Le Pub de l'écologie
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Anonyme
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
#Houba
C'est vaguement ce qui est laissé entendre pour les bâtiments "modernes" depuis les années 50 mais ça ne se base sur aucune justification technique, en réalité c'est faux. Il n'a jamais été prévu qu'un bâtiment post 1950 soit détruit après 100 ans, c'est une problématique réelle d'ailleurs.
Citation :Entre une rangée mitoyenne avec un ou plusieurs étages et une rangée pavillonnaire, pour le même nombre d'habitants, l'utilisation de l'espace est bien plus rationnel dans le premier cas. Longueur des réseaux à créer/entretenir (routes, égouttage, électricité, gaz, etc), économies de chauffage, déplacements plus courts, préservation de terres agricoles ou d'intérêt écologique... ce ne sont pas les arguments qui manquent.
C'est beaucoup plus complexe que ça et encore une fois c'est au cas par cas.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
linn134
Si la densité d’habitation n’est pas assez élevée, c’est quasi impossible d’avoir des commerces et services de proximité ainsi que des transports en commun.
C'est valable si tu considères que l'économie dicte le mode de vie. Selon le paradigme actuel c'est en effet le cas, mais un changement radical, lié en grande partie aux problèmes écologiques, risque de faire bouger les choses. Si tu regardes les mouvements des populations sur les dix dernières années tu t'apperçois que de plus en plus d'actifs sortent de la ville, pas les plus pauvres et le niveau de qualification ce ces mêmes actifs est en hausse.
En gros le CSP+, population largement représentée dans les centres, sort de cette zone dense pour aller chercher plus d'espace. Ce qui pose un autre problème d'ailleurs.
D'autre part le morcellement de l'immobilier tend vers son maximum. On a découpé les anciens appartements pour en produire deux ou trois dans un seul mais la quantité de biens "découpables" et disponibles n'est pas infinie.
Ensuite les infrastructures sont elles-mêmes limitées, on est loin d'avoir atteint le nécessaire et déjà on se heurte aux limites physiques de ce qui est possible sans tout remettre en question. Évidemment si on considère que ces infrastructures ne sont pas nécessaires il est plus facile de ne pas les financer. Encore un autre débat.
Pour faire court : la capacité d'accueil d'une ville n'est pas infinie, la densification pose des questions qu'il faut traiter très vite et sur lesquelles nous avons déjà trop de retard (ça va être long, douloureux et ça va coûter très cher).
Vivre en ville s'appuie sur un choix collectif, aujourd'hui la parole n'est pas aux habitants ce qui est dommageable d'un point de vue social. Le modèle ne fonctionne que si les règles sont justifiées et admises. Ce qui n'est pas le cas à l'heure actuelle. Quand certains collectifs mettent en avant la qualité de vie on leur répond qu'ils ne s'intéressent qu'à eux-mêmes. Je l'ai entendu de trop nombreuses fois dans des tentatives de discussions avec les mairies.
On parle de lieu de vie, on touche à l'intime et au nécessaire, on ne peut absolument pas gérer cela comme on raisonne dans d'autres domaines.
Le sujet est extrêmement vaste, tout est interdépendant. Pour traiter de ces questions au quotidien je peux vous dire qu'on est très souvent dans l'absence de réponse concrète et qu'on navigue à vue. C'est agaçant pour un comptable mais c'est passionnant pour un architecte ou un urbaniste. À défaut d'être lucratif.
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"001001001111010010010010100010 !" Mireille DAC.
Djardin
Pas vraiment d'accord. Il ne faut pas s'arrêter à la problématique des grandes villes. En zone rurale, hors exploitation agricole, le noyau d'habitat historique c'est le village et ses commerces locaux. Entre la boulangerie, la boucherie, l'épicerie, la pharmacie... à 100 ou 200 mètres parcourus à pieds et la maison à 5 kilomètres parcouru dans 95% des cas en voiture, l'impact environnemental global n'est pas du tout le même.
Je ne sais pas ce qu'on met dans "grande" ville, mais depuis qu'on est passé de Toulouse à Annecy, on se rend compte que les distances changent : la ville est minuscule, tout est à côté ! chaque fois qu'on va quelque part, on regarde sur la carte, ça à l'air loin et ... ben ça prend moins de 5 minutes à vélo.
Et c'est pas un tout petit village, hein, ça reste une ville avec plusieurs zones industrielles en périphérie.
Mais même ça, la zone industrielle qui parait loin (c'est hors de la "ville", faut traverser la rivière, passer l'autoroute ... ) en vrai c'est à 5 minutes à vélo.
Historiquement, une ville ça date souvent d'avant 1900, donc c'est pas fait pour les voitures, donc les déplacements se font très facilement à pieds !
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
Dr Pouet
C'est valable si tu considères que l'économie dicte le mode de vie.
Je parle tout simplement des contraintes comme aller travailler, se nourrir, et autres besoins ou loisirs, un peu moins fréquents mais quand même récurrents.
Il y a tout simplement une densité critique à atteindre pour avoir des commerces, services et transports à proximité.
L’antithèse est le tissu pavillonnaire avec des jardins conséquents.
[ Dernière édition du message le 14/05/2019 à 12:59:52 ]
#Houba
Il y a tout simplement une densité critique à atteindre pour avoir des commerces, services et transports à proximité.
L’antithèse est le tissu pavillonnaire avec des jardins conséquents.
Historiquement, une ville ça date souvent d'avant 1900, donc c'est pas fait pour les voitures, donc les déplacements se font très facilement à pieds !
Pour info traverser la ville à pieds prends moins de 30 minutes.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
linn134
Je parle tout simplement des contraintes comme aller travailler, se nourrir, et autres besoins ou loisirs, un peu moins fréquents mais quand même récurrents.
Des choses qu'il est absolument impossible de faire en dehors d'une grande ville donc ?
Il faut bien voir une chose: l'inertie propre à la question du mode d'habitation fait que toute orientation prise aujourd'hui ne peut pas être remise en question avant des dizaines d'années. Hors on se trouve à un instant critique où il faut faire des choix écologiques et sociétaux, plus on reporte et plus les dommages seront graves.
Est-on en capacité de continuer à faire croître les villes ? Difficilement et lentement.
Est-on certains que la ville en tant que lieu d'habitation est ce qu'il faut imposer à tout prix ? Personnellement je ne suis pas convaincu. Pourtant j'y vis depuis toujours, j'y travaille et c'est exactement l'objet de mon travail quotidien. Malgré tout cela je doute fortement que ça soit la meilleure solution d'habitat.
Existe-t-il des alternatives à l'hyperdensification ?
Oui. Mais c'est plus compliqué que d'empiler sans réfléchir et je ne suis pas certain qu'on en ait la capacité. D'autres pays l'ont.
Va t-on résoudre les manques d'infrastructures ?
Ça se pourrait mais on n'en prend pas le chemin. Pour cela il faut avoir une vision collective, ce qui n'est pas du tout la direction prise, on va essentiellement vers une suppression des services.
La question environnementale est-elle un frein ?
Pas pour ce qui est du logement. L'habitat n'est pas ce qui génère le plus de pollution ni ce qui consomme le plus d'énergies. Il y a des secteurs bien plus énergivores et polluants dont on pourrait se délester avant. Sauf qu'ils sont beaucoup plus rentables à court terme.
L’antithèse est le tissu pavillonnaire avec des jardins conséquents.
Les jardins, tout autant que les pavillons, ne sont pas arrivés ex nihilo, ils sont l'héritage du logement rural et des cités jardins. On en a fait n'importe quoi par simple méconnaissance, comme d'habitude. Quand on s'approprie des codes que l'on ne maîtrise pas on n'acquiert pas le sens de la démarche, on plaque bêtement un résultat qui n'était valable que dans une situation précise.
Le pavillonnaire n'est pas une aberration, il est la résultante d'une demande tout à fait légitime. C'est la prolifération incontrôlée des zones pavillonnaires hors de tout tissu réfléchi à long terme qui est délirant. Certains quartiers fonctionnent et d'autres pas du tout.
Du point de vue environnemental, le pavillonnaire n'est pas critiquable en tant que tel. Son mode de construction, liée à son époque, peut lui être pointé du doigt. Et aujourd'hui on est beaucoup plus en capacité d'améliorer les performances énergétiques du pavillonnaire que d'un immeuble haussmannien. Va faire une demande pour une isolation thermique par l'extérieur sur une façade haussmannienne, tu vas rire. Et je te parle d'expérience, j'ai rempli un paquet de demandes dans ce genre.
Vu la durée relative à tout ce qui touche le bâtiment il faut vraiment regarder les nécessités et les possibilités à long terme. Les villes ne sont pas la seule alternative.
Imagine une ville complètement remise à niveau en terme d'écologie et je t'assures que tu vas pleurer. C'est lisse, systématique et flippant. Tu peux en avoir un aperçu en allant dans le Village Vacances à côté de Paris, ce truc est une vision d'horreur d'un village de clones. On se croirait dans un film de science fiction. Mais il y a du bois alors ça fait écolo-bobo.
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Zyglrox
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"Everything is context"
Anonyme
En descendant, à bord de son submersible, à 11 km sous la surface, le riche investisseur américain Victor Vescovo a battu le record du monde de plongée sous-marine de James Cameron (2012).
Un record historique d'une durée de quatre heures, qui a eu pour cadre la fosse des Mariannes dans l'Océan Pacifique.
Et devinez qu'est-ce qu'il y a, au fond, à 11 kilomètres sous la surface de l'Océan ? (pro-tip : ne checkez pas l'url, sinon vous allez être spolié)
https://www.midilibre.fr/2019/05/14/il-bat-le-record-du-monde-de-plongee-de-james-cameron-et-trouve-du-plastique,8199317.php
[ Dernière édition du message le 14/05/2019 à 14:41:41 ]
will_bru
One Breath III : Find out the end of the story, piece by piece : WBBTMR - One Breath III
I'm an alligator, I'm a mama-papa comin' for you
#Houba
Imagine une ville complètement remise à niveau en terme d'écologie et je t'assures que tu vas pleurer. C'est lisse, systématique et flippant. Tu peux en avoir un aperçu en allant dans le Village Vacances à côté de Paris, ce truc est une vision d'horreur d'un village de clones.
A Bruxelles la construction "passive" du point de vue énergétique est obligatoire depuis 2015 tant en construction qu'en rénovation lourde et les architectes trouvent des solutions.
"un bâtiment passif est plus isolé qu’un bâtiment classique. Mais, les matériaux existent depuis 50 ou 70 ans. Ce sont les techniques qui sont innovantes". Pour "le passif de seconde génération, le combat reste toujours la rénovation. C’est ce que les étrangers viennent voir. On construit relativement peu "
https://www.rtbf.be/info/regions/detail_bruxelles-la-construction-passive-suscite-l-interet-des-delegations-etrangeres?id=8983568
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
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