féministe, je m'insurge dès que je vois poindre une discrimination et je m'essaye même autant que possible à l'écriture inclusive.
Ce qui ne m'empêche pas de dire à un femme quand elle est bien habillée, qu'elle porte un joli vêtement ou tout simplement que je la trouve en beauté. Et personne ne semble jamais m'en avoir tenu rigueur.
Je dois être archi taré.

Il m'arrive aussi de le dire à des mecs, d'ailleurs. Il n'y a aucune raison pour qu'un mec qui a fait un effort de coquetterie, donc pour qui ça doit être important, ne reçoive pas de compliment.

sonicsnap


Will Zégal

En tous cas si c'est juste ça.
Par contre, si c'est du compliment lourdingue à longueur de temps, des sous-entendus sexy quotidiens, des invitations (refusées) à répétition, etc, on comprends que ça suscite d'autres réactions.
Certains ne comprennent visiblement pas la différence entre les deux situations.
Quant au succès des sites de rencontres, il est nettement antérieur à la prise de conscience actuelle. Et avant, il y avait les agences matrimoniales et les petites annonces.
A mon avis, leur succès tient beaucoup plus au fait que la vie moderne donne beaucoup moins d'occasions de rencontres, surtout pour les personnes qui sortent peu (timidité, impossibilité matérielle ou manque d'attrait pour les ambiances proposées par le lieux de "sociabilisation" modernes)
[ Dernière édition du message le 14/03/2024 à 15:36:21 ]

Will Zégal

Ce qu'elle a curieusement mal accepté, encore plus venant d'un quinqua envers un minette de 22 ans.
Tout aussi curieusement, elle n'avait pas été offusquée, mais avait plutôt apprécié quand le premier jour, le chef avait souligné l'élégance de sa tenue de cuisine.
Il y a compliment et compliment.
[ Dernière édition du message le 14/03/2024 à 15:39:55 ]

roth weiler


et là je parle d'une fête à domicile, entre potes, à laquelle participe ma femme
On the internets, nobody knows you are a dog

Rahar

Pi les concerts qui s'enchaînent de plus en plus avec mon groupe de base et qui commencent doucement avec mon duo.
* Rapport aux épines. Avec ma maladresse - pardon, ma dysproprioception - faut toujours que je m'en plante dans les doigts, mains, jambes...
"La musique existe pour ceux qui ne savent pas s'exprimer avec des mots."
Chanteuse au sein de Grapehill et Alter Ego 60 - Autrice de poèmes et de nouvelles.
[ Dernière édition du message le 14/03/2024 à 15:49:27 ]

*Seed*


Sysex and sun

darinze

un mec qui a fait un effort de coquetterie
Tu veux dire, un mec qui n'a pas une chemise à carreaux unie sur un jean bleu ?

T'es pas obligé d'écouter toutes les conneries de DaRinze . Clip SONIC ON LOVE YOU

darinze

mouais, c'est pas simple. J'ai découvert récemment qu'inviter une femme à boire un coup pouvait être interprété comme "J'ai envie de te sauter"
et là je parle d'une fête à domicile, entre potes, à laquelle participe ma femme

T'es pas obligé d'écouter toutes les conneries de DaRinze . Clip SONIC ON LOVE YOU

kosmix

elle s'est entendue dire par le second de cuisine "il est bien ton pantalon, ça te fait un joli petit cul".
Sujet abordé aux infos de 20h hier soir même : il y a beaucoup de violences (au sens large donc ça englobe absolument tout) dans la restauration et particulièrement en cuisines à l'encontre des femmes. Ces violences sont même commises envers les apprenties et les stagiaires. Super.
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

Monsieur_FyP

Je ne connais personne qui se soit fait rembarrer pour avoir fait un compliment
Ça arrive pourtant, et dans toutes sortes de cadres… J'en ai été témoin plusieurs fois sur le campus où je bosse, encore récemment pour une remarque à la fois bienveillante et banale, sur une nouvelle coupe de cheveux. Bon, la dame était peut-être à cran pour autre chose, et c'est lui qui a pris, mais est-ce bien juste d'en appeler pour ça hautainement à la « dignité des femmes » ? Que dirait-on d'un homme pour qui ses poils de barbe représenterait un signe sacré de virilité ? (Oups, mauvais exemple par les temps qui courent

Et je me suis moi-même vu distribué l'année dernière une leçon De-Haasienne sur l'odieux patriarcat et l'abject boomerisme pour avoir simplement donné sans y penser du « Mademoiselle » à une jeune doctorante… Note bien que je me foutrais complètement de l'appeler Madame, Monsieur, ou les deux à la fois, ou Votre Altesse, mais par quelle aberration de l'esprit s'en va-t-on de nos jours se percher sur ses ergots idéologiques pour si peu de choses ? Il arrive parfois que des personnes âgées m'appellent « jeune homme », par réflexe autant que par amusement, simplement parce que je suis plus jeune qu'elles. Est-ce que je crie à la gérontocratie pour ça ? Est-ce que je les méprise révolutionnairement ? Est-ce que je régurgite rageusement mon petit Bourdieu pour les nuls ?
Et d'emblée qualifier d'évidence ce qui se glisse dans le cadre de nos idées, et de « fantasme dur » ce qui n'y rentre pas, c'est facile, et sans doute très satisfaisant pour sa tranquillité d'esprit, mais est-ce bien sérieux ? Est-ce bien réel ? (Ou alors tu es un don Juan irrésistible ; et dans ce cas-là, tu as raison d'en profiter, mais tu as tort de généraliser.)
ou pour déclarer sa flamme
Ce qu'elle a curieusement mal accepté, encore plus venant d'un quinqua envers un minette de 22 ans.


Ouatisit

J'ai l'impression que ça fantasme dur là-dessus.
La question n’est pas de se faire rembarrer ou pas. Je n’ai rien contre l’égalité hommes/femmes, le respect, etc… mais je constate qu’à force de rabâchage médiatique, de mails de l’entreprise, de tracts syndicaux, les comportements de beaucoup d’hommes évoluent. On n’ose plus aller vers les femmes, des clans se forment dans les services, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre, c’est un fait que je constate. Idem à la cantine ou à la machine à café . J’ai des collègues femmes qui refusent systématiquement de se faire payer un café. C’est pas une généralité bien sur, mais c’est une tendance qui se voit là où je travaille.
Quand à ta belle-fille elle aurait dû s’offusquer du propos de son chef. En tant que chef il doit s’en tenir à lui communiquer le code vestimentaire qu’elle doit adopter, ce qu’elle peut porter et ce qu’elle ne doit pas porter.
Son propos avec des mots polis, ne vaut pas mieux que la phrase du cuistot lourdingue (c’est mon avis).

Anonyme


Ouatisit




Môssieur Jean

Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu du « on ne peut plus rien dire ».🫢
Le discernement.
Ta remarque me laisse entendre qu'on ne peut même plus dire qu'on ne peut plus rien dire

[ Dernière édition du message le 15/03/2024 à 07:25:23 ]

sonicsnap

[ Dernière édition du message le 15/03/2024 à 10:48:27 ]

Will Zégal

Citation de Will Zégal :Elle l'aurait donc mieux pris si le gugusse avait eu vingt piges ? Ou si elle même en avait eu cinquante ? Ô relativité admirablement insondable des jugements humainsCe qu'elle a curieusement mal accepté, encore plus venant d'un quinqua envers un minette de 22 ans.(J'ai failli écrire « des jugements féminins », mais ne poussons pas trop loin l'ironie patriarcale, ce serait mal, comme disait le Pascal des Tontons… )
Barre de lol.
demande juste toi ce que ça te ferait si tu recevais le même genre de remarque de la part d'une personne qui pourrait être ta mère.
Et je ne fais aucun âgisme. Pour avoir vécu 14 ans avec une femme 18 ans plus âgée que moi, ça serait étrange de ma part.
D'une façon plus générale, j'entends les propos de ceux qui estiment qu'il n'y a pas fantasme. Par contre, je me demande si vous mesurez totalement ce que subissent les femmes dans notre société ?
En ce qui me concerne, je comprends que ça puisse mener à des réactions épidermiques ou disproportionnées.
On peut s'en faire une première et pourtant encore vague idée rien qu'avec la proportion estimée de femmes qui ont été victimes d'agressions sexuelles. Proportion qui signifie qu'on en croise pour la plupart d'entre nous plusieurs fois par jour.
Pourtant, contrairement à ce que veulent faire croire les réacs et l'extrême droite, "les" femmes ne sont absolument pas entrée en guerre contre "les" hommes. Elle auraient pourtant de quoi.

Will Zégal

(pour information, Lorient est une ville calme avec un niveau d'insécurité très bas. La plupart pour ne pas dire la quasi totalité de mes amies et connaissances ne craignent pas de traverser la ville seules le soir en rentrant d'un évènement).
LES FAITS :
Mercredi 16 août, 22h12.
Alors que je suis en vacances en Dordogne, de retour à pied vers le petit champ où je fais du camping sauvage, après avoir diné dans un petit village, je reçois via Whatsapp un message de ma fille Marion, 20 ans, elle-même à Lorient.
22h13
- Je ne me sens pas en sécurité à Lorient. J'ai trop peur, là. Je suis à vélo. J'arrête pas de me faire harceler en ce moment, je comprends pas.
- tu es où ?
- Les gens m'insultent gratuitement. A côté du Géant (Géant Casino, rue de Larmor, NDLR). Jsp si je rentre ou si je reste là où je suis.
Je fronce les sourcils, je connais suffisamment ma fille pour prendre tout de suite la situation au sérieux. Il me reste 5 ou 6% sur ma batterie de téléphone. Je choisis de continuer par Whatsapp.
22h14
- Tu es à pied ?
- J'ai trop peur. À vélo.
- Tu es coincée ?
- Je suis habillée en baggy et tout, j'ai rien de choquant, je comprends pas. J'ai peur que le mec m'attende devant. Il m'a klaxonné et traitée de salope et de conne.
Petite bouffée d'angoisse. Ça monte très vite, on n'est juste pas prêt.
22h15
- Devant quoi ?
- Qu'il soit en amont sur la route à m'attendre. T'as toujours ma localisation ?
A quoi peut bien servir une localisation dans ces cas-là, je vous le demande. Néanmoins, je regarde si j'ai la localisation de Marion. Et là, dans la nuit, sous les étoiles, petit sablier totalement insensible sur mon écran : benoitement, mon téléphone s'éteint. Panne de batterie.
Panique, car j'imagine tout de suite le pire, et je ne peux rien faire. Ma voiture, avec le chargeur du téléphone, est à l'autre bout du monde : j'ai mis une bonne demi-heure de marche à l'aller. J'avise en catastrophe un quidam solitaire, lui emprunte son téléphone, laisse un message d'urgence sur le répondeur de mon épouse. Puis je pique un sprint de dingue à travers champs, ronces, boue, dans le noir. C'est interminable. J'arrive époumoné à la voiture. Ouvrir, brancher, hurler sur le picto "charge en cours", injurier le rallumage insupportablement long.
22h25, une éternité : appeler Marion. Elle pleure au téléphone, mais tout va bien : elle s'est réfugiée auprès d'une tierce personne, un père et ses filles qui passaient par là à vélo. Je veux parler au monsieur, un certain Benoit, si mes souvenirs embrouillés sont bons ; mais les mots ne sortent pas, je tremble, j'ai un étau dans la gorge, j'arrive tout juste à articuler un merci d'une voix étranglée. J'ai eu la peur de ma vie.
AVIS DE RECHERCHE
Alors voilà, maintenant, nom d'un chien, j'ai deux avis de recherche.
1. je voudrais retrouver les personnes, un papa et ses filles, à vélo, qui ont raccompagné Marion entre la rue Monistrol et son domicile dans le quartier du Ter entre 22h15 et 22h25 mercredi 16 août. Pour les remercier vraiment, et pour parler au papa du monde dans lequel vont vivre ses filles quand elles auront grandies. Je crois qu'il n'a pas compris pourquoi on pleurait tous les deux, Marion et moi.
2. Et non, le second avis de recherche ne concerne pas le connard sans honneur qui a agressé ma fille (qu'il aille en enfer). Le second avis de recherche concerne ton courage, à toi, lecteur à couilles, soit disant. Parce qu'à la vérité, c'est facile de jeter l'opprobre sur quelques imbéciles motorisés, quelques brebis galeuses alcoolisées de retour de festival (et d'ailleurs, poke Festival Interceltique de Lorient, prenez le problème à bras le corps avant les drames). C'est confortable, vu que c'est la faute de l'autre, on peut éviter d'affronter le problème global. Mais la vraie question est la suivante : que fait-on (nous, les hommes) collectivement et positivement, réellement, pour changer les conditions qui rendent possibles ces agressions quotidiennes ? Ça porte un nom : la culture de la peur, la culture du viol, notre culture, celle qui fait qu'aucune femme ne peut marcher dans la rue sans appréhension : ce qui devrait être parfaitement insupportable à chacun d'entre nous. Est-ce qu'on a bien entendu ce que disent les femmes à ce sujet ? Ou alors considère-t-on juste cela comme un état de fait, certes regrettable mais que voulez-vous, ma brave dame, c'est comme ça depuis la nuit des temps, on n'y peut rien, et notamment on n'y peut rien parce qu'on n'a pas les couilles d'affronter le problème en face.
Basta. Réveille-toi, mon lecteur, instruis-toi : si tu ne vois pas de quoi je parle, je te conseille de te soigner urgemment en lisant par exemple "Les couilles sur la table" de Victoire Tuaillon ou en écoutant le podcast éponyme, c'est un excellent résumé. Et engage-toi, agis, éduque tes fils, milite, vote. Et surtout, pour une fois, écoute les femmes, au lieu de toujours ouvrir ta grande gueule en pensant que c'est toi qui sais. Parce que sinon, un jour, tu courras comme moi, c'est-à-dire comme un con, impuissant à aider un être aimé.
_____
En saison, ma belle-fille qui filait un coup de mains au pub de la petite station où elle bossait avait eu affaire à un sexagénaire qui lui avait vanté son "joli petit cul dans lequel il avait envie de faire plein de choses".
Ce n'était pas la première agression de cette personne envers des jeunes saisonnières, mais celle-ci avait été particulièrement violente (je ne cite qu'une partie des propos), et de plus en plein bar, au milieu du monde, sans la moindre gène.
Et comme ça ne sert à rien d'appeler les keufs pour ça, une bande de saisonniers avait ensuite repéré le mec et l'avaient "gentiment" raccompagné hors de la station en le priant aimablement de ne plus y remettre les pieds.
Le mec fait sans doute d'autres ravages ailleurs.
On peut penser dans les deux cas à des tordus. Mais si on écoute vraiment les femmes, on se rend compte que ce n'est pas ça ou pas que. Qu'il y a blinde de mecs qui considèrent que les femmes sont juste des proies qui n'ont qu'à fermer leur gueule, voire être flattées qu'ils daignent s'intéresser à elles.
Et dans les mecs qui ne sont pas comme ça, il y en a un paquet qui ont juste des réflexes sexistes acquis.
Ma douce travaillait depuis un peu toujours "sur le terrain" où elle était relativement peu confrontée au sexisme. Seulement très occasionnellement.
Ces derniers temps, elle a pris pas mal de galons et surtout, son travail s'est réorienté vers les groupes de travail autour des politiques publiques. Elle fréquente beaucoup plus des cadres de l'administration et des hommes politiques. Elle se prend en plein face le sexisme qui règne dans ces milieux. Et on ne parle qu'au niveau local.
Une réflexion sexiste, c'est pas si grave. Mais quand c'est à longueur de journée que tu dois te battre contre des préjugés, des réflexes à la con, des suspicions d'incompétence juste à cause de ton genre ou carrément une ignorance totale de ta parole, de tes actions et de ton travail par ailleurs fort reconnu... je me demande comment elles supportent ça. Sans parler du reste, des mains au cul dans les foules, et de pire.
J'ai fait il y a peu une formation contre les violences sexistes, homophobes et les agressions sexuelles dans le milieu du spectacle. Les mises en situation était chaudes ! Vraiment.

kosmix

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

Anonyme


sonicsnap

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