il y a une part de plaisir égoïste, c'est certain (notamment chez ceux qui prennent en appartement un chien fait pour de grands espaces) mais pour ce que j'en ai vu, avec ma fille le partage avec l'animal était sincère et réciproque : la chienne savait qu'elle passerait un bon moment.
Je miserais plus la plupart du temps sur l'inconscience. Ce qui n'empêche pas la sincérité.
Surtout qu'il y a de plus en plus de gens qui n'ont jamais tellement vécu avec des animaux. La plupart des occidentaux, urbains, sont de plus en plus déconnectés de la nature et des mondes animaux et végétaux.
On a pu avoir des parents qui ont eu chien ou chat, mais ça ne dit pas grand chose de ce qu'est concrètement le temps, les obligations, les frais et les contraintes qu'implique de prendre un chien, surtout un gros chien de travail.
Malheureusement de ce que j'ai connu les SDF se déchargent pas mal de ce qu'ils subissent sur leurs animaux - tout en les aimant.
Encore une fois pour moi l'attachement à un animal n'est pas dénué d'ambiguïté.