Le Pub de l'écologie
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Anonyme
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
Anonyme
Et on l'admettra tous : en connerie on est largement capable d'avoir une progression de 2% par an.
[ Dernière édition du message le 09/12/2017 à 23:09:36 ]
Anonyme
Anonyme
Anonyme
Anonyme
Y a pas de progrès ex-nihilo
On parle pas de la même chose. Je parle de croissance et plus précisément de ces fameux 2% qui alarment Dr Pouet au plus haut point.
Anonyme
[ Dernière édition du message le 09/12/2017 à 23:50:50 ]
Anonyme
Anonyme
oryjen
Mais c'est géré par des gens, qui ont des besoins matériels. Leur activité (abstraite) est supportée par des ressources concrètes.
Même s'ils ont tendance à se reproduire entre eux.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
:matrix:
Dr Pouet
Qu'on est du mal à l'admettre, je le conçois, mais la vérité est là : La création de richesses est de moins en moins liée à l'exploitation des ressources mais de plus en plus au marché des services. Heureusement pour la planète d'ailleurs
Non.
En prix oui. Et c’est bien la faille. Mais avec d’autres mesures, comme en joules, non. Le rapport joules/euros du pétrole est hyper avantageux. Tellement avantageux qu’il en finit par faire oublier la nécessité du pétrole. Et pourtant ce dernier est comme les 2% d’oxygène dont le cerveau a besoin : une petite part totalement déterminante.
A la fois quand le club de Rome s'est réuni je suis sûre que pas un n'avait imaginé internet possible.
Tout a fait.
De la même manière, au niveau pollution ils ont pris en compte tout sauf le CO2 et le bouleversement climatique... Donc en fait c’est plutôt pire que ce qu’ils ont prévu. D’un autre côté, quand on raisonne sur des exponentielles, une erreur de 50% n’a pas beaucoup d’importance.
[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 04:09:04 ]
oryjen
La quête de la vérité est vraiment pleine d'embûches!
Bien vu Pouet!
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
En 2017 le secteur banque-assurance représente 15% du PIB mondial
est ce PIB se créé comment ? ça peut être spéculatif sur du très court terme, mais au final, tout est bien concret.
Cette vision de croissance endogène est la croissance version bon samaritain humaniste.
Et merci de mettre un mot sur ce qui existe depuis des dizaines de milliers d'années: l'échange du savoir.
Anonyme
Mais avec d’autres mesures, comme en joules, non.
ce PIB se créé comment ?
Oui effectivement, dans le modèle on parle de "société du savoir" ou "société de la connaissance". Les sociétés du savoir sont fondées sur quatre piliers : la liberté d’expression, l’accès universel à l’information et au savoir, le respect de la diversité culturelle et linguistique et une éducation de qualité pour tous.
Par contre là où c'est intéressant, c'est que ce n'est absolument pas une utopie sociale mais bel et bien un modèle de croissance économique durable. Dans le sens où les services ne sont pas consommateurs de ressources directement.
Pour rappel un service c'est la fourniture d'un travail directement utile pour l'usager, sans transformation de matière. Ils ont la particularité d'être consommés dans le même temps où ils sont produits, ils sont immatériels et donc non-stockables.
Dans une vision classique de l'économie les services induisent effectivement des externalités environnementales, (c'est la position de Jean Gadret ou Jancovici) et l’immatérialité des services est un mythe. Dans une approche endogène, la part la plus importante de valeur ajoutée dans l'économie, c'est l'intelligence collective elle même.
Quand Leonard de Vinci a peint la Joconde, il a effectivement utilisé des pigments qui ont été extraits mais la part la plus importante de valeur ajoutée (au sens comptable) du tableau provient de son génie créatif.
[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 13:20:23 ]
Anonyme
Djardin
En gros, avec l'informatique on pourrait automatiser plein de trucs et effectivement faire des économies de malades en énergie. mais pour sauvegarder des emplois, au lieu de supprimer de l'inutile, on rajoute des couches.
Tout le bordel administratif, c'est ça. On automatise un papier à remplir. et on crée 2 nouveaux formulaires pour garder du taf. qu'on automatise aussi. donc on en re-crée ... et à la fin pour un truc qui demandait un seul formulaire (ou une seule réunion, ou un seul mail) on se retrouve à faire la même action 40 fois.
C'est la même chose que d'espérer une baisse de consommation d'électricité en ayant des appareils qui consomment moins : comme ils consomment moins, on peut se permettre d'en avoir plus. Donc au final la consommation augmente.
On peut voir aussi le commerce et la logistique : ce n'est pas consommer des matières premières pour les construire. Par contre, c'est en consommer énormément pour déplacer (et parfois tourner en rond), pour packager / dépackager. Parce que ça produit de la croissance. Mais ça a un coût environnemental clairement non-négligeable, pour une utilité proche de néant.
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
Anonyme
En fait, les externalités environnementales sont essentiellement liées à la consommation, pas à la production.
[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 13:32:42 ]
Anonyme
[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 13:33:48 ]
Djardin
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
Anonyme
[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 13:51:53 ]
Anonyme
Anonyme
Ce sont des produits bancaires ou d'assurances (de l'intelligence/connerie) qui ont été crées puis vendus.
Alors là, il faut voir jusqu'au bout du principe, par ce que c'est beaucoup plus direct qu'on ne le pense.
Ce ne sont pas seulement des concepts, des idées à échanger ou partager. Il y a d'un côté l'argent, et de l'autre, le service.
Pour une banque, un service (le prêt par exemple) se concrétise par une construction/consommation (en schématisant), qui a bien un impact direct sur la consommation des ressources et sur la croissance. Même sur des fonds spéculatifs, à l'autre bout de la chaine il y a toujours consommation de ressources.
Pour une assurance, c'est pareil.
Et pour l'argent, n'en parlons pas, il est bel et bien lié directement aux ressources, et pire encore, en se créant une dette, en pariant sur des ressources qu'on aura plus tard.
Ce n'est pas en cherchant une autre croissance qu'on ira vers la décroissance. Il faut un équilibre consommation = ressources.
[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 13:54:19 ]
Anonyme
Ha si, chacun était en mesure de peindre sa propre Joconde, je crois que l'homme serait enfin réconcilié avec lui même et la planète... Belle perspective d'évolution humaine n'est-ce pas ?
samy dread
Non je ne mettrai pas de pull
Anonyme
[ Dernière édition du message le 10/12/2017 à 13:58:21 ]
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