Sujet Les questions auxquelles on n'a pas les réponses mais un AFien peut les avoir

Hors sujet : BB > ok ! En fait, je te vois assez souvent chercher des solutions softs diverses et variees et j'hesitais a proposer des apps pour linux...

Hors sujet : Pourquoi pas ?
Mon idée à terme est de me mettre à la zique sous linux. Bon, j'ai pris du retard sur la maîtrise de l'OS, alors...

Hors sujet : Oui mais t'inquietes pas, pendant ce temps Linux a fait de gros progrès et désormais on s'y adapte en quelques minutes à peine.

Citation : Message important et urgent !

Y'a des pros de la machine à laver là ?

La notre est en rade, elle embraye plus les étapes des programmes et impossible même en faisant tourner le bouton de la faire essorer.

Y'a pas une astuce ?

Ou alors est ce que, comme je le pense, c'est l'électronique qui est naze auquel poubelle ?

Citation : Il y a déjà quelques mois, le philosophe très médiatisé Alain Finkielkraut a provoqué un débat, en disant que malgré ce que veulent tenter de faire croire certaines personnes politique, la culture de banlieue n’est pas une culture mais une sous-culture.
Passons l’aspect premier et insultant que peut avoir sa déclaration, passons même ce que Finkielkraut a pu vouloir dire ou pas, ses propos ne se résumant pas à cette phrase et ayant des implications politiques bien plus vastes totalement hors-sujet, pour réfléchir simplement au contenu de sa phrase en utilisant les notions de marché linguistique de Bourdieu.
Tout d’abord, Finkielkraut a sorti cette phrase suite au fait que Ségolène Royale ait cité diam’s dans un discours, que Jack Lang se soit déclaré fan de slam, et que Sarkozy ait obtenu le soutient de Doc Gyneco.
Ensuite, il faut définir culture et sous culture : La culture étant celle légitime majoritairement dans la société. La sous-culture n’a pour sa part de valeur que dans un marché spécifique et beaucoup plus restreint.
La culture est donc celle des classiques littéraires, des grands auteurs, celle qui utilise le langage dominant, grammaticalement irréprochable et qui porte une légitimité tacite.
Le langage qui est estampillé « de banlieue » n’a pour sa part aucune légitimité auprès des institutions. Il aura plutôt une tendance à être pénalisé si on l’utilise dans le marché scolaire, il sera pénalisant dans la plupart des domaines professionnels. On ne peut clairement pas l’assimiler à la culture, mais à une sous-culture.
On peut alors se demander pourquoi les hommes politiques tenteraient de faire passer pour culture ce qui est une sous-culture.
La fait est que le langage « de banlieue » représenté par la conception que les hommes politiques en ont, c'est-à-dire par le rap, a une valeur que cela soit avéré ou non, (on réfléchit toujours selon les termes du marché linguistique de Bourdieu) dans certains milieux populaires. Il y a donc recherche de profit des hommes politiques qui essaient de s’approprier par le biais de références qu’ils espèrent communes avec une partie des classes populaires (le slam, diam’s, etc) un langage qui parle à ces dernières. On est dans la même situation que Pierre Bourdieu décrit dans « le marché linguistique » lorsqu’il raconte l’anecdote du maire Béarnais qui va parler en Béarnais à des Béarnais lors d’une fête béarnaise et des journaux locaux saluant l’initiative. Je cite :
« Pour qu’il y ait condescendance, il faut qu’il y ait écart objectif : la condescendance est l’utilisation démagogique d’un rapport de force objectif puisque celui qui condescend se sert de la hiérarchie pour la nier ; au moment même où il la nie, il l’exploite. »

Citation : Ensuite, il faut définir culture et sous culture : La culture étant celle légitime majoritairement dans la société. La sous-culture n’a pour sa part de valeur que dans un marché spécifique et beaucoup plus restreint.
La culture est donc celle des classiques littéraires, des grands auteurs, celle qui utilise le langage dominant, grammaticalement irréprochable et qui porte une légitimité tacite.
Le langage qui est estampillé « de banlieue » n’a pour sa part aucune légitimité auprès des institutions. Il aura plutôt une tendance à être pénalisé si on l’utilise dans le marché scolaire, il sera pénalisant dans la plupart des domaines professionnels. On ne peut clairement pas l’assimiler à la culture, mais à une sous-culture.

Citation : On est dans la même situation que Pierre Bourdieu décrit dans « le marché linguistique » lorsqu’il raconte l’anecdote du maire Béarnais qui va parler en Béarnais à des Béarnais lors d’une fête béarnaise et des journaux locaux saluant l’initiative.

Citation : Passons l’aspect premier et insultant que peut avoir sa déclaration

Citation : passons même ce que Finkielkraut a pu vouloir dire ou pas

Citation : en utilisant les notions de marché linguistique de Bourdieu.

Citation : Ensuite, il faut définir culture et sous culture : La culture étant celle légitime majoritairement dans la société. La sous-culture n’a pour sa part de valeur que dans un marché spécifique et beaucoup plus restreint.
La culture est donc celle des classiques littéraires, des grands auteurs, celle qui utilise le langage dominant, grammaticalement irréprochable et qui porte une légitimité tacite.
Le langage qui est estampillé « de banlieue » n’a pour sa part aucune légitimité auprès des institutions. Il aura plutôt une tendance à être pénalisé si on l’utilise dans le marché scolaire, il sera pénalisant dans la plupart des domaines professionnels. On ne peut clairement pas l’assimiler à la culture, mais à une sous-culture.

Citation : La fait est que le langage « de banlieue » représenté par la conception que les hommes politiques en ont, c'est-à-dire par le rap

Citation : Il y a donc recherche de profit des hommes politiques qui essaient de s’approprier par le biais de références qu’ils espèrent communes avec une partie des classes populaires (le slam, diam’s, etc) un langage qui parle à ces dernières