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Le Pub de l'écologie

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Sujet de la discussion Le Pub de l'écologie
Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
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Ils ont bien fait une gare TGV loin de la ville, en zone inondable, non desservie par les transports en commun, avec une seule petite route d'accès voiture, pas reliée aux autres lignes de train et quasiment pas desservi par des TGV.

Donc un tramway dans la pampa pour la beauté du geste et pour financer le BTP local, ça me parait crédible.

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

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Yeah ! Y a pas qu'à Nancy que les politiques sont faites sous LSD ! Ici c'est les bus électriques qui ont été remplacés par un tramway qui ne fonctionne pas et dont les travaux ont couté des dizaines et des dizaines de millions d'€, qui 20 ans après est foutu à la benne alors que les travaux sont même pas payés, et qui est remplacé par un tramway diesel sur pneus.
La classe, ou pas ?
A noter que le maire initial qui a autorisé ça (André Rossinot), depuis tricard, s'est fait tout petit mais en loucedé est devenu président de l'intercommunalité, avec son salaire non décidé par des grilles nationales mais auto proclamé. Belote, re, dix de der.:bave:

[ Dernière édition du message le 28/11/2018 à 11:08:49 ]

14314
pour en revenir au plus global :
Citation :
À l’échelle européenne, le paquet climat-énergie a fixé en 2014 de nouveaux objectifs à
l’Union européenne pour 2030 (Direction générale de l’énergie et du climat, 2015) :
- 40 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990 ;
- 27 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique ;
- 27 % d’économies d’énergie


quand même 27% d'économie d'énergie. La discrétion est de mise là-dessus. Visiblement on ne compte que sur l'amélioration des techniques et rendements pour les atteindre.

lol


pour ceux qui voudraient de lecture, voici la source indirecte
https://agritrop.cirad.fr/582103/1/These%20LeThanh.pdf

Non je ne mettrai pas de pull

[ Dernière édition du message le 28/11/2018 à 11:18:14 ]

14315
tout à fait djardin.

Citation :
quasiment pas desservi par des TGV.
Alors, elle est "en phase de montée progressive en charge", qu'ils disent dans les plaquettes.
Ils espèrent bien faire le maximum pour qu'in fine tous les trains soient détournés là-bas.
Voici comment ils procèdent : en parallèle à la nouvelle gare des lapins, ils ont "refait" l'accès à la gare du centre ville. Maintenant, pour la dépose minute, il faut monter au 3° étage du parking, prendre un ticket, entrer dans le parking, déposer son passager qui redescendra 2 des 3 étages à pied par l'escalier, pendant que la voiture fait demi-tour dans le parking (pas de sortie distincte de l'entrée, pas de point de retournement prévu, on fait demi-tour dans l'allée centrale) et ressort par la barrière par laquelle elle est entrée.
Par un exceptionnel fait du hasard, les 15 premières minutes du parking P3 (celui réservé à la dépose minute) sont gratuites : ce qui fait que généralement, on arrive à ressortir sans payer.
Ce subtil montage permet en toute légalité d'appeler cette manœuvre un "dépose-minute". Aucun recours n'est viable, puisque la dépose-minute est réelle... le fait qu'elle nécessite de monter avec son véhicule 3 étages de parking, de prendre un ticket (en papier, qui se révèlera inutile), faire demi-tour dans l'allée centrale et obliger le passager à redescendre à pied 2 des 3 étages montés en voiture, tout cela n'a aucune sorte de valeur. :noidea:

[ Dernière édition du message le 28/11/2018 à 11:18:37 ]

14316
Ouais, enfin la gare du centre-ville, quand t'arrive en train, t'as pas de voiture et hop, t'es direct au tramway, en centre-ville. Donc les automobilistes sont emmerdés, mais les autres ça va.

La gare inondable, quand t'es à pieds, faut marcher, prendre un bus (pris dans les bouchons), changer pour un tram et y aller. Donc chiant.
Mais en voiture, t'as qu'une seule petite route, et bim, ça bouchonne, donc chiant aussi.

Et niveau TGV, ben personne n'a intérêt à aller à la gare inondable, puisque si t'as un changement, tu rajoutes au moins 1h de transport en commun pour reprendre le 2eme train au centre-ville. Donc quitte à avoir une heure de trajet de perdu, je préfère soit un train qui va pas vite, mais où je reste assis sans changement.
Soit 1h en ville, ou je peux attendre dans un café, manger un truc ou visiter.
Et si t'as pas de changement, t'arrive loin de tout.

Donc tant que les gens peuvent, les gens évitent cette gare !

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

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Citation :
Donc tant que les gens peuvent
Ce que je veux dire est qu'ils font tout, pour qu'à terme, les gens ne "puissent plus".
14318
https://www.rtbf.be/info/regions/detail_jacques-van-de-velde-ne-laboure-plus-ses-champs-depuis-1994?id=10083234&utm_source=rtbfinfo&utm_campaign=social_share&utm_medium=fb_share&fbclid=IwAR1mskljBNBbCDLgyJl0XJE0gHkxHq9yGIR-QfOcdLi6fVotoLfqIA_CpNo

Jacques Van de Velde est agriculteur depuis 44 ans. Depuis 1994, il n'utilise plus de charrue. Son tracteur tire un déchaumeur, un outil canadien conçu pour effectuer un travail superficiel au niveau du sol. L'exploitant agricole explique: "Quand les dents sont au sol, elles tournent avec l'avancement du tracteur et elles grattent le sol. Ce qui permet d'avoir un petit déchaumage de quelques centimètres. Grâce à sa largeur, je peux travailler beaucoup d'hectares par jour. Je passe plusieurs fois dans l'inter-saison. Cela m'aide à éviter la charrue. Cela fait germer toutes les mauvaises graines le plus rapidement possible avant de passer le semoir".

Un sol particulier

Dans cette région, le sol a certaines caractéristiques. Jacques Van de Velde poursuit: "Nous nous trouvons dans une zone où il y a des cailloux et même de la roche. Une charrue dans les cailloux ne fait pas bon ménage".

Eviter l'érosion

Pol Braine s'est spécialisé dans le matériel agricole de précision. Depuis une vingtaine d'années, il invite les agriculteurs à ne plus labourer le sol notamment pour éviter l'érosion. Pol Braine explique: "L'érosion, c'est tout simplement le fait que nous essayons d'éviter que la terre, sur des terrains en pente, ne s'écoule sur les routes ou dans les villages. Le fait du non labour maintient la matière organique en surface. Ce qui retient l'eau tout simplement. Elle s'infiltre mieux dans la terre".

D'autres avantages

Pol Braine voit d'autres avantages dans le non labour: "Si vous labourez un sol, il faut deux mois pour se régénérer, pour se remettre dans un état normal de vie au niveau microbien. Si on travaille en non labour, dans ce cas la vie microbienne reste en place et se développe. L'université de Leipzig en Allemagne a prouvé qu'en quatre ans, on multiplie la quantité de verres de terre par trente-huit au mètre carré. Aussi, au niveau de la portance des sols, c'est très important. Un outil lourd qui passe sur un sol labouré va s'enfoncer. Ce même outil lourd qui passe sur un sol non labouré depuis plusieurs années ne va pas s'enfoncer parce qu'il y a toujours cette charpente de matières organiques en surface. Ce qui fait que le sol résiste".

Pas de regrets

Jacques Van de Velde ne regrette pas ses choix. Un seul tracteur suffit pour cultiver ses 150 hectares: "Moi, avac un tracteur, je fais la totalité du travail. Ce qui réduit les intrants, le mazout. Cela réduit les problèmes d'effets de serre, l'émanation de CO2 dans l'atmosphère".

Pour cet agriculteur, c'est tout bénéfice pour la planète et pour son portefeuille.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Le (mauvais) fait de retourner la terre on en a déjà parlé dans "Alerte Jardinage".
Le labour mécanique, outre ceux cités ci-dessus, présente un autre inconvénient, situé en sous-sol. On appelle ça "la semelle". C'est le résultat direct du labour: le tracteur force en tirant la charrue, il exerce donc une pression sur le sol, qu'il comprime et tasse. Le soc de la charrue casse la croûte supérieure, mais sous lui, au-delà donc de ce qu'il peut atteindre, la semelle se forme. Plus on laboure, plus la semelle durcit. Plus la semelle durcit, plus il faut demander de force au tracteur pour la casser. Plus on demande de force au tracteur, plus il va exercer de pression sur la semelle, donc plus la semelle va durcir, donc il faudra encore plus de force au prochain labour, ...
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