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opinion Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?

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Sujet de la discussion Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?

Bon, celui-là il me manquait comme thread.

J'ai mis longtemps à le conceptualiser, mais là, je crois que c'est bon.

C'est parti...

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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53801
Je sais que j'ai une ex qui, même en voyant que je bouillonnais en remettait une couche, comme si elle voulait que je craque et perde le contrôle de mes actes.
Je ne sais toujours pas comment j'ai réussi a tenir, mais je n'ai jamais levé la main.
Faut dire que sur la fin, son sport favori c'était de me reprocher tout et son contraire et en continu.
Bref
Fin de la relation.
53802
Citation :
Je sais que ce témoignage ne va pas plaire à certain car ce n'est pas ce qui est attendu mais c'est pourtant la pure vérité

Je trouve cette formulation très étrange.

D'une part, je pense que nous souhaitons tous que les choses se terminent bien pour chaque membre du couple. Donc, ton témoignage est plutôt réjouissant, même s'ils ne concerne qu'un seul cas.

D'autre part, l'information que nous sommes apparemment un certain nombre à avoir comme quoi ces cas sont plutôt exceptionnels est une information venant de différentes sources informées (les associations de lutte contre les violences conjugales, les professionnels chargés de ces questions) et des canaux officiels. C'est pas une position idéologique : c'est visiblement un constat statistique.

Personnellement, et je pense l'écrasante majorité de la population (sauf peut être quelques pervers ou perverses) aimeraient que les violences conjugales puissent se régler et que les couples puissent y survivre dans la sérénité. Il faudrait quand même être tordu pour souhaiter qu'il en aille autrement. Mais les souhaits ne font pas une réalité.
53803
Citation de docteur benway :
Parfois certains caractères ne fonctionnent pas ensemble.


Justement, les relations toxiques sont toujours une combinaison de 2 personnes. L'auteur de violence est rarement "fondamentalement violent", c'est une dynamique de relation précise avec une autre personne (ou un type) qui dérive vers ce genre de rapport. Et cela ne veut bien évidemment pas dire que la victime est responsable de ce qui lui arrive, et encore moins que "c'est elle qui le pousse à bout".
Et bien entendu, des hommes battus par des femmes, (ou des femmes en couple dérivant dans ce genre de violence) existent aussi, bien que non seulement beaucoup plus rares, mais surtout les associations et groupes mascus s'en foutent royalement.

Je crois sincèrement qu'un des facteurs principaux dans ces couples qui se déchirent (même unilatéralement violents), c'est cette injonction à trouver LE conjoint parfait et finir sa vie avec, le corolaire étant qu'une rupture serait donc forcément un aveux d'échec. On peut rajouter une pression souvent familiale à se caser, fonder une famille, etc... Mais c'est une vision normative qui ne convient pas à tout le monde, et surtout il existe autant de mode de relation possible qu'il existe de combinaison de personnes. (et de vie en solo parfaitement heureuses et épanouies)
Le pire : faire des enfants alors que ça ne va déjà pas, en pensant que ça résoudra quelque-chose...

[ Dernière édition du message le 08/09/2024 à 11:38:51 ]

53804
Citation de JohnnyG :
Je sais que j'ai une ex qui, même en voyant que je bouillonnais en remettait une couche, comme si elle voulait que je craque et perde le contrôle de mes actes.
Je ne sais toujours pas comment j'ai réussi a tenir, mais je n'ai jamais levé la main.
Faut dire que sur la fin, son sport favori c'était de me reprocher tout et son contraire et en continu.
Bref
Fin de la relation.


Pareil.......le pire, c'est qu'elle cherchait les embrouilles avec tout le monde, et que si j'en avais une avec quelqu'un et que je n'en venais pas aux mains, elle me sortait que je n'étais pas un homme. :facepalm:

Elle a fait quelques AR en psy après notre rupture. Et j'avoue qu'à cette époque je n'étais pas très stable.
53805
Un départ du domicile et une mise à l'abri de la victime ne signifie pas forcément la fin de la relation, ça peut être l'occasion pour le bourreau d'une prise de conscience et la mise en place d'une thérapie. Ce qui m'a personnellement poussé à une prise en charge thérapeutique c'est justement la menace imminente de la fin de notre couple. Ma femme suivait déjà une thérapie et j'ai eu le choix entre m'y mettre aussi ou la rupture. J'ai fait le choix de la thérapie et aujourd'hui ça va beaucoup mieux. En plus de nos thérapies respectives nous avons commencé une thérapie de couple qui a fortement fait avancer notre relation. Mais nous avions chacun plusieurs années de thérapie derrière nous. Et je savais moi que j'avais besoin d'une thérapie depuis plus de 20 ans. J'avais d'ailleurs essayé plusieurs fois mais je n'étais jamais tombé sur un thérapeute avec lequel ça passait. Il y a ça en prendre en compte aussi. Ça peut prendre beaucoup de temps pour ne serait ce que commencer une thérapie. Il faut déjà avoir conscience qu'il y a un problème, puis accepter que l'on a besoin d'aide et une fois prêt, ce qui en soit peut prendre des années, trouver le thérapeute adéquat et ça aussi ça prend beaucoup de temps car il faut en essayer plusieurs, tout recommencer à chaque fois et ne pas se décourager.
Du coup, si des actes violents ont déjà été posés il faut agir au plus vite et mettre la victime a l'abri le plus rapidement possible car ça peut dégénérer très vite.
53806
Très vrai, y-a cette démarche aussi avec l'alcoolisme.
53807
Citation de *Seed* :
Un départ du domicile et une mise à l'abri de la victime ne signifie pas forcément la fin de la relation, ça peut être l'occasion pour le bourreau d'une prise de conscience et la mise en place d'une thérapie.


Absolument, je n'ai sans doute pas assez appuyé sur ce point. Mon propos était ce que tu mentionne à la toute fin : mettre à l'abri pour éviter que ça aille plus loin. (et ça peut être le déclic d'une remise en question pour l'auteur... mais il y a souvent des étapes de deuil à passer)
Et comme le dit doc, l'alcool est souvent de la partie...

[ Dernière édition du message le 08/09/2024 à 13:09:17 ]

53808
C'est pas ce que j'ai compris de l'intervention de Doc mais oui, les drogues sont souvent de la partie et augmentent considérablement le danger.
53809
Oui, je précise, ce sont les mêmes mécanismes quand tu es prisonnier de l'alcool,

Citation :
Ça peut prendre beaucoup de temps pour ne serait ce que commencer une thérapie. Il faut déjà avoir conscience qu'il y a un problème, puis accepter que l'on a besoin d'aide et une fois prêt, ce qui en soit peut prendre des années, trouver le thérapeute adéquat et ça aussi ça prend beaucoup de temps car il faut en essayer plusieurs, tout recommencer à chaque fois et ne pas se décourager.



mais Je comprends dans quel sens Iktomi le dit. L'alcool est souvent de la partie.
53810
Qu'il y ait alcool ou pas, commencer à frapper ça me semble être le plus souvent une perte d'inhibition. La chute d'une barrière morale qu'on s'imposait jusque là. La violence serait bien une solution, mais on n'ose pas. Mais après, ça y'est on l'a fait, le ciel ne nous est pas tombé sur la tête, alors pourquoi ne pas le refaire?
Dans le cas cité par Pretextat, peut-être que le type était quelqu'un pour qui la violence n'était pas une solution à priori, mais que ne l'ayant jamais testée, il ne mesurait pas bien la gravité de la chose. Et ayant franchi le pas, il s'est sans doute trouvé très malheureux, réalisant à quel point c'était insoutenable.. Accompagné par cette honte toute sa vie, il est à l'abri de recommencer.
Tout dépend de l'appréciation qu'on a de la violence au départ et comment la vie vous a appris à la concevoir. Est-ce de toute façon quelque chose qui n'apporte jamais rien, ou bien, présente-t-elle des cotés positifs (comme être un homme, un vrai, par exemple: Les hommes ne sont pas censés redouter la violence). Dans ce deuxième cas, tout dépend de la solidité de l'inhibition qui vous dit que c'est mal de taper sa femme (Et il est vrai que l'alcool désinhibe).

[ Dernière édition du message le 08/09/2024 à 15:11:26 ]

53811
C'est souvent lié aux traumatismes de l'enfance. La mienne a été excecivement violente, la violence était une réponse courante dans ma famille, qu'elle soit verbale ou physique et n'ayant pas de contre exemple dans l'entourage proche ni même un adulte en lequel avoir confiance il semble cohérent que la violence reste prédominante dans mon répertoire de réponses. Il semblerait, malheureusement, que nous soyons nombreux dans ce cas. Et le monde des adultes étant lui-même très violent la violence se perpétue. Heureusement, j'ai eu la chance de rencontrer les bonnes personnes assez tôt dans ma vie d'adulte pour prendre conscience rapidement qu'il y avait un problème. Malgré tout ça m'a pris 20 ans pour m'attaquer vraiment au problème et entamer une thérapie. C'est pour ça que j'insiste sur l'importance du dialogue et de la bienveillance. Répondre à la violence par la violence c'est entretenir des mécanismes déjà bien ancrés , si on veut mettre fin à ces cycles de violence on doit réagir autrement et montrer d'autres manières de régler les problèmes.

[ Dernière édition du message le 08/09/2024 à 15:41:27 ]

53812
Le mec a en fait vécu une liaison précédente très désastreuse, c'est son excuse.
Elle consommait de l'héro et ne buvait pas; lui, je ne sais pas.
Maintenant, ils sont tous les deux à boire et fumer de la coke. Donc, oui, la consommation d'alcool et de stupéfiants est partie du problème.

En tout cas, merci encore à tous pour vos réactions qui m'ont aidé à voir un peu plus clair.

La flemme est l'avenir de l'homme. Pff, jsuis fatigué je ne vais pas plus lo..

53813
Citation de *Seed* :
C'est souvent lié aux traumatismes de l'enfance.


Ceci est un présupposé qui commence à se révéler de plus en plus comme un mythe, entre autre fortement colporté par la psychanalyse (qui n'en fini par de ravager les esprits), et avec le temps on se rend de plus en plus compte que la corrélation (même pas causalité) entre enfance difficile, et actes violents plus tard, sont rares...
Beaucoup (la majorité ?) d'enfant à l'enfance horrible sont devenus des gens biens et même des militants pour protéger ceux d'aujourd'hui. (ceci ne signifie pas qu'ils ont des vies facile par la suite)
Et beaucoup de violents d'aujourd'hui ont eu une belle enfance préservée, voire choyée...

Cela a plus rapport avec la reproduction sociale des rapports de domination structurels et culturels, que du déterminisme social et familial de classe. (et l'impunité, encore et toujours, un véritable conditionnement en soi, comme le suggère Sonic)
(à titre d'exemple, les fanatiques du GUD et compagnie sont majoritairement de gentils petits bourgeois bien propres sur eux et des cuillères en argent plein la bouche)

L'ignoble affaire de Mazan qui ressurgit en ce moment montre bien que cela touche toutes les classes et tout types de profils...
Il y a quelques années je faisais tourner dans mes cercles militants le docu "90 minutes" de Eva Sorhaug de 2012, qui montrait bien que cela n'était pas propre à un profil familial, et il est issu d'un pays encore aujourd'hui considéré (à tort) comme un des summum de l'égalité et du bonheur social.

[ Dernière édition du message le 08/09/2024 à 18:22:23 ]

53814
Je suis assez d'accord avec ikto. Je me méfie des prétendus traumatismes qui sont censé tout expliquer. Ça n'exclue pas que tant dans l'enfance ou dans le jeunesse, ou même, pourquoi pas, plus tard, même si en principe on est moins malléable, on se forge une image de la violence qui peut être totalement négative ou apparaitre avec des aspects positifs selon l'ensemble des valeurs auxquelles on croit. Des choses qu'on apprend au contact de la vie en général et qui ne sont pas seulement issues du cadre familial mais de tout ce qui est susceptible d'être une influence.
53815
Bah je parlais de mon expérience personnelle et je pense n'être pas le seul. On est quand même pas mal à reproduire les schémas familiaux. Bien sûr ce n'est pas inéluctable, fort heureusement, mais ça joue forcément, dans un sens où dans l'autre d'ailleurs. C'est à dire que soit tu fais comme on t'a appris, soit au contraire tu t'efforces de faire exactement le contraire. Moi, bizarrement , j'ai été élevé dans la violence et en même temps dans la foi catholique. J'ai retenu assez vite que les préceptes d'amour et de bienveillance me parlaient plus que la violence, ce qui ne m'empéchait pas de recourir facilement à la violence quand j'étais débordé par une émotion. Comme quoi, on a beau se dire non violent en étant sincère, ça n'est pas facile pour autant dans les actes.
53816
Citation de iktomi :
Cela a plus rapport avec la reproduction sociale des rapports de domination structurels et culturels, que du déterminisme social et familial de classe
C'est esthétique, comme phrase, mais est-ce que c'est censé signifier quelque chose ? On se croirait revenu aux temps bénis de la дубовый язык et du dia-mat , quand on aimait tant remplacer la peu digeste réalité par une salade de concepts… C'est bien simple, j'ai cru que j'étais tombé sur un vieil article de Jean Kanapa :mdr:
53817
Alors si tu as besoin d'une traduction : Je pense que le fait que l'ont ai aussi facilement recours à la violence, notamment physique, pour régler certains conflit, sinon la moindre frustration, a plus à voir avec le fait que nous baignons tous dans une culture de la force, de la valeur par la domination (de son environnement, des autres, de sa "propriété", quand bien même parfois ce sont des gens...), que nos sociétés en font la promotion permanente, et est bâtie là dessus, ainsi que l'impunité massive des auteurs, même trainés devant la justice, plutôt que la simple et unique reproduction de traumatismes que l'on a pu subir enfant dans son cercle familial, souvent sous couvert d'éducation. (et je rejoins seed dans le fait que ça joue malgré tout, forcément, tout joue à différents degrés, mais je crois sincèrement que c'est minoritaire, et les études tendent à le montrer de plus en plus)

Et j'ai bien envie d'ajouter que ce n'est pas parce-que tu ne connais pas certains concepts qu'ils n'existent pas... C'est même de la bête sociologie, et des outils de travaux militants sur les luttes sociales elles aussi, hélas, banales...
Racisme, sexisme et homophobie structurels (inscrite dans nos société comme norme, et non comme de simples problèmes d'individus à individus), dont notre culture est farcie, culte de la volonté reine, grosse mode du développement personnel (dépolitisant au possible et plaçant la responsabilité de tout ce qui arrive à chacun)... discours plus ou moins libertariens aussi que j'ai l'impression de voir de plus en plus, qui confinent au darwinisme social... la loi du plus fort en somme. Plus une belle impunité des violents, des riches, des dirigeants, des notables... encourageant à continuer pour ceux-là, et faire pareil pour les autres.

PS : je pense également que la violence comme émotion primaire est ancrée en chacun de nous lorsque l'on fait fasse à un obstacle dont la résolution nous échappe ou oblige à des efforts, mais je suis également convaincu qu'on est tous capables de ne pas passer à l'acte. (je suis donc parfaitement contre les discours essentialisants, mascu, "retour à la nature", etc)

[ Dernière édition du message le 08/09/2024 à 22:08:27 ]

53818
Tu me déçois monsier_fyp et ça doit t'en faire bouger une, sans... l'autre...
Perso je trouve que tu maîtrise plutôt bien l'art de t'exprimer, quitte à en manger mon chapeau.
Et pourtant merde, tu as raison car les rapports de domination structurel et culturel sont exactement le fondement du déterminisme social et familial de classe. En gros impossible d'opposer les deux, c'est pareil.
Là où tu joues au con :fou:, c'est que tu as parfaitement compris ce que Iktomi voulait dire par là, enfin si j'ai bien compris iktomi :?!:
:edit: oui j'avais bien compris

y'a pas à tortiller du cul pour chier droit

[ Dernière édition du message le 08/09/2024 à 22:15:18 ]

53819
Citation :
L'auteur de violence est rarement "fondamentalement violent", c'est une dynamique de relation précise avec une autre personne (ou un type) qui dérive vers ce genre de rapport.

Tu as des sources pour ça ?
Parce que ça contredit la majorité des trucs que j'ai lus sur la question.

Là où ça se tient un peu, c'est que quelqu'un de fondamentalement violent ne pourra pas construire une relation avec n'importe qui et qu'il y a un profil de personnes qui se font avoir à s'embarquer dans ce genre de relations.

Mais même là, c'est contredit par pas mal de témoignages, notamment de femmes, qui n'avaient auparavant jamais eu de relation avec un conjoint violent et se sont retrouvées très déstabilisées à la première beigne.

Une fois qu'elles ont réussi à sortir de la relation (quel que soit le temps que ça ait pu prendre), elles ne sont pas retombée dans une relation violente.

Certes, des femmes vont de relation violente ou toxique en relation similaire. Mais ça ne serait pas une généralité.

La violence peut certes arriver à cause de l'autre. Il m'est arrivé, devant des attitudes insupportables répétées, d'avoir envie de coller une baffe à une compagne. Mais entre l'envie et l'acte, il y a un monde. Notamment de se sentir autorisé à le faire.
53820
Citation de iktomi :
Et j'ai bien envie d'ajouter que ce n'est pas parce-que tu ne connais pas certains concepts qu'ils n'existent pas...

Ah mais je les connais. Et si j'étais taquin (et je suis taquin), j'ajouterais : hélas… Car les connaître ne me console évidemment pas de leur vilaine mollesse épistémologique. Deleuze l'a bien dit : un concept se doit aussi d'être beau.

L'ironie délicieuse de la situation, c'est que le seul concept que jamais tu ne croiseras sur ta route de groupie des concepts, c'est celui d'ironie. Tu viens d'en donner une nouvelle preuve.
Pourtant, le doute m'assaille : la phrase « je suis également convaincu qu'on est tous capables de ne pas passer à l'acte » est un tel énergumène philosophique, un tel funambulisme de pensée, un arbitraire tellement déconcertant, un idéalisme si péremptoire, que je suis obligé d'y voir du quatorzième degré. Serais-tu finalement un gouailleur ? Serais-tu léger et imprévisible ? Tu serais sauvé dans ce cas :diable:

53821
On n'est pas tous capables de réfréner nos instincts violents c'est une certitude. Va faire un tour en hôpital psy et tu t'en rendras vite compte. Il y a quand-même des cas pathologiques, on ne peut le nier.
Édit : je répondais au dernier paragraphe d'Ikto

[ Dernière édition du message le 09/09/2024 à 00:16:38 ]

53822
Je parlais évidement en dehors de cas pathologiques et/ou exceptionnels... Mais jamais je ne parlerais "d'instinct", c'est un mot creux qui signifie tout et rien.

Will, je ne suis pas certain du sens que tu as compris du passage que tu site, et partant je ne comprends pas bien la position que tu déroule ensuite... J'ai presque l'impression que tu te contredis d'une ligne à l'autre. J'imagine que ce n'est pas le cas, mais il me manque des billes je crois.
Ma source semble être la même que la tienne : des témoignages de victimes ainsi que des psychologues et psychiatres qui expliquent que ce sont des "roles" (le passif agressif, la victime... parfois un sauveur) qui peuvent tourner, et un mec violent avec une personne ne le sera pas forcément avec une autre. (et en aucun cas je disais que "certaines femmes / certains types de femmes rendent les mecs violent", bien entendu)

Sinon, je sent que je vais pas tarder à repartir dans mon mutisme pour quelques mois tellement c'est imbuvable et pénible de discuter sur AF... et ici je vise spécifiquement celui qui cherche la merde. (je n'ai plus l'énergie de prendre des gants)

[ Dernière édition du message le 09/09/2024 à 00:42:55 ]

53823
Citation de iktomi :
des psychologues et psychiatres qui expliquent que ce sont des "roles" (le passif agressif, la victime... parfois un sauveur) qui peuvent tourner

C'est le triangle de Karpman (victime/bourreau/sauveur).
Mais pour en avoir pas mal parlé avec des psy et avoir lu quelques trucs sur le sujet, ça parle surtout des rapports sociaux de groupe en général(au moins 2 personnes) pas spécialement de la violence.
53824
Citation de Will Zégal :
Mais entre l'envie et l'acte, il y a un monde. Notamment de se sentir autorisé à le faire.

Absolument. C'est une inhibition qui sauve énormément de gens.
53825
Je trouve dommage que cette discussion finisse en queue de poisson.
Ikto, si je peux me permettre? Ton argumentation était assez intéressante.
Se réfugier dans le mutisme suite à l'attaque "légitime " ou pas de mr_phy est navrante, c'est la loi du débat. C'est pas pour un tout petit bout de texte qu'il faut se sentir offusquer. C'est dommage et j'en suis désolé.
https://www.reddit.com/r/Ghost_in_the_Shell/comments/65ba65/i_thought_what_id_do_was_id_pretend_i_was_one_of/

y'a pas à tortiller du cul pour chier droit

[ Dernière édition du message le 11/09/2024 à 00:09:07 ]