Sujet Les questions auxquelles on n'a pas les réponses mais un AFien peut les avoir
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Number-6
Voilà un topic qui sert à s'informer, à poser des questions pour resoudre les tracas du quotidien.
J'inaugure avec :
J'ai cuit des oeufs un peu façon omelette, conservés entre 36 et 48h au frigo, je les ai réchauffé et là je sens mon bide trop chelou.
Quelqu'un sait combien de temps ça se garde sans risque ?
Rifki
Si vous me le permettez je vais répondre clairement à poussin.
Les premiers albums de Pantera c'est, de la variété. Les derniers albums de Pantera, c'est de la Pop.
Voilà voilà
El Migo
Djeeloo
Variété -> mot français
Tout simplement
L'esprit c'est comme un parachute: Il marche mieux quand il est ouvert.
Dr Pouet
Hit !
C'étaient des humoristes, des grinceux, des satyriques, des moqueurs...
Jean Amadou, Anne-Marie-Carrière étaient des chansonniers (qui savaient certes chanter, et Ô comment !).
Le terme de "variétés" est apparu dans les cabarets et autres lieux de perdition jusques aux music-hall(s) par la seule raison que le programme était varié.
Dans le music-hall classique, en anglaise* on avait par exemple un ventriloque, en américaine* un dresseur de chats, en lever-de-torchon* un imitateur et, enfin, la vedette (qui pouvait être Django, par exemple).
* L' "anglaise" ou "vedette anglaise" ouvrait le bal (c'était la fonction la + redoutée et la + redoutable; jamais + de 10 minutes -l'équivalent de 3 chansons de l'époque-), l' "américaine" ("vedette américaine", tout aussi française qu'une autre, du reste) commençait à faire parler d'elle et passait en deuxième partie de programme avec 20 minutes de présentation; le "lever de rideau/torchon " quant-à-lui avait déjà sa réputation et des recommandations dans le métier : il avait droit parfois jusque 30-40 minutes et c'était un rôle très délicat puisqu'il fallait faire montre de retenue pour éviter de faire de l'ombre à LA vedette qui arrivait, elle, après l'entracte.
Jacques Brel (mort ce jour il y a exactement 41 ans), ayant fait fi de toutes ces conventions, déstabilisa carrément Philippe Clay dont il faisait les américaines puis ses levers-de-torchon. Il bazarda tant la sauce dans ses premières-parties que ce fut la fin de la carrière de Clay.
Et le début de Brel.
Ces gens étaient tous issus de cabarets rive-gauche où se côtoyaient aléatoirement magiciens, chansonniers, auteurs, contorsionnistes et musiciens, entre autres montreurs de serpents ou d'imitateurs de canaris.
C'est une époque où il y avait, de fait, de la variété.
Il n'y a plus de "variété" de nos jours. Chaque chanson d'untel pourrait très bien, "interchangeablement", être chantée par un autre et l'on s'en foutrait totalement.
Le staracademy system aura encore remporté le gros lot.
Il n'y a plus de variété, le terme lui-même est galvaudé.
Après-tout, Nicolas Poussin est-il au Ciel, lui qui savait si bien nous les peindre ?
Restera-t-il populaire ?, c'est une autre question...
oryjen
1° Si un type d’un TV crochet quelconque reprend une « vraie » chanson, c’est quoi ?
2° Si un vrai chansonnier reprend une chanson de merde et lui donne une autre couleur, plus profonde, c’est bien ou pas ?
F'est ecftrêmement fimple (enfin pour moi):
1° S'il a saisi le truc, il le fait bien et c'est de la (bonne) chanson. S'il n'a rien capté, il s'en tient à l'apparence extérieure, et ça donne de la merde (souvent typée variété, quand Monsieur a du style, parfois typée juste caca quand Monsieur (ou Mademoiselle, hein pas de machisme mal placé) est en-dessous de tout).
2° Bin généralement c'est excellent. Quand Brassens reprend Patachou ou Moustache ("Elégie à un rat de cave" par exemple), le truc se retrouve sublimé, bourré d'embryons d'allusions, de renvois à d'autres passages de ses chansons à lui, alors qu'il s'en tient au texte et à la musique originales!
Je tiens à bien préciser qqch dans ma pensée: On peut être un gros naze (ou une etc...) avec une technique impeccable.
Dave c'est vraiment de la variété merdique, sans aucune portée autre que sentimentale à deux balles, c'est vraiment rien du tout, mais les arrangements sont honnêtement réalisés, et le type sait chanter (pas comme certain(e)s nazebroques sans leur cher auto-thunes, qui n'ont même pas la fierté du petit artisan honnête mais sans ambition).
Aujourd'hui il y en a pas mal juste à la frange, pour diverses raisons... La frontière est moins tranchée qu'à une époque...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 09/10/2019 à 23:05:21 ]
Anonyme
(pas comme certain(e)s nazebroques sans leur cher auto-thunes, qui n'ont même pas la fierté du petit artisan honnête mais sans ambition).
C'est qui le meilleur à l'auto-thune ? Y'en a un(e) ?
[ Dernière édition du message le 10/10/2019 à 01:34:10 ]
gloglo125
'voyez la dune là-bas ?... Ben derrière, y'a les plus belles roses des sables de tout le Niger... Eh ben elle a voulu aller voir !
Poussin du Ciel
Javier Guante Hermoso
Attention, Koko : un chansonnier n'est pas un auteur ou chanteur. Ce terme regroupe bien + largement les "rats de cabaret" qui se moquaient ouvertement de l'actualité politique.
C'étaient des humoristes, des grinceux, des satyriques, des moqueurs...
Jean Amadou, Anne-Marie-Carrière étaient des chansonniers (qui savaient certes chanter, et Ô comment !).
Le terme de "variétés" est apparu dans les cabarets et autres lieux de perdition jusques aux music-hall(s) par la seule raison que le programme était varié.
Dans le music-hall classique, en anglaise* on avait par exemple un ventriloque, en américaine* un dresseur de chats, en lever-de-torchon* un imitateur et, enfin, la vedette (qui pouvait être Django, par exemple).
* L' "anglaise" ou "vedette anglaise" ouvrait le bal (c'était la fonction la + redoutée et la + redoutable; jamais + de 10 minutes -l'équivalent de 3 chansons de l'époque-), l' "américaine" ("vedette américaine", tout aussi française qu'une autre, du reste) commençait à faire parler d'elle et passait en deuxième partie de programme avec 20 minutes de présentation; le "lever de rideau/torchon " quant-à-lui avait déjà sa réputation et des recommandations dans le métier : il avait droit parfois jusque 30-40 minutes et c'était un rôle très délicat puisqu'il fallait faire montre de retenue pour éviter de faire de l'ombre à LA vedette qui arrivait, elle, après l'entracte.
Jacques Brel (mort ce jour il y a exactement 41 ans), ayant fait fi de toutes ces conventions, déstabilisa carrément Philippe Clay dont il faisait les américaines puis ses levers-de-torchon. Il bazarda tant la sauce dans ses premières-parties que ce fut la fin de la carrière de Clay.
Et le début de Brel.
Ces gens étaient tous issus de cabarets rive-gauche où se côtoyaient aléatoirement magiciens, chansonniers, auteurs, contorsionnistes et musiciens, entre autres montreurs de serpents ou d'imitateurs de canaris.
C'est une époque où il y avait, de fait, de la variété.
Il n'y a plus de "variété" de nos jours. Chaque chanson d'untel pourrait très bien, "interchangeablement", être chantée par un autre et l'on s'en foutrait totalement.
Le staracademy system aura encore remporté le gros lot.
Il n'y a plus de variété, le terme lui-même est galvaudé.
Après-tout, Nicolas Poussin est-il au Ciel, lui qui savait si bien nous les peindre ?
Restera-t-il populaire ?, c'est une autre question...
Très intéressant, vraiment. #aujourdhuijaiapprisquelquechosesuraf
Rifki: t'as déjà écouté Projects in the jungle de Pantera? Il est assez fun en fait
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