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opinion Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?

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Sujet de la discussion Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?

Bon, celui-là il me manquait comme thread.

J'ai mis longtemps à le conceptualiser, mais là, je crois que c'est bon.

C'est parti...

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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54891
Non mais c'est sûr que la paysannerie recouvre des métiers qui ne peuvent pas se comparer selon la taille des exploitations.
54892
Citation :
Alors oui, c'est un chouette métier et une passion, mais non, c'est pas toujours une sinécure. Avant de le faire, j'ai fait plein d'autres métiers (sauf l'usine) et pratiquement tous me plaisaient (sinon je n'y restais pas), voire beaucoup. Et c'étaient quand même du travail. Et il y en a d'autres qui étaient plus cools que musicien.


@Will, j'ai toujours eu peur que tout ces tracas me dégoutent de la musique, raison pour laquelle j'ai toujours voulu que ça reste quelque chose qui ne me fournisse pas mon pain quotidien...

One Breath III : WBBTMR - One Breath III

"Bunt Magnet strums the strings of nostalgia and sarcasm with equal flair.". Bah quoi ? Y a pas mort d'homme hein...

54893
Citation de Will Zégal :

xHors sujet :

Citation de sonicsnap :
j'admets personnellement ne pas avoir trop bossé :clin: puisque travail et hobby se confondaient.


Chaque cas est différent, mais je recuse l'idée que ça ne serait pas un travail sous prétexte qu'on fait ce qu'on aime.


Oui, Will, je comprends ton point de vue. Mais ce qui me fait dire ça, c'est qu'avant de gagner ma vie avec la musique, j'ai eu d'autre différents emplois et qu'est-ce que je faisais quand j'avais fini ma journée? Je m'empressais de faire de la musique. C'était mes loisirs.

D'où mon ressenti, quand la musique est devenue mon métier, que je consacrais enfin ma vie à mes loisirs.
Alors bien sûr, je ne faisais pas ça en dilettante. Ce qui implique que si bien souvent je faisais ça dans la joie et ça rejoignait complètement mes activités de loisirs, il y avait aussi des moments où j'avais à gérer des obligations pour lesquelles je pouvais avoir le sentiment de partir travailler (sans trop de peine toutefois parce que je savais pourquoi je le faisais, c'est à dire in fine pour ce qui me plaisait).
Mais bon, en même temps, tout ça ressemblait furieusement à ce que je faisais auparavant avec mon groupe de Lyon, pour mon bon plaisir, en dehors de mon temps de travail.
En plus, avec mon groupe professionnel, quand on partait pour des tournées ou pour enregistrer un disque, j'avais vraiment l'impression de vivre des super vacances!

Voilà pourquoi, pour moi, tout ça est quand même assez ambigu et pourquoi je différencie nettement cette période de celles où j'avais des métiers plus conventionnels.

[ Dernière édition du message le 05/12/2024 à 17:34:40 ]

54894
Je comprends et je suis en gros d'accord. Si je suis resté dans la musique malgré ses aspects chiants et surtout sa précarité, c'est bien parce que j'y trouve mon compte.
Mais j'ai aussi trouvé mon compte dans d'autres métiers, avec en gros la même balance de trucs relous et de plaisir, voire d'éclates.
Sauf qu'effectivement, la musique va bien au delà du simple plaisir. C'est quelque chose de plus profond.

will_bru : je comprends complètement et je respecte.
J'ai longtemps joué en duo avec un gars qui était postier. Il avait la même position que toi, avec en plus ceci : il m'a dit que quand il a eu son premier enfant et qu'il a été titularisé à La Poste, il s'est dit qu'il y aurait toujours des couches pour le gamin et du lait pour ses biberons.
Bref, non seulement il ne voulait pas mêler à la musique ces aspects "métier" chiants (il a d'ailleurs ensuite monté un truc 100 % associatif qui ne joue QUE pour des trucs associatifs), mais il a fait le choix d'une certaine sécurité. C'est tout à fait respectable.
54895
Non

On the internets, nobody knows you are a dog

Mes sons

54896
C'est bien argumenté Roth :bravo:
54897
N’est-ce pas

On the internets, nobody knows you are a dog

Mes sons

54898
Moi j'ai toujours aimer mater des films. Résultat : projectionniste. J'aime mon métier :mrg:

Plus sérieusement il est évident qu'il est souhaitable pour tous d'être épanoui dans son métier. Mais pour les arts et la culture c'est un peu différent je trouve, parce que l'investissement est beaucoup plus personnel, en particulier dans l'art. On ne va pas te juger sur tes compétences professionnelles, enfin pas uniquement car oui ça compte aussi, mais on va aussi te juger sur ce qu'il y a en toi. Sur ce que tu produis sur un public.
Autant j'ai été passionné et très impliqué dans la musique dans ma jeunesse, autant j'ai vite renoncé à toute prétention d'en vivre et je ne le regrette pas. Ce genre de métier m'aurait beaucoup trop mis la pression. La musique est toujours demeurée un loisir finalement, comme regarder un film, bricoler ou faire un tour de moto.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

[ Dernière édition du message le 06/12/2024 à 00:43:28 ]

54899
Oui, ça doit être chouette d'être projectionniste! Ce que je peux dire dans mon travail de musicien, c'est que je n'ai jamais risqué le "burn-out". C'est d'autant plus heureux que je suis naturellement quelqu'un de très lent et que j'ai quand même pu travailler à mon rythme..
54900
Je ne sais plus dans quel sujet on a parlé récemment des IA où je disais que ceux qui font confiance aux IA doivent se préparer à des désillusions...

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-science-cqfd/mensonges-de-l-ia-parthenogenese-des-requins-et-tempetes-solaires-au-clair-de-la-une-7275371